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lc30

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  1. lc30

    un site sur El Nino/La Nina

    Comme l'écrit William "ceci ne doit pas être une coincidence" ! or l'indice proposé est une somme d'écarts-type de six variables. On ne peut donc mettre en cause une influence humaine, ou alors l'homme est surpuissant, mais cela c'est de la philo, pas de la climato.. -- lc30
  2. je signale ce site consacré à El Nino/La Nina, rédigé par l'Université de Boulder au Colorado http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/ on peut voir la cassure qui se produit vers 1975, et à l'inverse celle qui semble se produire en sens inverse il y a six/sept ans avec un phénomène La nina extrêmement prononcé. A mon sens l'indice composite met en lumière une fois de plus le fait que la variation est trop brutale pour être due à des conditions anthropiques évoluant lentement, autrement dit les idées défendues par quelques uns sur le forum dont Torrent et moi-même ( et quelques autres) montrent qu'il faut chercher autre chose que les GES pour expliquer cette saute d'humeur météorologique -- lc30
  3. citation : "Le ridicule ne tue pas visiblement (c'est pas vraiment MC qui est à blamer mais ceux qui osent s'abonner pour avoir des previs a 15 jours)" il vaut mieux pas que le ridicule tue car sinon on n'aurait pas assez d'arbres pour fabriquer tous les cercueils ! -- lc30
  4. lc30

    Vigilance rouge...

    j'étais entre Vergèze et Villevieille le main du 9 septembre vers 11 heures, et je me demandais comment j'arriverais. Vers midi sur la RN 10 vers Fontanes j'ai dû faire demi-tour le ruisseau de Brié coupait la RN 10à Sommières-Alès. Vu aussi dans l'après-midi Nozières avec le Gardon qui arrivait au niveau de la voie ferrée, puis St Geniès de Malgoirès : là l'Esquielle était rentré dans son lit, mais les rues étaient impraticables -- lc30
  5. mais si les sols emmagasinent la chaleur ! il y a eu, il y a une dizaine d'années un article dans la Recherche sur la mesure des flux thermiques en profondeur, ce qui permit de valider d'une autre façon l'existence du petit âge glaciaire.... Donc les sols conservent bien la mémoire calorique; par ailleurs les observations de Monsieur de Mardigny constituent des modèles du genre, une méthodologie d'étude des inondations qui est toujours valide ( sauf pour quelques technocrates tellement trouillards qu'ils sont coincés au fond de leur bureau, transpirant la peur du ridicule). plus tard Vaschalde prolongeant les observations de de Mardigny ( après la crue de 1890) fit les mêmes constats. or il s'agit de deux personnalités très différentes, un ingénieur des ponts d'un côté; un historien de l'autre. -- lc30
  6. de mémoire, pour les cévenols ou quasi-cévenols il n'y a pas une grande nécessité de forte dépression; c'est bien en cela qu'ils sont difficile à prévoir. Si la perturbabtion se déplace on a un bon arrosage avec une pluie spécifique qui va dépasser les 20 m3/sec.km² pendant un temps très court mais va balayer tout un terrotoire , mais si on a blocage tout se concentre sur une zone réduite, voire très réduite ( Puisserguier par exemple). D'autre part le texte de Monsieur de Mardigny datant de 1858 après les grandes crues de 1827 et 1857 sur l'Ardèche, indique que les incidents ( cévenols ou quasi-cévenols) se produisent consécutivement à des étés très chauds... très chauds en Languedoc bien sûr. Il est évident que la température de la Méditerranée joue un rôle, mais certainement moins que la température du sol qui pourrait bien être la source des blocages. Evidemment on repense aux inondations catastrophiques de décembre 2003 qui suivent un été caniculaire. Une idée liée aux propos de Monsieur de Mardigny me trotte dans la tête depuis longtemps : le dernier gros orage sur le gard, au mois d'août est bien consécutif... à un gigantesque incendie de garrigue, à tel point que l'Est de Nîmes à pris un abat d'eau exceptionnel et qu'à l'ouest nous n'avons eu que 59 mm. Evidemment on pense "advection" mais advection dans le cas d'une zone très chaude cela créerait-il le blocage... Le cas des pluies violentes en Roussillon est lui beaucoup plus lié au vent dit 'grec " ( vent d'est) -- lc30
  7. prenant la terre pour une sphère homogène, recouvert d'un océan de 2500m de profondeur, ( je renouvelle mes excuses à Torrent pour avoir confondu la prondeur moyenne d'un océan théorique avec l'altitud emoyenne du vignoble bourguignon), le calcul conduit à une surélévation du niveau des mers de l'ordre de 0,5 m pour un réchauffement de 1° C. C'est un ordre de grandeur qui pour le refroidissement ne tient pas compte du stockage de glace aux pôles ! Mais où est cette surélévation depuis vingt ans...? Où est le ralentissement de la rotation de la Terre qui doit être liée à un réchauffement ? or depuis six ans on ne rajoute plus de seconde au temps pour rattraper l'horloge terrestre et epuis près de quinze ans les ajouts ont d'abord décrus pour s'arrêter ensuite. c'est de la mécanique, ce n'est pas de la météo, mais ce sont des questions sérieuses -- lc30
  8. le mur pour dévier le GS? mais il existe ! c'est la dorsale médioatlantique ! qui émerge sous la forme de l'Islande. les mouvements tectoniques sont certes lents mais ils sont réels. On peut penser au grand séisme d'Alaska qui vit des subsidences et des surrections de l'ordre de 12 m enquelques minutes. mais n'oubliez pas qu'il existe des séismes dit"lents" qui provoquent dans des zones bien reconnues des variations de niveau de l'ordre du mètre mais en plusieurs semaines ou plusieurs mois ( sans volcanisme bien sûr, il s'agit de sésimicité, pas de volcanisme) -- lc30
  9. j'assisté à plusieurs présentations de monsieur Leroux dan sle cadre de colloques de la Société Hydrotechnique de France. Il y avait dans l'auditoire des météorologues : aucun n'a ouvert la bouche pour critiquer, pour contester. Il y avait des gens dont la spécialité n'est pas la météo : eux ont posé des questions, fait des remarques, mais aucune n'avait le caractère d'un négationisme. on parle d'agressivité..... euh je n'en ai jamais eu l'impression. Maintenant il y a une attitude fréquente dans certains milieux c'est le silence du mépris. "Comment je ne l'avais pas trouvé" ? donc je nie l'existence de cette découverte. Phénomène classique dans un monde de technocrates sans imagination. J'ai eu à faire face au même problème, professionnellement avec une explication de phénomènes et un patron qui le niait; jusqu'au jour où il changea, et son successeur demanda une contre expertise .... que j'ai signée des deux mains ( voir "pour la Science page 28 février 97). Il suffit d'avoir quelqu'un d'ouvert pour que les choses avancent. Maintenant dans un esprit de compétition individuelle paroxystique il n'y a aucune chance pour l'innovateur sérieux.... s'il n'est pas de quelque camarilla. -- lc30
  10. on parle beaucoup d'Arpège, mais je crois savoir qu'il se prépare un nouveau modèle Arome... sur quels concepts est-il basé? -- lc30
  11. et un résultat sérieux de plus qui va dans le sens inverse du matraquage médiatique ! un... à servir glacé ! Sur la fusion de la banquise j'ai une idée personnelle que je ne fais qu'exposer, sans prétendre qu'elle est la vérité, mais une indication depossibilité : l'évolution thermique de la dorsale médio-atlantique au nord de l'islande. En effet la banquise arctique n'a jamais été d'une très grande épaisseur au cours des deux derniers siècles, contrairement aux périodes glaciares wurmiennes et antérieures. Donc elle est plus sensible à des variations d'apports de chaleur par des sources chaudes sous-marines. c'est une idée, pas une affirmation -- lc30
  12. j'ai vécu à Sathonay de 1972 à 1999; je n'ai pas constaté d'évolution venteuse dans ce secteur. Sur le problème de l'assèchement et de la disparition des brouillards, je suis à peu près d'accord avec Torrent. Il est certain que la disparition vers 1960 de la centrale thermique de la Mouche ( au sud de Lyon, a eu une très grande répercussion sur la présence des brouillards, probalement plus que l'assèchemment bien réel des zones marécageuses. A ce propos, cet assèchement suivi d'une remise en culture, surtout sur le plateau, au Nord de rillieux, a des conséquences facheuses sur la rétention des pluies d'orages. -- lc30
  13. il s'agit d'une grande; mais entre le concours où l'on fait gaffe et les mémoires que l'on est souvent obligé d'arracher des mains , il y a une large nuance sur la syntaxe, l'orthographe, etc... c'est curieux j'ai rarement de problèmes avec les élèves dont la langue maternelle n'est pas le français..... ! -- lc30
  14. j'ai pu assister à plusieurs présentations du travail du Professeur LEROUX dans des petits colloques organisés par la Société Hydrotechnique de France : les démonstrations ne laissent rien au hasard, et surtout le plus troublant ce sont les mesures de terrain. On peut peutèêtre dire : ah la théorie des AMP est boiteuse !( en oubliant de le démontrer), il n'en demeure pas moins qu'elle est cohérente avec les observations de terrain. Si l'on se rappelle la célèbre phrase de Fernand Braudel : "La théorie résume les faits, elle ne les explique pas", on est obligé d'admettre que les AMP ont un pouvoir de résumé énorme. -- lc30
  15. si on cite Gray il ne fau pas oublier de consulter aussi le site de Landsea, très complet et très pédagogique. la formeule donnant le nombre approximatif de cyclones sur l'Atlantique s'appelle d'ailleurs formule de Gray et Landsea -- lc30
  16. lc30

    Reste de cylcone

    il faut fortement nuancer la nécessité d'une température de l'eau de 26° C pour activer la naissance d'un cyclone: il y a des contre-exemples. certes dan sle golfe de Guinée on a très souvent plus de 26 ° C. ce sont les cyclones pour l'Atlantique.... le problème pour le Pacifique et l'Océan indien n'est pas le même : il est vrai que l'à-bas on les appelle plutôt "typhon" qu'ouragan ou cyclone. -- lc30
  17. une nuance : lorsque je corrige des copies ou des très longs sujets relatifs aux risques naturels, j'ai le sentiment qu'il faudrait aussi une épreuve éliminatoire en français....( je parle de grande école). Le drame c'est souvent, pas toujours mais souvent, l'utilisation abusive du calcul sur ordinateur et aucune comparaison des résultats théoriques avec les données de la réalité. De la même façon aucune évaluation des marges d'incertitude dans l'intensité d'un phénomène annoncé... : des résultats bruts, d'un calcul brutal, sans nuance, sans interprétation, sans tenir compte de l'environnement ( au sens noble de ce terme), et en matière de risques naturels aucune recueil de témoignages des présents, mais seulement des administrations.. -- lc30
  18. Comme très souvent je suis d'accord avec Torrent, Stalbuck et bien d'autres : il m'est arrivé de résumer cela sous un sigle : I.A.O. ( Incompétence Assistée par Ordinateur). La méthode utilisée dépasse le simple cadre climatique : on affirme, on se fait financer des études, et on oublie le terrain. Je vois cela quotidiennement sur le cas des inondations méridionales, y compris dans trop de rapports de l'administration : les Inspecteurs généraux qui ont écrit par exemple au sujet de l'aude :(1999) "Il semble que certains petits barrages se sont rompus"... merveilleux non? ( de plus le verbe sembler doit toujours être suivi du subjonctif, sinon c'est une affirmation à partir d'un verbe d'incertitude) Passons ! L'exemple actuel local qui causera des morts c'est celui de l'aménagement du Vidourle :je suis stupéfait de ce que je vois faire tous les jours quelle que soit la couleur de l'élu concerné. Alors un rapport idiot de l'AEE s'inscrit naturellement dans la même démarche intellectuelle. -- lc30 ( A force de marcher sur la tête les oreilles vont se transformer en pied, selon la théorie classique de Lamarck)
  19. Nîmes Vacquerolles : du 17 à 18 h ( TL) au 18 à 6 h : 59 mm -- lc30
  20. Nîmes vacquerolles de 18h à 20 h 30 18 mm ensuite, 21 mm soit 39 mm à 23 h en ce qui concerne la définition du cévenol, notamment pour septembre 2002, j'utilise une expression différente : quasi-cévenol. Effectivement on peut choisir un langage plus raffiné en parlant de système à méso-échelle. Il; y a une grande différence avec des évenements comme ceux de 1907, 1933, 1958, c'est l'intensité de la pluie, les 8/9 septembre, hormis le cas de cardet ( il eut été intéressant de connaître ce que donnait "Deaux", mais le pluvio était en panne) : on a des pluies prolongées mais pas des intensité comme celle constaté à Saint Ambroix ce soir soit 160 mm/heure, ce qui fait de l'ordre de 40 m3/sec.km², valeur que l'on a eu à Lézignan lors de l'épisode de novembre 1999. -- lc30
  21. Nîmes-vacquerolles : la pluie a commencé vers 18 h (TL) on a eu 18 mm entre 18 h et 20h30 puis accalmie, ensuite de 21 h 30 à 23 h : 21mm. effectivement le ciel était d'un noir d'encre vers les gorges du gardon ( disons vers Pont-Saint nicolas et Collias -vu de vacquerolles) Il continue à pleuvoir mais pas trop violemment. beaucoup d'éclairs mais un tonnerre lointain. -- lc30
  22. il y a un fait historique que ltoutes les transitions énergétiques se sont réalisées lentement. En Europe nous sommes particulièrement bien placés pur voir cela : du bois ( histoire d e la grandeur française entre les XVIème et 18ème siècle au charbon ( histoire de la grandeur de la grande-bretagne entre 1815 et 1930), puis du charbon à l'hydraulique ( vite exploité au maximum en Europe, avec le rebond économiquede post-1945 à 1960) et au pétrole (U.S.A). Actuellement c'est lénergie dominante, sauf pour les pays comme la France ( hydraulique et nucléaire) et le Japon ( nucléaire) ou la,Chine et la Russie ( charbon source principale, et hydraulique). En fait sur un plan géopolitique on peut peutêtre mesurere le degré d'avancement économique au type et au pourcentage d'énergie utilisé ( bois, charbon, pétrolen hydraulique, nucléaire. -- lc30
  23. entre espérer et redouter un autre 8/9 septembre 2002, il y a de la marge ! ce sont des phénomènes sans mémoire (en théorie des distributions : une distribution de Poisson). Tout ce que l'on sait c'est que leur survenance est préferentiellement entre les 15 août et 15 novembre mais cela n'a rien d'absolu ( exemple Nîmes juin 1931, mais j'en ai d'autres dans ma doc). je rappelle l'Aude 12/14 novembre1999( qui n'est pas un cévenol au sens pur), mais aussi que 2002 n'est pas un cévenol au sens pur ( voir la pluviométrie de l'Aigoual à cette période). On a oublié par exemple novembre 1963 où à Nîmes seul l'ouest de la ville a été touchée avec toute la région située vers St Geniès de Malgoirès. 1958 ou 1907 furent des cévenols "purs"; les crues de l'Ardèche du XIXème siècle aussi ( au fait il y a un paquet de temps que'il n'y a pas eu de crue énorme de l'Ardèche) -- lc30
  24. intéressant, mais sur quel site as-tu obtenu cette carte? peux-tu développer en renseignant les dates des premières gelées depuis quelques années...merci -- lc30
  25. Il y a une quasi-constante sur le gard vers la mi-août : celle de l'orage dit du 15 août suivi, en général d'un coup de Mistral ( strictement classique comme enchainement en raison du déplacement ouest-est de la dépression génératrice). Si ce qu'avance bat66 se réalise, il ya aura de gros dégâts humains car je vois mal, en cette période de vacances, que l'on ait à disposition le personnel d'alerte, et que l'on puisse convaincre les touristes de déménager ( je pense au camping de Sommières qui eut 3 mètres d'eau le 9 septembre 2002, qui est toujours en place, et où un passage piétonnier aménagé au-dessus du lit aggravera la situation). Et si cela se produit en pleine nuit.... Actuellement dans le Gard personne ne veut entendre... -- lc30
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