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lame2

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Tout ce qui a été posté par lame2

  1. Pas mal de différences encore effectivement sur nos modèles ce matin. Le CEP et UKMO envisagent la mise en place progressive d'un flux à composante nordique pour la fin de la semaine prochaine, à l'image de ce que proposait GFS hier matin. GFS envisage lui que le flux s'orienterait progressivement au sud-ouest en de semaine avec une composante de plus en plus sud. Il semble que les modèles aient des difficultés à appréhender le comportement du cut-off situé du côté de Terre-Neuve à 72 h: C'est son interaction ou non avec le talweg Atlantique qui seraient à l'origine des différences fortes entre les modélisations. Sur CEP/ UKMO, l'interaction, ne joue pas et du tourbillon subtropical se glisse entre cut-off et talweg permettant un écoulement de ce dernier vers l''Europe occidentale: Sur GFS 0z, l'inteaction entre cut-off et talweg fonctionne et le flux bascule peu à pau au sud-ouest sur l'Atlantique au fur et à mesure de l'interaction: Difficile de trancher pour le moment entre ces 2 scénarios bien marqués. Le déterministe Américain navigue d'ailleurs entre les 2 scénarios depuis hier matin et son ensembliste reste très partagé. Quant au CEP, il a probressivement évolué depuis hier matin vers le scénario d'une absence d'interaction. Quoiqu'il en soit, on note que les scénarios proposés par GFS et CEP sont très tranchés et qu'un scénario intermédiaire ("interaction faible") reste possible. Celui-ci apparaît d'ailleurs souvent sur les clusters du panel avec un cut-off qui resterait "marqué" mais qui serait suffisamment positionné à l'Est sur l'Altantique, pour projeter vers nous du tourbillon subtropical.
  2. On ne serait pas si loin que ça des 20°C à 850 hpa dans le sud-ouest entre mardi et mercredi si on en croit le CEP, on les atteindrait même sur l'extrême sud-ouest: Et on aurait une langue chaude du sud-ouest au nord-est mercredi: En effet, depuis plusieurs runs le CEP est assez stable pour envisager que le cut-off Irlandais n'étendrait son influence que sur le nord-ouest du pays dans un tout 1er temps en apportant des averses et des températures fraiches en flux d'ouest sur une partie des régions du nord. Plus on irait vers le sud et plus le soleil serait présent avec des températures de saison sur une petite moitié sud. Ensuite, dès mardi, le flux s'orienterait clairement au sud-ouest au fur et à mesure de l'approche d'une anomalies basse atlantique vers nous qui interagirait avec le cut-off. C'est à partir de là que les températures pourraient bien monter sur une bonne partie de la France jusqu'à mercredi. Ensuite, l'anomalie Atlantique pourrait provoquer une nouvelle dégradation sur une bonne partie du pays en s'approchant de nos côtes jeudi. Cette option modélisée depuis plusieurs runs par le CEP tend à être rejointe par GFS qui envisage une trajectoire moins méridionnale pour l'anomalie Atlantique et donc un flux s'incurvant moins au sud-ouest entre mardi et mercredi.
  3. Oui je suis assez d'accord Olive même si c'est ce qui distingue le CEP de GFS; la stabilité de l'européen sur ce point depuis quelques runs donne quelques crédits à cette option.Pour le reste, à un moment ou un autre il semble bien que ce cut-off coincé au-dessus de la GB agira comme un aimant vis-à-vis des anomalies basses atlantiques suivantes qui, en ayant une trajectoire assez directe vers la France, devraient empêcher toute remontée prolongée d'une dorsale.
  4. Oui effectivement, d'un seul coup tout devient clair au regard du diagramme GEFS qui est fidèle au déterministe. Il reste encore malgré tout une bonne zone d'incertitude sur les 2/3 sud de la France sur les écarts-type qui mettent en lumière les difficultés des modèles à appréhender la "profondeur du talweg". L'option humide et fraiche sur une bonne moitié nord prend pas mal de galon ce soir sur le modèle américain. Voyons quand même si le CEP confirme ce soir auxquel cas nous aurions une vraie tendance pour la 1ère partie de semaine.
  5. Que de difficultés quand même pour nos modèles à appréhender la trajectoire et le devenir du talweg/cut-off du we prochain. Il faut quand même dire que "la bête" est impressionnante et que sa trajectoire initiale serait très méridionnale. Sur les sorties récentes, il était tout de même encourageant de constater qu'au moment de la rupture du talweg en cut-off alors que la partie détachée pivotait, elle se positionnait plus haut en latitude (vers le nord dela GB) que dans les sortie d'il y a 1 ou 2 jours. Du coup, cette position permettait souvent à une dorsale Atlantique de s'inflitrer sous le cut-off pour protéger une bonne partie de la France. Mais le dernier GFS est là pour nous montrer la fragilité de cette projection, puisqu'il envisage à nouveau un postionnement plus sud du cut-off après sa rupture du talweg, induisant que des anomalies basses atlantiques seraient advectées vers le nord de la France, à partir du centre Atlantique. Avec ces soubressauts des modèles, on passe de projections quasi estivales à des projections presqu'automnales... De mon côté, j'ai quand même le sentiment qe du tourbillon subtropical Atlantique pourrait quand même protéger une bonne partie de la France des effets du cut-off et que le run GFS est bien extrême dans sa projection.
  6. Oui c'est bien pour ça que je disais que ce n'était pas ces HP qui posait le plus de problèmes étant bien entendu qu'elles jouent tout de même un rôle sur les difficultés du cut-off à s'évacuer. Dans mon post de dimanche, j'essayais seulement de remettre les événements dans l'ordre: la cause 1ère du non écoulement du cut-off est la poussée méridienne en amont et le jet de nord-ouest qui descend bas en latitude et qui le fait plonger vers le sud. Le problème est effectivement que plus le cut-off plonge plus il soulève du tourbillon subtropical sur l'Europe continentale jusqu'en Carélie, justement là où il pourrait trouver naturellement un échappatoire si sa trajectoire n'était pas si méridionnale au départ. Sinon effectivement il y a encore bien des différences entre les modèles dans l'appréciation de la trajectoire du talweg/cut-off. Mais on remarque que le fait qu'il ne parvienne pas à s'évacuer rapidement le fait par la suite interagir avec d'autres anomalies basses Atlantiques qui prendraient le relais, resterait à connaître la latitude de ce relais.
  7. Je ne crois pas que ce soit les HP continentales qui posent le plus de pb quant à l'évacutation du talweg: regarde le CEP d'hier soir; il envisageait une évacuation rapide du talweg partiellement vers le continent et partiellement vers la Scandinavie malgré les HP continentales. D'ailleurs de manière générale, les anomalies basses ont une tendance naturelle à circuler vers l'est du fait de coriolis. Le plus souvent lorsqu'elles sont bloquées dans ce mouvement, c'est qu'une poussée méridienne et le jet associé en amont les empêchent de continuer leur route vers l'est comme c'est le cas dans la modélisation GFS de ce soir. Le CEP reste un peu différent de GFS ce soir. Il n'envisage pas le retour du grand beau temps sur toute la France pour le début d'échéance mais il donne quand même un ton un peu différent de son homologue américain avec un retour à des conditions plus sèches en 1ère partie d'échéance: il envisage toujours une évacuation un peu plus rapide du talweg et une zone barocline un peu plus nord que GFS, l'ennui est qu'il envisage que de nouvelles anomalies basses Atlantiques intéragiraient par la suite avec le précédent talweg en mer du nord. GFS propose une version plus médiocre avec un talweg restant plus proche de nous.
  8. Hier soir au vu du CEP, on pouvait espérer un talweg mobile et s'évacuant vite vers l'Est à la faveur d'une reprise du jet d'ouest sur l'Atlantique, c'était encore assez vrai ce matin mais avec une évacutation plus lente du système que dans le précédent run, augurant d'un tout début de semaine encore perturbé avant le retour de conditions plus estivales. Et du côté du modèle américain, même s'il nous joue maintenant le scénario du talweg, celui-ci mettrait beaucoup de temps à s'évacuer comme le signale Kéké. GFS nous modélise une telle poussée subtropicale Atlantique, que la bulle tiède propulsée aux hautes latitudes, redescendrait ensuite lentement à partir de l'Inslandis vers le proche Atlantique en drainant de façon prolongée des anomalies basses Groenlandaises sur sa façade Est, le tout étant soutenu par un jet de nord: Il faudrait attendre d'arriver au terme de ce mouvement pour espérer le retour d'une nouvelle dorsale depuis l'Atlantique vers nous, à moins que de nouvelles anomalies basses Atlantiques n'interagissent à nouveau par la suite avec les précédentes....et on bouclerait. Bref, attendons effectivement de voir le CEP de ce soir pour déterminer si une vraie tendance se dessine pour notre 1ère partie d'échéance.
  9. Le dernier GFS (18z) modélise un cut-off encore plus occidental que le précédent. Du coup une très large moitié du pays ne déscendrait pas au-dessous de 12°C à 850 hpa au delà de la semaine du topic. Evidémment, il reste (à l'heure actuelle) pas mal d'incertitudes sur le comportement et la profondeur du talweg Atlantique (intensité de la poussée méridienne, interaction des anomalies basses atlantiques avec celles pré-existantes, orientation du jet à l'arrière sur l'Atlantique). Le CEP envisage lui un talweg beucoup plus incisif que précédemment pour le we sans remettre en cause la mise en place d'un flux d'ouest anticyclonique pour le début de l'échéance suivante (il est assez en cohérence avec son ensemble) Le panel GEFS qui de son côté penche pour une prolongation de notre récurrence avec un blocage Atlantique et cut-off nous collant au basques..... faites vos jeux..... Finalement la version CEP serait peut-être un bon compromis qui permettrait "d'avoir mal un bon coup" le we prochain avant un retour des HP sur l'échéance suivante. Mieux vaut ça que le bon vieux cut-off qui n'en finit pas de tourner au-desssus de nos têtes.
  10. Oui je crois que Vinçounet parlait de la fin de semaine et personne ne remet en cause le fait qu'il s'agit bien de la semaine la plus estivale qui s'annonce à l'échelle de la France. Quant à la comparaison avec CEP-Ens, il visait peut-être le diagramme T2M sur lequel on remarque que le déterminniste se démarque sur la fin d'échéance, mais bon on le laissera nous en dire plus. Par contre la fin de semaine est beaucoup plus incertaine. De ce point de vue GFS 12z reste globalement dans la lignée de ses précédentes sorties même s'il modélise une position un peu plus occidentale pour le cut-off (signe qu'il reste des incertitudes), avec à la clef des remontées chaudes très importantes sur un grand quart sud-est et accentuation du conflit de masse d'air sur la France à l'approche du we. A noter que tout n'est peut-être pas scellé (quant au schéma synotique global) puisque UKMO 12z se rapproche du CEP 0z avec un talweg Atlantique moins profond que sur GFS et une interaction moins forte avec le cut-off ibérique.
  11. Oui effectivement Yvo, il y a pas mal de différences entre les 2 déterministes. GFS nous ramène en fin de semaine à la case départ avec un cut-off se vissant progressivement à proximité immédiate de la France tandis que le CEP n'envisage pas cet isolement du talweg Atlantique en cut-off. Sur l'Européén, le talweg passerait rapidement en fin de semaine avant de s'évacuer par l'Est, les HP revenant à l'arrière. Je crois que les différences viennent des points suivants: - GFS modélise entre 96 et 140 h une pulsion méridienne Atlantique plus puissante que celle envisagée par le CEP, les anomalies basses constituant le talweg décroché sur le flanc oriental de cette poussée sont alors modélisés plus massives sur le modèle US que sur l'Euro. - Ensuite GFS modélise une forte interaction entre ce talweg et le cut-off ibérique pré-existant vers 96 h , le cut-off joue un véritable rôle d'aimant pour aider le talweg Atlantique à plonger à l'ouest immédiat de la France. C'est beaucoup moins vrai sur le CEP. Sur le modèle Américain, les 2 éléments pré-cités favorisent l'isolement du talweg en cut-off massif près de nous.  Sur le CEP, poussée méridienne moins puissante et interactions entre anomalies négatives moins présentes ne produisent pas de cut-off franc. - Enfin, par la suite et pour l'échéance suivante, sur le modèle Américain, notre pulsion méridienne Atlantique s'isole en mer de Norvège laissant tout le loisir au cut-off de tournicotter sans s'vacuer au dessus de nos pauvres têtes: ici.. Sur le CEP, pas de blocage aux hautes latitudes, la poussée méridienne étant modélisée moins puissante que sur GFS et le jet d'ouest Atlantique reprendrait ses droits à l'arrière, on assisterait alors plutôt à la mise en place progressive d'un flux d'ouest anticyclonique avec une zone barocline positionnée très au nord. L'ennui pour les estivophiles est que le modèle européen paraît bien isolé dans cette modélisation sur le panel GEFS. Par ailleurs GFS déterministe est assez stable depuis plusieurs runs sur son orientation.        
  12. Oui la tendance globale est bien celle là mais méfions-nous quand même de la modélisation GFS de ce matin qui fait maintenant échos au CEP d'hier matin (en plus mesuré) et qui n'abandonne pas totalement la synotpique actuelle avec une zone barocline assez basse en latitude, jet d'ouest assez bas sur l'Atlantique véhiculant les anomalies basses au niveau des îles Britanniques.La bonne nouvelle est qu'il apparaît isolé par rapport à son ensembliste.
  13. Oui il y a de toutes façons une parenté très fortes entre les 2 1ers camps dans le sens où ils augurent tous les 2 une franche remontée de la zone barocline.Attendons le CEP de ce soir pour voir s'il s'aligne sur cette tendance.
  14. Avant de regarder ce qui est modélisé à 240 heures sur le CEP, il faudrait déjà attendre que les modèles soient en accord sur la synoptique de la fin d'échéance précedente et du début de celle-ci.De ce point de vue il y a encore pas mal de divergences dans le panel des possibles: il y a en gros 3 camps pour le moment: - celui d'une franche remontée de la zone barocline à la faveur d'une courbure du jet Atlantique en direction de l'Europe du Nord avec à la clef la mise en place d'une dorsale solide dans notre direction (cf le post d'Yvo ce matin). - celui intermédiaire et maintenant majoritaire représenté par GFS 6z et 12z qui modélise également une remontée franche de la zone barocline mais qui n'empêcherait pas l'isolement d'un cut-off en méditerrannée dont l'importance varie en fonction des runs et des scénarios. - celui du CEP 0z qui modélise une nouvelle courbure du jet dans notre direction en début d'échéance (en ce sens, je rejoins Run pour noter qu' il est actuellement isolé- mais méfions-nous quand même de l'Européen-), courbure qui conduiraient les anomalies basses Atlantiques à prendre la direction de la GB en début d'échéance pour se diriger ensuite vers la mer du nord. En tous cas le potentiel estival me paraît surtout présent chez l'américain pour l'instant, surtout sur les régions en large "déficit d'été".
  15. Effectivement on remarque cette courbure sur le run de contrôle GEFS et sur la majorité des scénarios de l'ensembliste Américain. Elle permettrait aux haut geopotentiels Atlantiques de nous concerner plus franchement au début de l'échéance suivante. Mais le CEP est là pour nous montrer que cette option reste fragile. En effet l'Européen continue lui, à modéliser une branche principale du jet continuant à onduler sur l'Atlantique pour finir par se courber à nouveau vers nous en toute fin d'échéance et début de la suivante. Ce schéma conduirait les anomalies basses Groenlandais à poursuivre leur décrochage en notre direction en parfaire cohérence avec la synoptique actuelle. On se rend compte que le scénario proposé par l'Européen trouve un échos minoritaire sur le panel GEFS où (sur ce scénario minoritaire) le talweg Atlantique finirait souvent par s'isoler vers la méditerranée, mais bon, tout ça reste largement à affiner sur le topic suivant.
  16. Complètement d'accord avec toi Olive. Et pour la toute fin d'échéance et le début de la suivante, les ensemblistes commencent effectivement à donner des signaux en faveur d'une remontée plus franche de la zone barocline et pour l'installation d'une dorsale plus solide en notre direction: NAEFS va en ce sens (c'est assez inédit cet été pour ce type d'échéance). Quant à savoir s'il ne s'agirait que d'une nouvelle pause, c'est une autre histoire.
  17. Difficile de voir la fin de notre récurrence dans l'effacement progressif du GA. Rien ne dit qu'il ne s'agit pas d'une simple "respiration" dans notre configuration synoptique actuelle, cette pause ne remettant pas en cause la circulation globale présente depuis de nombreuses semaines. On a effectivement déjà constaté ces pauses précédemment avec reprise d'une circulation d'ouest après GA, puis remise en place du blocage par la suite. C'est ce type de pause qui tend à être modélisée à partir du début juillet avec une branche principale du jet Atlantique qui cesse (temporairement?) de s'orienter vers le Groenland à cette échéance. Ceci dit, pour le moment, la circulation d'ouest matérialisée, se positionnerait bas en latitude et cette position resterait propice à de nouvelles remontées d'anomalies hautes à partir de l'Atlantique vers l'inlandis. La dernière carte des anomalies de pression NAEFS ne remet d'ailleurs pas cela en cause. Pour une véritable remise en cause du schéma actuel, il faudrait que la barrière subtropicale remonte d'un cran en latitude, nous aurions alors plus de chances d'être durablement soumis aux anomalies hautes circulant zonalement sur l'Atlantique (le CEP d'hier soir envoyait quelques signaux lointains en ce sens hier soir).
  18. Le modèle Américain est en décalage avec ce que propose le CEP de ce matin et d'hier soir de ce point de vue. Le modèle Européen donne en effet des signes de poursuite voire d'accentuation de la circulation en flux à origine plus ou moins nordique sur la France en fin d'échéance avec modélisation d'une nouvelle advection de HTP en direction de l'Islande à partir de l'Atlantique qui pourrait même avoir pour effet de continentaliser le flux sur le début de l'échéance suivante.En même temps parler de reconcentration du VP sur le modèle Américain me semble un peu abusif /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> : je dirais plutôt que le timing entre la circulation des anomalies basses Nord-Américaines sur lAtlantique et les anomalies hautes Atlantiques, empêcherait ces dernières de remonter vers lIslande entre 150 et 192 heures (ci-dessous vue au début de l'échéance suivante): Le VP ne paraît pas pour autant se reconcentrer sur GFS car dans les échéances suivantes, les anomalies hautes remontraient vers le Groenland. Loption CEP me paraît plus solide même sil est tout à fait possible que dans les prochaines modélisations, ladvection de HTP Atlantique vers l'Islande soit un peu revue à la baisse.
  19. Courir avec un r et sans doute avec un peu plus de 2 jambes si tu veux un jour le battre vu qu'il utilise sans doute quelques artifices pour améliorer ses performances.Je trouve bizarre d'ailleurs que tu souhaites un jour courir contre un type suspendu pour dopage. C'est plutôt dommage que ce genre de personnage représente le cyclisme qui est un si beau sport lorsqu'il est pratiqué sainement. Bref, en tous cas je te souhaite d'arriver à atteindre tes objectifs dans ce sport très exigeant.
  20. Avant de parler de précipitations, il faudrait déjà que la situation synoptique soit calée, ce qui n'est pas le cas pour le moment.En tous cas le CEP reste assez proche de sa position matinale avec en début d'échéance la modélisation d'un flux d'ONO dynamique et humide.
  21. Difficile d'y voir clair pour le début d'échéance même si nos déterministes Américain et Européen sont d'accord pour envisager un changement de circulation pour la semaine du topic. Comme je le disais ce matin, les modèles appréhendent mal le décrochage Groenlandais envisagé la semaine prochaine. Du coup même si les ensemblistes comme les déterministes envisagent la mise en place de poussées méridiennes plus puissantes en début de semaine du topic, leur trajectoire, leur puissance et les conséquences qu'elles auront sur le temps sensible pour nous sont très différentes et pour le moment très difficiles à définir. A titre d'illustration de ces incertitudes, on peut par exemple citer le scénario 2 GEFS 12Z qui envisagent un déferlement Groenlandais important sur la France avec un dégagement du Groenland en bas géopotentiel: On peut, à l'autre bout du panel citer par exemple le scénario 5 avec un déferlement Groenlandais quasi inexistant (isolement d'un cut-off au large de l'Espagne) et poussée méridienne puissante en direction de la mer de Novège avec mise en place d'un flux continental: Evidemment entre les 2 situations il y a pas mal de possibilités qui font malgré tout souvent pas mal baisser les courbes du diagramme.
  22. De mon côté je n'ai pas privilégié tel ou tel scénario dans mon analyse.J'ai plutôt essayé de décrire les différentes possibilités. Mais effectivement, le scénario type GEFS Contrôle 0z, que j'ai d'ailleurs évoqué dans ma précédente analyse et qui est maintenant rejoint par le GFS 6z, est possible. (scénario à ne pas oublier effectivement au vu de ce que nous avons connu courant février avec des acteurs identiques placés de façon assez similaire). Il est envisageable si le décrochage polaire envisagé cette semaine reste modéré et si la poussée méridienne suivante se fait suffisamment à l'ouest, tandis que le VP resterait compact vers le Groenland. Il va donc falloir attendre que les modèles appréhendent mieux ce décrochage pour se déterminer. Mais on peut sans doute miser sur du changement pour la semaine suivante avec finalement des scénarios GFS et CEP assez différents dans leur conséquences mais pas si éloignés quant aux mouvements généraux modélisés (décrochage polaire- isolement de HTP au niveau du Spitzberg- poussée méridienne Atlantique à l'arrière).
  23. Oui on remarque ce matin une tendance à la déconcentration du VP Groenlandais sur la fin d'échéance et le début de la suivante avec un cyclonisme Atlantique plus vigoureux comme l'a signalé Christophe 30 Cela se matérialiserait par le détachement plus ou moins massif d'une masse d'anomalies basses à partir de l'inlandsis vers l'océan: Cette masse d'anomalies prendrait une trajectoire assez méridionale sur l'Atlantique vers la France et cela signifierait pour nous l'arrivée d'un front apportant de l'humidité au moins sur la moitié nord entre samedi et dimanche: . On remarque sur la fin de l'échéance que si le décrochement d'anomalies basses Groenlandaises envisagé par nos modèles est massif par rapport au vortex principal, il devrait permettre à la poussée subtropicale suivante de s'amplifier vers le nord de l'Atlantique à l'arrière du décrochement. A partir de là nous pourrions être soumis à un courant de NO dynamique à l'image de ce que propose le CEP ce matin. GEFS fait échos à cette modélisation avec la mise en place progressive d'un flux à composante nordique maritime sur plusieurs scénarios (7 à 8)sans que cette modélisation soit majoritaire. Par contre si le décrochement est faible et que le vortex Groenlandais principal reste compact, la poussée méridienne suivante se ferait en aval de ce vortex. Le risque est alors qu'il se fasse en direction de la France auquel cas nous pourrions restés soumis à un flux d'OSO pour les échéances suivantes à l'image de ce que propose GFS. Il est également possible dans ce contexte, que la poussée méridienne suivante se fasse plus à l'ouest sur l'Atlantique que sur le déterministe américain pour nous soumettre finalement à un flux continental sur l'échéance suivante (scénario minoritaire représenté par le run de contrôle GEFS par exemple).
  24. Oui du changement à prévoir pour le topic suivant très certainement avec des possibilités d'abaissement de la zone barocline nous permettant sans doute de renouer avec des conditions un peu plus agitées.Il faudra sans doute surveiller l'isolement de HTP modélisé vers le Spitzberg qui nous a joué bien des tours cet hiver.
  25. Des signes de mise en place d’une circulation méridienne à partir de l’Atlantique pour la toute fin de semaine et le début de la semaine du topic sont visibles sur nos modèles depuis pas mal de temps maintenant. Ils se matérialiseraient par le biais d’une double poussée subtropicale Atlantique visible sur la carte ci-dessous : Comment vont évoluer ces poussées par la suite, il est difficile de répondre pour le moment. Arriveront-elles à s’amplifier pour se propager vers la mer de Norvège ou Barents ? C’est ce que tend à modéliser ce matin GFS pour la 1ère fois pour cette échéance et concernant la 2nde pulsion. Le CEP d’hier soir était plus mesuré de ce point de vue en envisageant tout de même que la crête d’altitude atteindrait le sud Scandinavie, l’édifice nous soumettant à un léger flux continental plus sensible sur l’est de la France. Quant à GEFS qui nous a mis très tôt sur la voie de cette circulation méridienne, il est assez partagé pour le début la semaine du topic ce qui est logique au vu de l’échéance. Mais il est à noter qu’il revoit majoritairement à la hausse la 2nde ondulation par rapport à son 12z d’hier soir. Le champ des possibles reste large sur l’ensembliste avec d’un bout à l’autre du panel les scénarios suivants : - Poursuite du flux d’ouest avec une ondulation très modérée à l’image du 12z GFS d’hier (scénario très minoritaire) - Ondulation plus marqué avec mise en place d’un flux à composante plus ou moins nordique en fonction de la trajectoire et l'ampleur de l'édifice - Ondulation s’amplifiant vers la mer de Norvège avec mise en place progressive d’un flux continental. Mais il indique clairement dans son écart-type (lien temporaire) que l'enjeu de la 1ère partie de semaine dépendra du comportement de la 2nde pulsion Atlantique qu'il appréhende assez mal pour le moment.
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