Cers

Bonsoir, L'été commence à peine que vous êtes déjà à l'automne, sans blague ? Attendez un peu avant de penser au temps de rentrée des classes. 😄 On peut toujours aller jeter un oeil aux modèles climatiques si çà nous démange, mais çà me parait bien tôt. L'été météorologique sur la planète aura une incidence sur l'automne. @Juju_74 bienvenue à toi, mais j'aimerais savoir d'où tu sors tes prévisions ? Faudrait pas confondre la prévision saisonnière avec de la voyance ou un jeu de loterie.

Ouep, çà pourrait donner des cumuls vraiment conséquents si çà se réalise (cf. mon message du début d'après-midi) Edit : je n'avais pas évoqué la nuit suivante, et en effet les cumuls sur 48 h pourraient bien être énormes par endroit.

Bonsoir, Je suis assez d'accord, il y a un potentiel d'orages modérés demain sur votre zone, en relation avec une instabilité correcte et l'arrivée de quelques forçages. Le thalweg actuellement situé sur le proche Atlantique va se décaler vers l'est, à l'origine d'advection de vorticité cyclonique (= forçages verticaux d'altitude). En sortie d'une branche de jet circulant au sud, dans un contexte bien diffluent en altitude, la divergence du vent devrait forcer un peu les ascendances. Les profils verticaux deviendront particulièrement instables dans le courant de l'après-midi : MULI < -3 K, MUCAPE pouvant atteindre à priori 1 à 1.5 kJ/kg, MLCAPE plus faible, densité de CAPE également faible. Conjointement, la convergence du vent en basses couches s'accentuera progressivement et l'orographie pourra jouer un rôle dans le déclenchement de la convection profonde. Le cisaillement vertical de vent demeurera < 20 m/s entre la surface et 6 km. Quelques amas orageux accompagnés de forte pluie voire de grêle seraient possibles en fin d'après-midi ou début de soirée.

Un orage s'est formé au nord des Deux Sèvres et remonte tranquillement.

Orage

Une analyse qui concerne aussi vos régions, bonne journée.

Bonjour, A mon sens, il y a un potentiel important pour des orages et pluies soutenues voire durables dans un contexte instable et bien convergent en basses couches. A l'échelle synoptique, la dorsale nord-africaine s'étire vers l'Europe et un talweg approche la France par l'Atlantique, dirigeant un flux de SO sur notre pays. Ce talweg accompagne une anomalie de basse tropopause et une branche de jet (~ 150 km/h) orientée sud-nord, remontant peu à peu vers les îles britanniques. Un front ondulant inactif s'étire par ailleurs du Portugal à l'Angleterre. A l'avant, sur la France, la masse d'air en basses couches reste chaude et humide (theta-e ~ 40-50 °C à 850 hPa), et en dépit d'un lapse rate moyen entre 3 et 6 km, l'instabilité augmente cet après-midi et ce soir du centre à la Normandie (CAPE ~ 500-1000 J/kg, LI < -2). Le cisaillement vertical de vent croît en allant vers l'océan, il restera essentiellement limité (< 20 m/s entre la surface et 6 km) là où à l'intérieur des terres l'instabilité convective serait la plus élevée. Le vent aura également une action frontogénétique sur une partie du nord-ouest de la France (forçage). Des orages pourront se former, localement accompagnés de grêle, notamment sur les Pays de la Loire et la Normandie. Ce soir, la divergence du vent va augmenter en altitude par le sud-ouest, en entrée droite de jet. Conjointement, dans un contexte préfrontal, la convergence de basses couches va nettement s'accentuer la nuit prochaine de la Nouvelle-Aquitaine à la Normandie. Les forçages d'altitude seront modestes, bien que présents. L'instabilité convective (MUCAPE faiblissant la nuit mais encore positive, LI < 0) conjuguée à cette dynamique entretiendrait la formation d'orages de l'atmosphère libre, le développement de nuages et de précipitations orageuses soutenues. En raison d'un contenu élevé en eau précipitable (PW ~ 30-40 mm) et du caractère peu mobile des masses nuageuses, des cumuls importants sont envisageables d'ici vendredi matin, éventuellement supérieurs à 50 mm par endroit. Les régions concernées par cet épisode pluvio-orageux se situent grosso modo du Poitou-Charente à la Normandie, en passant par les Pays de la Loire et une partie du Centre. Le risque de rafales descendantes diminue la nuit en raison de la stabilisation de la couche limite de surface. Situation synoptique la nuit prochaine, prévisions ICON. Un axe de talweg s'étire sur le proche Atlantique et, malgré les hautes pressions, les champs sont cycloniques en surface sur la France. Frontogenèse en fin d'après-midi à 975 hPa, prévisions ICON. MUCAPE la nuit prochaine, prévisions ARPEGE. Champ de vent à 300 hPa. Précipitations prévues par ICON-D2 en milieu de nuit prochaine.

METEO-FRANCE, "toujours un temps d'avance" ! 😄

Il y a un potentiel d'orages mal organisés de jeudi à samedi. Comme dit hier, nous sommes dans une situation faiblement dynamique, la masse d'air est chaude en basses couches. Le gradient thermique vertical (lapse rate) n'est pas franchement resserré entre 3 et 6 km, mais on a des advections subtropicales, un lapse rate très correct entre la surface et 3 km. Il y aurait suffisamment d'humidité et d'instabilité potentielle, la MLCAPE pouvant à priori atteindre ou dépasser 1 kJ/kg sur une partie du nord-est vendredi. Pour préciser, que tout le monde comprenne bien le terme, MLCAPE = mixed layer convective available potential energy. En gros, plutôt que de soulever une parcelle d'air depuis la surface pour obtenir la SBCAPE (= surface based CAPE) parfois abrégée simplement CAPE, on soulève une parcelle d'air ayant les caractéristiques thermodynamiques (température, humidité) moyennes des 100 mb au-dessus de la surface (~ 1 km), c'est à dire la couche de mélange. La MUCAPE (most unstable CAPE) est la CAPE la plus élevée : c'est l'énergie potentielle convective associée à la particule d'air atmosphérique la plus instable. Cela donne une idée du potentiel maximal pour la convection. Souvent en journée, MUCAPE = SBCAPE > MLCAPE. Suivant les conditions météo, la SBCAPE dépendante du chauffage à la surface peut ainsi être élevée tandis que la MLCAPE reste faible, disons par exemple 10 fois inférieure. Tout çà pour dire qu'il est aussi intéressant (si on y a accès) de regarder aussi la MLCAPE, souvent plus représentative en été du potentiel instable l'après-midi et avant le coucher de soleil. En soirée et la nuit en revanche, lorsque la couche limite de surface se stabilise, la MLCAPE et la SBCAPE peuvent devenir nulles mais la MUCAPE ne pas l'être si les particules d'air au-dessus de la couche limite atmosphérique demeurent instables. Dans ce cas, il faut regarder la MUCAPE (si on regarde uniquement la MLCAPE, on peut éventuellement passer à côté d'un potentiel et d'orages de l'atmosphère libre). Finalement, il ne faut pas hésiter à jongler entre les différents types de CAPE en fonction du contexte : MLCAPE appropriée de jour en présence d'une couche de mélange bien développée, MUCAPE de nuit. Et ce n'est parce qu'il y a de la CAPE, qu'elle va être utilisée pour la convection profonde ! (cf. mardi). Avoir à l'esprit enfin que la CAPE est un paramètre sensible. Une modification du profil d'humidité par exemple a une incidence sur l'instabilité potentielle. Je rappelle que la convection orageuse pour être déclenchée nécessite en principe un ou plusieurs forçages. Et cela n'implique pas nécessairement d'avoir un front qui balaie ou ce fameux "conflit de masse d'air" tant de fois évoqué ! Les orages violents en Europe sont souvent préfrontaux, se développant dans un environnement très instable et cisaillé en profondeur, le long d'axes de convergence en basses couches en association avec des forçages d'altitude (ex. : anomalie latente de basse tropopause). Quant aux gouttes froides, elles augmentent le lapse rate et l'instabilité, mais n'apportent pas systématiquement un bon dynamisme. Revenons à la prévision relative à cette seconde partie de semaine. Demain jeudi, au sein d'un environnement instable et non cisaillé, on observera à nouveau la formation de structures monocellulaires donnant des averses et des orages de façon isolée l'après-midi et le soir. Vendredi, une dépression de surface au nord du pays va favoriser une accentuation de la convergence de basses couches, et se décaler progressivement vers l'Allemagne samedi. Il faut savoir que la valeur de pression en tant que telle importe moins que la rotation, bien que la subsidence de grande échelle dans un contexte de HG contribue à réduire l'instabilité de la masse d'air. On peut très bien avoir une dépression de surface à 1020 hPa. Le chauffage diurne au-dessus des surfaces continentales favorise la formation de dépressions dites thermiques. La convergence de basses couches constitue un forçage pour la convection profonde. Par conséquent, vendredi/samedi, le risque orageux pourrait augmenter sur nos régions, dans un contexte préfrontal. Cependant, les forçages verticaux resteraient limités et la convection ne parviendra pas à réellement s'organiser, étant donné également le (trop) faible cisaillement vertical de vent. Tout cela est encore à affiner mais je suppose qu'on peut espérer malgré tout des foyers orageux sympathiques d'ici ce weekend. Radiosondage prévu pour vendredi (GFS, Nancy) :

L'assimilation des données de sondage en descente, c'est sans doute un premier pas vers l'assimilation des données smartphone ! 😄 Au passage, c'est bien que la CIN et la MLCAPE soient enfin des paramètres disponibles pour ARPEGE et AROME. Merci pour les infos en tout cas.

Dommage, et il est vrai qu'on aurait pu s'attendre à un peu plus d'activité dans ce secteur en particulier.

Bonsoir, Tandis qu'un talweg d'altitude s'étire sur l'Atlantique avec une tendance à l'isolement d'un cut-off, la dorsale anticyclonique nord-africaine s'amplifie un peu à partir de ce mercredi. Une situation de blocage perdure avec un anticyclone positionné sur la Scandinavie. Une petite goutte froide circulera au voisinage du Danemark, et la dépression de surface sur le proche Atlantique se décale entre la Bretagne et l'Irlande. Le gradient de pression reste assez "mou". Sur nos régions du nord-est de la France, en basses couches, le flux bascule petit à petit au secteur S la nuit prochaine et demain matin. Une masse d'air chaud se maintient en surface alors que l'air reste relativement frais aux étages supérieurs (autour de -14 °C à 500 hPa). A l'avant d'un front d'altitude en déperdition, la masse d'air deviendra de plus en plus instable au fil des heures demain (CAPE pouvant atteindre ~ 1000 J/kg), en particulier sur la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Dans ce contexte modérément instable mais peu cisaillé en profondeur, après un début de journée ensoleillé, des monocellules pourront se former sur les reliefs des Vosges et du Jura, ainsi qu'en plaine au gré des convergences de surface. Les cellules orageuses seront assez peu mobiles mais de faible durée de vie, sans sévérité particulière, bien que pouvant être localement productrices de pluies soutenues voire de petite grêle et de rafales de vent > 60 km/h. La décroissance de la température potentielle équivalente avec z traduit l'instabilité de la masse d'air :

Du centre au nord-ouest de la France, à partir de l'imagerie on devine la position de la ligne de convergence des vents en surface qui s'établit, le long de laquelle naissent et se développent alors quelques cellules :

Quelques cellules orageuses sur Jura et Doubs.

Bonjour, Loin à l'avant d'un profond talweg atlantique, une onde associée à une anomalie de basse tropopause sur la péninsule ibérique se propage lentement tout en s'atténuant. Cette anomalie cyclonique s'associe à une anomalie froide d'altitude qui tend à se résorber au-dessus de l'Espagne, où en rapport avec un fort chauffage les profils verticaux sont particulièrement instables depuis hier. Les sondages montrent une elevated mixed layer. En basses couches, une dépression formée sur le proche Atlantique induit un flux à composante sud et un transport d'air chaud et humide. Les températures de l'air sont élevées et la température du point de rosée dépasse 15 °C en surface. La masse d'air, déjà instable dans le sud-ouest, va se déstabiliser modérément au cours des prochaines heures : CAPE entre 500 et 1000 J/kg, MULI < -3. L'augmentation de la convergence de basses couches en fin d'après-midi et ce soir devrait assurer le déclenchement d'une convection parfois profonde sur les régions du Centre-Ouest, particulièrement en Nouvelle-Aquitaine mais plus généralement sur toute la zone, jusqu'aux Pays de la Loire. Les forçages d'altitude seront ténus et l'absence de cisaillement vertical de vent en profondeur rendra cependant difficile l'organisation de la convection. En revanche, compte tenu d'une eau précipitable élevée (PW ~ 40 mm), des lames d'eau importantes sont envisageables, avec éventuellement un peu de grêle. Certains sondages ce soir laissent envisager une DCAPE en mesure de dépasser par endroit 800 J/kg, susceptible de favoriser localement de forts courants descendants (pour donnée une idée, une DCAPE de 800 J/kg donne une vitesse théorique maximale de l'ordre de 40 m/s). En raison du caractère peu organisé des orages, aucun phénomène virulent n'est en principe attendu mais des cellules isolément très actives et notamment accompagnées de rafales de vent supérieures à 80 km/h sont possibles. Illustration de la confluence/convergence de basse couche avec WRF 2KM de Meteociel, et réflectivité radar : Voici pour finir un exemple un sondage prévu ce soir, montrant notamment : - un fort lapse rate jusqu'à environ 3 km, mais plus faible au-dessus ; - la trajectoire d'une particule d'air virtuelle soulevée depuis la surface ; - une MUCAPE > 1000 J/kg ici mais une MLCAPE moyenne, densité de CAPE faible ; - une CIN modérée à vaincre par le forçage de basse couche (l'inhibition convective est un ingrédient favorable si elle n'est pas trop forte) ; - une DCAPE plutôt correcte dans le cas présent ; - cisaillement faible (voir notamment l'hodographe) ;

Bonsoir, Quand je rebondis sur un message, ce n'est pas pour enquiquiner la personne qui a écrit, ni pour remettre en cause son expérience et toutes ses connaissances. L'objectif est de clarifier les choses, partager, voire transmettre une méthode. Chacun est naturellement libre d'avoir ses techniques de prévision mais la météorologie est avant tout une science qui repose sur des concepts et processus physiques auxquels il me parait important de se rattacher lors de l'analyse. Garder aussi à l'esprit la notion d'échelle spatio-temporelle, hiérarchiser les processus en regardant d'abord à l'échelle synoptique (qui comporte moins d'incertitude) puis descendre petit à petit aux échelles fines. Enfin, les observations peuvent s'avérer autant utiles que les données des modèles à des fins de prévision immédiate ou à court terme, et çà on a tendance à l'oublier. Je suis désolé pour l'éventuel manque de tact, c'est aussi le propre de l'écrit, il manque l'intonation. Je regrette que mes propos soient souvent incompris ou, d'après ce que j'ai lu, ennuyeux pour certains. Dès lors, j'accorderai moins de temps sur le forum et interviendrai moins régulièrement. Si des notions posent problème, il ne faut bien entendu pas hésiter à poser des questions ! Ca marche dans les deux sens. C'est aussi par le biais des interactions qu'on progresse. J'écris sans aucune prétention, n'ayant pas la science infuse, et faisant comme tout le monde des erreurs. Bons orages.

Ta carte montre seulement le champ de vorticité relative à 300 hPa à un instant t (la flèche indiquant le sens de déplacement je suppose ?). On ne peut pas en déduire la localisation, la nature et l'intensité des forçages sur l'épaisseur de la troposphère. A partir de l'analyse des champs d'advection différentielle de vorticité et d'advection de température, on peut parfois en déduire qualitativement quelque chose, mais pas quantitativement. Les effets dus aux advections thermiques peuvent contredire voire annuler les effets dus aux advections de tourbillon. Il ne suffit donc pas de regarder l'advection de vorticité à un seul niveau. Ne pas oublier que ces champs évoluent aussi, surtout là où l'atmosphère "se transforme". A différentes échelles, il y a création/destruction de tourbillon. Ici, on a une onde sous-synoptique progressant sur le sud-ouest, associée à un maximum de vorticité à 300 hPa qui génère de la CVA et force des ascendances. D'après l'analyse, les forçages dans les niveaux supérieurs s'associent à de la convergence du vent disons vers 600-700 hPa, de la subsidence dans les niveaux inférieurs elle-même associée en surface à de la divergence et une petite advection froide sur une partie du sud-ouest (dont l'effet est contrebalancé par le réchauffement adiabatique). Cette organisation assure par ailleurs la conservation de la masse. Quant au tourbillon potentiel, quasi-conservatif, relié au tourbillon absolu et à la stabilité statique, je ne vois pas en quoi son analyse / interprétation peut être trompeuse. Une anomalie latente de basse tropopause, qui ne génère pas d'ascendance en aval et de subsidence en amont, est associée à une faible stabilité statique au-dessous, et éventuellement de la convection profonde si les ingrédients sont réunis et particulièrement les conditions thermodynamiques de basses couches. En présence d'une anomalie de tropopause plus dynamique (ce qui n'est donc pas le cas ici), de champs bien cycloniques du sol à la tropopause et d'advections thermiques favorables (par ex. flux chaud de S/SO en basses couches, flux frais de O/NO en altitude), la zone de forçage se situe en principe immédiatement en aval de l'anomalie de PV (dans le sens de l'écoulement).

Ouais, la bruine a une réflectivité faible, elle n'est pas toujours détectée et ça dépend du seuil minimal affiché sur la carte

déterministe ---------- La moyenne de la prévision d'ensemble montre un talweg atlantique et une probable advection chaude sur la France la semaine prochaine. Nous quitterions probablement notre ciel de traîne récurrent pour laisser place à des périodes ensoleillées. Surtout, les températures deviendraient printanières voire seraient en mesure d'atteindre un niveau franchement estival si l'on en croît les diagrammes. Il n'y a pas tellement d'intérêt à analyser le moindre décalage longitudinal ou temporel à moyen terme d'une goutte froide ou du talweg. La moyenne cache différents scénarios. Il est effectivement possible qu'un contexte favorable à des orages se mette en place, on peut toujours l'évoquer mais il est tôt pour en discuter à ce stade. Lorsque l'écoulement synoptique sera connu, il conviendra alors d'analyser si oui ou non les ingrédients propices à une convection profonde sont réunis par endroits. L'éventuelle dégradation orageuse pourrait aussi se faire attendre. Après une période fraîche et humide, un temps plus sec sera de toute façon bienvenu. La propagation zonale des anomalies, leur comblement ou au contraire leur intensification par interaction avec l'environnement, entre les basses couches et la surface, la vigueur et l'influence des hauts géopotentiels nord-africains et j'en passe sont autant de facteurs sources d'incertitude à moyenne et longue échéance.

Ai-je dit le contraire?

16 °C sur le pays ? Par pitié, arrêtez de faire des prévisions déterministes à de telles échéances ...

Bordel, j'ai loupé çà, je suis vert ! Je suis parti chasser près de Nancy mais l'orage n'a pas été terrible où j'étais placé. J'ai décidé d'aller rapidement sur le secteur d'Einvaux justement, mais je suis arrivé trop tard ! Je n'ai jamais réussi à rattraper la ligne, donc je me suis tapé la flotte et quelques rafales... déçu.

T'en es encore à l'intro ?

Aux modèles ou au prévisionniste ?

Oui, sous l'influence d'un talweg accompagné d'une nouvelle advection froide (-30 °C à 500 hPa, c'est très bas en cette période), à l'arrière d'un front traversant dans la nuit de dimanche à lundi, une traîne active devrait se mettre en place lundi. Structures monocellulaires, averses parfois orageuses. Convection en air froid quoi, le pain quotidien des français.