Nicolas 17/69

Ok dit comme ça ça change tout. Du coup c'est à toi, en tant que transcripteur, que je me permets d'adresser la remarque car le lecteur ici n'aurait peut-être pas fait la nuance. Comme pour l'ESSL, là encore nous attendons avec impatience le véritable compte-rendu. Concernant ces découvertes, j'en parlais hier avec un chercheur qui me disait que ce sont là des avancées extraordinaires, les plus marquantes depuis 5 à 10 ans. Il paraît tout simplement qu'il serait possible de prévoir un outbreak, tornadique ou non, jusqu'à 2 ou 3 jours à l'avance (80 % de réussite sur 100 cas étudiés !). Je pense qu'une simple évocation de 30 sec aurait été déjà appréciable, voire aurait pu déjà apporter des éléments de réponse au cas "non prévu" de la tornade du Var. Enfin bon, cette méthode n'est pas encore utilisée à grande échelle non plus, y a le temps de voir. Même si c'est pas moi et même si c'est très récent, pas de souci on leur en a déjà parlé en privé. Ceci dit, le meilleur endroit pour ça reste ce même topic, avec l'avantage en plus de faire profiter les lecteurs de leurs commentaires.

Et voici le mien pour cette photo-témoin de l'arrivée des premières pluies d'aujourd'hui, prise au Grau du Roy par lmk. Vous avez vu la couleur de l'eau ? Lmk confirmera ou rectifiera, mais il paraît qu'en Camargue une substance particulière en lien avec une espèce de petite crevette peuvent donner cette couleur à l'eau des étangs ou des salins, et serait même indirectement à l'origine de la couleur des flamands... http://www.infoclima...rt=&auteur=&ord= ps : j'en profite pour signaler que la première photo du duo posté par lmk n'est pas accessible à partir de la vignette (en tout cas depuis mon ordi).

Oui effectivement, Kéraunos doit tout ou quasiment à ces deux pionniers (ainsi qu'aux témoins et passionnés qui leur transmettent des cas). C'était important de le rappeler. Je trouve sympathique et pertinent la volonté de relativiser le rapport France (Europe) et USA. Effectivement, il était grand temps de battre en brèche ces idées reçues qui fleurissent encore dans le grand public. Mais attention à relativiser pour tout ce qui concerne les statistiques ou la répartition géographique en France. Si vous vous êtes contentés de ces quelques généralités ça me chiffonne pas, bien au contraire même. Mais si vous en avez cités d'autres et surtout si les verbes ont réellement été employés à l'affirmative comme retranscrits ici, là c'est aller vite en besogne. Etant moi-même à l'origine de pas mal de ces statistiques, je ne tiens pas à ce qu'on m'en tienne grief si d'aventure un jour elles se trouvaient infirmées par de nouvelles découvertes. Les mots comptent énormément. En climatologie tornadique française, mis à part peut-être quelques généralités ou évidences, on ne peut quasiment rien affirmer en absolu, uniquement de manière relative en rapport avec les cas recensés, ou de façon hypothétique. La nuance est énorme. Pour l'instant, à ma connaissance aucun travail de fond climatologique n'a été entamé réellement au niveau des tornades, je veux dire par là une étude climatologique directe et experte sur l'ensemble du territoire, voire avec le recul européen. Pour compenser cela, le recensement nécessiterait à mon avis d'être plus approfondi, appuyé par un réseau beaucoup plus dense qu'il ne l'est encore aujourd'hui (certains départements n'ont encore aucun cas recensé), et surtout de bénéficier d'un recul chronologique suffisant sur cette période de quasi exhaustivité. Pour l'instant, ce sont en gros les années 2000, et je trouve ça un peu court. J'espère donc très fort que cette nuance d'importance a été précisée lors de vos interventions, ce qui évidemment à ce moment-là rendrait caduques toutes mes remarques précédentes. Joli rappel. Question prévision, ces quelques exemples montrent bien que vous pouvez faire mouche. Sans entrer dans des considérations trop techniques pour moi, je remarque cependant une absence d'importance : l'outbreak de supercellules du 11 mai, évènement pourtant qualifié par vous-mêmes d'extrêmement marquant, voire exceptionnel. Je sais bien qu'on ne peut pas tout sélectionner, et je sais aussi, après vérification, que la prévision était moins exemplaire pour ce cas. Mais n'empêche, cet épisode pour moi était prioritaire, ne serait-ce que parce que c'était le premier du genre à être identifié comme tel en France. Et même si le prévisionniste n'a pas prévu précisément cet outbreak et même s'il a localisé le plus gros sur la portion NW et non le SW, pas grave. Ici l'intérêt aurait été justement à l'inverse de se demander pourquoi la chose a pu surprendre... ? Et puis enfin, l'occasion aurait été belle aussi d'évoquer au moins brièvement (je sais que le temps n'est pas élastique) les toutes dernières et extraordinaires avancées en matière de recherche dans le domaine de la prévision des outbreaks, tornadiques ou non (le compte-rendu de Marc plus haut n'en parle pas...). Oui je suis ravi que la chose ait été dite. J'ai souvent eu moi-même, à mon tout petit niveau, l'occasion de me faire cette réflexion face à des "surprises" récurrentes. Et ça va loin, puisque toute étude portant sur l'analyse a posteriori des situations dites à risque (leur occurrence, leurs caractéristiques...) se heurte à ces inconnues de taille, notamment en ce qui concerne les tornades hivernales... Sinon mis à part ces remarques, bien sûr je ne ferai que souligner le caractère éminemment sympathique de l'objectif général de ces conférences, et le rapprochement qui s'opère à ce sujet avec Météofrance. Même s'il est clair qu'on ne peut envisager d'alerte tornade proprement dite, ça reste prometteur concernant les futures prévisions orageuses officielles.

Ah merci pour la remarque Tony. Ne connaissant pas le mot "assessment" et ayant des doutes sur le mot "hazard" j'avais tenté une traduc automatique sur l'expression, mais bon vous savez ce que c'est. Ici, "Hazard" se rapporterait donc au "risque". Bien que moins original, la thématique n'en reste pas moins riche, et concrètement très utile. De toute façon ça m'aurait tout autant intéressé. Dommage quand même pour la notion de véritable hasard, sur lequel j'avais eu tant de fois à réfléchir moi-même avec mes stats. Oui vivement le compte-rendu.

Perso je préfère ne pas m'engager sur la question, mais Infoclimat a mis en ligne un dossier qui a l'air très bien fait, avec explications techniques et notions pour justement bien débuter. Bon courage. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> http://www.infoclima...odeles.php?s=&d= Ps : nous ne sommes pas dans le bon topic, pardon d'avance pour les modos qui vont devoir nous "déménager"

En attendant les futures réponses des spécialistes, je voulais juste dire que votre questionnement rejoint bien le mien. Pour nous les non connaisseurs la chose paraît très complexe en effet. Oui bien sûr tous les les travaux des chercheurs du monde entier tendent à se rejoindre dans un large consensus en "faveur" du réchauffement avec une fourchette de scénarios possibles. Mais le fait est qu'on peut aussi tous se trouver dans l'ignorance de faits ou de données non encore découverts, et qui pourraient bouleverser la donne. En tout cas, devant la menace planétaire, n'importe quel être humain peut être tenté de se raccrocher à tout ce qui peut permettre de relativiser... Sinon aux nombreux domaines de questionnements que vous citez, on pourrait aussi en citer un autre, variable importante pour tout ce qui concerne la part anthropique du réchauffement : le comportement de l'homme lui-même, les décisions politiques ou économiques qui peuvent peser dans la balance à long terme.

Ras le bol, ou raz de marée d'agacement ? Blague à part j'ai moi aussi ce même ressenti face à une tendance un peu générale à donner du Severe Weather ou du Stormchaser à tout va, mais ici peut-être Seziou vise-t-il un public anglophone... Sinon sur le fond et la forme, rien à redire moi non plus. C'est à la fois sobre, bien fait et attrayant. Côté technique, ça a l'air de fonctionner, en tout cas pour les liens que j'ai activés. Si tu es débutant en langage html et que tu as créé ce site, on peut même franchement te tirer notre chapeau ! Attention j'ai repéré quelques fautes ça et là : dans la page About ("Massifs Central" avec un "s" et quelques absences d'article qui m'interrogent), ou la page commerciale ("votre demande sera traité" sans "e") . Bonne chance dans ton entreprise Ps : pour info le lien plus haut a été rendu actif (je suppose que c'est Jepeto qui l'a fait puisque mon correctif devenu inutile a été supprimé par lui).

Ah ça oui, à ne pas rater pour tous ceux qui chassent avec leur tête autant qu'avec leur apn. Vu les intervenants (Pierre Paul Feyte, Philippe Talleu et Thierry Cormier alias ThierryC) et les thématiques annoncées dans le résumé de France Culture ça promet d'être enrichissant et original, au-delà des habituels clichés et sentiers battus. Je serais curieux aussi d'entendre ce que va dire l'ethnologue. Pierre Paul m'a confié récemment que les interviewes avaient été enregistrées séparément, procédé qui permet à la parole de couler plus librement. Contrairement au classique débat, c'est alors le montage qui devrait susciter la réflexion par l'opposition ou la juxtaposition des dires des uns et des autres. http://web2.radio-fr...77790&pg=avenir Un documentaire d'Elise Andrieu et François Teste Allongés dans l'herbe, les enfants contemplent les gros nuages blancs qui passent, et y voient des formes qu'ils connaissent. Enfant, le chasseur d'orage a commencé à regarder le ciel comme ça, des heures durant. Puis il a lu des livres sur les étoiles, sur le vaste monde qu'il imaginait au-dessus de lui sans le comprendre. Mais il se souvient comme d'un choc du premier orage qu'il observa derrière sa fenêtre, dans le noir. Ils sont nombreux, en France, à photographier la foudre du printemps à l'automne, à partir sur les routes sitôt qu'un orage est annoncé. Ces hommes, que l'on appelle « chasseurs d'orage », parlent de féerie électrique, de quelques secondes qu'ils souhaitent immortaliser, sauver de l'oubli. La démarche n'est guère scientifique, ces photographes chassent plutôt le magique, le cosmique, le divin qu'ils guettent lors de ce phénomène. Les voix de trois chasseurs d'orage se croisent sous le ciel : Thierry part « en chasse » dans la Sarthe, Pierre-Paul observe le ciel qui se voile dans le Gers, et Philippe fait défiler quelques unes de ses photos dans le Nord Pas-de-Calais. On dit que l'amour des orages signifie un besoin d'intensité dans la vie, une fuite de la banalité. Est-ce cela que recherchent les chasseurs de foudre? Ou bien désirent-ils s'approcher du danger, ou encore du secret des dieux ? Avec : Philippe Talleu, Thierry Cormier et Pierre-Paul Feyt, chasseurs d'orage ; Marie-France Noël, ethnologue, conservateur du Musée des Arts et traditions populaires à Paris.

Je voulais te renvoyer sur Jean Dessens et ses travaux au sein du Centre de Recherches Atmosphériques, mais les travaux très complets du lien de Jepeto y font déjà référence dans le détail. Ce lien est en effet un bel antécédent de que tu souhaites apparemment faire. Le dernier chapitre (juste avant la conclusion) en est même frustrant tellement il ouvre des horizons passionnants et utiles. Le seul truc c'est que ça a l'air assez pointu question physique avec beaucoup de formules. Ignorant le niveau des études dans lesquelles s'inscrit ton TPE, je ne sais pas si ça te correspondra entièrement, mais quoi qu'il en soit tu y trouveras toujours de quoi alimenter ton moulin. Bonne chance Ps : pour pouvoir ouvrir un document en .pdf, il te faut obligatoirement Acrobat Reader (Adobe).

Evènement primordial pour quiconque s'intéresse à la recherche sur les orages européens, cette semaine s'est tenu à Landshut (Allemagne) la 5ème conférence européenne sur les orages violents, réunissant autour de la question des chercheurs et scientifiques du monde entier, et aussi des non-professionnels. http://www.essl.org/ECSS/2009/ Durant toute la semaine des sujets aussi passionnants que cruciaux ont été abordés comme la question récurrente des phénomènes violents en lien avec le réchauffement climatique ou celle des orages accompagnant les cyclones... Différents projets et axes de recherches y ont été présentés et commentés dont Vortex 2. La thématique de l'appréhension du hasard dans la climatologie orageuse violente ("Severe weather climatology and hazard assessment") m'a également pas mal interpellé, un véritable nid de réflexion ce thème-là. Concernant la France à ce que je sais, Jean Dessens y a présenté un sujet en rapport avec les épisodes de grêle et Kéraunos une intervention sur le cas d'Hautmont (vous en saurez davantage par leur intermédiaire). Dommage que ces derniers n'aient pu assister à la totalité des conférences et profiter pleinement de cette superbe opportunité. En attendant avec impatience le compte-rendu qui viendra prochainement sur le site de l'ESSL, voici la liste des sujets qui avaient été prévus, sous réserve des autres sujets susceptibles de leur arriver (donc non exhaustive). The scope of the conference covers all aspects of severe convective weather. All researchers, operational forecasters and risk or emergency managers interested in the following topics are invited to submit contributions. In light of the global relevance of the conference themes, participants from all over the world are welcome to attend. The ECSS 2009 will deal with the following session topics. Depending on the scope of abstracts received, additional topics may be included later on: Theory of convection, atmospheric instability, and synoptic or orographic forcing Dynamics, microphysics and electrification of severe storms Severe weather climatology and hazard assessment Climate change impacts on severe storms, development of adaptation concepts Forecasting, nowcasting and warning of severe storms Numerical studies, e.g. of convective initiation, storm life cycles and phenomena Remote sensing of severe storms, e.g. by satellite, radar, and lightning detection (Extra-)tropical cyclones: embedded thunderstorms and large-scale wind fields Severe storm case studies and field campaigns, e.g. COPS, THORPEX, VORTEX2 Severe weather reporting and databases, e.g. applied to forecast evaluation Socio-economic aspects, e.g. damage analysis, wind speed vs. damage relation Socio-economic aspects, e.g. emergency response and risk management, security of critical infrastructures Evening session: videos and pictures of severe convective weather

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce type de dossier reste rare dans le petit monde des sites de chasseurs d'orage français, où souvent on raconte ses chasses ou on montre ses photos sans passer par la case technique, matériel ou sécurité. Merci Chris pour ce dossier de qualité où tout un chacun pourra y trouver son chat.

Ce que j'appelle "énormité" dans ce reportage, c'est dire ou laisser entendre à chaque instant que tous ces évènements tornades etc. sont dus au réchauffement climatique (pour les explications plus détaillées, cf. mon premier post). Je ne parlais pas du RC lui-même qu'on n'a pour ainsi dire pas abordé (et pour cause, puisque comme l'a fait remarquer Cotissois, ce n'était peut-être pas le thème central contrairement à ce que je croyais... encore que dans ce titre, le choix de l'expression "dérèglements climatiques" au lieu de "phénomènes violents" ou "phénomènes atmosphériques" peut laisser songeur).

Le titre prête à confusion c'est vrai mais constamment au cours du reportage il y avait ce fil rouge du RC en tant que cause de tout ça, en particulier lors du reportage à Hautmont où c'était expressément dit. Ce qui amène tendancieusement à interpréter le titre en tant que tel. Etonnant qu'aucun d'entre vous n'ait relevé cette énormité.

Au contraire, c'est une des rares choses qui m'ait fait plaisir à entendre. Le mot "trombe" a très probablement été employé dans son véritable sens, souvent dévoyé aujourd'hui. Une tornade en effet est une trombe, beaucoup de passionnés l'ignorent encore. Il ya les trombes terrestres (tornades proprement dites) et les trombes marines voilà tout. Ce mot "trombe" a toujours désigné la totalité des phénomènes tourbillonnaires aussi bien marins que terrestres dans les écrits scientifiques anciens, les articles de journaux et jusque dans les travaux de Jean Dessens des années 80. Bon quand je dis "une des rares choses qui m'ait fait plaisir" ... c'est un peu exagéré j'avoue. Le développement sur les prévisions de MF et la coopération avec le JT par ex était sympathique, bel effort pédagogique à une heure de grande écoute (même si je me questionne sur l'actualisation des images radar ou satellite montrées à la télé). Idem pour le docu sur la foudre, avec ce petit aperçu de la recherche menée dans le domaine. Mais ce qui m'a agacé c'est le commentaire off qui faisait systématiquement le rapprochement entre la multiplication des phénomènes violents et le RC. ... Le dossier s'intitulait "dérèglements climatiques" (sous-entendu "réchauffement"), ce qui annonce clairement la couleur. A ce titre, je m'attendais quand même à ce qu'on y parle CO2, fonte des glaces, agrocarburants... et tous les autres thèmes corollaires qui accompagnent les débats sur le RC. Au lieu de ça, on convoquait systématiquement tornades, cyclones et autres joyeusetés atmosphériques à la barre du procès du RC. Avec comme point d'orgue et témoin à charge la F4 de Hautmont, délibérément présentée comme signe de l'augmentation des phénomènes tornadiques en France dus au RC, sans aucune précaution oratoire. Le jour où on verra Paris subir deux tornades F2 à un mois et demi d'intervalle, et la région parisienne se taper une F3 l'année suivante, on va aussitôt hurler au loup... pardon, au RC. Or, ce scénario est réellement arrivé en 1896 et 1897. Voilà en quoi la connaissance du passé peut nous vacciner contre les idées préconcues. Attention je n'aurais pas la prétention de dire que les phénomènes n'augmenteront jamais en nombre ou en intensité, et que le RC n'y sera pour rien. Simplement, ici on affirme sans aucune précaution ni démonstration, on affole les gens pour rien, surtout ceux d'Hautmont qui n'ont vraiment pas besoin de ça. En terme de fréquence et d'intensité des tornades à l'échelle des décennies, la période actuelle serait même relativement calme... En gros pour résumer, les reportages et sous-thématiques traitées m'ont donné la même impression que vous, plutôt sympathiques. Mais c'est le lien "forcé", systématique, avec les dérèglements climatiques qui me heurte.

Hum je rejoins un peu djwilliams. La seule présence de la F4 de Hautmont dans le dossier, même sans qu'on en dise quoi que ce soit, renforcera automatiquement dans les esprits l'idée que cette catastrophe est un signe du RC. Alors qu'on n'est pas en mesure de le démontrer et que les gens ne connaissent pas le passé tornadique de la France. Moqueur Yann Pour ce qui est des dérèglements sociaux, une frange des courants de pensée écologiques les met au contraire au premier plan, estimant que la lutte contre le RC passe d'abord par une amélioration sociale et la lutte contre le système actuel. Politis, une revue pour le moins engagée (!), a d'ailleurs publié un numéro Hors Série sur le dérèglement climatique. Bon je m'arrête là pour ne pas dériver socio-politique (et permettre aux modos d'IC de conserver leur quota actuel de cheveux blancs ). Sinon d'une manière générale, oui évidemment faut garder l'esprit critique et ne pas se laisser manipuler. Difficile de faire le tri quand on n'est pas soi-même chercheur...

Tiens ça me fait remarquer que moi aussi j'ai rien relevé pour ces années dans les Charentes. Je retournerai voir dans mes chroniques mais peut-être y a-t-il comme pour l'Anjou des raisons objectives. ça a le mérite d'être clair /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , mais on reste quand même sur notre faim. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Voici ma petite contribution charentaise. ça n'a pas été facile, mais sur les deux Charentes et sud 79, 86, 85 je vous ai fait une sélection par type de phénomène météorologique. Même remarque que Misteph62 plus haut, je trouve que ces années 2000 marquent une certaine accalmie non seulement pour les tempêtes, et aussi d'une manière générale pour les orages et évènements orageux violents. Orages les plus marquants Le 16 juillet 2003, une très intense vague orageuse traverse le département 17 avant de s'en prendre à de nombreuses autres régions. Dégâts mémorables dus à des intensifications extrêmement violentes. Innombrables coupures de téléphone et d'électricité (15 000 foyers privés d'électricité), nombreux dégâts sur les constructions et les cultures. Demandes de classement en Catastrophe Naturelle pour de nombreuses communes, dont La Jarne et Angoulins. La Charente quant à elle aurait été relativement épargnée. Inondations, tuiles envolées, branches tombées, coupures de courant... notamment sur Barbezieux. Début octobre 2003, une tempête escortée d'orages frappe la Charente Maritime et notamment l'Aunis, avec des vents à 110-120 km/h. Routes coupées et inondations de locaux à Royan, Pons, Burie... Dégâts assez banals mais l'évènement a provoqué un décès sur la route reliant Jonzac à Barbezieux, 2 personnes écrasées par la chute d'une très grosse branche (40 cm de diamètre) sur leur voiture. Le 16 mai 2006, un très gros orage (dont la nature exacte reste à déterminer, probablement une très grosse ligne de grains en arc) arrive par la mer en flux d'ouest et frappe les îles puis le Rochelais avant de se décaler ensuite vers le NE, les Deux Sèvres sur lesquels elle se développe encore considérablement. Il serait même possible que l'orage soit devenu supercellulaire dans la région au carrefour des 17, 79 et 86. Le nord du 17 subit de nombreux dégâts dus aux précipitations et à la foudre. A Surgères, la toiture d'un supermarché est endommagée entraînant l'évacuation du magasin et le déménagement en urgence du matériel informatique. Une autre famille relogée à St Forges d'Aunis. Le 25 mai 2007, très gros orages grêligènes en Aunis. Les vents violents (jusqu'à 140 km/h localement) transforment les grêlons en véritables balles de fusil qui transpercent des volets. Cette même vague orageuse a égalemment causé de gros dégâts en région parisienne. Le 12 mai 2008, un orage supercellulaire s'abat sur le Rochelais, avec mésocyclone nettement perceptible, une intense activité électrique, des précipitations « diluviennes » d'après un témoin et des chutes de grêlons gros comme le pouce. Accumulations d'eau sur les routes. Le 11 mai 2009, une énorme ligne de supercellules se développe en fin d'après-midi sur un axe allant de Bordeaux à Angoulême en se développant de manière impressionnante, ainsi qu'à La Rochelle. Une alerte pour orages violents est émise par Kéraunos, qui diagnostique un supercell outbreak. Des supercellules se développent d'abord en Gironde pour ensuite filer sur les Charentes et les pays de Loire, d'autres apparaissent également dans les Landes. Les dégâts dus au vent et surtout à la grêle sont énormes, certains articles parlent de toitures traversées et autres dégâts exceptionnels avec des grêlons allant jusqu'à la taille d'un oeuf de poule. On relève 106 km/h au maximum sous ces orages à Montemboeuf (16) ainsi que 14,3 mm en une heure. Des torrents de boue sont signalés notamment à Larochefoucault, 88 sorties des pompiers en tout sur les 12 communes de la région. Enfin entre Cramchaban et Mauzé (17) une petite tornade est photographiée et filmée (un arbre cachant sa partie la plus basse, la jonction au sol n'a pu être vue mais la base costaud et la durée de vie du vortex ne font quasiment aucun doute). Crue marquante Le 3 mars 2007, crues décennales sur les deux Charentes. Le 1er, alors qu'un coup de vent est prévu c'est surtout la pluie qui fait parler d'elle avec de très fortes précipitations qui se poursuivent les premiers jours de Mars. Le 3 mars la plupart des cours d'eau charentais sont en vigilance crues jaune voire orange dans l'Est du 16. Durant le WE malgré le beau temps, l'onde de crue continue à faire gonfler les cours d'eau. Une vingtaine de routes départementales sont coupées. La Charente monte jusqu'à 4,60 m à Angoulême, 12 m à Jarnac et 6,80 m à Cognac. Les pluies qui reprennent le 5 mars aggravent encore plus cet épisode d'inondations. A la Rochefoucault le 3 mars, le centre ville est inondé une bonne prtie de l'après-midi. Le 7 mars, c'est le tour de Cognac. Le pic de crue était attendu la nuit du 6 au 7 (entre 7,20 m et 7,30 m). Comme prévu, l'onde de crue finit par atteindre la Charente Maritime à partir des 7 et 8 mars, et à Saintes le 7 mars, la route bordant le quai est inondée. Durant les jours suivants, la rue Taillebourg notamment doit être traversée en barque ! La crue est qualifiée de décennale. Tornades les plus marquantes - Le 7 juillet 2004 à Pont l'Abbé d'Arnoult une tornade F1 ou F2 parcourt 7-8 kms blessant un enfant dans un camping suite à la chute d'un arbre sur sa tente, et endommageant très fortement des bâtiments (toitures envolées). La tornade aurait ensuite filé vers Romegoux (déjà frappé par une tornade en 1998), et y aurait à nouveau causé des dégâts. - Le 15 mai 2005 à 13 h 30, une tornade F2 frappe St Germain de Marencennes en causant d'importants dégâts dans quelques rues du village. Une toiture est intégralement arrachée avec sa charpente, d'autres toitures fortement endommagée, un cabanon de jardin pulvérisé... La durée de vie assez longue de la trombe a permis aux témoins de la photographier. - Au 1er janvier 2007, petit outbreak dans l'Ouest de la France. Un gros coup de vent et une ligne de grains forte à violente frappent le nord des deux Charentes en même temps que l'ensemble du Centre Ouest. Plus que par l'intensité des tornades, l'évènement est notable par la concentration de cas à Chantonnay (85), Couhé (86), Génébrias (87), Vannes (56) Milizac (29) et Lachaise (16). La tornade de Lachaise, classée F1, a causé d'importants dégâts dans la petite commune près de Barbezieux. Toitures et conduit de cheminée arrachés, un hangar entièrement détruit. Des vignes, du matériel agricole... fortement endommagés. La tornade a pu parcourir plusieurs kms, jusqu'à Lagarde sur le Né où une citerne pesant 5 tonnes a été déplacée. Des dégâts importants dus à la foudre et au vent sont signalés dans les journaux, notamment en Aunis. A Royan la foudre fait exploser un arbre en blessant une personne et en causant de nombreux dégâts. - La Crèche (79) le 7 juillet 2008 vers 10 h 10 : une tornade F1 de 125 m de large provoque des dégâts importants sur un trajet de 750 m, arbres ébranchés, projection d'objets lourds (parpaing, tonnelle…). - Dans la nuit des 29 et 30 octobre 2008, doubler de tornades sur les îles charentaises vers 4 h 30 : La Brée les bains, une tornade F0 provoque des dégâts sur une vingtaine de toitures, dont l'une est entièrement arrachée sur un côté. Couloir de 50 m de large sur 500 m de long. Les 25 pompiers venus ensuite de toute la région ont été contraints d'interrompre leur intervention sous un violent orage de grêle. Au Bois Plage vers 4 h, une autre tornade F1 frappe la commune et les environs. Dans un parc de gardiennage, 15 caravanes sont sérieusement endommagées, dont une ou plusieurs se sont carrément envolées, bloquées par les arbres. L'hypothèse d'une seule tornade ayant frappé les deux îles a été envisagée, puis abandonnée. Tempêtes les plus marquantes Le 9 décembre 2007, c'est une petite tempête escortée par des grains orageux qui s'abat sur l'ensemble de la région (et bon nombre d'autres régions), surtout en soirée : jusqu'à 119 km/h sur l'Île de Ré, et des vents très forts également dans les terres. Des orages se forment en soirée dans la région, notamment en sud 17/nord 33, avec une cellule convective active, rotation visible au radar. Probables grains virulents avec vents violents et fortes précipitations. Branchages sur les routes. En tout, 40 interventions des pompiers dans le 17, pour des arbres tombés sur les routes, des toitures, antennes de télé, caves inondées... Le 10 mars 2008, tempête Johanna. Le 9 mars alors que les 16 et 17 sont en vigilance orange pour vents violents, des orages font leur apparition en guise d'apéritif dans les deux départements. Le 10 mars durant la matinée, la tempête nommée Johanna, brève mais réelle, frappe les côtes charentaises en même temps que tout le NW de la France (104 km/h à Chassiron, 115 km/h aux Baleines et jusqu'à 122 km /h à La Rochelle). En Charente Maritime, les vents violents occasionnent une cinquantaine d'interventions des pompiers (en majorité à La Rochelle), restriction de la circulation sur les ponts de Ré et d'Oléron et interruption du trafic du bac entre l'île et le continent. On déplore les classiques dégâts de tempête : tuiles et antennes arrachées, quelques arbres déracinés. Vents et orages continueront de rythmer le menu météo des jours suivants avec un coup de vent le 16, suffisamment violent pour retarder le transport des urnes de l'île d'Aix au continent lors du 2ème tour des élections municipales. Dans la nuit du 9 au 10 février 2009 d'environ 23 h à 4-5 h, tempête Quentin. Déjà en janvier, les Charentes avaient un peu souffert du passage de Klaus, sans gravité cependant. En Février, Quentin qui traverse une bonne moitié nord de la France se révèle nettement plus méchant sur les Charentes. Bien qu'elle soit moins forte que prévu la tempête coïncide en effet avec la surcote des marées. Le 17 figure avec la Vendée parmi les zones les plus touchées, en particulier sa portion NW et tout le littoral frappé par des vents entre 120 et 140 km/h. 137 km/h à l'île d'Oléron à 1h, 122 km/h à La Rochelle (aéroport LR- Ile de Ré) qui bat son record mensuel, 113 km/h à Royan. Vents violents à tempétueux également dans les terres et jusqu'en Charente : 113 km/h à Niort, 103 km/h à Cramchaban, 113 km/h à Tusson en Charente, 104 km/h à Cognac, 125 km/h à Rioux-martin en Charente (valeurs MF ou en provenance des stations IC). Près de 550 interventions des pompiers en tout pour des toitures endommagées, routes encombrées par les arbres déracinés et les branches arrachées ainsi que les câbles électriques à terre, routes inondées notamment à L'Houmeau, Rochefort ou le secteur de l'estuaire, avec fermetures à la circulation et déviations mises en place. Le trafic SNCF est lui aussi perturbé à cause des arbres tombés sur les voies ou les passages à niveau (TER Royan-Saintes annulé la veille par mesure préventive). 130 000 foyers privés d'électricité au plus fort de la tempête, chiffre heureusement diminué de moitié dès le matin. Aucun blessé sur le département. Autre « bonne nouvelle », les digues qui ont toutes tenu le coup. A noter qu'à Loiré/Nie, une toiture en tôles est entièrement soufflée par le vent et projetée à distance. La maison d'habitation la plus proche voit son toit légèrement soulevé et son mur fissuré. On ne sait pas trop quel phénomène a pu causer ça, mais après enquête téléphonique et ce malgré le caractère localisé des dégâts je suppose une accélération locale des vents. Autres évènements marquants En été 2003, la célèbre canicule qui a marqué la France entière fait des siennes en Charente Poitou. A Poitiers des malaises dus à la chaleur frappent même chez des sujets jeunes. A l'occasion je m'aperçois que je n'ai pas de valeurs de températures si ce n'est un 34° dont je connais même pas l'origine, relevé dans le 17 à l'avant des orages des 15 et 16 juillet. Lacune qu'il va falloir que je rattrape. Sur ces années 2000, on notera une remarquable succession de vagues de froid et chutes de neige sur 4 années consécutives de 2004 à 2007. - Le 28 février 2004, chutes de neige généralisées aux 2 Charentes avec 6 cm relevés en Aunis, 4-5 cm tombés en quelques minutes sur Angoulême. - Les 26 et 27 février 2005 en Charente Maritime, importantes chutes de neige. Jusqu'à 5 cm en Aunis, et même 11 cm à certains endroits. Fortes gelées matinales durant ces jours (-12°C relevés à 7 h 05 sur St Médard d'Aunis par une station amateur). - Le 25 janvier 2006, fortes gelées à La Rochelle et -5.1 C signalés à St Médard d'Aunis Le 28 au matin, 2 cm de neige à Angoulême. Couches de neige jusqu'à 5 cm au sud de la Charente. La neige tombe également en Charente Maritime (neige faible sur l'île de Ré à 22 h 30). - Les 23 et 24 janvier 2007 après des semaines de douceur le froid refait brutalement son apparition avec une forte perturbation neigeuse à partir des. La Charente est d'abord touchée avec des chutes de neige de plusieurs cm, puis c'est au tour du 17 de se retrouver dans la neige le 25 janvier (5 à 6 cm voire 10 cm par endroit). MF avait placé le département en orange la veille. Les 25 et 26 les températures descendent encore avec -7.9 C relevés à Chassors (16) à 7 h 14.

Je relaie ici l'information de Flying38 sur le topic du FIM, topic à présent fermé et pour cause, puisque malheureusement la conférence a été annulée faute de participants : /index.php?showtopic=48278'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=48278Dommage, espérons que ce concept de consultation pourra être reconduit une autre fois. En effet je vous ai assez saoulés avec ça durant des années. Et c'est pas fini... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

TLC donc, voilà un terme nouveau pour moi, et l'explication du phénomène repéré hier sur les images sat. Remarquable non seulement par sa perfection sur les images d'hier avec un bel oeil bien dessiné, mais aussi par sa longévité de 3 jours.

A ce propos lien vers la consultation des passionnés : /index.php?showtopic=48278'>http://forums.infocl...showtopic=48278Je pensais que cette consultation était un cas isolé, mais je m'aperçois à lire Sébaas plus haut qu'il n'en est rien. Le lien passionné-professionnel semble bien être au goût du jour via IC qui fait figure de cheville ouvrière dans cette relation. Espérons que l'essai en sera rapidement transformé. Bon sinon on s'est beaucoup attardé plus haut sur la conférence de Kéraunos (une première c'est vrai), mais les autres conférences ont de quoi intéresser elles aussi, surtout si l'accent est mis sur les échanges et le dialogue. Le côté apparemment très concret de certaines d'entre elles m'aurait bien attiré. Autre "détail" non négligeable et révélateur d'un certain état d'esprit : l'entrée libre. Dommage que je ne sois pas sur Toulouse tiens... Ps : même question que Yann qui vient de me doubler lol

C'est génial il n'y a pas d'autre mot, je suis tout simplement ravi de voir MF se pencher sur la prévision orageuse voire tornadique. Ici je parle en tant qu'usager lambda, au nom de tous les témoins et victimes de tornades en France qui, jusqu'à récemment encore, voyaient le phénomène responsable de leur sinistre tout bonnement nié. En effet, si je trouve particulièrement bienvenues ce type d'interventions, c'est qu'au-delà des expertises et des recherches scientifico-techniques, il y a l'humain, les gens qui attendent de l'information, une prévention et un traitement post-évènement efficaces, et même déjà pour notre pays une prise en considération et une reconnaissance sur le plan culturel et psychologique. Trop souvent encore, les gens se taisent et il n'y a pas si longtemps encore, étaient pris pour des affabulateurs, ce qui -je n'hésite pas à le dire- a constitué un véritable frein au recensement pour tous ces cas isolés ne touchant qu'une ou deux maisons. C'est fou ce que dans notre pays, les témoins se sont révélés ces dernières années, encouragés justement par la nette évolution de la façon de voir les choses... Bien sûr je n'oublie pas que le phénomène reste relativement marginal et surtout de dimensions très réduites, à prendre évidemment pour ce qu'il représente réellement dans le domaine des risques naturels en France. Mais j'espère bien que sa prise en compte, notamment sous forme d'épisodes et non plus d'évènements isolés, pourra changer le regard habituel des gens et des médias dans le domaine... Pour revenir davantage à ce qui précède (en espérant ne pas dire de bêtises n'étant pas spécialiste) je reste prudent : selon ce que j'ai lu juste en-dessus, les modèles officiels ne seraient en mesure de prévoir le caractère tornadique potentiel que pour certains systèmes orageux. Or je ne pense pas qu'on soit encore à même de connaître tous les systèmes susceptibles de produire des tornades, du moins en Europe. Il y aurait apparemment beaucoup à découvrir dans la climatologie orageuse française et européenne, où les tornades même destructrices apparaissent trop souvent lors d'épisodes où a priori on ne les attend pas. J'ai l'impression qu'il y a encore de grosses inconnues dans l'équation. Mais ma prudence ne m'empêche pas d'espérer avec le développement et l'orientation de l'usage des radars doppler vers la détection des orages potentiellement tornadiques (et d'une manière générale l'évolution des prévisions orageuses chez MF). Certains de ces orages, indétectables aux images sat tels les supercellules LT à l'avant des perturbations hivernales... pourraient ainsi être davantage connus. (?) Et mieux encore, en optimisant l'observation technique et les recherches directement associées, ne pourrait-on pas accélérer notablement les avancées, en contournant les freins inhérents à l'autre angle d'approche de la climatologie dont je parlais plus haut, celle des stats et du recensement ancien ?... Euh Cotissois, tu n'as pas l'air au courant, mais j'ai quitté l'équipe de Kéraunos. Sinon oui il y a un gros effort sur la communication externe qui se prolonge encore maintenant. Il faut dire aussi que Kéraunos s'est emparé d'un créneau qui, à quelques initiatives près, restait quasiment vierge depuis les travaux de référence de Jean Dessens et François Paul. A la fois une facilité (on était les seuls) et aussi une difficulté spécifique (pression énorme, totalité du travail reposant sur les épaules d'un seul organisme, voire de 1 ou 2 personnes...). La qualité du travail aura fait le reste.

Rien à redire de la plupart des docus de France 3 qui passent en journée. Celui-ci s'intitule "Le vent des fous" et pourrait porter comme sous-titre "Le Mistral dans tous ses états". Les angles d'approche en seraient autant historiques qu'humains (effets sur l'humeur) si j'en crois le commentaire de mon journal TV, et on peut bien sûr espérer des développements météo. En plus ça a le mérite d'être original comme thème, loin des sempiternels sujets sur cyclones, tornades ou RC. ça passe sur la 3 donc, vendredi prochain à 10 h 10. Je n'ai pas encore trouvé la page dédiée sur le site de France 3 (encore trop loin dans le temps probablement). A surveiller si la chose vous intéresse http://programmes.fr...aires-recherche Ps : zut, me suis planté. Je voulais poster dans la rubrique Presse, médias et cinéma. A déplacer donc, dsl.

Réaliste par rapport à ce qui se dit en général sur le sujet c'est clair. Les résultats en matière de "pénétration des mentalités" commencent lentement à se faire jour, lentement mais sûrement. On l'a vu lors de certaines émissions TV notamment. Ici, la conf en collaboration avec Météofrance est une opportunité formidable de consolider cet apport. Par contre, je ne sais pas sous quel angle le sujet va être abordé, mais si on aborde la climatologie des tornades et les statistiques il y a une chose que l'équipe rappellera certainement durant la conférence, et que je voudrais moi aussi rappeler dès à présent : Ces résultats ne sont qu'un palier, et pour beaucoup de paramètres pour pas dire la plupart, on ne peut que les estimer du fait de l'absence de recul chronologique (qui pose des difficultés notamment pour les très grosses tornades), des inévitables défauts d'information et de l'étude inégale du territoire français. J'en parle en connaissance de cause puisque c'est moi qui ai principalement mené ces travaux à l'échelle récente pour relayer l'étude de Jean Dessens. Je l'ai souvent précisé dans le passé et je le redis ici : mes travaux relèvent essentiellement du débroussaillage, du collectage avec panaché de questionnements et d'hypothèses, destinés à être prolongés par une véritable étude à venir. Cette dernière a commencé avec des jalons intéressants posés par Kéraunos, notamment l'étude sur l'année 2007 et les études de cas d'Emmanuel (je ne vous présente plus celle d'Hautmont !). Mais le gros du travail et des connaissances reste encore à venir... Ceci dit, ça n'empêche absolument pas de parler climato ou stats bien au contraire. Simplement le risque est énorme de déformer ou de prendre pour des certitudes ce qui ne sont encore que des hypothèses. Parler du nombre de F5 ou d'outbreaks en France, de la répartition géographique région par région ou de celle par intensité nécessite pour l'instant de prendre des précautions, ce sont des données qu'on ne possède pas encore en terme de climato stricte, et on ne peut parler que du nombre d'évt, de ci, de là... recensés. La nuance est énorme. Voilou. Maintenant attendons le programme. EDIT : pour ceux qui résident à Toulouse ou qui ont les sous pour faire plusieurs voyages, les autres conférences sont elles aussi très alléchantes. Perso je me serais bien rendu à celle du 11 février ("Evolution du climat, que nous apprend le passé ?") ou celle du 29 avril (""Peut-on s’adapter à un climat qui change ? ").

Bonjour, Bonne idée ce dossier récapitulatif 10 ans après. Les médias vont certainement commémorer l'évènement eux aussi, tu vas donc surfer sur la vague. Alors pour les témoignages, tu as le mien sur le topic cité, que tu peux reprendre y a pas de problème /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Et concernant l'évènement en Charente maritime (Martin), voici 2 liens assez ciblés mais toujours intéressants en complément : - http://www.meteo17aunis.fr/plugins/diaporama/diaporama.php?lng=fr&diapo_id=3 (galerie photos) - http://www.meteo17aunis.fr/pages/tempete_27_12_1999.php (données pour le 27 déc 99 et bref descriptif) Bonne

Hélas même les libraires ont leurs limites et ne peuvent commander si le stock est épuisé. Ne reste plus alors qu'à attendre une prochaine édition... ou contacter directement Alex Hermant voir s'il n'en possède pas quelques exemplaires. J'ai acheté le mien il y a trop longtemps pour te dire un prix qui vaille la peine. Mais vu la qualité du papier et de l'ouvrage en général, façon "beau livre", oui 30 euros me paraissent bien le minimum à prévoir. Et ce d'autant plus si le bouquin devient rare. Sinon si l'ouvrage est réellement épuisé et qu'aucune réédition n'est prévue à court terme, tu peux toujours essayer ces liens : http://www.abebooks.fr/?cm_ven=google&cm_cat=FAT&cm_ite=Livre%20%E9puis%E9 http://www.lexlibris.com/Epuises/ Bonne chance /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">