pinthotal

A Météo-France il y a de nombreux postes informatiques. Parce que le réseau d'un établissement de 3500 personnes qui fait de la recherche, qui développe des modèles, qui déploie des réseaux de mesure divers et variés, qui fournit des services opérationnels en temps réel, ça ne fonctionne pas sans un sérieux nombre d'informaticiens. Bien entendu une petite boite de 5 personnes a nettement moins besoin de développeurs ou de pupitreurs à plein temps... Or les postes informatiques sont loin d'être les plus courus à Météo-France, et ils sont nombreux. Il est donc facile d'y accéder pour ceux que cela intéresse. Certes il faut passer les concours pour entrer à Météo-France mais pour ceux qui veulent faire de l'informatique ça vaut le coup aussi. Bien sûr dans vos cas particuliers reprendre les études n'est probablement pas ce que vous souhaitez faire, mais je dis ça pour les fans d'info qui passeraient pas là.

Tu prévoyais de te faire lyncher... je n'irai pas jusque là mais permets moi de te dire que ton affirmation est infondée. Et je dirai même qu'elle est déplacée de la part d'un étudiant. Les sciences humaines ça existe. Il y a des labos où des physiciens et des hydrologues travaillent en collaboration avec des personnes spécialisées en sciences humaines, elles-même directement en contact avec les victimes de catastrophes naturelles.Le scientifique n'est pas un esprit perdu qui divague dans la beauté de sa science. Il travaille très souvent avec à l'esprit les impacts humains de ses recherches. C'est hors sujet par rapport à la question mais il était bon de le préciser. Concernant la question elle-même il y a plein de moyens de venir en aide à des populations : en conseillant ou en effectuant des travaux d'aménagement préventifs, en prévenant d'un risque imminent à l'avance, en coordonnant les secours, en donnant les premiers soins, en reconstruisant les batiments, etc, etc... Il y a donc toute une gamme de métiers. Le mastere que tu suis et que tu conseilles est certainement très bien mais dire que c'est "le meilleur truc" c'est peut-être un peu fort à mon avis. Il y a une multitude de voies et Thomas_35 doit prendre le temps de préciser sa pensée et ce qui l'intéresse vraiment dans tout ça.

Si le but est d'intégrer Météo-France, il faut intégrer l'ENM en tant qu'élève fonctionnaire, et pas l'ENSEEIHT. Tout dépend de ce qu'on veut faire.Cers--> Ce dont tu parles ne s'appliques qu'aux étudiants étrangers. Pour intégrer l'ENM il faut réussir à l'un des concours il n'y a aucune autre alternative. Mika--> Oui tu peux passer les deux concours en même temps. De plus dans le cas où tu as fait un M1 et que tu es reçu d'abord au concours TSE, rien ne t'interdit de repasser encore le concours externe spécial M1 l'année suivante ou même l'année d'après. Par ce biais certains ont suivi un ou deux ans de formation TSE avant de finalement intégrer la deuxième année ingénieur. C'est arrivé de nombreuses fois ces dernières années (6 cas en 8 ans !). Dans ce cas intégrer TSE est quand même une bonne idée car au moins tu as un pied à Météo-France et tu peux continuer à tenter le concours spécial et au pire si tu n'y arrives pas et que ton but est de devenir ingénieur tu peux toujours prendre le temps de le faire par voie interne. Le concours spécial est dans ce cas juste un "raccourci". Bon courage.

Si tu veux avoir des chances de réussir au concours spécial tu dois faire un mastere qui intègre des cours de thermo atmosphérique, de météo dynamique et de couche limite qui sont les épreuves clé de ce concours. Un mastere climat/environnement n'est pas forcément optimal (il faut voir le contenu précis des cours). Un mastere de maths ne convient pas. La plupart des candidats reçus au concours spécial ont par ailleurs fait le mastere complet avant de réussir au concours, même s'il est théoriquement possible de le passer dès le M1. Par ailleurs il est clair que tu ne peux pas foncer tête baissée vers ce concours sans avoir aucune autre porte de sortie. Mais des masteres de ce genre peuvent aussi permettre de s'engager dans d'autres voies (recherche par exemple). Les autres voies sont aussi difficiles mais plusieurs possibilités difficiles ça te donne toujours plus de chances qu'avec une seule solution. Sinon pour tes UE mécanique des fluides et thermique te sera nettement plus utile que les deux autres. Mais si tu veux vraiment te diriger vers la météo tu dois sérieusement envisager de basculer rapidement sur un cursus en physique et pas en maths. Dans ta situation tu ne peux pas passer le concours externe bac+2 qui est réservé aux élèves de classes prépa. Etant donné que tu dois de toute façon faire minimum un an de plus, tu as tout intérêt à poursuivre ton cursus universitaire et à passer en même temps les concours (TSE l'an prochain, TSE+ingénieur les années suivantes) et tu verras bien auquel tu réussis. Si tu restes en L3 maths puis mastere maths, tu dois avoir d'autres idées d'avenir que la météo car encore une fois la météo c'est de la physique

La saison commence en effet très très mal dans ces massifs qui sont complètement inskiables.

Pour info les redevances aéronautiques représentent à peu près 1/4 du budget de Météo-France ce qui est considérable, et explique pourquoi au départ les CDM ont en effet été très souvent positionnés sur des aérodromes. Ceci dit aujourd'hui l'activité aéronautique en CDM représente une part souvent mineure du travail (à l'exception des centres avec une activité aérienne intense comme Roissy et Orly) et c'est bien la prévision locale expertisée qui constitue leur principale raison d'être. La densification du réseau de stations auto depuis quelques dizaines d'année est quand même très forte, même s'il reste toujours des améliorations à faire. Le déploiement récent du réseau de pluviomètres SALAMANDRE a notamment eu pour objet de densifier le réseau sur les bassins versants à forts enjeux.C'est plutôt sur les obs humaines que le réseau va être dégradé avec la réforme. Quant à la libre disponiblité de ces données pour le grand public ça se discute... Quel intérêt, et en quoi est-ce-que ça répond aux missions de service public ? Tu as raison mais sache simplement pour info que la réduction territoriale est quand même moindre en montagne que sur le reste du territoire : dans les Alpes il devrait rester quand même 5 centres sur les 7 actuels (Chamonix, Bourg St Maurice, Grenoble, Briançon et Nice). (même si en effet le but de l'opération reste clairement une réduction des dépenses publiques et en aucun cas une amélioration du système)

c'était une boutade /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

A mon avis cette expérience n'est pas du tout comparable avec ce qui passerait en extérieur. Il fait rarement 23°C quand il y a de la neige au sol... et un bonhomme de neige ne fond pas en 3 heures. Et les rayonnements ne sont pas franchement identiques. PS : Entre nous 23°C en appartement c'est surchauffé et pas très éco-responsable...

Ce serait mieux de faire un test dans des conditions naturelles parce que les flux énergétiques mis en jeu ne sont pas du tout les mêmes en appartement.

Pour info les graphes des Nivose sont de retour sur le site de MF. La panne informatique a été résolue. 25 cm au Col de Porte dont 15 de fraiche, un peu plus d'1m à Aigleton dans Belledonne.

Non non là tu sous-estimes le bonhomme de neige ! La neige émet son propre rayonnement infra-rouge. La nuit la neige se refroidit parce qu'elle perd du rayonnement infra rouge. Si tu la couvres, tu l'empêches de se refroidir par ce processus. En revanche elle recevra toujours de la chaleur par d'autres processus : parce que le manteau n'est pas totalement imperméable à la chaleur extérieure ou au rayonnement solaire. Tu as raison sur l'effet du manteau sur le flux de chaleur et l'absorption ou la réflexion du rayonnement solaire. Mais désolé tu te trompes tu ne peux pas absolument pas sortir le rayonnement infra-rouge émis par la neige du bilan d'énergie ! Et moi je pense que dans ce cas c'est largement prépondérant car tu coupes complètement un terme énorme du bilan (300 W/m2) alors que la différence qu'il y a sur le rayonnement solaire absorbé est beaucoup plus faible. Pour Lorenz : le bonhomme de neige a beaucoup plus de surface en contact avec l'air qu'avec le sol donc la fonte par sa base ne sera en général pas prépondérante.

T'y vas un peu fort quand même... À mon avis soit tu as vraiment penché ta règle soit tu t'es mis dans un trou... 6-7 centimètres me paraissent déjà beaucoup plus raisonnables. A noter qu'il y a moins de neige en allant vers Gières que sur le centre de Grenoble. Les rues du centre sont en effet pas super déneigées mais il y a quelques saleuses qui se baladent.

Sur ce problème ô combien essentiel, je ne suis pas vraiment convaincu par les points de vue ci-dessus. Le fait de mettre un manteau emprisonne complètement le rayonnement infra-rouge émis par le bonhomme de neige (si le manteau est bien fermé). Donc il n'a plus aucune perte d'énergie pour compenser les apports d'énergie dû aux autres sources (rayonnement solaire, flux de chaleur, etc). Le cors humain fonctionne de la même façon : sans manteau on perd beaucoup de chaleur car on rayonne, avec un manteau on piège notre propre rayonnement à l'intérieur du manteau et du coup on reste au chaud. De la même façon je pense que le bonhomme sera donc plus froid sans manteau. A mon avis mettre un manteau au bonhomme accélère sa fonte quelque soit sa couleur. Ceci dit je pense que l'expérience doit être menée et qu'il faut faire 2 bonhommes de neige l'un à côté de l'autre, un avec manteau et un sans manteau, et nous mettre la photo sur infoclimat d'ici deux-trois jours... On pourra ainsi trancher.

Il y a déjà énormément de questions à ce sujet sur ce forum, je te suggère de regarder les réponses qu'on a déjà faites et qui présentent les différents cursus (technicien supérieur, ingénieur des travaux, etc) et les concours d'entrée. Si tu as encore des questions après cette lecture, n'hésite pas à les poser on te renseignera.

Il ne faut pas croire qu'il y ait une solution miracle. Le parc électrique actuel serait aujourd'hui bien incapable de produire l'énergie nécessaire au remplacement intégral du parc automobile par des véhicules électriques. Et augmenter la production électrique dans de telles proportions ça n'est pas non plus sans impact sur l'environnement.

C'est vraiment désolant... J'hallucine de voir que des choses comme ça puissent se produire. Ce prévi n'a absolument rien à faire des règles. Visiblement la cohérence interne à Météo-France est le cadet de ses soucis. Peu importe qu'il ait raison ou tort, quand on a la casquette Météo France on ne doit pas faire ça. C'est ridicule de s'obstiner à bosser tout seul dans son coin, et ce genre de choses ne sert pas l'image des CDM.

Il y a 10 cm sous la Nivose du Col de Porte. Elle est représentative d'un versant Nord de Chartreuse à cette altitude. La station fonctionne très bien (comme toutes les autres d'ailleurs), c'est juste le serveur qui produisait notamment les graphiques du site web qui a lâché la semaine dernière. Les transmissions devraient reprendre bientôt depuis un autre serveur.

Les progrès dans la connaissance de l'état initial global de l'atmosphère (grâce notamment à l'intégration de quantités de données satellites de plus en plus importantes) sont le principal élément qui a permis de faire progressivement reculer la limite de prévisibilité. Il ne faut pas croire que c'est dû seulement aux progrès des performances de calcul. Petite erreur à l'analyse --> Erreur moyenne à courte échéance --> Erreur énorme à moyenne échéance. La qualité de l'analyse est capitale pour la prévi à moyenne échéance.

Ok revenons à la base de la base : la glace c'est un solide... Se demander si un cristal de glace peut se solidifier c'est comme demander si ta bière pouvait se liquéfier... Les cirrus sont faits de glace donc de matière solide. Mais ces cristaux sont de taille très petite donc non tu ne te cognes pas si tu évolues au milieu d'un nuage de glace ! De la même manière que personne ne s'est jamais noyé en traversant une nappe de brouillard. T'inquiète pas il n'y a pas de question idiote. Mais celle-ci est marrante quand même ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Au Col de Porte à 1350 mètres le tassement a été fort il ne reste que 17 centimètres de neige (soit 20 cm de moins que l'enneigement de mardi dernier).Cette nuit il a plu jusqu'à 2000 mètres, il est tombé d'après Météo-France 10cm au dessus de 2200 m, 20cm vers les Grandes Rousses.

Aucune nivose n'est actualisée depuis mercredi sur le site. Ca ne vient pas des stations mais d'un serveur du Centre d'Etudes de la Neige qui doit être en rade... donc a priori ça ne devrait pas trop durer.

En Belledonne l'enneigement est très bon dans les vallons du Pleynet vers 2000 mètres (80cm à 1m de poudreuse aujourd'hui). Plus dégarni sur les crêtes au vent. Pas mal non plus à 1500 m avec 40/50 cm de neige. En revanche un peu plus limite à Prapoutel (1300 m) ça passe tout juste pour le ski.

Juste deux petite remarques : - En général on ne décide pas de sa conclusion avant de commencer son étude, c'est un peu plus dans l'esprit scientifique (même s'il est en effet probable que tu n'obtiennes pas des évolutions très concluantes) - Vu le sujet que tu abordes, tu n'as pas intérêt à te limiter à un petit nombre d'années, d'autant qu'il y a beaucoup de données disponibles. Sur le nombre et l'intensité des cyclones tu as déjà 160 ans d'archives ici : http://weather.unisys.com/hurricane/atlantic/index.html donc tu peux facilement tracer l'évolution interannuelle du nombre de cyclones sur le bassin atlantique, et du nombre par classes d'intensité, faire des calculs de tendance, et tester la significativité des tendances. Tu peux aussi assez facilement regarder si les tendances sur les températures globales annuelles ou saisonnières sur l'Atlantique se retrouvent sur le nombre ou l'intensité des cyclones, car tu peux télécharger sur le net des données de réanalyse de température depuis 1948 : http://www.esrl.noaa.gov/psd/data/gridded/data.ncep.reanalysis.derived.surface.html (il existe des programmes tout prêts qui permettent de moyenner ces données sur le domaine spatial qui vous intéresse)

sous la nivose du Col de Porte à 11 heures c'est plus proche de 30 cm, ça a peut-être continué un peu ? 40 cm sous la nivose d'Aigleton dans Belledonne (2240m), 50 cm sous celle de la Meije (3100m)

Bon je dis juste que ton explication n'était pas très rigoureuse car tu fais un bilan énergétique incomplet et que dans ton message tu confondais rayonnement atmosphérique infra-rouge et rayonnement solaire dans le visible. Si tu es en lycéen, en effet il n'y a pas de mal à faire quelques erreurs, mais je me permets juste de les corriger. Je n'ai sans doute pas compris ton histoire de micro-ondes car je ne vois pas ce que ça vient faire là. Toutes les explications sont plus haut de toute façon. Point final.