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Météofun

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  1. En faite, il faut bien distinguer l’observation, qui se base sur des mesures de paramètres physique (humidité, températures, pression, …) ou plus généraux (précipitations, nuages, …) de l’analyse et de l’exploitation qui fait intervenir un tas d’autres paramètres (ou artifices, si vous voulez). On notera quand même que ces entourloupes physico-mathématiques ne sont pas une nécessité absolue puisqu’on les a obtenu à partir des paramètres initiaux, on doit pouvoir s’en passer dans l’absolu … mais bonjour la monstruosité des calculs (et de la compréhension par la même occasion) … On va dire que ces artifices, une fois à peu prés compris permettent de comprendre pas mal de choses par ailleurs. Dans le cas précis de la météo, le but est néanmoins de revenir sur les paramètres initiaux d’observations. Le pêcheur Breton, le « siestiste » Corse ou le Parisien lambda se fout pas mal de la valeur du TP à 300hPa ou de la CAPE situé au-dessus de lui …
  2. Diablement intéressant cet article Seb … Très belle démonstration de l’intérêt du TP, et de son inversion, pour des études à petites échelles. On remarque aussi, comme cela a déjà été fait dans des messages précédents, d’un point de vu plus pratique, l’intérêt pour la prévi opérationnelle d’avoir un état initial la plus parfait possible. On note aussi les qualités intrinsèques du modèle Meso NH contenu de la très bonne résolution des précipitations au niveau de leurs intensités. Ceci doit certainement bien mettre en évidence que la reconstitution des phénomènes de basses couches est tout à fait correcte. D’ailleurs, un peu à l’image de ce que souligne certains, dont toi, ce devrai être diablement intéressant de pouvoir faire un lien plus précis des anomalies de TP d'altitude avec les basses couches (anomalies de température, dynamique du flux, … plus généralement, les anomalies de tourbillons de basses couche (disons sous 700hPa)) qui sont primordiales dans l’évolution de systèmes de ce types. Il y a une quantité impressionnante d’articles sur le site de la revue, dont peut-être certains peuvent compléter celui-ci sur un autre angle. Je n’ai pas encore regardé précisément, mais il y a de quoi. Concernant les remarques de Gombervaux, je pense que la description des phénomènes synoptiques avec les explications plus classiques sur le champs de pression, champs de température, … n’est pas problématique à partir du moment où l’on ne cherche pas a expliquer la formation des phénomènes par ce biais. Par contre, l’avantage, c’est d’être quand même bien plus parlant et concret vis-à-vis de ce que l’on peut observer, ceci ne venant que compléter le reste, un peu à l’image de ce qui a été fait dans l’article. Pour le titre de l’article, je pense que c’est lié à la mise en relation entre le TP et la localisation géographique du système (plus que sur son intensité), mais ce n’est qu’un point de vu extérieur. Sinon, c’est vrai que l’approche méthodologique développée par Gombervaux est assez tentante. Tous ces échanges sont passionnants ! @+
  3. Sur les cartes, on ne voie qu’une certaine représentation des phénomènes. Cette représentation peut parfois être trompeuse, c’est ce qu’ont voulut souligner Anecdote et Gombervaux. L’explication physique qui se cache derrière n’est pas a chercher directement dans le champs de pression, mais dans le tourbillon potentiel. En faite, si on aurait eut une carte du TP à 850 hPa, on aurai probablement vu les isolignes effectivement extrêmement allongés avec quelques noyaux plus dense. Le principe de réversibilité (voire le post de Gombervaux précédent) permet de faire le lien avec le champs de pression au sol. C’est l’écoulement moyen qui est responsable de cet allongement selon ce que l’on appel l’axe de dilatation, qui correspond à l’axe de confluence principal et qui était particulièrement marqué ce cas-ci. http://www2.wetter3.de/Archiv/06030412_DWD_Analyse.gif. On voie bien le flux général de nord rapide sur le Royaume-Unis et qui difflue violemment au niveau de la Manche (axe de contraction du TP), alors qu’un fort axe de confluence s’est mis en place au niveau de la forte activité frontale (axe de dilatation du TP). La situation est moins parfaite au sud.
  4. Merci prévi83 pour ces précisions (mais je pense que s’était compression que tu voulais écrire et non détente …). Sinon, c'est vrai que tu as d'illustres collègues (tout comme toi certainement )! Je connaissais un phénomène similaire lorsqu’un vent de terre chaud, donc relativement turbulent arrive sur une mer très froide. La très forte stratification de basse couche est capable de faire perdre quelques kt au vent en quelques centaines de mètres. L’épaisseur du phénomène augmentant avec l’éloignement de la côte. Par contre, effectivement, jamais entendu parlé de la pâte à modelé d’air humide ! En tout cas, je croie que tous ces messages montre bien qu’un phénomène, à priori simple, peut en faite être influencé par toute une série de phénomènes parallèles. Dans tout les cas, c’est absolument passionnant.
  5. Mince, j’ai mal du m’exprimé … Ce que je voulais dire, c’est que dans les conditions où l’on peut appliqué le géostrophime, on a l’équilibre vectoriel : Force de pression + Force de Coriolis = 0 Or, ces forces sont faible comparée à la masse d’air a mettre en mouvement : l’inertie est donc grande. C’est typiquement la raison de la lenteur de l’établissement du géostrophisme. On est tout à fait d’accord que la force de Coriolis augmente avec la vitesse du vent. Cependant, si à la fin d’une journée de brise, le vent baisse, c’est qu’avant la pression a baissée. L’équilibre précédent peut donc être tout à fait respecté une fois que la vitesse du vent s’est normalisée et que la force de Coriolis a baissée d’autant. Ceci dis j’admet volontiers que c’est un peut léger concernant la brise marine (voire les posts précédents). Comme le dit très justement Gombervaux, ce n’est pas exactement vrai tout le temps, et notamment dans le cas des brises. En fait Michel, je suis tout à fait d’accord avec tes explications, c’est juste ta conclusion sur la fin de brise qui me chiffonne un peu. Pour les frottements sur terre, on a l’expression vectorielle : Force de pression + Force de Coriolis + Force de frottement = 0 On a donc bien un équilibre, avec le vent plus faible que le vent géostrophique (opposition des frottements) et donc une force de Coriolis elle aussi plus faible. Mais cette situation n’a rien à voire avec l’affaiblissement de la brise. Pour conclure et aller dans le sens de l’excellent précédent post de Gombervaux, négliger les mouvements verticaux de rééquilibrage (pour le suivie des isentropes (iso-θ pour un petit rappel)) amène quelques fois à des différences avec la réalité …
  6. Il s'agit d'un arc circumzénithal. Edit : Par modestie, Williams n’a pas donné le lien pour sa page sur le sujet /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> … la voici http://la.climatologie.free.fr/pheno-optique/optique3.htm
  7. Décidément, Gombervaux, tu es un véritable puit de science ! Je reconnais que je ne connaissais pas cette explication, et je ne m’étais d’ailleurs jamais posé la question pour envisager autre chose que l’explication classique. Il me semble pourtant que cette explication, trop classique à ton goût, est celle retenu dans le Malardel. Mais j’irai vérifier. Ca me laisse un peu perplexe … Je ne connais pas la situation de Bastia en particulier, mais la géographie de la Corse est quand même bien particulière et explique un certains nombre d’excentricités, pourquoi pas celle-là ? Je m’explique. Premier point, les brises de pentes ne sont pas soumises à Coriolis de façon notable (mouvements ascendants, et aussi à cause de la canalisation), on peut donc envisager que la présence des montagnes donne sorte de situation ambigu entre brise de mer qui est immédiatement reprise en brise de pente sur les terre : la course est trop courte pour que Coriolis fasse sont travail correctement. Ensuite, la Corse est souvent concernée par une dépression thermique : et là c’est normal qu’avec Coriolis le vent ne tourne pas trop à droite. J’arrête maintenant de défendre Coriolis, mais j’avoue être incapable d’apporter des commentaires dignes de ce nom concernant ton explication. Je m’interroge simplement sur la complémentarité des deux solutions. A non, pas vraiment, lorsque le vent a pris « le pli de Coriolis », lorsque la différence de pression baisse, la force de Coriolis devient trop important, résultat, le vent tourne encore plus à droite. C’est donc tout à fait logique que la brise de mer s’essouffle sur la droite.@+
  8. Je pense que l'on peut dire plusieurs choses. Dans ton exemple, il est claire que le synoptique n'est pas nul. Dans ses conditions, j'adhère parfaitement à l'idée de Jeff : le vent est plus fort et plus à droite en altitude et, sous l'influence de la turbulence liée à l'échauffement, le brassage tend à homogénéiser les basses couches. Conséquence direct, le vent se renforce et tend à tourner sur la droite au niveau du sol (spirale d'Eckman). C'est l'inverse le soir. Marco_p avait déjà aussi expliqué cela pour la force. Je pense que statistiquement, dans les conditions synoptiquement stable, cette évolution doit être très largement prédominante. Les conditions locales "adaptent" se principe localement et la réponse de chaque site en terme d'amplitude (force et direction pris séparément) est différente. De ce fait, il faut aussi tenir compte de la topographie locale. J'ai pas de carte sous les yeux là, mais il me semble que la "vallée" de l'yvette est plus ou moins orientée est/ouest voire ENE/OSO, il semble logique dans ce as peut-être logique que le flux accélère sa rotation et sa force pour remonter la vallée. Ensuite, il peut y avoir des causes à échelle beaucoup plus petite (bosquet local, terrain dégagé, maisons, ...). Ensuite, pour en venir aux effets de brises et de dépression thermique, je pense qu'il faut bien distinguer les deux phénomène. Dans un premier temps, on va évoquer la brise. Premier point, à mon sens primordial, elle est liée à de l'instabilité. Sur les bords de mer, l'échauffement sur la terre provoque une augmentation des épaisseurs de basse couche, d'où l'apparition d'une pente de la terre vers la mer à une certaine altitude. L'air commence en altitude à "glisser" de la terre vers la mer, Coriolis n'ayant pas encore d'influence. Et la brise ne pourra s'établir que si la boucle est bouclée, à savoir notament que l'air au sol puisse monter sans trop demander d'énergie. Et c'est effectivement ce que l'on observe dans la réalité : les conditions anticycloniques stables ne produisent généralement pas de brise de mer. En montagne, c'est un peu différent puisque le chauffage des pente en continue favorise les ascendances, même si l'air est relativement stable au départ (mais tu dois connaître cela, vue l'activité que tu as l'air de pratiquer ...). Or, pour moi, seules des ascendances généralisée en un lieu sont capable de produire de la brise (les petites cheminées locales en plaine, même si elles sont assez nombreuses n'arriveront pas à générer un effet de brise si elles sont bloquées par une inversion trop basse). La situation pour les dépressions thermiques est nettement différente puisque l'air a, là, le droit d'être parfaitement stable. Directement liée à l'échauffement de la masse d'air qui génèrent la dépression relative (alors que pour la brise, c'est les ascendances qui générent la baisse de pression). Il faut faire attention à l'échelle aussi. Si des dépressions thermiques de très petite échelle peuvent se produire sur un parking surchauffé, par exemple, celles qui sont les plus marquantes doivent être au moins locales, voir régionales. Enfin, je pense que l'on peut faire une liaisons entre effet de brise et dépression thermique. Sur les cotes, on peut avoir d'abord l'établissement d'un régime de brise qui tire vers la dépression thermique en début d'après-midi. Attention toutefois, une brise trop puissant peut nuire à la dépression thermique si l'air frai de l'océan s'enfonce trop profondément dans les terre, auquel cas, l'effet de la dépression thermique ne se ferra essentiellement sentire que dans les terres, à moins qu'elle-meme soit aussi trés puissante. Pour terminer, évoquons Coriolis. Une brise de mer va progressivement tourner à droite dans l'après-midi sous l'influence de Coriolis. Même chose pour la dépression thermique. Dans les deux cas, la circulation commence perpendiculairement aux isobares et s'ajuste après-coup (Coriolis est un travailleur sans fin, a peine à-t-il fini de ramener le flux comme il le veux que la température baisse, le vent s'effondre et son travail s'écroule : il doit recommencer dès que la situation se stabilise, il a de quoi faire greve quand meme ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Plus qu'une question d'échelle spatiale, je pense que c'est une question d'échelle temporelle : si la situation isobarique, le flux s'orientera donc vers la droite en une demi-journée environ (typiquement une après-midi pour les brises par exemple). Mais c'est vrai que les phénomènes d'échelles trop petites ne doivent pas avoir la stabilité nécessaire pour permettre ceci, et peut-être aussi que l'échelle spatiale joue directement. Michel, je sais pas si cela répond à l'ensemble de tes questions, mais j'en est profité pour fair quelques rappels généraux qui peuvent intéresser du monde. Plus directement Si il n'y avait pas de vent synoptique au départ, forcément si des différences de pressions apparaisent (issues d'ascendences locales ou non, ou de dépressions thermiques), le vent en sera affecté. Pour en connaitre les modalités, je croie que j'ai fait le tour du principal avec Coriolis ou non en fonction des cas. Voire le premier paragraphe. Voire le dernier paragraphe.@+ /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Oui, tu as tout à fait raison de signaler la chose. Et c’est claire que l’école norvégienne doit avoir du mal a expliqué cela ; et même si on regarde le puissant courant jet, on ne comprend pas beaucoup mieux. Il y a quelques temps, sur le post à propos de la baroclinie, il y était signalé que même en cas de zone très fortement barocline à tout les niveaux (comme c’était le cas ici), elle n’avait aucune raison de dégénérer si elle ne subissait pas de perturbations digne de ce nom. Et effectivement, lorsque l’on regarde les archives de wetter3, on voie très bien qu’aucune anomalie de tropo franche n’ a montré le bout de son nez durant l’épisode. On note bien pourtant la véritable « marche » de la tropo (très violent jet). Evidement avec une telle baroclinité, de nombreux petits minimums n’ont pas arrêté de ce former, mais aucun n’a résisté et ils se sont allongé dans le flux extrêmement dynamique pour finalement aller se coucher ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> En effet, il n’y a pas eut mise en phase entre ces minimum et la haute troposphère. On notera donc qu’un jet surpuissant n’est pas du tout synonyme de grande activité et anomalies à la pelle et encore moins de tempêtes. Pour finir, c’est vrai que les models ont un peu pataugé au début, mais ils s’en sont quand même nettement mieux sortis sur la fin. On notera aussi que cette situation, rare dans nos régions sous une forme aussi poussée, est beaucoup plus fréquente de l’autre côté de l’atlantique où un tel gradient de température peut rester en place un bon moment avant de ce faire chahuter par une bonne anomalie. C’est une réponse un peu rapide, mais j’ai l’intention de faire un dossier un peu complet sur ce qu’il s’est passé ce week-end et revenir sur un certain nombre de points, dont celui-là. Par contre, il faudra être patient car en ce moment j’ai pas mal de boulot et mes parents ont trouvé que j’ai passé beaucoup de temps sur l’ordi ce week-end (on est des incompris /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) : je vais donc devoir me modérer un peu (il faudra probablement attendre les prochaines vacances pour que je rédige ce dossier). @+
  10. Ah, non, je ne suis pas d’accord. Il ne faut pas être aussi catégorique. Tout dépend de la situation … C’est vrai qu’en règle général les cartes identifiant particulièrement les zones actives (je pense par exemple à la dynamique verticale à 700hPa, ou les précipitations, par exemple) sont souvent assez aléatoire à cette échéance. Cependant, les cartes de haute altitude présente une relative stabilité et permettent souvent de valider plus ou moins sur la stabilité de la situation. Et même en cas d’agitation (où l’on pourrais croire que la fiabilité est plus qu’aléatoire), les anomalies de tropo ne doivent commencée à être regardé avec sérieux. De même, la visualisations des zones de gros contrastes baroclines est assez fiable à longue échéance et, à défaut de prévoir la date et l’heure des cyclogenèses, ont peut néanmoins anticiper assez sereinement sur les zone à risque et particulièrement prédisposées. A ce sujet, la carte des TPE à 850hPa est loin d’être ridicule. Ce ne sont que quelques exemples mais il y en a beaucoup d'autres. Mais il est clair qu’il faut les relativiser en fonction de la fiabilité estimée par des comparaisons entre les modèles, leur tenu dans le temps et le travail sur ENS. Toujours pour estimer la fiabilité, il est important de regarder les échéances antérieur à celle que l’on désir étudier. En effet, on a par exemple souvent vu le cas cet hiver, où l’anticyclone n’était pas trop mal cerné, mais qu’autour c’était le bazar le plus complet (même à petite échéance) avec une foule de petit minimum et maximum. Dans ce cas, les évolutions doivent être pris avec circonspection : si on était sous l’anti, c’était correct, mais si on était en périphérie, la plus grande prudence était recommandée. De ce point de vu, les cartes de haute troposphère peuvent être déterminantes. Conclusion, même si un modèle n’est pas stable, étudier un peu plus profondément les « zones à potentiels » n’est que rarement du temps du temps perdu, quitte à envisager différents scénarios. @+
  11. Tu sais sans doute que la pression décroît avec l’altitude. Plus la pression est élevée, plus les chocs entre les molécules d’air sont nombreux, et par voie de conséquence, plus la température augmente. On en déduit que si tu prends une parcelle d’air et que tu blocs les échanges de chaleur avec l’extérieure (adiabatisme est le nom barbare qui signifie cela), sa température va varier en fonction des variations de pressions. Par exemple, prenons une parcelle d’air et faisons lui subir une détente adiabatique. En français, ça donne que l’on va faire monter notre parcelle d’air en altitude (la pression va baisser) en considérant que l’on n’a pas d’échange de chaleur avec l’environnement (adiabatique), un peut comme une gourde isotherme. Avec ce que l’on a dit plus haut, on en déduit que la température va baisser. C’est le même principe pour la compression adiabatique, mais, cette fois ci, on fait redescendre notre parcelle d’air. Un des problèmes en météo, c’est de comparer les températures. Quand on est au sol, si à Paris il fait 15°C, on sait qu’il fait plus frais qu’à Bordeaux où il fait 22°C. Le souci, c’est pour comparer les températures en altitude. Evidemment, on peut procéder de la même façon, mais on ne peut pas tout connaître de cette façon. Pour ce faire une idée un peu plus précise, le truc est donc de ramener toutes les parcelles à un même niveau et de comparer ainsi leur températures. Le niveau de référence qui a été choisi est le niveau 1000hPa. La thêta (ou température potentielle) est donc la température qu’aura la parcelle d’air si on l’emmène, adiabatiquement au niveau de pression 1000hPa selon les principes que l’on a évoqué au début. Pour la calculer, je te renvoie aux différents posts qui ont déjà été écrit sur le sujet. @+
  12. Je vais tenter de donner quelques réponses … Ce sont les températures potentielles. Je pense que maintenant tu vois à quoi elles correspondent ! Quand elles plongent vers le sol, c’est qu’il y a une anomalie chaude du côté où elles plongent et/ou une anomalie froide de l’autre côté. En effet, les θ ont tendance à augmenter avec l’altitude, donc quand elles plongent, cela signifie qu’il y une zone barocline à ce niveau (pour en revenir là …) et elles séparent les anomalies froides des anomalies chaudes. On le voie bien en faisant carrespondre cette coupe avec les θ à 500hPa (j'espère que cela sera toujours plus ou moins valable malgrè le renouvellement des liens)La ligne rouge, c’est effectivement la couche limite. Je ne connais pas vraiment les caractéristiques de la couche limite, mais je ne croie pas qu’elle évolue beaucoup avec l’épaisseur de la couche 1000/500hPa, ou sinon, indirectement … Je pense qu’elle est plus sensible à la température située sous elle et très peu au-dessus d’elle (plus basse en air froid), ce qui est indirectement et généralement plus ou moins marqué sur l’épaisseur 500/1000hPa. La pression doit probablement jouer un rôle aussi. Mais j’essaierai de regarder dans les bouquins de la FAC la semaine prochaine. EDIT : J'ai oublié, mais évidament la couche limite dépend aussi de l'instabilité de basse couche. Attention, il ne faut pas confondre, ici, c’est la coupe des θe. Effectivement, les zones de forte variation de θe marquent très bien les discontinuités frontales. Cependant, personnellement, je ne connais pas de règles simples pour déduire les précipitations uniquement avec ce caractère. Je pense qu’il est nécessaire de consulter d’autres paramètres. Mais si quelqu’un connais une règle qui fonctionne correctement, je suis preneur.Bon week-end à tous. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  13. Attention, juste une petite remarque : une isentrope est une ligne d'égale température potentiel et non d'égale TPE. C'est différence, qui peut paraître anodine est en réalité importante dans le bilan des transfères énergétique du système. En fait, les isentropes sont les points d'égale entropie. Sans trop rentrer dans les détails son évolution est nulle quant la situation peut être retournée et que l'on retrouve la même valeur. Or, par la TPE, on fait condensée toute l'eau et surtout, on la fait précipiter, donc elle quitte le système et on a ainsi une variation de cette entropie. Par contre, quand la particule monte et descend le long d'une même adiabatique, on retrouve toujours le même résultat : on a donc une conservation de l'entropie. D'ailleurs, sur le téphigrame, les lignes des iso-theta sont, fondamentalement des isentropes. Cependant, cela ne changent pas grand chose pour ta compréhension des explications de Gombervaux, si ce n'est que les particules saturées dépenses moins d'énergie en suivant non pas les isentrope, mais les iso-thetaprime w (dans le sens de la détente uniquement). Cela permet de rebondir sur la notion de baroclinité. En effet, on aperçoit ainsi comment les précipitation sont capable d'apporter de l'énergie au système. Ainsi, dans les cyclones tropicaux, qui sont très isolés de leur environnement, l'essentielle de l'énergie est apporté par la condensation (et c'est énorme : environ 5 bombe Hiroshima par seconde !), mais dieu merci le rendement et mauvais et seul 3% de l'énergie est transformé en vent. Il y a deux façon principale de produire des précipitation : par cycle convectif et par cycle barocline. En effet, c'est la liaison entre les zone baroclines d'échelle sous-synoptique et le frontogénèse associé qui génèrent l'essentiel des précipitations de nos perturbations. On voit donc le double rôle joué par les zones barocline. On notera juste que d'un point de vu énergétique, la situation est beaucoup plus compliqué que dans le cas du cyclone puisque les interactions avec l'environnement sont primordiales, notamment avec les cisaillements de vent (issu notamment des zones baroclines d'échelle synoptique (celles dont parle Gombervaux dans ses explications)). @+
  14. Je suis désolé, mais je pense que je ne pourais pas refaire une analyse ce soir ... Sinon, rapidement à l'heure actuelle, ma précédente intervention reste valable dans ces grandes lignes moyennant quelques ajustements. Attention, par contre, les liens ne sont plus valable. Coté ajustement (désolé, mais j'ai pas le temps de mettre les liens), si le positionnement est à peu près le meme que précédement, la frontolyse semblerai prendre un peu de retard et maintenir des précipitations un peu plus longtemps dans la nuit et demain matin. Le froid semble lui avoir une offensive bien correct qui n'est pas du tout remise en question dans un premier temps. Le plus surprenant pour mardi aprem est cet espéce de noyaux de précipitations plus abondantes prévu pour mardi soir dans le Sud est francilien. Il est liée à cette remonté des TPE à 850hPa que l'on a déjà évoqué mais auquel je n'acordais pas trop d'importance au niveau des précipitations et qui a pris une toute autre envirgure sur ce run. J'avoue que là encore je suis sceptique notament par son aspect trés localisé du noyau de précipitation. C'est probable qu'il y ai quelque chose, mais autant ... Je pencherai plutot pour une réactivation faible à modérée au maximum et sur une région plus grande. en quelque sorte, je lisserai le phénomène. A noter, si une telle remonté des température se produit, le sud-est francilien (voire plus) risque de voir tomber de la neige bien fondu, si vous voyez ce que je veux dire. Navré d'avoir été aussi rapide malgré la situation passionnante. EDIT 21 H: je confirme ma première impression : à mon avis il n'y aura rien de transcendant à attendre demain apres-midi. Toujours quelques faibles chutes de pluies/neiges intermittantes, mais pas plus. Le risque de pluies (par rapport à la neige et non par rapport à la quantité, où les côtes de la Manche semblent plus concernée par les précipitations dans l'aprés-midi que la RP) diminuant à mesure que l'on se rapproche de la Manche (sauf sur les côtes bien entendu ...). Je siturai bien la limite pluie/neige un peu au nord de Paris. Mais c'est pas évident, d'autant plus si c'est de bruines (ce qui est trés probable, auquel cas, la neige régresserai très franchement et ne concernerais que les zones les plus actives (ou plutôt les moins molles) de la Picardie etdu NPDC (voire la Normandie). Sinon, pour l'épisode de cette nuit il est tout à fait normal que l'alerte orange n'est pas été déclanchée. A mon avis ça aura du mal à tenir un temps soit peu en RP.
  15. J'aimerai faire quelques remarques d'ordre générale sur l'évolution de cette dépression qui est un grand classique des situations à la prévision délicate. Petit retour en arrière. Cette perturbation a d'abord connu une phase de croissance rapide en air froid. Là encore, une situation classique qui n'a rien avoir avec les bombes. Une anomalie de tropo assez marquée mais de petite taille s'est mise en phase (zone plus chaude à 300hPa à l'ouest du Golf de Gascogne) avec une petite poussée chaude qu'elle a amplifiée. L'animation satellite montre bien l'emballement du processus et la forte instabilité de l'ensemble. La dynamique n'étant pas très favorable, le développement s'est arrêté assez vite. Et le centre a commencé à ce combler et à s'élargir. Et c'est là que réside toute la subtilité de la situation : les retours s'organisent autour du centre et non sur le centre. L'évolution de ces restent de front est très délicate tant dans leur positionnement que de leur frontolyses en dent de scie qui alterne périodes de perte d'activité entre coupé d'épisodes plus dynamique. Dans ce genre de situation, le centre est souvent à l'abris du gros, comme c'est le cas ici. On peut quand même cité deux exceptions notables. La première, lorsque le centre est étroit et l'ensemble plus dynamique et la seconde, lorsque de l'air très froid s'initiale en altitude et génèrent jusqu'au centre un cycle convectif assez intense. Mais ce n'est pas le cas ici, ce qui rend l'ensemble particulièrement délicat à prévoir ... Concernant la situation actuelle (attention à la mise à jour des carte, il est 12H30 quand j'écrie ...) Le gros se situ sur la Bretagne et le NPDC. La situation sur le NPDC est particulièrement intéressante puisque la zone s'étend progressivement vers le sud et la Picardie. http://www.infoclimat.fr/satellites/ Elle est associée à une très nette baisse de la température et les premières chutes de neiges sont signalées. Pour l'instant ça ne colle pas trop mal avec ce que l'on a pu dire hier soir. Concernant la suite, la dynamique est plutôt franchement décousu, mise à par sur le NPDC, et une zone qui descend un peu plus au sud (c'est là la première nouveauté ...) http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/15-107.GIF Coté précipitations, les choses paraissent plus intéressantes pour le nord de l'IDF et surtout la Picardie où le front est prévu mourir sur ces régions dans la soirée et faire plus ou moins du surplace. Mais comme la dynamique est très faible, les précipitations risquent de devenir plus intermittentes en seconde partie de nuit et début de matinée de mardi en gagnant progressivement le centre. Au niveaux des températures, la situation n'a pas trop évoluée mais le refroidissement parait un peu plus tardif qu'hier soir. Mais il ne fait aucun doutes que c'est bien de la neige qui tombera dés le début de soirée (peut-être un peu plus tard sur le Sud du 77, et encore ...) En fait, pour que la baisse des température, il va faloir que le vent se lève car pour l'instant, en IDF, on en n'est pas encore là. La carte des TPE illustrer bien cette évolution avec le froid qui a du mal à descendre au sud de l'IDF, et même une remonté à partir de la matinée de mardi dans l'est du bassin parisien. Je pense qu'il ne faut pas trop se faire d'illusion sur cette remonté, elle marquera vraisemblablement pas d'activité frontale notable sur notre région ... Pour mardi, il faut donc s'attendre à une atténuation progressive des chutes de neiges. Pour la tenu au sol, je suis globalement assez pessimiste pour voir des cm et encore des cm. Pour moi, les seuls régions pouvant éventuellement dépassé les 5cm sont le sud du NPDC et la Picardie (et de façon localisée) @+
  16. Effectivement, beau retournement de situation de GFS, preuve, s’il en est, que les modèles à mailles larges ne sont pas la panacée pour les prévisions fine … Si on regarde GFS, on voie bien sur la carte à 700hPa, que la dynamique est largement favorable sur le nord de la France et la Belgique. Et ce pendant toute la journée. http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/24-107.GIF La situation est beaucoup moins idyllique pour l’IDF. Pour cette région, un petit regain d’activité est prévu dans la soirée et la nuit de Lundi de Lundi où une limite plus prononcée semble se mettre en place du NPDC au Pays de Loire. Mais le Sud-est francilien semble bien mal loti .... http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/33-107.GIF http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/36-574.GIF Globalement, le retour n’est pas prévu très organisée et manque de dynamisme (sauf sur le nord où le forçage semble plus important) Côté refroidissement, les choses s’accélèrent. Si dans la matinée de demain la douceur est encore bien présente un peu partout, l’advection froide se confirme dans la journée, en témoigne la carte des TPE à 850hPa. http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/18-100.GIF http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/33-100.GIF L’iso 0°C est particulièrement représentatif de la situation avec l’arrivée des chutes de neiges dés la mi-journée sur l’extrême nord de la France et la baisse se généralise jusqu’à l’IDF dès la fin de l’après-midi, laissant les chutes de neige possible plus tôt que prévue initialement (si les précipitations sont au RDV, ce qui n’est pas gagné pour l’après midi –mais plus de chance en soirée comme déjà dit-). http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/24-526.GIF http://www.meteociel.org/modeles_gfs/run/30-526.GIF Sur les coupes, la puissante advection d’air froide est très bien visible, notamment le long du méridien 0 (a peut prés Le Havre/Andorre). En fait, c’est de son placement exact que dépendra l’activité du retour d’est (sur le plan quantitatif, géographique et temporel). http://www2.wetter3.de/Schnitte/1_24_L_0_0_B_34_71.gif http://www2.wetter3.de/Schnitte/1_30_L_0_0_B_34_71.gif http://www2.wetter3.de/Schnitte/1_36_L_0_0_B_34_71.gif C’est la vision de l’actuelle GFS, mais on notera qu’elle n’était pas éloignée du MM5 de ce matin. http://www.infoclimat.fr/modeles/mailles_f...5&p=precip&t=36 Finallement, si on peut s'attendre à quelques centimétres sur le nord, on ne dépassera pas les 1 à 3 cm dans la nuit sur L'IDF (je me risque ...). Pour mardi, si on est encore dans le flou pour lundi, c’est un peu trop tôt. On peut juste signaler que les côtes de la manches semble les plus concernée. Cartes tirées de Météociel et wetter3. @+ /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  17. Je me pose quelques questions sur la galerne frontale. Il est évident que la très forte accélération du vent le long des Pyrénées pendant un temps très bref, de même que le passage du vent du SW au NW ainsi que la très brutale remonté du baromètre et de l’humidité sont autant (non on parle de Galerne … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) d’éléments qui peuvent faire penser à une galerne. D’ailleurs je suis sûr que la majorité de la population locale ne doit pas trop se poser de questions. Dans mon post précédent, j’avais estimé (peut-être à tort …) que s’en était pas une. C’est évident que ce n’était pas une « galerne typique », mais la question se pose peut-être avec la "galerne frontale". Pour moi, une galerne (digne de ce nom …), même frontal, est liée notamment à un très important contraste de température entre la terre et la mer et à un flux moyennement dynamique dans le pire des cas puisqu’il doit y avoir comme une sorte d’ »accumulation » avant son « déferlement » sur le Sud-Ouest (C’est franchement imagé mais c’est pour bien faire sentir mon point de vue). Le front apportant une configuration synoptique favorisant son déclanchement. Ce n’était pas le cas cette nuit. Finalement, j’aimerais savoir si cette vision de la galerne frontale est trop réductrice ou non. Si un quelqu’un de confirmé veut donner son avis sur le sujet ?? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Personnellement je suis du même avis que Calou. Sur l’animation satellite, la zone était singulièrement agitée. Sur les archives de wetter3 (l’échelle n’est certes pas très bien adapté, mais on fait avec ce qu’on a …) on remarque : Des noyaux d’advection de T plus froide à 850hPa Une brutale invasion d’épaisseurs plus faibles Je ne site que ces deux là, mais il y en a d’autres Par contre, plus étonnant, c’est le dynamisme vertical à 700hPa La dynamique semble plutôt ascendante ! Peut-être un signe qu’à petite échelle ce genre d’analyse est assez moyen à moins que cela ai évolué ? Plus parlantes en revanche sont les observations de Pau : http://www.infoclimat.fr/obs-horaires/?s=07610&d=2006-02-17 et http://www.infoclimat.fr/obs-horaires/?s=07610&d=2006-02-18 A 23HUTC : 15°C ; 1001,7hPa et à 00HUTC : 6° ; 1007,2hPa : assez impressionnant, surtout pour le vent. Globalement, ce que l’on peut en tirer : forte advection froide de basse couche bien cadrée par les Pyrénées. La forte montée du barométre cadre plutôt avec une dynamique descendante très forte. Mais sous forme d’instabilité et non sous forme de Galerne à proprement parlé (du moins c’est mon point de vue …). Mais c’est vrai que les précipitations sont restées plutôt faibles proche des Pyrénées (peut-être à cause de la très faible humidité précédent le passage du front ?). @+
  19. Oui, effectivement, pas très joli mon post d’hier soir, j’ai un peu honte … Toutes mes excuses …
  20. Bien, voilà un bon début. J’ai pas vu exactement le post d’Houyo, mais je pense que par θ’, il entendait θ’w. Tu as la θ que js a longuement évoqué sur son site dans son étude sur l’émagramme. Petit rappel pour la calculer : tu suis la parallèle au courbes vertes continu passant par le point que tu étudies et tu t’arrêtes à 1000hPa. Tu lis alors la température. Et tu as la θ’w. Le « ' » se rapporte au fait c’est une pseudoadiabatique et le w se rapporte à « water » (eau en anglais …). Pour la calculer, je te renvoi au même endroit. Petit rappel quand même, tu prends la parallèle aux courbes vertes continues et tu montes jusqu’à ce que la parcelle sature, de là, tu redescends jusqu’à 1000hPa par la parallèle à la ligne verte en tirets la proche puis tu lis la température. @+
  21. En effet, je confirme ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais si tu as des questions précises n'ésites pas à les poster dans le forum de météo technique. Il y aura bien quelqu'un pour te répondre !
  22. Tout d’abord, bravo pour l’idée du concours ! J’ai juste une petite remarque concernant le vent. Je pense que prendre la rafale maximum de la journée n’est pas très représentatif de la situation et beaucoup trop aléatoire. Dans ce genre de phénomène, le cadrage temporel est aussi important que l’intensité. Je pense qu’il serait plus représentatif de choisir un intervalle de temps donné (par exemple trois heures) et de donner la moyenne du vent moyen ou des rafales si tu y tiens. Mais c’est pas moi qui organise …
  23. Ben disons que tu as 3 paramètres : td, r, et pc très dépendant l’un de l’autre. Si tu en connais un, tu connais les autres. Mais tu es obligé de connaître une de ces informations, sans quoi, tu ne peux pas avancer. Petite remarque quand même, tu peux aussi connaître d’autres paramètre telle l’humidité relative qui te permettent, par le calcul, de remonter jusqu’à un des trois précités, mais le calcul est dans ce cas là obligatoire, tu ne peut pas faire de déductions direct de l’émagramme … Mais une fois revenu à un de ces 3 là, pas de problème. Petit récapitulatif sur le sujet : Si tu connais le point de rosée (td) Tu trouves le r en travaillant avec les lignes en tirets bistre. Tu traces la parallèle à celles déjà tracées passant par ce point et tu déduis la valeur de r en g/kg Tu trouves le pc en partant du point de la courbe d’état et en suivant une détente adiabatique (parallèle aux lignes vertes continues) jusqu’à ce que tu recoupe ton iso-r que tu as trouvé juste avant. Si tu connais le rapport de mélange ® Tu trouves le td en regardant la température du point situé à l’intersection de ton iso-r et du niveau de pression de ton point d’état. Tu trouve le pc de la même façon que lorsque tu le trouve en connaissant le td (mais en plus simple puisque tu schint la 1ére étape) Si tu connais le point de condensation (pc) Tu trouves le r en déduisant la valeur de l’iso-r qui passe par le pc en question. Tu trouves le td en lisant la température de l’intersection entre cette iso-r et le niveau de pression du point considéré. Conclusion : tu es obligé de connaître l’un de ses paramètres pour déduire les deux autres en utilisant le 761. Bon courage. Edit : js m'a devancé sur le sujet, mais en le traitant par le calcul. Je laisse donc ce petit récapitulatif ...
  24. Atmosphère, plus sérieusement, la t’w ne peut être à droite de la courbe d’état puisque lorsque la parcelle est saturée, la t’w est confondu avec la courbe d’état, sinon, lorsqu’il n’y a pas de saturation, se point est à gauche, et plus il est gauche, plus l’air est sec. Js me corrigera si c’est pas ça qu’il voulait dire, mais je pense qu’il a voulu traiter ainsi les nuages.La parcelle en arrivant au point A’, on a rw=r=4,3 et Comme au départ, on avait r=6,8, js a expliqué que 2,5g d’eau s’était condensée. On estime que les précipitations commence quant il y a 0,5g d’eau par kg d’air sec. Dans son exemple, il dit que 2g d’eau précipite (quitte la parcelle d’air). La parcelle d’air possède donc encore 4,3g d’eau sous forme de vapeur et 0,5 d’eau condensée (le nuage). A la redescente, la parcelle d’air va donc commencer à suivre la pseudoadiabatique jusqu’à que tout le nuage se soit évaporé, puis continuer avec une compression adiabatique. Mais là, j’ai pas mal paraphrasé js … En fait dans son exemple, il considère que toute l’eau condensée ne précipite pas. J’avais fais un exemple de foehn dans le post sur la θe, mais j’avais considéré que toute l’eau condensée précipitait, ce qui me paraissait plus cohérent puisque la détente adiabatique suppose que toute l’eau précipite. Et je pense que c’est ça que as en tête pour faire cette remarque. Mais dans le fond, peu importe … @+ /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. Globalement, je suis d’accord que je suis allé un peu vite dans mon commentaire sur ce sujet. Mais si je n’avais pas expliqué cette différence, c’est que cela ne change absolument rien aux conséquences par rapport à la neige. Il n’y a aucune contradiction dans ce que j’ai dis. Et je persiste, la 528 est une conséquence d’une masse d’air globalement froide sur la couche 1000hPa/500hPa, mais n'informe absolument pas sur l’altitude de l’iso 0°C et le gradient de température situé en dessous. Lien pour la 528 (épaisseur) (puis cliquer sur "Mittl.wolken") Mais tu as tout à fait raison de souligner la différence entre épaisseurs et géopotentiels, j'en ai d'ailleurs maintenant fait apparaitre la différence dans mon premier post pour plus de justesse. Merci de la remarque. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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