Météofun

Oui désolé je n’ai peut-être pas été très clair. En fait, je voulais simplement insister sur le fait que lorsqu’il y a convergence, la conservation de la masse impose des mouvements verticaux et que la couche rigide inférieure (sol ou mer) impose les ascendances. De ce fait, les objets météos « mous » comme tu dis sont conditionnés dans leurs évolutions par ce socle qui n’existe pas en altitude (sauf inversion importante). Ceci dit, c’est vrai que l’interaction des différentes anomalies n’a pas nécessairement besoin de cette barrière, c’est juste un facteur supplémentaire, mais qui me paraît très important, notamment, par exemple, dans le cas évoqué par le dernier post de Damien.

Plus sérieusement, la visi est souvent très réduite sous les fortes bruines : c’est peut-être l’explication … D’ailleurs des bruines très denses peuvent donner des cumuls non négligeables. Je vais 2 semaines par an en Irlande et, parfois, dans les montagnes du sud ouest, lorsque le flux de basses couches est très dynamique et extrêmement humide des bruines orographiques très importantes peuvent concerner la même région (uniquement les montagnes) pendant toute la journée. Mais j’ai jamais vu ça en France …

J’ai pas vu le bouquin. Tout ce que je puis dire c’est que le LSCE (laboratoire auquel semble être rattaché l’auteur français au vu de la description) est un laboratoire tout à fait reconnu. Il est d’ailleurs rattaché à ma FAC (Versailles) et le prof que j’ai pu avoir en environnement est excellent.

Pourquoi pas. Mais le problème dans l’histoire, c’est que dans la plus part des cas, l’instabilité profite d’irrégularité à la surface du sol pour se déclancher (forçage orographique ou thermique) ou de convergence. Ce type de forçage, qui existe même en mer par convergence locale ne peut exister qu’avec une couche rigide. On ne peut donc les retrouver en altitude (à moins d’une forte inversion ?). Ceci m’amène à penser que leur déclanchement spontanée doit être très rare. Par contre, c’est peut-être plus fréquent quand c’est associé à une forte instabilité plus humide à l’étage supérieur et que le déclanchement d’averses à ce niveau amène à la création de virgas lorsque les précipitations arrivent dans la zone sèche. L’air de l’étage moyen est donc non seulement sec (bien qu’un peu moins en ayant absorbé les précipitations) mais aussi plus froid, donc localement beaucoup plus dense. Je pense que c’est plus à ce niveau là qu’il faut chercher pour les déclanchement spontanés. Simple hypothèse (pour poursuivre débat)

Je trouve que l’idée de Cotissois est intéressante. En effet, certes au risque de faire hurler les puristes, je pense que l’on pourrait avoir des résultats pas trop mauvais en se basant sur l’humidité. L’idée c’est de dire qu’a grande échelle, l’atmosphère est uniquement stable (ce qui n’est pas trop faux en général). Les nuages qu’on va en sortir seront donc tous stables. Pour cela, je pense qu’on peut définir des seuils d’humidité associée à un certain pourcentage de nébulosité pour un point donné. La détermination des seuils reste à faire, mais on peut faire des comparaisons à posteriori par image sat ou observation du ciel au-dessus de sa tête et faire les ajustements nécessaires. Globalement, les seuils devraient devenir plus restrictifs à mesure qu’on descend vers le sol. Ce système permettrai de façon pas trop délicate d’avoir une gradation dans la nébulosité en allant des bancs isolés à la nébulosité totale, en passant par tout les cas intermédiaire possible. Après, il doit être possible d’améliorer la chose en intégrant dans la 3D pour avoir une meilleure continuité. La notion d’instabilité ne serait à rajouter qu’après coup et s’ajouter à ce qu’on a trouvé précédemment. Par contre, c’est clair que l’instabilité et le pourcentage de nuages convectifs dans le ciel est le plus délicat dans l’affaire. Par contre, je ne croie pas trop aux cas types qui, compte tenu de la complexité météorologique à l’échelle planétaire, risquent d’être beaucoup trop restrictifs et manquer de concret et de réel.

Disons que le tourbillon potentiel ne sert qu’à décrire un état de l’atmosphère. Mais c’est déjà beaucoup. A une anomalie positive de TP va être associée une anomalie positive de TA et/ou une anomalie positive de stabilité statique. C’est définition même. L’anomalie de TP ne peut donc pas modifier le vent puisque c’est juste le résultat d’un opérateur mathématique, comme l’a fort justement rappelé CFR. L'anomalie de TP ne sera que le révélateur d'une anomalie de TA par exemple. Le principe de l'inversion, c'est, par exemple, d'isoler l'anomalie de TP et de retrouver son influence, ou plutôt sa source, dans les champs de vent et température potentielle. On peut ainssi retrouver l'écoulement de grande échelle. Effectivement, là le lien est direct et s'il y a une modification du TP a un endroit donné, c'est qu'il y a une modification du vent ou de température cet endroit ou autour. A mon sens, l'interrêt du TP est plus pratique qu'explicatif et pédagogique. L'anomalie de TP est transportée par le vent. En gros, c'est une anomalie de vent et de température transportée par du vent ... où quand l'expression « ce n'est que du vent » n'a aucun sens ... EDIT : voici un trés bon article sur l'inversion du TP.

C’est vrai Js, par rapport à la remarque de Cotissois sur la notion du tourbillon. Je ne suis pas sûr (mais je peux me tromper …) qu’on puisse dire comme cela que le champs de tourbillon modifie le champs de vent. Le champ de tourbillon est directement issu champs de vent : à mon sens, il ne peut pas le modifier de façon direct. Là où on peut dire que le champ de tourbillon modifie le champ de vent, c’est je pense, uniquement par le biais de la génération des mouvements verticaux et de la composante agéostrophique. Mais dans ce cas, c’est finalement une certaine distribution du vent qui conduit à une auto-modification. L’inversion du tourbillon potentiel n’est absolument pas météorologique. C’est juste un concept physique, issu d’hypothèses simplificatrices (quasi-géostrophisme et hydrostatisme), qui joue en quelque sorte le rôle de révélateur. En très gros, c’est le principe de dire que le tourbillon est déduit du champ de vent, donc, en connaissant le tourbillon, on connaît le champ de vent. Mais le tourbillon potentiel est plus puissant que ça puisqu’il permet aussi de retrouver la température. Il permet donc de faire le lien de toute la dynamique synoptique et de son suivie. Tout est histoire de trouver qui est cause et qui est conséquence. C’est du moins ce que j’ai compris du truc.

En tout cas, moi je suis rentré hier de 15 jours en Irlande et le dépaysement n’est effectivement pas trop important au niveau de l’humidité. L’air y était quand même plus vivifiant (plus frais et plus venté …).

Oui effectivement, je croie bien que c'est ça. Il doivent donc limiter le programme de retraitement aux parties "utiles".

Le truc, c’est qu’avec la rondoïté de la terre le pourtour n’a aucun intérêt d’un point de vu strictement météorologique. En effet, sur les bords, la résolution est plus faible et l’information donnée n’est plus valide. C’est un peu comme sur une mesure où on ne donne pas 36 chiffres après la virgule qui ne signifient absolument rien. Par contre, c’est vrai que d’un point de vu esthétique …

Salut à tous, Je confirme, à Saint-Quentin, la cellule est passée un peu au sud et n'a donnée qu'une petite pluie. Par contre, au vu des grondements, l'activité semble se renforcer ... Bonne aprém. Edit : par contre, chez moi, au contraire d'anecdote, pas de rafale particulière. Re Edit, t'es où à Montigny Anecdote ? (moi, je suis au Manet)

Je t'invite à relire mes derniéres analyses qui parlent de ce soir. Bien que datant un peu elles restent toujours globalement valables en y apportant quelques modifications. Notamment, le système a pris du retard et progresse bien plus doucement que ce que j'annonçais. Au niveau de l'intensité, je maintiens (et j'accentue mon opignon initiale même) effectivement, le plus gros semble passé ce matin et au vue de la situation actuelle le risque de regain semble plus localisé au sud des Cévennes.Petite remarque tout de même, cette extension vers le nord-est étais tout à fait envisagée et n'est pas la plus grosse surprise des derniéres 24H. En aucun cas, c'est cela qui a remis en cause la dergradation de ce soir.

Je trouve qu’il y a des différences troublantes entre ces trois cartes qui sont supposée être semblable. Entre wetter3 et Météociel, pas de problème à priori : on observe bien la même chose. Par contre, la carte de Météo Sud Est est franchement différente. Je veux bien que thêtaE et thêtaprimw soient différents, mais normalement, les zones de fortes valeurs et les zones de faibles valeurs doivent être identiques. Or, ce n’est clairement pas le cas. Je me demande s’il n’y aurait pas un petit souci dans le calcul de ce paramètre sur Météo Sud Est à 850 hPa, mais peut-être aussi à 925hPa ?? Météosudest Météociel wetter3

Exact, d’ailleurs, si on regarde la CAPE de ce matin, elle était très faible.Mais personnellement, je reste sur mes positions (malgré le changement des cartes, mon explication antérieure reste valable), à savoir, une baisse relative de l’activité (qui semble déjà commencée), avant une reprise (mais inférieur à ce matin) au passage de la zone de très fort dynamisme d’altitude. Si, je ne prévoie pas du très gros (même si quelques exceptions locales sont toujours possibles), c’est notamment à cause de la thêtaE (voire la coupe de mon précédent post) pas si élevée que ça. De plus, la mise en phase sera, à mon sens beaucoup trop courte. Cependant, avec cette reprise de fin d’après-midi et soirée, les orages risque d’être plus généralisés, mais assez brefs. C’est à ce moment qu'en plus des zones actuelles, les régions côtières auront le plus de chance d’être touchées (mais de façon localisées), les chances étant un peu plus élevées dans le Gard et les Bouches du Rhône. La PACA serait ensuite concernée durant la soirée, mais probablement pas trop proche de la mer.

C'est normal, l'ouest de la Bretagne passe sous l'anomalie de tropo. Or, le forçage (génération des ascendences) est maximal à l'avant de l'anomalie. Tu as des pistes d'expliquation dans le forum technique. Pour illustrer, on le voie sur l'image sat (zone violacée), ou sur la prévi du modéle.

Si on s'en tient à la définition stricto-sensus, les pluies sont, je pense, beaucoup trop convectives pour que l’on puisse parler d’un épisode Cévenol. Par contre, c’est vrai que les conditions d’instabilité sont loin d’être parfaites et le forçage orographique semble nécessaire, d’où le placement des zones de génération des cellules convectives.

A noter aussi sur ce RS un cisaillement de vent de basses couches (de toute les façon on ne connait que celles là !) assez sensible et tout à fait favorable aux orages à formation rétrograde.

Mea culpa. Désolé pour mes deux messages d’hier. Mais les pluies dans le sud de la France sont beaucoup plus convectives que ce que je pensais hier soir. Le dégradation orageuse, je la voyais plutôt l’est du Massif central, le couloir Rhodanien jusqu’aux Alpes et au Nord-est, mais pas vraiment sur l’Hérault ou le Gard … Pour ces régions, je n’avais parlé que d’orages localisées (noyés). Ben le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils nagent plutôt bien ! (Trop nulle la blague … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Pour expliquer ce déphasage, je croie que ma principal erreur a été de sous estimer ce thalweg sur le Roussillon, qui fait bien converger les flux de basses couches. Le forçage orographique convectif est alors favorisé. Je suis impatient de voir sortir le RS de Nîmes sur Météocentre. Visiblement, l’advection de basse couche était suffisamment véloce. Mais globalement, je reste assez surpris. EDIT : voici le sondage disponible sur ce site. Il est incomplet, mais on voit des basses couches beaucoup plus humides que sur le sondage prévisionnel de mon message d’hier soir. Je me suis fait avoir comme un gamin ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour la suite, on peut s’attendre à un maximum en milieu de journée (on est bien d'accord, on parle toujours de l'extrême sud uniquement), notamment avec une sortie de jet bien placée, puis à un affaiblissement dans l’après midi suite à une advection de thêtaE plus fraîche. Pour ce soir, il est toujours vu ce très fort dynamisme d’altitude (ici ou ici), mais visiblement, le phasage ne semble plus très favorable avec des thêtaE plus fraîches même dans les très basses couches (situ). On peut probablement s’attendre à un petit regain, mais, à priori pas comparable avec ce matin (ce sera de toute façon très rapide).

Progressivement, l'épisode se met en place (les pluies arrivent), même si je l'avais peut-être un peu trop anticipé sur mon dernier message où j'expliquait sa mise en place. Je suis content de voire que Calou est globalement sur la même longueur d'onde que moi (pluies essentiellement orographiques dans l'extrême sud de la france). Par contre, à la réflexion, j'ai peut-être été un peu optimiste sur l'air plus sec. Finalement, les thetaE prévues un peu plus basses demain matin sur les Cévennes arriveront peut-être à plus ou moins stopper le phénomène puisque le jet de basse couche est visiblement un peu trop faiblard pour maintenir lun forçage suffisent vue la plus faible humidité. Par contre, comme l'a expliqué Calou, le maximum pourait être atteind pour le début d'aprés-midi. En soirée de demain (mais cela reste encore à définire plus précisément), avant la bascule du flux beaucoup plus à l'ouest, une zone beaucoup plus dynamique semble être envisagée avec un refroidissement d'altitude bien visible. C'est là que le risque orageux sera maximum. Ca devrait être du rapide, mais localement violent. Avant cet épisode, une acalmie trés temporaire semble envisageable. Par contre, la suite de la nuit devrait être beaucoup plus calme en Languedoc et ouest PACA (mais plus tardivement à l'est du Rhône). Edit : je viens d'illustrer mon message.

Je suis un peu du même avis. Et je suis d’ailleurs (un peu) dans l’expectative pour demain. Je trouve que la dynamique d’altitude est assez impressionnante, mais au sol, ça ne suit pas du tout. Si on s’en tient à l’altitude, il y a lieu de s’attendre à des lignes de grains assez violents du Centre à la Normandie dés le début de l’après-midi, en se décalant rapidement vers l’est et le nord-est de la France en soirée. Pourtant, en tenant compte des advections de basses couche, je minimiserai vraiment le risque sur le nord-ouest pour ne parler plus que d’averses, parfois organisées en ligne, mais pas trop virulentes. Dans l’est, par contre, le risque, quoique minoré, perdure réellement. Pour l’IDF, c’est la grande inconnue (pour moi). En tout cas, c’est vraiment à suivre.

Comme Gombervaux, je voudrais tirer un coup de chapeau à Js notamment pour ces interventions. Je regrette de ne pas avoir pu participer au débat : ça avait l’air super intéressant. Pour la suite, je vais peut-être aller un peu à l’encontre de ce qui ce dit actuellement, mais je pense que les nouvelles précipitations qui vous arrivée dès la fin de soirée par le sud seront loin de prendre un caractère orageux marqué. Quelques orages seront certes probable, mais devraient se limiter au relief. Bien entendu, je ne parle là que de l’extrême sud de la France. Je vais m’expliquer. Déjà, ce qui interpelle, c’est l’absence d’advection froide en altitude : cette carte parle d’elle-même. On ne va pas exagérer, il n’y a quand même pas de vraie advection chaude comme pour un Cévenol typique. Ensuite, l'anomalie de tropo est positive. De plus, on n’a pas de sortie de jet franchement diffluente. En basse couche, l'advection chaude et humide semble acquise et ne devrait pas représenter les mêmes surprises qu’hier pour le début. Par contre, la tranche plus sec et moins énergétique se trouve pas très loin au large comme on peu le constater sur cette coupe (situ). C’est là encore un point assez risqué, mais si les très basses couches restent assez humide, ce peut être suffisant avec la détente orographique. Le flux devrait s'organiser de sud, peut-être un peu plus dynamique qu’hier. Je n’attache, à priori, pas trop d’importance au petit thalweg qui me semble sur-estimer (je prend des risque là, parce que s’il reste comme cela, cela pourrait favoriser la convergence et générer des orages à son passage –cette hypothèse n’est pas exclure du tout-). Sur Météoblue, le RS prévu de Nîmes est très loin d’être franchement convectif. C’est à suivre, mais dans ces conditions, peu de chance que le littoral reçoive beaucoup d’eau. Par contre, le relief Cévenol semble bien placer pour recevoir des cumules non négligeable mais vraisemblablement pas trop excessif (50 mm en moyenne ?, jusqu’à 100 localement ?). Un peu plus tard, et plus au nord, la situation devrait être plus orageuse sur le Massif central et en remontant vers le nord-est et le nord des Alpes.

Les chiffres sont les valeurs de thêtaE, exprimé en °C, mais c’est après un calcul qui prend en compte l’humidité. D’ailleurs, si elle est plus basse à cet endroit, c’est principalement à cause d’une baisse de l’humidité comme on peut le voire sur cette coupe. La température n’évolue pas temps que ça. On peut signaler que cette humidité prévu par le modèle est plus basse que la réalité (dans les nuages) : le front à plus avancé que prévu. Edit : désolé Js m'a devancé ...

Tout a fait Sebass. Pour l’instant la circulation est certes prévue assez rapide, mais la sortie de jet est très loin d’être aussi diffluente qu’en 2002 s’il y en a qui tiennent vraiment aux comparaisons. D’ailleurs, et c’est là le point essentiel, les advections d’altitudes sont prévues beaucoup plus réguliéres sur le centre et le nord de la France. L’exemple de cette carte est absolument édifiant. On peut aussi prendre la carte des anomalies de tropo comme le signalait Js. ici et ici. On remarque bien le déphasage entre la dynamique d’altitude et l’advection de base couche. Or, chacun sait que pour que des systèmes puissant, organisé et durable se mettent en place, la mise en phase est une nécessité. S’il n’y a pas de mise en phase prolongée (comme c’est actuellement prévu), on peut s’attendre à des passages pluvio-orageux fréquents, assez généralisés parfois violents mais rarement très durables. Quelques inondations locales, mais, à priori, sans aucune mesure avec 2002 sont probables. A priori, la partie la plus violente de l’épisode aurait lieu dans la nuit de mardi à mercredi avec un dynamisme assez puissant. Mais l’épisode devrait être rapide quoique potentiellement très violent. Pour la suite, le dynamisme semble plutôt se décaler vers le nord. Jeudi, la situation redeviendrait plus délicate (mais là c’est assez loin) mais le dynamisme d’altitude est toujours un peu faiblard (et heureusement). Ceci dit, en deux jours, cela a le temps de changer (mais personnellement, j’y croie pas trop). La situation du sud-ouest au nord-est me semble aussi à surveiller. EDIT pour caesar : la priorité, c'est quand même l'anomalie puisque la "morphologie" de la dépression méditerranéenne dépendra de cette anomalie.

Pour ceux qui veulent suivre le développement du système, on a sur un bon exemple d’animation sur les cartes air masses. On remarque bien au sud de l’Irlande le forçage d’altitude qui commence à s’opérer sous l’influence de l’anomalie de tropo visible en rouge. Il s’agit du creusement de la première vague de demain. EDIT : Voici un petit aperçu. On notera l'anomalie de tropo qui se renforce progressivement juste au nord au nord de la zone de forçage. Un nouveau forçage en résultera peut-être dans peu de temps.

J’ai découvert aujourd'hui que sur le site météo portugais on trouve des champs peu connus du CEP. On a les advections de températures à 850 hPa et les valeurs du paramètre frontal thermique (PFT) moyen sur la couche 850-500 hPa. A voire ce que vaut cette carte avec le temps. C’est pas grand-chose, mais d’un coup ce modèle devient intéressant du point de vu dynamique. A défaut d’avoir plus de paramètres, on se contentera de comparaisons plus poussées avec GFS, mais c’est déjà beaucoup. Le PFT permet de matérialiser les signatures frontales au niveau des plus fortes valeurs. En faite, c’est la variation du gradient thermique à un niveau donnée dans la direction de ce gradient. Voici un lien qui explique ça (aller à « basic » puis à « Thermal Front Parameter »). Tout autre chose, je signal à ceux qui veulent investir 10€ dans l’EAO Anasyg-Presyg de MF (ce que je recommande vivement) n’auront pas à le faire puisque je viens de remarquer qu’elle est disponible ici !