Météofun

Oui, tu as peut-être raison dans le fond … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Mais il me semble actuellement que les indices de confiance des bulletins départementaux sont fixés par Toulouse et identique pour toute la France … Quelqu’un pour confirmer ? Ceci dit la situation est différente car si dans le long et moyen terme la prévi est davantage conditionné par l’évolution synoptique et que les sorties ensemblistes permettent de cadrer un indice sur un territoire assez large. Pour du court terme, c’est vrai que c’est très variable d’une région à l’autre … Mais bon, c’est mieux que rien, surtout si on considère l’indice comme pour l’ensemble de la prévision et non comme une moyenne des régions. Mais je ne pense pas que faire un découpage nord-sud ou est-ouest, comme on peut le faire pour les température soit opportun : cela compliquerait la donne et risque de semer davantage la confusion. @+

J’aimerai simplement apporter mon soutient aux personnes qui travaillent à MF et qui ne fond que défendre leur travail, ce qui me semble quand même tout ce qu’il y a de plus légitime. A chaque fois qu’un « problème » en rapport avec MF est soulevé sur ce forum, il en ressort que c’est surtout un problème de communication. Que se soit dans la communication des alertes, des prévis, de la fiabilité, … Il faut bien comprendre qu’entre le passionné de météo, le grand public et l’utilisateur des données météo, il a un mode : ce qui conviendra à l’un ne conviendra pas à l’autre. Personnellement, je trouve que cette histoire de français dans les bulletins est un peu ridicule. Mais puisque apparemment il faut le justifier : Prenons le cas du bulletin de sécurité marine qui a été pris en exemple. Clairement, il s’adresse aux marins et aux plaisanciers. Mais tout le monde peut y trouver son intérêt. sa conception pour le marin doit obéir à un principe de clarté, de concision et de rigueur. Les informations relatives à la sécurité doivent bien être mise en évidence. Ces bulletins sont diffusés via les sémaphores répartis sur les côtes aux usagés par l’intermédiaire de la VHF (sorte de radio de sécurité). Le milieu (parfois difficile –vent, vagues, bruit, …-), la réception (parfois un peu brouillée), l’état du marin (parfois bourré , souvent fatigué) oblige le personnel de la Marine qui transmet le bulletin à une clarté de diction maximum. Et là Lolox, je peux t’assurer que ce type de rédaction permet de savoir quelle information va venir (tout les bulletin marine ont la même structure), d’avoir l’essentiel pour une prise de note optimale et surtout, cela permet une diction lente, sobre et découpée pour séparer les informations. De plus, les informations relatives à la sécurité sont parfaitement misent en évidence. Je suis sûr que si tu a l’occasion de l’essayer en situation tu comprendra parfaitement. D’ailleurs, même pour la lecture c’est pratique. Pas besoin de chercher l’information au milieu de phrase complexe : tout est à porté de main : il n’y a que l’essentiel. C’est la logique même pour un bulletin dont le but est « d’apporter l’information météorologique sur un plat tout préparé ». Charge au marin de l’adapter à la situation qu’il rencontrera sur l’eau. Je pense que c’est facile à comprendre avec un esprit pratique et pragmatique. Pour en revenir au sujet initial (la lettre à téléZ), c’est claire que trop de personnes ont une vision complètement biaisée de ce que peut-être la météo et la prévi. Je pense cependant que cela doit être une minorité, mais une minorité bien bruyante. Pourquoi ne pas évoquer ces problématiques (tout ce qu’il a de plus simple …) par le biais d’activités d’éveil scientifique dès le primaire. Mais je pense que simplement un peu de culture générale et de jugeote permet de faire la part des choses quand même. Globalement, je rejoins l’avis d’Autan ou de lds : à savoir que mettre des indices de fiabilité pour chaque échéance pourrai être un choc, mais un choc nécessaire pour démystifier la chose. Cela me semble être plus prioritaire que l’éventuel usage du conditionnel, ou alors de façon modérée (un peu comme actuellement à la télé comme vient de la rappeler Cotissois. En tout cas, les utilisateurs des bulletins écrits (marine, montagne, vol libre, …) sont sensés bien connaître les limites de l’exercice. Et là, clairement, un indice apporterai plus que le conditionnel …

Le drame : j'ai quasiment rien pu suivre de la situ ce week-end. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">Donc effectivement, si quelqu'un qui a suivi un peu la situation et sauvegardé quelques cartes est motivé pour faire un retour technique ce serai une excellente idée ... Sinon, c'est pas grave, je viens de lire l'ensemble des pages de la prévi, et on peut se faire une idée pas trop mauvaises grâce aux analyses construites de certains (js, Calou, hailstone, prévi83D, Caesar13, ...). Merci à vous d'avoir pris ce temps . Je pourrais aussi jeter un oeil dans les archives sat, d'analyses et de modèles disponiblent sur le net ...

J’ai pas trop le temps de développer ça ce soir, mais je ne suis toujours pas convaincu de l’existence de cellules orageuses stationnaires et très durables en plaine. Bien entendu, le risque existe mais il ne me semble pas si clair que ça. Une mise en phase entre une advection d’altitude de TA de petite échelle et une petite anomalie de tourbillon de basse couche favorisant la convergence reste cependant bien évidemment possible. Personnellement, je tablerai plus sur une circulation assez dynamique et continue des cellules orageuses (parfois violentes) qui remontent de la mer. La problématique est différente sur le relief : forçage important et alimentation continue : les cellules seraient boostées et les précipitations convectives seraient plus continues (Situation à risque sur les Cévennes). Si une organisation s’opère, elle pourrait éventuellement remonter en amont vers les plaines, mais j’y croie pas trop. Par contre, la possibilité d’organisation plus franche sur le sud de PACA et en mer (mais plus tard dans la journée) me semble toujours à l’ordre du jour. EDIT : Cette vision, un peu "dissidente" et à contre courant que je tiens depuis le début est certes risquée, mais ne me parait pas du tout aberrante au vu de la situ. Je la maintient donc, mais sans forcément être absolument convaincu moi-même. C’est au moins une possibilité d’évolution tout à fait possible.

Oui, c’est vrai que les modèles prévoient aussi beaucoup de pluie en mer …C’est vrai qu’on a une bonne convergence de basse couche. C’est vrai aussi que le jet semble vouloir se mettre en place assez rapidement avec une diffluence assez nette. Pourtant, je reste assez dubitatif sur le forçage d’altitude par les advections de Ta (localisation et importance toujours assez fluctuente d'un run à l'autre). Il faudra voire avec les éventuels thalwegs de petite échelle qui se déplacent dans le jet. Pour la fin de l'épisode, cette coupe me semble assez parlante : le plus gros du forçage à lieu trop tard (Ta et thêtaE) Si ça n’en tenait qu’à moi, mon intervention de ce matin resterait plus que jamais d’actualité, complêté par mon dernier post : En résumé : généralisation progressive des orages (ou pluies orageuses), mais pas vraiment de V ou autres cellules peu mobiles. Par contre, forçage orographique sera monstrueux.Le soucis, c’est que j’ai tendance à faire davantage confiance à ton expérience et tes connaissances… En tout cas, demain je ne pourais pas être devant l'ordi de la journée, et ça je le regrette déjà !

Pour la Vallée du Rhône, le relief Ardéchois et, dans une moindre mesure la Haute Loire ont moyen de se prendre pas mal d’eau à partir de la mi-journée de demain. La Loire serait quand même un peu plus en marge. Se rait plutôt des pluies continues, parfois plus intermittentes entrecoupé de renforcement convectifs parfois fort, parfois orageuses notamment à partir de dimanche soir. Nette amélioration à partir de lundi, plus tardive sur le relief.L’est de la Vallée du Rhône est plutôt concerné Dimanche avec un corps pluvio-orageux bien actif. Risque d’orages plus organisés sur le sud de PACA à partir de dimanche soir. Amélioration dés lundi dans la Vallée du Rhône, plus tardive à l’est.

Ce que je retient principalement, pour l’instant, c’est le forçage d’altitude qui semble arrivé un peu tard pour entrer en phase avec une anomalie chaude de basse couche qui se replie rapidement vers la vallée du Rhône. A mon sens, les orages plus organisés ne concerneraient donc que la mer, la Corse et une partie de PACA. Le risque est là, comme vient de le rappeler Hailstone, mais, à mon sens (et attendant d’autres mises à jours), plutôt localisé. Attendons un peu pour en dire plus. Auparavant, les précipitations convectives, voire orageuses qui concerneront principalement le relief du Languedoc, en se greffant aux pluies continues, (renouvellement régulier des cellules sur le relief : pas de réelle organisation, mais un apport continu) risquent de gaver en eau le relief Cévenol… :!: Il y a donc deux risques bien différents sur cet épisode.

La bonne idée pour voir une idée plus précise sur la force du vent aurait été d’avoir un archivage des champs Quickscat. Mais visiblement, l’archive ne marche pas pour cette journée sur le site de la NOAA. Attendons peut-être encore un jours ou deux, à moins que quelqu’un l’ai sauvegardé.Sinon, on peut regarder les bouées : celle au large de la Cornouailles nous montre un vent moyen de 47kt (87 km/h) et des rafales à 70kt (130km/h). C’est beaucoup, mais cela n’a rien à envier à Ouessant (83 km/h de vent moyen et 130 km/h en rafales), qui n’est pas une bouée au milieu de l’eau … Au large de l’Espagne (la bouée Estaca de Bares, au Nord-est de la Corogne), vent moyen max de 18.8m/s soit 68 km/h : pas monstrueux du tout, mais c’est à seulement 3 mètre de haut. Je ne connais pas la hauteur de la mesure pour l’autre bouée. Les bouées au milieu du Golf de Gascogne n’ont pas de données sur IC … Le côté ouest de la dépression présente des valeurs très faible : pas plus de 15 à 16 kt (28 à 30km/h) de vent moyen pour les deux bouée au sud-ouest de l’Irlande (ici et ici). Les champs de vent Quickscat seraient la réponse adaptée, mais de toute les façons je doute qu’on trouve des valeurs monstrueuses dans le Golf de Gascogne (supérieures à 50 ou 55 kt, sauf trés localement)… Visiblement, les terres de Galice ont été trés touchées comparativement aux valeurs qu'on vient de voire. On peut peut-être penser à un petit affaiblissement des vents sur le Golf de Gascogne.

S’il te plait Virgile, concentre-toi sur la météo ... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bien sûr que js n’est pas jaloux … Ce genre d’analyse, c’est pas pour lui que je les fais : il sait faire la même chose, sinon mieux, comme tu l’a fort justement rappelé. Ce n’est donc pas nouveau et régulièrement il y en a de divers autres intervenant qui sont faites. On peut notamment citer les interventions d’Hailstone ou de Calou, qui ont beaucoup plus de connaissance et d’expériences que moi ou js. Leurs interventions après mon analyse ont montré d’ailleurs qu’il n’existe pas qu’une seule possibilité et prouvait la difficulté de voire clairement cet épisode à cette échéance. On ne parle de refaire le travail des modèles. Un modèle, ce n’est rien d’autre qu’une succession de calcul brut de bout en bout. On peut représenter ces calculs par des cartes, des graphiques, … Le soucis, c’est que du coup, un modèle est « borné ». On peut prendre un exemple tout simple : il voit passer une anomalie de tropo un peu trop au nord et ne se met pas en phase avec une anomalie de basse couche pourtant bien présente. On sera tout à fait en droit de se poser des questions sur cette mise en phase potentielle et les conséquences qui peuvent en découler. C’est un exemple, mais il en existe une infinité …Sinon, autant utiliser les pictos de sortie brut … Mais c’est vrai qu’on n’annule pas du tout les risques de se faire « abuser » par le modèle en question : ça ne fait qu’en diminuer un peu la probabilité, mais c’est déjà pas mal non ?Pour résumer, on peut tout à fait prévoir des précipitations à partir d’un modèle qui n’en prévoit pas sans qu’il y ai un problème dans la modélisation. C’est vrai qu’une part d’habitude du comportement du modèle et de la réponse pour une région donnée est une aide capitale. Pour cet épisode, je rejoins l’avis de Calou de ce matin. On peut s’attendre à de forts cumuls sur le relief Cévenol avec une dynamique de basse couche extrêmement favorable. A partir de demain, le risque d’orage orographique localisé (ou du moins de sur-intensifications convectives) se fait plus présent. Ce risque devrait progressivement s’étendre et se généraliser aux plaines à partir de la frontière espagnole dans la nuit de samedi à dimanche sous l’influence de l’anomalie de tropo, puis à l’ensemble du Languedoc en début de journée de dimanche, puis extension progressive vers l’est. Pour l’instant, ce risque orageux ne me semble pas trop catastrophique en plaine, mais pourrait renforcer très nettement les cumuls sur le relief. Ceci dit, une vague orageuse plus organisée pour clôturer l’épisode n’est pas non plus impossible. A suivre… Je trouve aussi la prévi de cette situation assez délicate pour une échéance pourtant pas si lointaine maintenant.

C'est sur, il n'y a pas que GFS, mais c'est le seul avec lequel on peut travailler intégralement en dynamique. Ce qui n'empêche pas de le remettre en cause dynamiquement parlant en étudiant les autres modèles. C'est comme cela que j'ai tendence à fonctionner, ça fait gagner un temps précieux quand on ne peut pas passer sa journée devant l'ordi ...

C'est pas tout à fait vrai. On peut le diviner avec GFS. Je t'invite à reprendre mon analyse de tout à l'heure.Là où je me suis risqué, c'est en mettant des doutes sur une dégradation orageuse trés violente pour le week-end. Si GFS voie du gros depuis plusieurs runs, il est trés instable dans les schémas de mise en place. Mais cela reste à suivre. Mon analyse : message 815 /index.php?showtopic=16389&st=800'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...6389&st=800

Merci Virgile ... Je fais ces analyses essentiellement dans un but pédagogique, donc si quelqu'un ne comprend pas quelque chose, ne pas hésiter à poser des questions !

Disons que jusqu’à au moins samedi matin, la situation est très calme en altitude et des advections de températures plutôt élevée en altitude ne sont pas favorable à de l’instabilité prononcée. Par contre, l’alimentation en forte valeur de thêtaE en basse couche par le flux de sud-est est favorable à de belles entrées maritimes à l’ouest du Rhône. Sur le relief, il s’agira de pluies orographiques assez régulières. Cette épisode semble se mettre en place dés la fin de journée de demain. Le ciel se couvrira progressivement durant la journée, surtout sur le relief, et les premières gouttes ne commenceront à tomber sur le relief en soirée. La journée de Vendredi sera assez maussade avec des pluies toutes la journée sur les Cévennes, peut-être un peu plus intermittentes sur les Causses si le flux est suffisamment orienté à l’est. Petites pluies ou bruines intermittentes dans les plaines. Pour ce faire une idée plus précise une coupe comme cela, nous montre les fortes valeurs de thêtaE en basse couche surmonté de valeurs plus fraîches. Les fortes valeurs sont en fait trés chargées en humidité et ne demande qu'à condencer et escaladant le relief, au dessus, on a une plage d'air moins humide. Le sondage prévu de Nîmes pour vendredi matin appui le même ordre d'idée. Un sondage prévisionnel pour une telle échéance est un peu une abération, mais là, il est assez parlant. Il est assez humide en basses couche (là c'est à Nîmes, donc à l'est des principales entrées maritimes, donc un peu plus sec en basse couche que plus à l'ouest). Il est trés stable dans les basses couches, un peu moins à l'étage moyen. A partir de samedi, l’air froid d’altitude semble gagner du terrain, ainsi qu’un peu plus de dynamisme. Des orages pourront alors se mêler à l’humidité ambiante (pluies continues parfois modérée sur le relief, plus éparse dans les plaines), surtout sur le relief (forçage orographique) des Pyrénées Orientale. A l'est du delta du Rhône, jusque là épargné par la pluie, (mais pas forcément par les nuages bas voire la grisaille) pourait connaitre ses premiéres averses. Mais la situation est encore assez lointaine. Pour la journée de dimanche, on note bien sur les spaghettis que la situation n’est pas très claire, mais le risque orageux pourrait se renforcer avec l’enfoncement de l’anomalie froide d’altitude et un dynamisme un peu renforcé (jet et enfoncement de l’anomalie de tropo). Par contre, comme le soulignait Calou, la situation du CEP est nettement plus molle, mais pas forcément incompatible avec les orage si on extrapole la carte du jet. Je reste néanmoin assez sceptique pour voir du trés gros (contrairement à ce qu’envisage GFS), mais attendons … Je pense que les cumuls au cours des prochains jours sur les Cévennes pourraient potentiellement ne pas être négligeables, mais rien de dangereux dans l’immédiat (pluies régulières et non orageuses dans un premier temps)

Merci Bohlen ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">J’ai édité mon message précédent sur les forces du vent dans la région. Mais ce n’est pas détaillé par des données, c’est juste de l’observation. Ce serai intéressant de pouvoir confirmer ou infirmer ça. EDIT : je parlais de vent fort, pas de tempête comme ici. Ce n’est pas le sujet, mais j’aimerai intervenir juste un peu.Je ne pense pas que ce soit la meilleure solution. Tes prévisions sont tout à fait interressantes et souvent trés juste, ce serait vraiment dommage de ne pas en faire profiter le forum. Pour tout le monde : ce serait bien d’arrondir les angles non ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je ne connaît pas les seuils en vigueur là-bas, mais ce qui est sur, c’est que le creusement peut être plus fort qu’envisagé actuellement. Le dernier CEP en est l’exemple le plus frappant. Avec ça et ça, nul doute que les rafales excéderont les 130 km/h. Je pense néanmoins qu’il y est allé un peu fort là. EDIT : De par le relief de la zone (sorte de coin), la Pointe Finistère est trés souvent concerné par des vents violent au large (et peut-être moins sur les côtes). Je ne serait pas étonné si le nombre e jours avec plus de 35 ou 40 kt (un peu au large) y est plus important qu'en Bretagne par exemple. Mais cela concerne la mer, pas les terres (à priori, vu le rôle du relief, ce dernier doit être venté, mais peut-être moins les plaines).

DONG ! Le sage (que dis-je, le doyen) a parlé ! Ca voudrait dire que dans 5 ans je serais vieux … t’es vraiment déprimant toi ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon, comme moi aussi je ne pourrais pas être là, vous pourrez mettre des images de la rencontre comme on l’avait fait pour celle de juin ! Vous nous direz comment cela se sera passé ! @+ /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Effectivement, une belle cyclogenèse est en vue, mais ça c’est une surprise pour personne maintenant (sauf pour GFS /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). C’est sûr que la marge n’est pas énorme, mais personnellement, j’en reste globalement à mon analyse d’hier. L’ondulation du jet s’accentue progressivement et devrait « entraîner » l’ex-Gordon. Je pense que ce schéma là est à peu prés fixé (sauf énorme surprise).Donc le plus gros pour la Galice et le nord du Portugal et un peu plus tard pour l’Irlande (mais probablement en un peu moins fort que le Nord-Ouest de la péninsule Ibérique). Sinon,je n'étais pas revenu sur ça : Mais il est évident que si des points d’incompréhension persistent, il ne faut pas hésiter à les soulever pour en parler. Le but de ces analyses étant essentiellement pédagogiques, si elles peuvent susciter la discussion, c’est tant mieux !

Je crois effectivement qu’ils arrêtent le suivi lorsqu’une tempête tropicale est déclassé en perturbation extra-tropical. Mais il y a-t-il des exceptions ?

Au risque de te décevoir, je risque de me faire un peu plus discret quand j’aurai fais ma rentrée (le 25 …). /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">Sinon, pour l’évènement, j’aimerai simplement vous signaler que la dernière sortie du CEP, décale un peu plus le creusement vers l’est qu’initialement. C’est à surveiller car, pour l’instant, le CEP reste le modèle de référence pour la transition. Un certain nombre d’indice tendent effectivement à décaler légèrement le phénomène vers l’est, mais, pour l’instant, la France reste à l’écart du plus violent. EDIT : On voit que l'on commence à passer dans des réglages plus fins. C'est peut-être un peu prématuré, mais cela permet néanmoin de mieux cerner l'évolution actuelle.

C’est presque ça … Ici, l’advection chaude à l’avant à lieu sur tout les couches et renforce nettement les épaisseurs à l’avant. Donc visuellement, sur les cartes à 500 hPa, la dorsale se trouve renforcée.Dans le cas des tempêtes explosives, l’advection chaude et humide (représentée par les forte valeur de thêtaE a aussi lieu vers l’avant et subit le forçage d’altitude. En conséquence, l’énergie dégagée peut être très importante et renforce nettement la cyclogenèse. Ce cas est aussi présent dans les jours à venir (très forte advection de thêtaE). Mais effectivement l’advection chaude à tous les étages a très rarement lieu comme cela à l’avant des bombes. Pour la seconde partie de ton message, je vois plutôt une suite unique mais qui peut se décomposer en deux phases principales. La première est l’intégration du cyclone dans la circulation barocline, en liaison avec la petite anomalie de tropo, puis, dans la foulée, la cyclogenèse va renforcer le décrochage d’altitude et provoquer (ou favoriser) un scindement du jet qui est lui-même favorable au dynamisme verticale (rétroaction positive). La cyclogenèse et la frontogenèse continue de se renforcer. Un niveau de stabilité sera vite atteint, avec un apport moindre de thêtaE élevée et un affaiblissement progressif du jet.

Les sites de Météocentre et de Météociel sont une très bonne adresse pour avoir des données du CEP à moins de 72 H. Par contre, le nec plus ultra pour pouvoir suivre le développement de cette situation dans les heures à venir est sans conteste le site de la météo portugaise. On a accès aux champs du CEP par pas de 6H avec des données intéressantes. Pour l’explication du paramètre frontal, je vous renvoie /index.php?showtopic=16144'>ici. On notera que leur modèle à maile fine ne voit rien de vraiment méchant.

Ha OK, désolé j'avais pas vraiment compris ça ... Je pensais que tu parlais de la dirction opposé des vents dans deux cyclones côte à côte (face à face). Parce qu'effectivement Coriolis "oblige" les vents à tourner dans le même sens. Mais en fait, c'est un peu plus compliqué que ça. Un cyclone est cyclonique en basse couche (convergence) mais anticyclonique en altitude (divergence). Il se trouve que bien souvent sur les animations sat de cyclone on a l'impresion d'un mouvement anticyclonique à cause des nuages d'altitude.Je n'est pas vu ton cas, mais on peut imaginer que sur animation, tu voyais pour un cyclone plutôt la rotation anticyclonique des nuages d'altitude et sur l'autre, plutôt la rotation cyclonique des cellules orageuses.

Je l’avoue, je n’ai que des connaissances très limitées en météo tropicale … Je pense que les interactions sont assez faibles, notamment par la subsidence de grande échelle qui entoure chaque cyclone qui doit faire une sorte de tampon (pour deux cyclones de même taille et de même puissance) Au sol, entre les deux, on doit avoir une zone de vent faible et erratique. Je ne sais pas s c’est déjà arrivé qu’un cyclone en « bouffe » un autre, mais si c’est le cas, cela doit être assez rare et avec des cyclones de taille très différente. Les cas les plus connues d’interaction, c’est lorsqu’un cyclone coupe ou même suit la trajectoire d’un autre cyclone et qu’il s’affaiblie par manque d’énergie (le premier cyclone en a trop pompé et refroidie la surface e l’eau). Globalement, je pense que la proximité de 2 cyclones est plutôt négatif pour la puissance de chacun pris isolément, mais que cette influence reste assez limité. Si des spécialistes veulent intervenir, ils sont le bienvenu … @+ /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

La situation doit être prise au sérieux, et on ne doit surtout pas tomber dans le sensationnalisme. Voici une petite analyse technique. La situation actuelle n’est pas simple : un cyclone de catégorie 2 fait route vers l’est ou l’est-nord-est. C’est sûr, il est bourré d’énergie : vent violent en surface, fort afflux de thêtaE. Les Açores risquent d’être dans une situation assez délicate dans peu de temps. Pour la suite, ce qui semble maintenant être à peut prés certain, c’est qu’un creusement va s’opérer. C’est là que les divergences (et quelles divergences !) apparaissent. Il faut cependant bien voire que ce cyclone va entrer en interaction avec la zone barocline. Il va bien évidemment perdre ses caractéristiques tropicales : une dissymétrie va apparaître dans sa structure avec l’apparition de frontogenèses. On va tenter d’apporter quelques précision, d’un point de vu plus dynamique. Une forte advection chaude d’altitude ici ou ici et de basse couche (bien mise en évidence par les advections d’épaisseur) est prévue à l’avant. Cette dernière va renforcer la dorsale, apportant une dynamique supplémentaire à l’avant du thalweg. Le bilan, c’est un renforcement du jet sur la face avant du thalweg. A l’arrière, le jet est aussi prévu assez dynamique. Il semble même qu’il apporte une petite anomalie de tropo. Par contre, elle reste un peut en retrait de la dynamique de basse couche (elle reste trop au nord pour réellement interragir, c'est peut-être une des raisons du "non creusement" vu par GFS). Une des particularité de cette ondulation, c’est qu’elle est assez prononcée. La circulation et même assez rapide pour ce type d’onde : l’anomalie chaude à l’avant n’y est pas étrangère et cette onde était moins prononcée à l’origine (jet assez puissant à l’arrière). L’ex-cyclone va donc rentrer dans ce système et interagir avec le jet. Le jet présente un minimum de vitesse à cet endroit, ce qui n’est pas forcément très favorable à un bon creusement ultérieur. Finalement, notre ex-cyclone va progressivement infléchir sa route vers le nord sous l’influence du jet. Il y a une chose à remarquer, c’est que le jet fini par ce dédoubler avec l’augmentation de l’ondulation, ce qui est un bon facteur de creusement (à la fois en entrée droite et en sortie gauche de jet). De plus il semble y avoir de la divergence. Ce dédoublement est, ici, vraisemblablement lié au très fort forçage frontogénétique associé à l’interaction barocline. Au final, cette cyclogenèse va renforcer le décrochage d’altitude, bien qu’il ne soit pas très net sur GFS qui a « raté » la cyclogenèse (pas du tout explosive pour l’instant …). La réponse en TA est assez parlante : un coin est bien visible, signe de cet interaction réciproque. Les forçages d’altitude se mettent progressivement en place et la frontogenèse se poursuit, augmentant l’anomalie de tourbillon de basse couche et l’anomalie de pression. Si on regarde comment le CEP, qui semble avoir bien anticipé le creusement depuis plusieurs runs, voie cette frontogénèse via les advection de températures à 850 hPa, on se rend compte qu'elle est trés dynamique et trés rapide. Cette dynamique est possible grâce aux fortes advections de thêtaE qui apportent énormément d’énergie au système (bien visible aussi avec la quantité d'eau précipitable), permettant un forçage frontogénétique important qui trouve une réponse dans la « prise en charge » barocline (interaction avec le jet) qui suit. Les fortes advections thermiques vont renforcer les gradients et les vents les plus forts devraient se trouver à l’avant du système perturbé avec des jets de basse potentiellement très puissants. On voit bien ce qui se passe sur cette coupe (situation, la coupe est à 45°N) des thêtaE avec la puissante frontogenèse. Les anomalies de thêta sont aussi très importantes, engendrant des jets de BC important. On pourra aussi noter la plage d’air sec en altitude, preuve de la mise en place des forçages (subsidence ici) et du dynamisme. Cette analyse est essentiellement basée sur GFS qui a pourtant raté sa prévision (du moins c'est comme cela qu'on l'a pris). On montre ainsi que l'on peut quand même utiliser les informations d'un modèle qui a trouvé une réponse que l'on juge "boiteuse" dans lesparamètres finaux dans le but de les analyser et d'arriver à notre propre conclusion grâce aussi à l'aide d'autre modèle dont on estime qu'ils ont réalisé une sortie plus juste. Cela reste quand même trés subjectif, mais je pense que c'est assez formateur ... Ca c’est pour la situation générale. Maintenant, si on se risque à une petite prévi à partir de ça, on peut conclure à un renforcement très sensible du vent au cours de la journée de jeudi sur la pointe Bretonne. Le vent atteindrait son paroxysme en soirée avec des rafales autour de 100k/h en mer prés des côtes, et pas plus de 90km/h sur les terres. Le reste de la façade Atlantique pourrait connaître des rafales autour de 80km/h, mais vraisemblablement un peu moins …A l’arrière du font orageux,le vent devrait tourner très rapidement au nord-ouest en faiblissant progressivement en retournant sud-ouest. Des vent tempétueux (rafales possible de plus de 120km/h) sont en revanche à attendre dans le golf de Gascogne (partie ouest surtout) et plus généralement du Portugal à l’Irlande jusqu’aux Iles Scilly.

Merci ! Ce midi, j'ai pas trop le temps de poster une analyse, mais en gros je suis d'accord avec ta conclusion (attention tout de même, l'anomalie chaude associée va modifier le géopotentiel, c'est en autre ça qui fout le basar). A priori un fort coup de vent pour la Bretagne, mais pas une tempête explosive, même avec ce cyclone ... Le creusement et ces modalités n'a rien avoir avec les tempêtes de 99 par exemple.