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Tempêtes en moyennes latitudes et évolution climatique
Météofun a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
J’ai relu aujourd’hui l’intégralité du sujet et je me permets de revenir sur certains points. 1) Je pense qu’il s’agit là d’un simple souci dans la formulation, mais la tropo et son altitude n’est pas influencée mais visualisée par le TP (tourbillons potentiel), vers la valeur 1.5 ou 2 PVU. L’air stratosphérique n’est donc pas attiré vers le bas par le TP, mais par des mouvements verticaux, provoqués par les advections de TA et de températures.2) En se qui concerne les anomalies de tropo existantes, ce sont principalement de vieilles anomalies issus de précédentes interactions qui ont évoluées. Une telle anomalie est qualifiée de latente puisqu'elle ne demande qu'à interagir à nouveau et à redevenir active. Effectivement ces structures sont assez conservatives, comme on peut le voire avec les propriétés du TP (conservatif s'il n'y a pas d'échange de chaleur (absorption de rayonnement ou changement d'état de l'eau) ou pas de mélange turbulent entre les zones à différents TP). La seconde source d'anomalie de fort TP est le détachement et le déplacement vers le sud de zones de la stratosphère polaire à fort TP (car fort TA). C'est du moins l'essentiel de ce que je connais sur le sujet. 3) Si tu regarde une carte des TA et du géopotentiel avec le vent, on voit facilement que les axes à forts TA n'ont pas forcément grand chose à voire avec la latitude. Ils marquent par contre très bien les axes de thalweg.C'est là que ça se complique. Dans les thalwegs du courant jet, le TA d'une parcelle d'air n'est pas du tout conservatif, son tourbillon relatif (TR ou zeta) non plus, mais pas uniquement par les variations de f. Il faut donc prendre le problème dans l'autre sens : partir du TR (zeta) et étudier les forçages. On prend comme base que les axes de thalweg correspondent à des zone de fort zeta (rayon de giration du vent plus court). Je m'explique. Si l'écoulement est quasi-géostrophique, on peut écrire : d(zeta+f)/dt + f*div = 0 (avec div la divergence horizontal du flux). Donc si une particule d'air voit son TA augmenter, on a une convergence, et inversement. Or, les axes des thalwegs de grande échelle se déplacent souvent moins vite que le vent. Une particule d'air qui arrive sur ce thalweg vera une augmentation du TR, donc du TA (ce type de variation est plus fort que les variations de f), donc, on a une convergence. Si on se place à un endroit donné et que le thalweg est stationnaire, le TR, donc le TA est stationnaire. On a donc une advection « perpétuelle » de faible TA à ce niveau. Donc une advection de faible TA amène une convergence du flux. C'est l'inverse de l'autre côté du thalweg : advection de fort TA et divergence. Si le flux est parfaitement géostrophique, les axes de TA et de thalwegs sont confondus. On comprend maintenant pourquoi une advection de fort TA (anomalie de tropo, par exemple) provoque des ascendances (divergence d'altitude) : on parle là de forçage due aux advections de TA. Les variations de f sont mineures là-dedans. Et si le thalweg est orienté vers le nord, on observe la même chose. Le lien avec h pour le TP est, en général, le suivant : augmentation par convergence et diminution par divergence. Si on veut voir l'influence de f, il faut rendre le TA constant. Pour cela, il faut donc rendre le terme de la divergence nulle. Cette terrible approximation est envisageable vers le milieu de l'atmosphère (500 où 600 hPa en moyenne) pour de courtes échelles de temps et de grandes échelles spatiales. En effet, à grande échelle, on admet que les mouvements verticaux concernent toute la couche, donc la divergence est supposée nulle vers le milieu de l'atmosphère. C'est à ce niveau que les variations de TA à grande échelle sont les plus faibles. Et là, effectivement, le TR tend à augmenter (ou du moins à ne pas diminuer ...) lorsqu'une zone à fort TA plonge vers le sud. Voilà, j’espère que c’est assez compréhensible (je suis nul en pédagogie), mais cela me paraissait nécessaire de faire ces compléments d’informations. J’essaierais de faire un petit schéma pour demain pour être plus clair (ou un peu moins confus) … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> @+ /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Christophe -
Tempêtes en moyennes latitudes et évolution climatique
Météofun a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
En fait, Sirius, dans une explication antérieure tu donnes cette formule : d((zeta +f) / h)/dt =0Elle est juste quand on prend h, donc le tube de courant, comme tu l’appels, la distance entre 2 isentropes, comme le précise Gombervaux. Donc effectivement, si h augmante (diminution de la stabilité statique), le Ta = vorticité absolu = zeta +f augmente. On retrouve parfaitement ce que dit Cotissois, mais en considérant un tube de courant, donc avec des isentropes différentes, mais qui sont connues et conservées. Edit : en faite, j'arrive après la soupe : la réponse a été donnée entre temps -
runs de gfs et run de controle
Météofun a répondu à un sujet de stalbuck dans Questions - réponses sur la météo
Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire … Et j’avoue que j’ai des grosses lacunes dans le domaine de la prévision d’ensemble et à plus long terme. Cependant, dans ce cas, je ne vois pas pourquoi les centres météo cherchent sans cesse à améliorer la résolution spatiale (en 3D) et temporelle des modèles. Dans mon message, j’insistais sur la nécessité d’un grand nombre de scénarios pour s’affranchir le plus possible de ce chaos et de sortir une probabilité cohérente. Bien sûr, cela n’est valable que pour des échéances pas trop lointaines. Si on part dans la démarche de simplification, j’aurai tendance à penser qu’il faut, dans ce cas, peut-être plutôt s’orienter vers des modèles qui traitent un peu différemment l’information. Mais dans ce cas, il a des changements dans la structure du modèle : c’est pas simplement exactement le même calcul pour le scénario déterministe. Par contre, je ne sais pas ce qui se fait exactement dans les centres météo … Je vais essayer de me renseigner sur Internet … -
Semaine du 8/01/2007 au 14/01/2007
Météofun a répondu à un sujet de BIBICHE76 dans Evolution à plus long terme
Je ne suis pas parfaitement d’accord avec Stalbuck en ce qui concerne l’intérêt du lissage des phénomènes sur le long terme … Nombre de phénomènes de petite échelle ont une influence considérable sur le long-terme, je pense notamment aux cyclogenèses, advections chaudes issus des perturbations tropicales, interactions avec entre les différents niveaux, … Autant de choses qui ne peuvent être correctement modélisé qu’avec une précision suffisamment importante et qui peuvent avoir une importance considérable à grande échelle.Par contre, pour sortir une probabilité cohérente de ce chaos, il faut un grand nombre de scénarios de départ. D’ailleurs sur Météociel, on a parfois, mais pas toujours (je ne sais pas pourquoi ça change en fonction des fois –c’est peut-être lié à la réactualisation du GFS ?-), la présence du run de contrôle et du run déterministe sur les diagrammes : intéressant pour voir où commence la divergence. Ceci dit, c’est vrai qu’on est HS, on peut poursuivre la discussion ailleurs … -
Merci js pour cette analyse ! Tu as remercié Greg pour les documents, hé bien moi, je vais remercier Cotissois qui m’avais aussi donné des documents pour cette tempête. Je ne m’étais pourtant jamais donné la peine de faire l'analyse (désolé Cotissois …). Heureusement donc que tu l’a faite js ! Sinon : Ici, en allant sur archives, on peut retrouver les runs anciens de BOLAM. La carte en question (vent et thêtaE à 850 hPa) est effectivement tout à fait révélatrice de ce que tu veux montrer, il me semble … Juste sur ce point, je ne te suis pas trop (air chaud qui monte sur air froid … ).C’est plutôt lié aux fortes advections de température (surtout pour l’air chaud). Les advections de TA jouent un peu, mais comme tu le dits, c’est faible à ce niveau … Mais bon, c’est vrai que tu n’avais peut-être pas envie de te lancer là-dedans … @+ /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Christophe
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Bonne année à tous et à IC ! Je vous souhaite à tous le meilleur épanouissement possible, notamment météorologique ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Christophe /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Prévision Nord-Est
Météofun a répondu à un sujet de Olivier D dans Prévisions à court et moyen terme
Bon finalement, l’inversion a reprit du poile de la bête en Allemagne (ici et ici) alors qu’elle a continué a baisser à Nancy … Mais cela n’a pas été suffisant. On est pas passé loin de la rupture dans les Ardenne Française quand même vu qu’elle eu lieu hier en dans les Ardenne Belges. Vu l’évolution, a priori, on va plutôt vers une consolidation ou, du moins, une "non destruction" de l’inversion de basse couche dans ces régions, même si elle ne remonte pas forcément. Mais bon, comme depuis 3 jours j’ai été à contre courant sur la chose /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> … Dommage que je n’ai plus Internet pour la suite … -
Merci beaucoup : spectaculaire travail de l’équipe technique ! ! Merci encore à eux ! ! ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Un magnifique jouet pour Noël ! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
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EAO ANASYG PRESYG
Météofun a répondu à un sujet de castellanus dans Questions - réponses sur la météo
La solution est ici. Le lien est tout à fait officiel puisque donné dans « Les Fondamentaux » de Malardel. -
Anomalies chaudes/froides de Tropo et relations
Météofun a répondu à un sujet de yvo dans Questions - réponses sur la météo
C’est clair que je suis tout à fait conscient de la faiblesse de la thêta … D’ailleurs à ce sujet, est-ce que tu connais une méthode pour étudier la stabilité sur les coupes. Puisque moi, à part utiliser le gradient de thêta (par expérience et non de manière rationnelle, d’ailleurs), ce qui reste on ne peut plus approximatif, je ne sais pas utiliser les coupes (et notamment les thêtaE) dans ce but. Donc je ne sais pas comment tu fais et si tu arrive à y voire quelque chose, mais si tu as ne serais-ce que quelques pistes, n’hésites pas … /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> C’est vrai qu’avoir une idée de l'instabilité sur une coupe semble intéressant, quitte à comparer et compléter en certains points avec des sondages prévisionnels. Mais pour cela, il faut une méthode un minimum rigoureuse. Le souci, c'est que j'en n'ai pas du tout ... -
Prévision Nord-Est
Météofun a répondu à un sujet de Olivier D dans Prévisions à court et moyen terme
Contrairement à ce que je pensais hier (voire /index.php?showtopic=17327'>mon post dans la rubrique technique sur les inversions), l'inversion a continué à bien descendre. Si on continue la série d'hier avec les RS du jour : pour Meiningen (00 h UTC et 12 h UTC) et Nancy (12 hUTC). On note d'ailleurs que l'inversion au coeur de l'Allemagne a quasiment disparu et qu'il en reste juste les premiers mètres. Dans ces conditions, on peut raisonnablement penser (du moins, c'est loin d'être impossible) que certaines zones locales du nord-est autour des Ardennes voient l'inversion sauter demain (lundi) ou mardi. Dans ce cas, les températures dépasseront sans problèmes les 8 voire 10°C, comme dans certains coins de Belgique aujourd'hui ou une partie de l'Allemagne. Dans ce cas, un beau soleil et une forte douceur pour la saison peuvent très localement rendre l'après-midi quasi printanier. C'est à suivre ... -
Suivi du temps dans le Nord et l'Ile de France
Météofun a répondu à un sujet de Vincent_L dans Le temps en France
En tout cas, hier soir j'étais à des milles de m'imaginer qu'on aurait ce temps ... Assez impressionant puisque ça fait pas semblant en plus (là je parle pour la France en général, pas que l'IDF). En plus de ce qu'a dit js, j'aurais tendence à dire qu'il faut au moins une partie de la couche saturée avec une température inférieur à -4 ou -5°C. Je balence ça un peu arbitrairement, mais ce qui est sûr c'est que ça le fait pas du tout avec des températures trop proches de 0°C partout. En effet, la cristalisation des microgouttelettes est dificile dans l'air. C'est donc un chiffre à confirmer puisque par exemple, si les observations faites en Bretagne sont exactes, je ne suis pas sûr qu'elles se déroullent toutes avec des telles température dans l'inversion ...Pour expliquer les précipitations, on peut peut-être avancer l'existance d'un gradient de température, saturé partout, si un peu de brassage se met en place (sur-condensation de l'air "chaud" et humide qui se refoidie avec le brassage dans l'air froid). Mais tout ça est à prendre avec précaution : il y a quelqu'un pour confirmer ? Sinon js, c'est vrai que ça fait important comme chute de neige en grain tes photo ! Tu en as eu de la chance ... Bonnes vacances et bonnes fêtes à ceux qui partent ! -
Prévision de la saturation de basse couche par inversion
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la situation actuelle est un véritable laboratoire sur le sujet, et ce n'est pas fini ... Dernière surprise en date : aujourd'hui. Je ne m'attendais pas du tout à voire une telle évolution nuageuse sur la France ... Si on prend le RS de Trappes de la nuit, il est encore assez sec. Il laisse entrevoir la possible formation de brouillards locaux, mais près de l'inversion, on est loin de la saturation (tout est relatif quand même). Le RS de 12h UTC est par contre sans ambigüité : la saturation est bien présente. Le point de rosée n'a pas trop bougé, par contre la température s'est bien refroidie. Il semble que se soit là la raison, par rapport à ce qu'on pouvait attendre hier, c'est assez surprenant. Peut-être que certains ont des avis plus précis ? D'ailleurs, plus globalement, il n'y a pas eu de levée des nuages bas sur de nombreuses régions contrairement à ce qu'on pouvait espérer hier ... En tout cas pour le reste, la situation est tout à fait remarquable mais classique, à commencer par les 13,4°C de Bourg-Saint-Maurice qui sont à comparer avec les -2°C de Lyon. De même, les 12,6°C à Embrun ou les 11,4 à Selonnet ou encore 11,5 à Mende. L'influence de l'inversion est bien mise en évidence, le phénomène doit être renforcé par un effet de foehn dans les Alpes avec le vent de secteur est. C'est d'ailleurs bien visible lorsqu'on regarde de vent à Bourg-Saint-Maurice. Au passage, et à propos de foehn, sympatiques les températures en Corse sur la carte. A Mende, on a une évolution classique avec une inversion peu épaisse la nuit qui disparaît en journée pour se reformer le soir. Autre point remarquable : quasiment 8°C à Charleville-Mézières. On voit bien sur les RS que l'inversion diminue de plus en plus d'épaisseur comme à Meiningen (à 00h UTC et 12h UTC) ou, plus proche, à Nancy (le 22 à 12h et le 23 à 12h. Dans ces conditions, l'air compressé arrive de plus en plus bas et il suffi d'un rien pour briser l'inversion. Avec environ 8°C, l'inversion n'est pas complètement détruite, mais elle est déjà bien entamée. La situation s'était déjà produite l'année dernière mais de façon plus accentuée. Pour la suite, il semble que la compression de basse couche diminue un peu. L'inversion devrait alors arrêter de descendre, mais c'est à confirmer. Ce n'est pas complètement impossible (mais pas le plus probable je pense) que l'inversion saute : dans ce cas, on dépassera sans problème les 10 voire 12°C en température maximale à Charleville-Mézière avec un beau soleil (ça peut faire drôle entre Noël et le jour de l'an !). Mais là on est est dans la prévi ... En plus de la carte de température, les cartes du point de rosée et de l'humidié relative résument bien la situation. L'image satellite nous montre bien toutes les zones où les brouillards et nuages bas ne se sont pas levés en France : saisissant. PS : je ne sais pas si c'est le bon endroit pour évoquer ce sujet, mais je trouveque c'est interressant de faire ce petit message global sur les phénomènes de BC du jour. -
Anomalies chaudes/froides de Tropo et relations
Météofun a répondu à un sujet de yvo dans Questions - réponses sur la météo
Tu as de la chance, c'est le début des vacances donc je ne le prends pas mal ! C'est vrai que la thêta est surtout interessante pour les coupes (ou sont gradient vertical) et la notion de stabilité. Sinon, effectivement, pour la conservation, la thêta ne se conserve que pour une particule non saturée. Par contre, la thêtaE, comme la thêta'w, se conserve aussi bien dans le cas d'une particule sèche que dans le cas d'une particule humide.C'est pour cela que ces deux paramètres, au contraire de la thêta, se conservent dans le cas du foehn. D'ailleurs, si tu reprends la construction sur l'émagramme, tu peux constater que pour obtenir la thêtaE ou le thêta'w, on suit l'adiabatique jusqu'à la saturation : donc jusqu'à ce point (c'est-à-dire tant que la peticule reste sèche) on a la même évolution que la thêta. C'est vrai aussi que c'est interressant ça : les masses d'air bien mélangées ont une thêtaE quasiment constante sur la verticale. On parle d'ailleurs de masse d'air cinématique de mélange (notée Km pour les sondages). -
TPE phénomène cévenol
Météofun a répondu à un sujet de sussargues dans Questions - réponses sur la météo
Effectivement, tu peux croire le météorologue que tu as rencontré, un épisode cévenol au sens strico-sensus est un phénomène plutôt long mais qui ne présente pas de violence particulière : juste des pluies modérées à fortes en fonction de la puissance de l'épisode pendant des heures et des heures, mais qui donnent au bout du compte des cumuls importants. Mais comme te l’a expliqué Treize Vents, la plupart du temps ce qu'on entend aux info dans le sud-est n'est pas un épisode cévenol au sens strict. Un vrai épisode cévenol bien important est plutôt rare. Ce type de phénomène concerne principalement le relief et les plaines sont relativement épargnées par les pluies (mais elles se prennent quand mêmes les crues). Le plus souvent, les gros dégâts sont provoqués par des orages que leur structure en 3D au sein de leur environnement rend plus ou moins stationnaire et particulièrement violents en un point précis (on parle d'orage en V) et les deux ne font pas bon ménage. Pour englober tous ces types de phénomènes, il est préférable de parler d'épisode Méditerranéen. Après, pour ton TPE, je ne sais pas ce que tu veux faire ... Pour la formation des épisodes Cévenols, ce qui est important, c'est le refroidissement d'un air très humide et assez doux (pour contenir beaucoup d'humidité) quand il « escalade » le relief sud du massif Central (l'air en montant se dilate et donc se refroidit). Le refroidissement entraîne la condensation puis la pluie. On comprend donc l'intérêt d'avoir un flux de basse couche assez dynamique qui arrive plus ou moins face à la montagne. C'est là qu'intervient l'importance de l'air froid. Ces vents de basse altitude (entre 300 et 1500m par exemple), sont créés par des différences thermiques. De l'air chaude est plus dilaté que de l'air froid. Autrement dit, quand on a une zone d'air chaud à côté d'une zone d'air froid, on a une sorte de marche qui se crée et génère du vent. En effet, l'air qui tend à occuper tout l'espace cherche à quitter la marche haute de l'air chaud vers la marche basse de l'air froid. Coriolis dévie tous cela vers la droite dans l'hémisphère nord et généralement, on a un vent qui laisse la zone d'air froid à gauche et la zone d'air chaude à droite. On parle de jet de basse couche pour le vent lorsqu’il est fort (dans le cas général, c’est le vent thermique). Et ce type de situation est dite barocline (les surfaces d'égales températures ne sont pas parallèles aux surfaces d'égales pression -grossièrement l'altitude-). Pour bien comprendre ces principes tu peux regarder dans les archives du forum ou sur le site de Météo-France dans le glossaire comme ici pour le vent thermique. C’est pas forcément évident, mais comme tu es en première S, tu dois peut-être être capable de comprendre cela. Sinon, n’hésite à préciser tes questions. Comme tout les vents d’altitude sont créés selon le principe du vent thermique, tu comprends maintenant pourquoi Treize Vents parle de la présence d’une zone d’air froid en altitude à l’ouest de la France. Par contre, j’émets une toute petite réserve en ce qui concerne ce point. Elle est nécessaire pour l’établissement du flux mais ne concerne généralement pas directement la région du Cévenol. Généralement, on a plutôt une arrivée d'air chaud en altitude pour renforcer la stabilité (pas ou peu d'orage pour les épisodes Cévenols). En effet, il faut bien dissocier l’air qui s’élève et se refroidit de l’air qui occupe initialement la place. Si l’air qui monte est plus chaud que l’air environnant, le déplacement vers le haut se poursuit, puisque l'air chaud est moins dense que de l'air froid : c'est la situation instable. Si notre particule d'air est plus froide que l'air environnant, elle va avoir tendence à redescendre : c'est le cas stable. Or, un épisede Cévenol c'est de l'air strable, il est donc important de ne pas avoir d'air trop froid en altitude. Et comme la condensation libère de l'énergie (c'est l'effet inverse de l'évaporation qui consomme de l'énergie -il faut faire chauffer une plaque pour faire évaporer de l'eau-), le refroidissement n'est pas très rapide. Il vaut mieux avoir de l'air chaud en altitude pour garder un air stable (afin que cet air soit plus chaud que l'air qui est forcé à s'élever par le relief). Si on n'a pas d'air chaud, mais au contraire un peu d'air froid, les mouvement ascendents se poursuive bien plus haut que les montagnes. On a alors des orages qui longent le relief, mais ce n'est pas une situation d'épisode Cévenol au sens strict. On a d'ailleurs eut un beau cas comme ça le week-end dernier sur l'est de la Corse. Cela se passe lorsque le relief force l'air à s'élever et à condenser puis c'est la libération d'énergie par la condensation qui diminue le refroidissement et permet la formation d'orages. On dit que les orages sont forcés orographiquement. Mais c'est un cas un peu particulier. Sinon, dans le cas général, lorsque les conditions sont plus favorables, le relief n'est pas nécessaire à la formation des orages, mais il joue quand même un rôle lorsqu'il est présent (dans ce cas, le forçage orographique s'ajoute aux autres forçages). Mais encore une fois, là ce n'est pas exactement un épisode Cévenol. Le terme de précipitation orographique s'applique aussi tout à fait aux vrai épisodes Cévenol. Gbl, t'as donné un exemple de cévenol, je vais t'en donner un autre. Je l'aime beaucoup car il permet de bien comprendre la différence entre un épisode Cévenol et des orages Méditerranéen. Il s'agit du 21 et du 22 septembre 1992. Le 22, c'est la catastrophe de Vaison La Romaine, avec un orage en V et plus de 300 mm de pluies localement et le 21, c'est un épisode Cévenol avec plus de 400 mm de pluies localement sur les Causses du Larzac, soit plus que le lendemain avec les orages ! Rapidement je te décrie la chose. Sur les images satellite de 21, on voit bien que les nuages ne concernent quasiment exclusivement que le relief Cévenol. Petite remarque, ces images proviennent de ce site. Il faut un enregistrement gratuit (ici) pour accéder aux données. Comme c'est gratuit, je me permets d'en diffuser un peu comme cela (c'est pas bien c'est vrai ...), mais je ne peux pas tout mettre bien entendu, je te conseil donc d'aller voire directement là-bas. Le bleu représente la zone d'air froid d'altitude responsable du flux de sud. Le flux chaud et humide de basse couche est marqué par la flèche rouge. Sur les cartes du jours (archives ici par exemple), on note non seulement l'afflux d'air chaud et humide de basse couche (carte des températures à 850 hPa, soit environ 1500m), mais aussi une zone un peu plus chaude d'altitude (carte des températures à 500 hPa soit environ 5600m). Pour les images satellite du 22, on note que la zone d'air froid d'altitude en bleu concerne la région et a permis le développement de puissants orages avec une forme en V sur la partie sud. On remarque aussi qu'on a toujours le flux chaud et humide en basse couche. Cela se remarque aussi très bien avec les archives. C'est pas forcément très simple, mais n'hésite pas à utiliser la fonction recherche du forum (attention, la différence entre épisode Cévenol et orages n'est pas forcément toujours faite) ou à revenir ici s'il y a des trucs que tu n'as pas très bien compris. -
Effectivement, il y a deux possibilités, qui sont d'ailleurs complémentaires. D'une part l'importance du froid, expliquée par Gombervaux, et d'autre part l'humidité expliquée par Météo-Nature. Le vent doit être faible pour éviter un brassage destructeur de la forte hygromètrie locale et du froid. Pour cela, la présence d'une cuvette, même faible est suffisant puisque l'inversion qui se crée limite l'influence du vent (rétroaction, ou théorie de l'oeuf et de la poule). Pour l'humidité, il est important de regarder l'hydrologie locale (rivières, lacs, marais, ...) et les sol (prés humide, terrain imperméable encaissé, ...). Une carte précise doit effectivement apporter de bonnes indications sur le sujet ainsi que la topographie, mais je n'en ai pas de la région. Sinon, pour le reste : Le givre d'inversion de rayonnement n'a rien à voir avec le phénomène de détente qui a lieu lorsqu'une particule d'air s'élève alors que là il s'agit d'un air parfaitement calme. Du brouillard de pente, givrant si les conditions sont favorables, peut se former de cette façon, mais c'est autre chose. Le givre se forme lorsque les gouttelettes d'un brouillard en surfusion -les gouttelettes restent liquides malgrés la température négative-, ou pas si les conditions sont limites, gèlent au contact d'un abstacle à la température négative. Le gelée blanche, c'est lorsque les surfaces sont bien plus froides que l'air et que le point de rosée sur la surface est beaucoup plus bas que celui de l'air. La vapeur d'eau de l'air condense directement à l'état solide. Bien souvent, la confusion est faite entre ces deux modes de formation différents.
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Anomalies chaudes/froides de Tropo et relations
Météofun a répondu à un sujet de yvo dans Questions - réponses sur la météo
Ok, je pense mieux comprendre maintenant. Navré pour mon incompréhension initiale. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Effectivement, sur les cartes de coupe de wetter3 l’anomalie de tropo dynamique n’est forcément facile à voire. Sur Météociel, pas de souci, la tropo dynamique est explicitement tracée. Sur Wetter3, il faut jouer plus futé … Personnellement, j’aime pas trop utiliser la thêtaE pour voire les anomalies thermiques, mais à la rigueur, ça peut marcher aussi. En effet, les isovaleurs de thêta sur ces cartes sont plus serrées que celles de la thêtaE et le principe de la thêtaE de reconnaissance de masse d’air peut s’avérer un peu piégeur avec des gradients parfois très forts ailleurs (loin de la tropo). Je préfère donc la thêta. En effet, l’augmentation du gradient de cette dernière met en lumière la tropo thermique de façon nette. Par contre, les anomalies hautes de tropo apparaissent rarement car la coupe ne monte pas assez haut, mais on les devienne quand même assez bien avec un gradient qui reste assez lâche jusqu’en haut. A ces anomalies thermiques, il faut ajouter les anomalies de tourbillon. Sur Météociel, on les repère avec les coupes de TA. Sur Wetter3 elles ne sont pas directement visibles. Par contre, on peut les retrouver grâce aux coupes représentant les forçages. La zone où le terme d’advection de TA s’annule correspond généralement soit à un axe de dorsale soit à un axe de thalweg (à voire avec la direction du vent). En jouant entre l’anomalie thermique et l’anomalie de TA ainsi trouvé, on peut reconstituer tout à fait correctement la dynamique de l’atmosphère, surtout si on la complète avec les advections de température. L’humidité fait apparaître la dynamique, mais c’est assez délicat à utiliser. En effet, on peut avoir des variations d’humidité sans dynamique juste par masse d’air (il faut utiliser la thêtaE pour les repérer). Ensuite, lorsque ces variations sont issues de la dynamique, il n’est pas toujours évident de faire le tri entre la dynamique actuelle et la dynamique passée. La dynamique actuelle est repérable par les vitesses verticales ou les coupes des forçages. Par contre, les traces de la dynamique passée et « l’âge » de cette dynamique est quasiment impossible à repérer sans avoir suivi la situation. Et il faut pas mal d’habitude … A titre personnel, j’ai encore beaucoup de mal à ce niveau. Pour le choix entre la thêta et la thêtaE, c’est une question de ce qu’on veut en faire. Pour repérer les anomalies issu des mouvements verticaux, c’est sans aucun doute la thêta puisque la thêtaE ne varie pas par définition avec les mouvements verticaux. La thêtaE sert surtout pour le suivi des masses d’air, ce qui est différent du traitement des anomalies thermiques. Les deux sont tout à fait complémentaire.On peut noter que dans la haute atmosphére, et en particulier dans la strato, la thêtaE et la thêta sont très proche dans leurs évolutions à cause de la faible humidité (air sec et froid). J'espère que ça répond à peu près à tes questions. -
Tempêtes et tornades
Météofun a répondu à un sujet de florent76 dans Questions - réponses sur la météo
Veinard … Et ça a donné quoi ?Effectivement comme l’a dit Nicolas, cette dénomination vient du livre de Franck Roux avec la séparation entre les tornade de type A et B. Les tornades de type A sont issus de supercellules avec basculement de la vorticité d’un axe horizontal à un axe vertical sous l’influence des mouvements convectifs ; et celles de type B ont la vorticité créé directement selon un axe de rotation vertical sous l’influence d’un cisaillement instable (dans le sens turbulent et non dans le sens convectif) qui se trouve contracté avec la convection. Je suis exactement du même avis. Je pense c’est dans un contexte où la convection à « unifié » l’atmosphère sur la vertical et limité la dynamique associée à la tempête que la trombe à pu se créer. La trombe n’a en elle-même et directement rien pu faire sur l’évolution de vent au-delà de son échelle d’action (très réduite). -
Anomalies chaudes/froides de Tropo et relations
Météofun a répondu à un sujet de yvo dans Questions - réponses sur la météo
A vrai dire je n’ai pas exactement compris ce que tu voulais dire. N’hésite pas à reformuler ta question exacte, je suis désolé … Disons que, effectivement, la thêtaE tend à être plus importante au-dessus des anomalies basses de tropo. Cela viens de la définition même de la thêtaE. En altitude, l’air est froid et donc contient peu d’humidité. Par conséquent, les variations de la thêtaE à ces niveaux suivent très bien les variations de la thêta. Et comme à une anomalie basse de tropo dynamique correspond aussi souvent une anomalie basse de tropo thermique, le gradient de thêta, donc de thêtaE est plus fort au-dessus. Une anomalie chaude de tropo peut donc aussi se remarquer avec un faible gradient de thêta, donc de thêtaE, en faisant attention de ne pas oublier l’influence de l’humidité. Donc en fait, globalement, la thêtaE sert surtout au repérage et suivi des masses d’air en basse couche et couche moyenne, là où l’humidité est plus importante, et pour l’instabilité sur les sondages comme le précise Cotissois. Sinon, pour les mouvements verticaux, la thêtaE étant un invariant à grande échelle et sur un temps assez court, ils ne sont pas visibles (aux thermes d’advections près). Sur la thêta, ils sont par contre parfois bien visible. @+ -
Tempêtes et tornades
Météofun a répondu à un sujet de florent76 dans Questions - réponses sur la météo
Juste pour illustrer les débat sur le sujet avec je pense un des exemples les plus spectaculaire de ces dernières années en terme de creusement explosif : la tempête de novembre 2002 qui a décimé la flotte de la Route du Rhum. Sa particularité : des développements convectifs de partout qui donne une impression de boursouflures assez caractéristique sur les images sat. On voit très bien les différents types orageux. Ce type d’orage n’a pas forcément une activité électrique phénoménale, mais question vent et pluies, ils sont pas mal du tout dans leur style … On a des orages dans l’advection chaude issu de la forte advection de thêtaE et de l’air froid qui arrive en altitude associé à des forçages à n’en pas douter colossaux. Ensuite, on a les orages du front froid. Pas de doute, ils sont violents dans ce cas çi … Puis on a les orages de traîne. On note que les orages de la traîne sont invisible sur l’image vapeur mais bien présents en IR : on est sous l’anomalie basse de tropo. Concernant le vent, avec le relief de la partie ouest de la péninsule Ibérique, le jet d BC est très fortement accéléré avec de fort renforcements sous les grain. Puis très faible et peu durable atténuation juste avant le passage de la ligne de grain puis, max du vent au passage du front froid. Dans ce type de situation, le max du vent au sol a lieu quasiment au moment du passage de la ligne de grain et faiblit très rapidement après. Les indices pour supposer cela : ligne très convective, anomalie de tropo extrêmement brutale après le front froid (le max semble longer le front) et reprise rapide de la traîne à l’arrière visible sur l’IR. La zone sans traîne est très étroite : et reprend par une ligne de grain secondaire : le max du vent est donc passé depuis un moment avant le passage de cette petite ligne. Au final, effectivement, les CB ne se développent pas juste sous le max de l’intrusion sèche qui correspond souvent au maximum du vent en surface (mais pas toujours). Par contre, ils sont parfois très présent dans l’advection chaude dynamique et forme aussi parfois une ligne d’une violence extrême au passage du front froid. Si on reprend le cas de 1999, on est loin d’être dans la même situation de 2002 avec des phénomènes convectifs qui font pâle figure, voire rigoler, à côté de cet extrême (même si l’activité électrique est comparable, mais ce n’est pas du tout le facteur déterminant pour les tornades). Les tornades de type B et autre petits gustnadoes sont tout à fait possibles dans l’environnement de fronts froids comme ceux-ci, malgré la dynamique et la faible stabilité de la structure. Ceci est du aux valeurs extrêmes de cisaillement, notamment avec l’aide du relief. Mais effectivement, ce n’est jamais il me semble pendant le maximum du vent au sol. C’est dans ces cas là, très souvent sous la pompe ascendante des CB qui correspond généralement à la période juste avant (quelques secondes à quelques minutes) le front de rafale. Par contre, quand à savoir s’il y en a eu en 1999 … D’ailleurs sur ce sujet, il faut bien se mettre d’accord sur ce qu’on entend par le terme de tempête et de maximum du vent. Je pense que l’incompréhension vient de là. Juste une petite remarque : vous avez remarqué l’évolution en moins de 4H entre 0HUTC et un peu avant 4H UTC pour la tempête de 2002. Impressionnant … @+ Christophe PS : désolé, les images sont particulièrement mauvaises, j’essaierai de faire mieux ce soir … -
Article du "Monde" sur l'automne
Météofun a répondu à un sujet de gbl dans Presse, livres, médias et cinéma
Pour te chambrer Anecdote, je vais répondre que le jour où on aura un automne avec de telles températures et des vents de nord, il sera vraiment trop tard pour faire quelque chose … Ceci-dit, plus sérieusement, tu as raison, quand on regarde cette carte, c’est clair que l’anomalie est flagrante. D’ailleurs, je pense que pour comprendre ces températures, il convient de s’interroger sur les raisons de ce type de circulation et de tenter de comprendre cela. Trouver un lien avec le RC passe forcément par là (lien entre météo et climato) à mon avis et non par une simple discussion des températures. PS : Je rejoins l’avis de Charles Müller sur ce point qui m’a devancé … -
Prévision des coups de vent
Météofun a répondu à un sujet de Virgile dans Prévisions à court et moyen terme
A noter maintenant, qu’on est passé d’un anafront bien dynamique à un front froid dédoublé. Ce matin à 7H UTC, la bande frontale était très active et étroite. Elle est en phase sur toute l’épaisseur. Dans ces conditions, on observe bien les discontinuités convectives à petite échelle du front froid avec les petites bandes sur l’image RADAR. Maintenant, on est passé à un front froid dédoublé. L’anomalie d’altitude, bien qu’assez modeste, à progressé plus vite que la discontinuité au sol. On peut la repérer avec la zone faiblement teintée en orange sur l’image airmass et entourée en orange sur l’image. Elle génère un forçage d’altitude suffisant pour entretenir le dynamisme. C’est la zone en bleu. La trace en basse couche du front froid est repérable avec les nuages bas en grisés (zone grise). Elle est faiblement active (catafront). Au final, les pluies se présentent principalement dans la trace en altitude. Elles sont modérées sur le relief des Alpes, mais elles devraient cesser après son passage dans la nuit : la trace en BC étant inactive. -
Prévision des coups de vent
Météofun a répondu à un sujet de Virgile dans Prévisions à court et moyen terme
J’adhère tout à fait à ce que viens de dire Damien. La force du dynamisme est justement de pourvoir s’affranchir des schémas restrictifs et de s’intéresser à la physique des chose et leur universalité. Quand je dit physique, y’a pas besoin de se plonger dans des équations à donner le vertige pour comprendre les principe (même si c’est intéressant). JS viens très bien de résumer la situation. Les schémas conceptuels sont surtout intéressant pour aider notre petit cerveau à comprendre ce qui se passe. Après que ce soit explosif ou pas, tout est une question de seuil, sans forcément grand intérêt dans un cadre prévisionnel. On trouvera toujours une infinité de cas. Par exemple, le très fort creusement de samedi dernier sur l’Atlantique n’a pas été propulsé à toute vitesse vers l’Europe, et pourtant, quelle cyclogenèse ! J’avais dans l’idée de faire un petit point sur la situation de la fin de semaine dernière, mais en ce moment, je n’ai pas trop de temps à me consacrer au forum … Je dis toujours que je veux faire des choses, mais je ne prend jamais le temps de le faire, il faudrait des journées deux fois plus longue … Bon j’espère faire ça dans la semaine ... -
En tout cas, une chose est sûr : le pauvre clampin qui a écrit le bulletin national d’IC hier s’est fait berner comme un gamin et n’a rien vu venir … C’est pourtant en terme de durée de retour, donc en quelque sorte « d’exceptionnel », le second après celui de l’est de la Corse en début d’automne non ? Et ce n’est d’ailleurs toujours pas fini … Toutes mes excuses. J’essaierai de faire mieux le prochaine fois …
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Prévision des coups de vent
Météofun a répondu à un sujet de Virgile dans Prévisions à court et moyen terme
Merci Cotissois. Je voyais bien qu’il y avait un souci dans la progression de la situ, mais je ne m’attendais pas à ça comme explication … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">En tout cas, j’ai un peu honte de ne pas m’en être aperçu avant … Sinon, il semble que le jet de basse couche au passage du front soit moins puissant que ce qu’on pouvait attendre encore hier soir.