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Les crues cévenoles: explication hydro-climatique
Météofun a répondu à un sujet de geoman dans Questions - réponses sur la météo
Oui, j’ai probablement pas été très clair. Pour un effet couvercle faible (je suis d’accord, j’ai peut-être un peu abusé en disant « quasiment inexistant »), je parlais des régions au sein des complexes pluvio-convectifs. Pour les autres cas, au contraire, il faut qu’il y en ai. Ceci dit, c’est assez vaste comme sujet et pour aller plus loin il faut savoir de quoi on parle exactement (si on parle de la CIN –bien quantifiable-, ou simplement de l’aspect isolé d’une cellule (ou d’un complexe) et de la convergence de BC associée à cet isolement –plus subjectif-, …) et à quelle échelle. Ce sont deux choses bien différentes qu’il ne faut pas mélanger même si elles ne sont pas toujours dissociables. Pour ma part, je parlais surtout de la CIN ou du niveau de convection libre par rapport au niveau de condensation. Mais effectivement, si on prend l’aspect isolé d’une cellules on doit parfois atteindre un indice très important si on arrive à le quantifier (surtout au niveau de la pointe des gros orages en V isolés). Ca doit rester à confirmer, peut-être que je dis une bêtise … (enfin, j’espère pas quand même). -
Les crues cévenoles: explication hydro-climatique
Météofun a répondu à un sujet de geoman dans Questions - réponses sur la météo
Bon, j’arrive un peu après la soupe (j’étais en vacances …) mais c’est un sujet intéressant ! Pour être claire, il faut éviter la confusion entre épisode Méditerranéen de type Cévenol et épisode Méditerranéen orageux … Sur le sujet, je me permet de mettre /index.php?showtopic=17767'>en lien un topic qui en parle. Il est plus simpliste que toutes les notions qui sont abordées là, mais pour un sujet général comme le tien Géoman, ça peut peut-être servir … Je reviens notamment sur l’importance de la goutte froide (au sens des anomalies thermiques liées à l’anomalie de tropo). Les forçages d’altitude dus notamment aux advections de TA ne sont pas vraiment évoqués. Généralement dans les épisodes Méditerranéen, l’ « effet couvercle » n’est pas forcément très fort (en tout cas moins que dans certaines configurations orageuses d’été par exemple) mais peut être néanmoins déterminant … Dans certains complexes pluvio-intable qui arrivent de la mer, l’effet couvercle (si on tient à une image dénuée de son explication) est même quasiment inexistant avec des poussées convectives un peu partout. Lorsqu’il est plus présent, le relief peut servir à forcer la convection lorsque le flux de BC est dynamique (cas de la Corse évoqué dans le topic que j’ai mis en lien, ou des Cévennes le 17 aout 2006. C’est souvent signe que la dynamique d’altitude et les forçages de BC (sauf orographique) sont un peu faiblards (bien que parfois forts) pour les conditions d’instabilités en question. C’est ce type de situation qui fait un lien entre le phénomène Cévenol (pluies stratiforme orographique pur) et le phénomène orageux. Lorsque les forçages sont plus importants, que l’air sec d’altitude est bien présent, et que d’autres facteurs sont présents (convergence local de BC, anomalie thermique de petite échelle, …) des orages violents peuvent se mettre en place sans la nécessité du forçage orographique. Le cisaillement de vent (et notamment l’hélicité) étant alors un facteur déterminant dans l’organisation des cellules. D’où l’expression « avoir la goutte au nez » comme ton avatar le montre si bien … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pardon, là c’est franchement gamin, j’ai un peu honte … -
une depression peut elle se transformer en cyclone?
Météofun a répondu à un sujet de hessel+gamst dans Questions - réponses sur la météo
Concernant le passage d’une perturbation barocline en cyclone, je crois que c’est évidement pas très évident. Par contre, il ne faut pas oublier l’évolution d’une goutte froide (d’ailleurs assez souvent issus de veille perturbations barocline) qui descend très au sud. Lorsque le cycle convectif est important, elles peuvent évoluer en perturbation cyclonique. C’est notamment ce type d’évolution (cut off très prononcé et très « sudiste ») qui explique un certain nombre de cyclones qui naissent assez au nord et assez à l’est de l’océan Atlantique (surtout en fin de saison cyclonique). En effet, en théorie, la température de l’eau, et donc l’énergie disponible, n’est pas suffisante. Cependant, la convection prononcée que l’on trouve dans ce genre de goutte froide d’altitude est apte à favoriser l’organisation de phénomènes tropicaux par évolution malgré des conditions a priori pas franchement favorable. Par contre, je ne sais pas exactement comment on passe d’une anomalie froide cyclonique au cœur en altitude à une anomalie chaude anticyclonique. J’aurais tendance à dire, une transition assez douce une fois que la convergence en surface est suffisante et que la température en altitude augmente suffisamment sous l’effet des précipitations convectives. (Pour la technique, simple évolution du vent thermique qui « annule » l’effet de la basse pression au sol avec l’anomalie chaude du cœur qui monte en puissance progressivement) Mais on doit pouvoir trouver la réponse exacte sur le net et dans l’étude d’exemples. A moins que quelqu’un la connaisse ici ? -
Comprendre les modèles météo
Météofun a répondu à un sujet de Cotissois 31 dans Questions - réponses sur la météo
Merci Cotissois pour cet excellent dossier : concis très instructif ! -
Pour ça, je me souviens d’une fois où GFS nous avais sortie une sorte d’onde choc assez exceptionnelle dons son amplitude. Je remets le message que j’avais fais à l’époque : En tout cas, ce type de répercussion, mais pas aussi net quand même, est assez fréquent dans les sorties de GFS qui proposent des dipôles ascendances/subsidences surestimés.
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Prévision des coups de vent
Météofun a répondu à un sujet de Virgile dans Prévisions à court et moyen terme
Visiblement, ARPEGE réagit beaucoup plus franchement que GFS (quoique que le dernier GFS de 18h renforce un peu la cyclogénèse) à la situation de la petite perturbation du Golf de Gascogne. Essayons d’y voire plus claire … Sur GFS, la dynamique est faible à modérée en altitude (visiblement en partie du à une rétroaction de la perturbation). L’anomalie chaude en thêtaE bien marquée semble vouloir jouer un rôle important par le biais des précipitations. En tout cas, même les termes d’advections de température restent faibles sur GFS … Sur les coupe (ici celle qui passe par la Bretagne), on note bien l’axe des ascendances qui sont saturées (zone grise). Les forçages montrent bien que la dynamique d’altitude semble aussi expliquer une bonne part des ascendances, et non les advections thermiques. Sur GFS, on a très clairement l’étirement d’un axe de tourbillon (étirement d’un tourbillon d’axe vertical correspond à une contraction du champs de tourbillon à un niveau donné –convergence-). Initialement allongé, le tourbillon s’étire et la rotation s’accélère. Mais pour l’étirer, il faut des ascendances. Le cœur de la dépression vu par ARPEGE semble plus large. Est-ce à dire que les valeurs du tourbillon initiales sont plus fortes et que l’étirement n’est pas forcément plus fort ? Cela me semble peut-être plus logique qu’un étirement plus fort puisque j’ai du mal à voire quelles sont les ascendances (et leurs causes) qui pourraient être aussi importantes (si on par d’une valeur de tourbillon égal au départ). UKMO a un peu le même principe d’étirement du tourbillon (vous pouvez regarder ici). Si on compare les températures, on note qu’ARPEGE est plus doux que GFS, est-ce là aussi un élément de réponse ? J’aimerai comprendre plus précisément. Donc si des personnes ont des éléments de réponses plus précis, je suis preneur. En terme de prévi et avec ce qu’on dispose, j’aurai tendance à dire rafales de 70/90 km/h au max sur les côtes (plutôt du style GFS, donc). Bon, on verra bien … C’est derniers temps, on enrage un peu de ne pas avoir plus de champs d’ARPEGE ou du CEP … En tout cas, je trouve que la situation en Méditerranée est plus inquiétante (en pluie), mais beau coup de vent possible sur les côtes varoises, notamment. Sinon, beau coup d’Autan et de vent de sud demain et la nuit prochaine des Pyrénées au Massif-Central. PS : je n’avais pas encore eu l’occasion de la faire, mais je suis désolé de la prévi de neige raté de la semaine passé … -
Prévisions Ile de France
Météofun a répondu à un sujet de TreizeVents dans Prévisions à court et moyen terme
Ben si c'est bruineux, c'est vraiment pas terrible du tout pour de la neige là ... Mais bon, au vu des RADAR, y'a pas que ça ... C'est vrai que c'est trés limite (entre là où y'a précipitation mais juste en tempé et là où il fait froid mais juste en précip ... ). Je crois que le mieux c'est de voire demain. Réveil à 5h45 donc : bonne nuit aux veilleurs /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Prévisions Ile de France
Météofun a répondu à un sujet de TreizeVents dans Prévisions à court et moyen terme
Elle a lieu dans un premier temps en altitude (la carte de js) et concerne ensuite les couches plus basses. Ce décalage permet d’espérer quelques flocons très temporaires dans la nuit. Après, c’est plus difficile à gérer parce que toute la difficulté est de savoir si l’advection chaude est suffisante pour faire remonter l’iso 0°C suffisamment haut là où se produisent les précipitation. C’est ça qui n’est pas gagné.Au sol, on peut ne pas voire grand-chose ou avec un retard encore plus grand. -
Prévisions Ile de France
Météofun a répondu à un sujet de TreizeVents dans Prévisions à court et moyen terme
Le souci, c’est que l’on des axes de contraction/dilatation quasi parfait en prévi (et pas trop loin dans la réalité). Dans ces conditions, l’advection n’ira probablement pas beaucoup plus loin que l’IDF … Le flux s'oriente d'avantage à l'est en fin de nuit, mais ce sera peut-être trop tard ...Je pense qu’elle n’est pas suffisante et partira vite fait avec l’advection chaude. Je ne pense pas que les chutes de neige dépassent la nuit ou le petit matin (et plus sûrement pluie et neige mêlée) là où les précipitations seront abondentes. Là où l’advection chaude sera moins efficace (Picardie, éventuellement nord de l’IDF et les régions plus à l’est) sur ce run, les précipitations seront sûrement très faibles, mais effectivement plus probablement sous forme neigeuse (plus longtemps du moins). J’explique le mécanisme dans le topic général. Mais j’espère me tromper … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Prévisions Ile de France
Météofun a répondu à un sujet de TreizeVents dans Prévisions à court et moyen terme
A mon avis pour l’IDF, c’est pas brillant ce soir … L’advection chaude semble bien en forme, les température remarquablement plus douces que prévues … Bref, je pense que ce sera plutôt du style pluie et neige mêlées avant de la pluie toute seule dés la matinée. Quelques chute de neige possible dans la nuit, mais je suis assez circonspect sur leur durée. Le nord et le nord-est de la région ont plus de probabilité quand même, mais au sol, ce sera dur dur … J’explique ça dans la le topic général pour la France. Bien sûr, moi aussi j’aime la neige et j’espère me tromper, mais ça me semble pas gagné du tout … -
Oui, bravo pour l’analyse js … Au vu de la situation actuelle, je vais prendre un risque, mais je ne pense pas vraies chutes de neige pour demain. Les températures sont actuellement bien plus douce que prévu. On peut certes s’attendre à un petit refroidissement, mais rien de bien conséquent … La cyclogenèse parait bien en forme et, au vu des précipitations et de l’image sat, l’advection chaude semble assez véloce … En plus, ce qui est assez nette, c’est que les VV, donc les précipitations, au nord du système sont davantage portés par l’advection chaude que par la dynamique d’altitude. Dans ces conditions, il ne peut « précipiter » qu’avec un redoux, d’où la forte probabilité de pluie. Pour les précipitations, ARPEGE les voient visiblement monter assez haut, au vu de l’évolution actuelle, je pense que c’est affectivement pas impossible. Dans ces conditions, pour la Normandie et l’IDF, ce sera surtout de la pluie. La carte à 850 hPa d’ARPEGE est assez révélatrice (mais elle ne nous dit rien sur les plus basses couches malheureusement …). Evidement, de la pluie et neige mêlée est probable temporairement et des chutes de neige très temporaires sont possibles dans le lot en début d’épisode (nuit et tout début de matinée). Mais je pense qu’il ne faut guerre compter sur plus … La Picardie, le Nord de Champagne-Ardenne et la Loraine sont visiblement un poil plus exposés (températures plus fraîche) mais à conditions que les précipitations montent bien jusque là … Mais je pense que partout où les précipitations seront abondantes se sera de la pluie précédé de neige, éventuellement un peu au sol. Les régions plus en marge peuvent espérer échapper à la pluie, mais les précipitations seront plus faibles … Après, j’ai pas la science infuse … /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Bonsoir, Habituellement, lorsque je fais une analyse je suis assez riche en carte, mais là, volontairement, je suis beaucoup plus chiche : il y a encore trop d’évolution. Il convient de se concentrer sur les grandes lignes et de regarder les éléments qui changent, ceux qui sont pertinents, bref, de faire une analyse cohérente et raisonnée de la situation. S'il y a une chose de sûr : la situation est agité pour la seconde partie de la semaine. Beaucoup de pluie et de vent sont à prévoir sous l’impulsion de vigoureuses perturbations et cyclogenèses. L'attention semble visiblement se porter sur la journée de jeudi. Effectivement, un risque neigeux existe, mais de là à le généraliser à l'ensemble de la moitié nord, on en est très loin actuellement. Historiquement, si on regarde ce qui se passe sur le début du week-end, on remarque qu'initialement, la perturbation était prévu se désagréger sur la France, mais absolument rien à voire avec une quelconque « buté » sur l'anticyclone (raisonnement que l'on voit souvent apparaître sur le forum mais qui est une absurdité météorologique) ... La perturbation arrivait très active mais ne se faisait plus du tout porter par la dynamique d'altitude et s'essoufflait en arrivant sur le territoire. Par contre, l'advection chaude était toujours bien présente dans les BC, dans ces conditions, aucune chance pour de la neige. Au cours du week-end, la situation a évoluer vers un dynamisme beaucoup plus présent. Le paroxysme étant les derniers GFS ... De ce que l'on peut déduire actuellement, c'est que le redoux est très franc dans les BC sur la majeur partie de la France. Au niveau du redoux, à part voire flotter un deux flocons en début d'épisode, et encore, on ne verra rien d'autre que de la pluie, du moins dans un premier temps. Eventuellement, quelques chutes de neige temporaires en début d’épisode sur le nord et le nord-est, mais rapidement la limite pluie/neige remonte sur les premières hauteurs. Tout est évidament possible, mais c'est la tendence lourde qui se dégage. Au niveau du traitement de la cyclogenèse, GFS est visiblement assez isolé dans l’ampleur de la cyclogenèse. CEP, UKMO (ici avec la belle advection sur l'Atlantique et plus grand chose en France et ici), et ARPEGE sont à peu près d’accord dans les grandes lignes : forte advection chaude à l’avant et pas ou faible cyclogenèse (pour le CEP et ARPEGE, c’est de la déduction à partir des champs disponibles). Dans ces conditions, on peu tout à fait oublier la neige. C’est l’hypothèse que je retiens. Eventuellement, surtout si on suit UKMO et GFS, un doute subsiste pour l’extrême nord de la France. Il faudra bien suivre l’évolution de cette cyclogenèse et la dynamique d’altitude. A ce sujet, je ne dit pas que GFS à tord, je dis simplement qu’il est isolé et que même s’il a une belle cyclogenèse, y’a des chance que l’advection chaude soit puissante (comme sur la sortie de 18H). Donc je ne ma fait pas trop d’illusion, surtout si on regarde l’ensembliste du CEP (ici au Pays-Bas). A priori, même en cas de forte cyclogenèse l’advection chaude va tout balayer. A noter que l’activité de l’advection froide, elle semble assez importante, c’est surtout là que des surprises sont éventuellement a attendre, mais faut pas s’attendre à des miracles non plus. Plus la cyclogenèse sera intense et sudiste, plus les chances augmentent. Une traîne active avec des lignes secondaires virulentes n’est pas exclue. Mais dans ce cas, s’il y a des chutes de neige dans le lot c’est à priori pas au sud de la Loire et de façon assez dispersée. Pour ça, je mets une probabilité inférieure à 30% (chiffre arbitraire, je précise). Peut-être un peu plus le long de la Manche et dans le nord. Il faudra suivre les éventuels noyaux de TA et les fortes advections, mais plus tard. C’est quand même à suivre, bien évidement. A ce sujet, dommage que les coupes de Wetter3 ne fonctionnent plus (elles sont bloquées à la sortie de vendredi 00H) …
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Moi perso, le terme de front polaire ne me gêne pas trop … Si on met : front polaire = zone barocline de grande échelle, on reste exacte théoriquement. Le souci, c’est que le front polaire a été le fer de lance de la théorie Norvégienne, c’est peut-être pour ça qu’il fait peur ? Mais je trouve que ce n’est pas dramatique conceptuellement parlant si on l’adapte aux théorie dynamique : c’est juste une question de nom. De la même façon, parler de condition anticyclonique ou dépressionnaire ne me gêne pas du tout : je l’emploie même souvent dans les bulletins, mais à condition de l’entendre comme la situation météo qui amène à l’anomalie de pression, laquelle n’étant qu’une des conséquences de cette situation.
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Non, pas vraiment … A la rigueur le géopotentiel d’une surface isobare (exemple, les cartes à 500 hPa que l’on voit partout) c’est similaire, mais ça s’applique en altitude. Et on n'en tire pas du tout les mêmes informations en terme de prévision et d'exploitation, mais c'est un autre sujet. EDIT : Aprés vérification, c'est plutôtt environ 30 m et non une dizaine pour la différence entre les 2 à 10 000 m. Toute mes excuses, je corrige. Mais ça ne change pas grand chose, la différence reste faible
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Enfin, ça reste trés faible ... Il me semble que pour 10000 m d'altitude (ce qui est déjà beaucoup), la diférence entre alttitude et altitude géopotentiel est de l'ordre d'une trentaine de mètres ... Pour la compréhension, on peut simplement dire que c'est l'altitude ...
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Ca dépend …J’espère que le pauvre va garder ses cheveux (comme ça moustache –Gombervaux, c’est ton autoportrait sur ton avatar ? -). /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">Plus sérieusement, le géopotentiel d’un niveau de pression est un paramètre final (au même titre que la pression au sol), mais c’est tout a fait intéressant d’étudier le géopotentiel d’une iso-TP ou d’une isentrope, par exemple …
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C’est vrai que c’est énorme … Sur un des liens, ils parlent de 3 minutes … A ce rythme, une simulation sur 100 ans, c’est plus de 17 millions d’itérations … Après, ce que je ne sais pas c’est, c’est l’influence que ça a sur l’information climatologique. C’est clair que je voit mal comment ça ne peut pas en avoir sur l’information météo (mais ça on s’en fout). Mais du dois avoir raison, ça ne serai pas étonnant que ça joue, au moins un peu …
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Si en fait, la condition CFL c’est pas trop dure à comprendre si on l’admet : la vitesse de déplacement des éléments décrits doit être inférieur à la résolution spatiale du modèle divisé par la résolution temporelle. On comprend que pour une résolution spatiale donnée, on ne puisse augmenter le pas de temps, même pour la dynamique climatique à grande échelle te temps … J’ai trouvé 1 lien là, j’essaierai de trouver quelque chose de mieux un peu pus tard : http://itg1.meteor.wisc.edu/wxwise/kinemat...barotropic.html Un modèle qui ne respecte la condition CFL diverge (on peut croire les 3 mathématicien pour ça …). Il y a des variantes beaucoup moins contraignantes lorsque l’on utilise des schémas numériques plus complexes (comme au CNRM, mais pas à l’IPSL). En ce qui concerne les sources d’erreurs sur la paramétrisation, je ne parle pas de divergence (résultats absurdes), mais de biais et d’erreurs qui se répercutent. Contrairement à une idée reçu, la paramétrisation influence directement le modèle : par exemple la capacité à gérer les flux d’humidité au sol est primordiale pour les précipitations sur les continents … La paramétrisation agit donc directement sur le résultat à l'instant t et la condition initiale du pas suivant il me semble … Mais bon, après c’est ce que j’ai compris, j’espère ne pas dire de bêtise. Et je n’en dirai pas plus maintenant. Par contre, il doit certainement y avoir des éléments de réponses dans les liens que j’ai donné … Mais je verrai ça ce week-end … Maintenant :
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GRANDE ACTION NATIONALE LE 1er FEVRIER
Météofun a répondu à un sujet de pochetteblanche dans Archives
C’est clair que l’essentiel est quant même là … Reste plus qu’à croiser les doigts … Sinon, tant qu’on y ait, c’est pas exactement le sujet mais ça me tiens à cœur. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">Je trouve ça très fort et très bien qu’un homme comme Hulot (pour ne siter que lui) ne cherche pas l’affront inefficace, mais, au contraire, compose avec les politiques et les pouvoirs pour avancer progressivement mais sûrement. C’est infiniment plus efficace. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Y’a plus que la population se sente concernée et on est sur une voie de plus en plus profitable. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
***Modification du découpage régional***
Météofun a répondu à un sujet de TreizeVents dans Vie du site Infoclimat
Bon, je viens de voter pour la 3, mais c’est bien par ce qu’il faut faire un truc … Je vais peut-être me faire taper sur les doigts par la modération (quoique apparemment je ne suis pas le seul à avoir cet avis vu certains commentaires), mais sincèrement, je n’est jamais eu dans la tête la carte (et je crois que je ne l'aurais jamais /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) … Il faut simplement s’adapter à la situation météo et être cohérent avec le phénomène. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Déjà, merci à tous pour les différents liens donnés aux cours des dernières discutions. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je vais peut-être raconter une grosse bêtise /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> , mais je préfère la dire (en prévenant) et être corrigé après, c’est plus instructif … /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">Je dirait que l’instabilité n’est pas la même. Je m’explique. Sur un modèle météo, on cherche a avoir une idée précise du temps, donc de la configuration synoptique. Sur un modèle climato, on se fout de la configuration synoptique à un instant t. Si je comprends bien, on a une prévision déterministe dont on sait pertinemment qu’elle a toutes les chances d’être fausse. Cependant, c’est pas ça qui nous intéresse. La seule chose que l’on veut c’est que cet état chaotique reste cohérent. Je ne sais pas si j’interprète correctement la démarche. C’est à ce niveau que, comme on le disait plus haut, le traitement final de l’information donné par le modèle est différent entre météo et climato. Ce que l’on veut quand même, c’est que le modèle soit non divergent (et donc qu’il respecte la condition CFL ou ses dérivées en fonction de la méthode numérique) ; c’est la raison pour laquelle l’exercice parait franchement déterministe. Dans ce cas, j’aurais tendance à dire que l’instabilité climatique est plutôt due à des problèmes de paramétrisation et de couplage entre les différents modèles (dynamique, sol, océan, …). Mais bon, l’avis de quelqu’un qui a des notions sur le domaine est la bienvenue quand même … J’ai fait une recherche rapide et j’ai trouvé quelques références sur le fonctionnement à tous les niveaux de certains modèles (météo et climato). C’est parfois assez (voire très) poussé, mais je pense que c’est extrêmement instructif si on prend le temps de tout éplucher, ou du moins les parties les moins complexes. Y’a certainement des progrès à faire sur le fonctionnement des modèles en parcourant ça … Bonne soirée ! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> MESO NH : http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh/ http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh/doc.html http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh/dir_d...1_14122001.html ARPEGE : http://www.cnrm.meteo.fr/gmapdoc/meshtml/g...ARP/arpege.html ARPEGE-Climat : http://www-pcmdi.llnl.gov/ipcc/model_docum...on/CNRM-CM3.htm Notes Météo-France : http://www.cnrm.meteo.fr/gmapdoc/ IFS (CEPMMT) : http://www.ecmwf.int/research/ifsdocs/CY28r1/index.html Notes du CEPMMT : http://www.ecmwf.int/ LMDZ : http://www.lmd.jussieu.fr/~lmdz/LMDZ4/doc.html http://www.lmd.jussieu.fr/~lmdz/manuelGCM/main/node1.html http://www.lmd.jussieu.fr/~hourdin/LMDZ4PU...z4w/lmdz4w.html http://www.lmd.jussieu.fr/~lmdz/TEX/fichelmdz/fichelmdz.html IPSL (lien vers les modèles couplés) : http://www-pcmdi.llnl.gov/ipcc/model_docum...on/IPSL-CM4.htm GFS : Description GFS (1988) : http://wwwt.emc.ncep.noaa.gov/gmb/wd23ja/d...b2/tocold1.html http://wwwt.emc.ncep.noaa.gov/gmb/moorthi/gam.html Notes du NCEP : http://www.emc.ncep.noaa.gov/officenotes/ Page centrale pour les modèles climatiques IPCC : http://www-pcmdi.llnl.gov/ipcc/model_docum...cumentation.php
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Salut Yvo ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">Ne le prends surtout pas mal : je sais que tu est très intéressé par la dynamique donc je me permets juste de faire un petit commentaire sur ce que tu viens de dire … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait, cette grande plage bleue au-dessus de l’inversion sur les coupes de wetter3 ne correspond pas à une invasion stratosphérique. Les conditions sont anticycloniques et les subsidences de grande échelle concernent l’ensemble de la couche et amène à un assèchement drastique de la masse d’air d’où les faibles valeurs d’HR. Si on prend la coupe au 50ième (celle qui traverse la Manche dans la longueur), on note bien cette plage bleu et la subsidence de grande échelle que l’on peut observer. Si on regarde sur la coupe la valeur à 47°C (320°K), et que l’on compare avec la carte du TP à 320°K, on note que la tropo dynamique est située au-dessus. C’est confirmé avec la carte de Météociel ou le géopotentiel de la 320 K sur la carte de Wetter3. Toute cette zone bleue est donc bien de l'air troposphérique. Tout ceci est visualisable sur la coupe de Météociel (situ ici) avec une tropo très élevée. Je pense que ça t’a échappé, mais ce n’est pas l’anticyclone qui nous protége. A la rigueur, on peut parler de situation anticyclonique, mais même ça, c’est se placer (se focaliser) dans un point de vu réducteur et ne pas se considérer l’ensemble de la situation. C’est un peu du chipotage, mais c’est un point important. Il est dommage d’ailleurs que les prévi long terme du forum ne raisonnent pas du tout dans la façon globale mais se bornent à la description des conséquences locales d’un point à partir d’éléments isobariques qui n’ont aucune influence ou presque dans l’affaire…Concernant la pression, on note bien sur la coupe les VV ascendantes dans l’est de la coupe. L’affaiblissement du champ de pression sur le nord-est de la France visible sur la situation (à l’arrière de la dorsale qui concerne le centre de la France) est probablement lié à ces VV. Les pressions en surface sont vraiment passives. Je prépare un petit sujet là-dessus que je posterai cette semaine ou la suivante dans le forum technique. Sinon, c’est cool que tu fasses régulièrement de belles analyses techniques ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon, pour la prévi de la situation, c’est vrai que l’on s’achemine vers quelques jours de grisaille tenace dans une relative douceur. Quelques bruines sont même possibles demain. Les chances d’éclaircies l’après-midi augmentent un peu à partir du milieu de mercredi, surtout sur les côtes et au sud de la Loire. Mais bon, c’est à confirmer, il suffi de pas grand chose pour que soleil perse d’avantage ou que la grisaille nous concerne toute la journée jusqu’en fin de semaine …
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Pas forcément, la neige roulée a surtout lieu dans les situations très convectives, mais le grésil peut aussi être présent. La neige roulée est quand même assez rare … Et on peut parfois avoir de la neige roulée recouverte par une fine pellicule de glace transparante (type grésil) avec l'accrétion qui a lieu dans les couches plus basses avec une congélation plus lente.Pour la grêle, si tu regarde en l’air, y’a des chance que ça fasse ça , que le grêlon soit blanc ou pas … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> D’ailleurs la plupart des gros grêlons ont une teinte blanche mais présente une couche externe transparente, pas forcément très visible, le blanc étant visible à travers la couche transparente. Je me souviens qu’une des plus belles chute de neige roulée que j’ai vue, c’était lors de mon stage en entreprise de 4iéme (ça fait quelques années maintenant quand même ...) que j’avais fait à MF au CDM de Trappes (sans blague ! ). C’était au mois de mars lors d’une giboulée en fin de journée sous le soleil. La lumière éclairait les grains épais qui tombaient lentement en magnifiques volutes ! On était sorti dehors et tous les gens du CDM étaient émerveillés. Y’en a un qui a dit « P****n qu’est qu’on a comme chance d’faire c’métier !). Je n’en demandais pas tant pour mon stage de 4ième …
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Je me permets de faire quelques précisions sur les différentes précipitations solides issues de transformations un peu particulières que l’on peut trouver ... En ce qui concerne la pluie verglaçante, c’est essentiellement des cristaux de glace (neige) qui ont fondu dans une couche d’air à température positive, comme la majorité des précipitations non bruineuses qui se produisent sous nos latitudes. Au cours de la chute, la coalescence peut accroître la taille des gouttes. La rencontre en basse couche d’une couche d’air à température négative amène les gouttes d’eau en surfusion. Cela a déjà été dit. Lorsque les cristaux de neige ont entièrement fondu lorsque la goutte rentre dans la couche négative, il est très rare que la goutte regel. Il y a plusieurs raisons à cela. La première c’est que les températures sont souvent assez faiblement négative et la coche est traversée assez rapidement. A raison de 5m/s, une couche de 1000 m est traversée en 200 s soit un peu plus de 3 minutes, insuffisant pour que l’instabilité de la faible surfusion entrain une congélation de toutes les gouttes. En conclusion, une goutte de pluie en surfusion a toutes les chance de le rester jusqu’au sol. Effectivement, dans certains cas, on a des granules de glace, ce qui est différent du grésil. Dans ce cas, c’est que les flocons de neige n’ont pas entièrement fondus dans la couche positive, mais en grande partie. Lorsque la goutte, avec encore quelques micro-cristaux, arrive en température négative, elle trouve la en son sein la structure nécessaire à cristallisation. Elle regel. C’est de la glace assez dure si la congélation est totale. C’est un phénomène assez rare car il nécessite une couche « chaude » très bien ajustée (fonte quasi-totale, mais pas totale). Il y en a de beaux exemples le 30 décembre 2005 justement pour reprendre l’exemple de Cotissois. La présence de granule de glace après la neige lors d’un épisode de redoux d’altitude annonce à très brève échéance de la pluie verglaçante. On voit, par exemple à Trappes, que l’on a trois heures de faible neige, puis des granules de glace à 14h et 3h de pluies verglaçante. Après, et bien différent de ce que l’on a pu voire jusqu’à présent, on a la neige roulée et le grésil. Leur mode de formation est assez similaire, la différence venant principalement de la rapidité de congélation. Il s’agit d’un noyau glacé qui croit par accrétion de gouttelettes en surfusions. Ces dernières congèlent grâce à la présence de la glace qui apporte la structure cristalline nécessaire. Lorsque la congélation est rapide, on a la neige roulée, et lorsque la congélation est plus lente, on a plutôt du grésil. Plus il y a de blanc, plus il y a d’air et plus la congélation est rapide (règle de base plus ou moins générale) et plus la glace est transparente, mois il y a de bulle d’air, ce qui veut généralement dire une congélation plutôt lente. Pour le grésil, on a une densité finalement asse grande et qui diminue avec la vitesse de congélation. Pour la neige roulée, on a une sorte de mousse à faible densité. Pendant longtemps je me suis demandé d’où ça venait. J’ai trouvée la réponse dans l’excellant « Combien pèse un nuage » de Jean-Pierre Chalon. Je me permets donc de vous remettre une partie de l’explication. L’eau, plus elle est froide, plus elle peut contenir de gaz dissout. Lorsque cette l’eau surfondu gèle d’un coup, il y a libération de chaleur, et donc le gaz dissout est en excédent et cherche à s’échapper. Mais, avec le gel, il n’y arrive pas vraiment et forme cette sorte de mousse. Généralement la neige roulée s’observe plutôt dans les averses alors que le grésil peut s’observer dans les averses, mais aussi parfois en nuages stratiforme. En effet, dans les averses, les forts mouvements ascendants permettent un refroidissement rapide et une surfusion importante des gouttes et gouttelettes. Il me semble que la rapidité de la situation permet d’atteindre une surfusion importante malgré l’instabilité de cet état. Une surfusion importante permettant la congélation rapide en cas de rencontre avec un noyau glacé, d’où la neige roulée dans cette situation si la situation le permet. La grêle (du moins pour les gros grêlons) alterne les formations entre congélation rapide à haute altitude et congélation lente à basse altitude. C’est pourquoi on note la présence de plusieurs couches successives dans un grêlon qui a fait plusieurs « boucles » dans le nuage, il s’agit surtout des gros grêlons. Les différences de couleurs sont issues du même principe qu’entre de la neige roulée et du grésil. Exemples : http://www.metoffice.gov.uk/education/seco...s/figure_10.jpg http://content.answers.com/main/content/im...04900FG0010.gif En ce qui concerne les pluies verglaçantes et la bio, puisque c’est le sujet initial, Guizou tu peux peut peut-être faire un lien avec les agriculteurs qui arrosent leurs cultures lorsqu’il gèle. Le souci pour les cultures, c’est lorsque les bourgeons, les feuilles ou les cultures gèles de l’intérieur. Pour éviter cela, les agriculteurs arrosent les cultures et les vergers. C’est très impressionnant puisque tout est pris dans une gangue de glace, mais la l’intérieur n’est pas geler. En fait, tant qu’il y a de l’eau liquide, la température est proche de 0°C et pas nettement en dessous. La congélation de l’eau libère de l’énergie. C’est une des méthodes utilisées contre le gel des cultures, mais il y en a d’autres. C’est un peu tiré par les cheveux, quant même … /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Suivi de l'épisode hivernal en Ile de France
Météofun a répondu à un sujet de TreizeVents dans Le temps en France
J’aurais tendance à dire que c’est à cause de la couche quasi-saturée sous l’inversion, quand elle n’est pas saturée avec nuages bas. Il faut attendre qu’elle s’assèche un peu pour que les températures descendent plonge, et ça c’est pas gagné à voire sur l’image sat … A priori, il ne faut pas forcément compter sur moins de -4 à -5°C en général en banlieue demain matin (voire peut-être -3°C pour certain). (là je prend des risques quand même … ) Je ne sais pas si c’est du uniquement à ça, mais je pense que ça en fait partie …