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Météofun

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Tout ce qui a été posté par Météofun

  1. Bon, le message est peut-être mieux ici en fait ... Les RS sont tout simplement hallucinants, phénoménaux, démoniaques … Il n’y a pas assez de nom pour les qualifier … Je ne sais si ça c’est déjà vu, mais ils sont a garder dans les tablettes … Exemple : celui de Lyon ou de Nîmes aujourd’hui à 12 h UTC … Pour comparaison, regardons les RS de Lyon du 21 Juillet 2006 à 12 h UTC (en pleine canicule avec +36.7°C de maxi) … Il faut regarder surtout dans les couches moyennes : évidement, il n’a pas fait plus de 30 à Lyon aujourd’hui … Sinon, on peut regarder le RS du 12 août 2006 de Lyon toujours. Ben, ça caillait dans les couches moyennes par rapport à aujourd'hui … EDIT : désolé mais les liens ne marchaient pas au début ... C'est corrigé maintenant !
  2. Bon, c’est pas vraiment le sujet (c’est pas de la prévi), mais comme vous parler de l’altitude de l’iso 0°C, regardez : Les RS sont tout simplement hallucinants, phénoménaux, démoniaques … Il n’y a pas assez de nom pour les qualifier … Je ne sais si ça c’est déjà vu, mais ils sont a garder dans les tablettes … Exemple : celui de Lyon ou de Nîmes aujourd’hui à 12 h UTC … Pour comparaison, regardons les RS de Lyon du 21 Juillet 2006 à 12 h UTC (en pleine canicule avec +36.7°C de maxi) … Il faut regarder surtout dans les couches moyennes : évidement, il n’a pas fait plus de 30 à Lyon aujourd’hui … Sinon, on peut regarder le RS du 12 août 2006 de Lyon toujours. Ben, ça caillait dans les couches moyennes par rapport à aujourd'hui …
  3. Aïe, désolé djtyrone … Tu m’avais devancé de 10 minutes sur ce topic, j’avais pas vu … /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> En tout cas, merci pour le chiffre Vincent, même s’il a peut-être été battu, ça montre bien que c’est vraiment exceptionnel …
  4. ... et 13.4°C à l'Aigoual à 9 h UTC ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est de la folie ...
  5. Tant pis ... Merci quand même. La bête a l'air tentante ! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">PS : Cotissois, je ne peux pas t'envoyer ma réponse par ta MP du forum qui est peut-être saturée ...
  6. Pas vraiment (enfin, j’espère pour eux … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) : moins de 8€, si je me souvient bien … Oui, je te conseil aussi :"Eléments pratiques de météorologie et de prévision météorologiques" de Patrick SANTURETTE Collection COURS ET MANUELS N° 10 [1994], Ed. Météo France Il est pas tout neuf : ça se voit dans l’utilisation de TP, mais il donne beaucoup de base de réflexion … Il est résolument tournée vers la pratique et on voit la démarche. Je te conseil de le lire après le livre donné par Damien qui est lui beaucoup plus théorique. Sinon, il existe des sites Internet avec tout ce qu’il faut …, à commencer par l’EAO anasyg-Presyg de Météo-France. Meteo France (que tu dois certainement connaître, avec notamment son très bon lexique). Le CNRM (que tu dois aussi connaître, je pense) EUMETCAL (une vraie mine, beaucoup de liens ! : et notamment : http://www.zamg.ac.at/eumetrain/ http://www.zamg.ac.at/docu/Manual/start.htm http://eumetcal.meteo.fr/Euromet,14 ) COMET Virtuallab (où on peut trouver l’EAO de Météo-France). Avec ça, t'en as pour quelques semaines à temps plein ... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il en existe plein … Gombervaux en a donné deux, mais on a aussi par exemple la convection (pour les model hydrostatique type GFS). D’ailleurs Gombervaux, j’imagine que sur AROME la convection de petite échelle est d’abords paramétré avant d’être explicitement décrite, parce que 2,5 km c’est encore large. Tu valides ou pas ? Sinon, on a aussi les données sur la turbulence, les interactions avec le sol, … Là, j’avoue que je me sens effectivement un peu concerné … C’est vrai que le prévi à base de dynamique, on les retrouve surtout dans les situations complexes, et j’avoue que ma participation dans le forum prévi est un peu calqué sur ce rythme … Je suis tout à fait d’accord que c’est dommage, mais il a aussi une question de temps : il n’y a pas que IC et la météo dans la vie … Ceci dit, c’est vrai que l’intérêt de la dynamique est essentiellement valable dans les situations complexes. Dans les situations calmes, les écarts sont plus faibles, mais pas forcément négligeable sur le temps sensible (exemple, les plaques de nuages bas) et surtout parfois très délicat en terme de prévi .... Par exemple, il convient de regarder comment va évoluer cette plage d’humidité sous l’inversion, ou encore est-ce que cette petite anomalie froide d’altitude peut être capable de générer un orage isolé alors qu’on attend une magnifique journée d’été … Autant de problèmes qui ne peuvent être correctement résolu qu’avec une analyse fine de la thermodynamique du modèle. Et je suis tout à fait d’accord que c’est dommage qu’il n’y ai pas plus d’analyse technique prévisionnelle pour ce type de temps plus calme … Je suis sûr que beaucoup de passionnés ont la même impression que toi, qui me semble trop réductrice. Mais l’adaptation en terme de prévi, quelle soit synoptique (interprétation d’une mise en phase pour une cyclogenèse, par exemple, intensité, timing, …) ou à petite échelle (avec notamment la discutions sur les données issues de la paramétrisation ou en surface) peut être faite sur les première heures (voire les 2/3 premiers jours) de prévi de la sortie du modèle. C’est là que l’expérience entre compte … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. Ok, merci … dommage que ce soit par défaut … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Entièrement avec toi … Mais tu est bien d’accord qu’il y a bien des notions de dynamiques qui sont cachées derrière ça … La pression au sol sur la carte pointé, ou plutôt ces variations, étant un bon moyen (ou disons pas trop catastrophique) que l’on a pour avoir régulièrement des infos pertinentes sur la dynamique en dehors des modèles (même si on ne s’en rend pas forcément compte, c’est bien ça qui est caché derrière, et quand on s’en rend compte et qu’on cherche à comprendre, on peut aller encore plus loin). Mais effectivement, il faut les couplées avec d’autres données (autres observations de la carte pointé, sondages, …et en particulier, images sat et RADAR).Par contre, c’est clair que l’expérience reste fondamentale. Ceci dit, la dynamique permet de gagner du temps à ce niveau et rationalisant la démarche. Du coup, on déplace le niveau d’expérience vers le haut … « Météo générale et maritime » est effectivement une bonne base destinée à ce mettre un peu dans le bain, mais on a encore largement pied, et il n’y a pas besoin de savoir nager pour comprendre (par contre, il a été conçu pour éviter de patauger, de nager, voir de se noyer dans ces notions …). En claire, les notions issue de la dynamique sont régulièrement introduites (exemple : chapitre 10 sur les perturbations baroclines), mais elles ne sont pas forcément utilisées dans la suite (exemple : chapitre 11 sur les types de temps).Autrement dit, il y des parties explicatives (avec les concepts récents) et des parties descriptives (avec des explications malheureusement plus « bateau »). En fait l’ouvrage est globalement plus descriptif qu’explicatif, je trouve. Par contre, c’est un livre assez dense et, par exemple, la partie sur les pertu barocline donne en très peu de pages un raz de marée d’information qui peut faire sombrer notre volonté de compréhension. Il faut donc parfois s’accrocher, mais il est globalement accessible. J’aurai même tendance à dire, que c’est dommage que la partie sur les types de temps n’utilise pas les concepts introduits au chapitre précédent … Ceci dit, l’ouvrage a, je pense, volontairement été écrit dans ce sens et n’a pas du tout la prétention d’avoir le niveau des « Fondamentaux de Météo » de Malardel …
  8. 100% d'accord avec toi ! Il ne s'agit pas de faire de la prévi juste avec les "syg", mais il s'agit d'avoir une vision globale de la situation dynamique, dont les "syg" sont un élément parmis de nombreux autres.Pour la présentation au grand public, on est d'accord, mais regarde comment sont faites les prévi à Toulouse. Le travail en amont se fait en discutants les sorties des paramètres finaux (telles que la pression ou les précipitations par exemple) grâce à la dynamique ... Mais ce n'est pas le sujet initial On va se faire incendier si on continu à parler de ça ici (on super interressant, et il y a tant à dire ) ...
  9. Ha OK merci, c’est donc assez élevé … Mais c’est à Paris ou ailleurs ? Qu’en est-il ailleurs … C’est aussi haut ? J’imagine que ça dois pas être trop différent, généralement, ce genre de record est battu avec un temps assez agité et des températures relativement homogène …
  10. Pour demain, je trouve aussi que 16°C, c’est un peu beaucoup … Le soleil n’est pas prévu très vaillant … Perso, comme MF, je tablerai plus vers 14°C : y’aura peu de soleil et du vent. Par contre, les minimales seront sur toute l’IDF ou presque supérieures à 10°C voire parfois 11°C ! C'est quoi les records pour les Tn ? Ils me paraissent eux par contre plus facilement atteignables.
  11. Sur la première photo, on voit que le pourtour du lac est blanc. Peut-on supposer que c’est de la glace qui repose sur le sol et non plus sur l’eau ? Dans ce cas, cela voudrait dire que le niveau de l’eau a baissé, ce qui entraîne de très grosses contraintes sur la glace et des appels d’air dans les fentes. Ce n’est qu’une simple hypothèse …
  12. Trêve de plaisanterie, c’est vrai qu’il y a pas mal de ressemblance sur certains critères : Anomalie basse de tropo Forte advection de TA en haute et moyenne tropo Sortie d’un axe de jet (environnement barocline) Advections de température et d'humidité mais avec une anomalie en thêtaE modérée, sauf éventuellement dans les très basses couches (mais ça, c'est de l'extrôlation, je n'ai pas trouvé de carte archivée de thêtaE dans les très basses couche pour ce cas ...). Les anomalies ne sont pas forcément trés marquées, mais les termes d'advections sont importants. Echelle du phénomène … En tout cas, chouette idée, si tu veux faire un petit dossier ...
  13. Disons que pour se rendre compte d’une situation, le vent à 950 hPa est importants, notamment pour les jets de BC, et c’est un indicateur pas trop mauvais des rafales (légère surestimation globale), mais à condition de tenir d’autres éléments pour l’adapter (forçages frontaux et d’altitude, convection, …). C’est l’intérêt de toute la batterie de cartes présentée par Yvo …Le vent au sol est parfois très mauvais, et l’adaptation grâce à d’autre données est fondamentales. Pour la nuit de dimanche à lundi, on peut effectivement penser pour des rafales de 100 km/h en Manche (localement un peu plus) et de 50 à 80 km/h en général dans les terres de la moitiée nord en fonction de l’exposition. Effectivement, pas de quoi casser des briques (coup de vent tout à fait classique), mais il n’y a pas forcément besoin d’attendre la tempête du siècle pour avoir des analyses techniques.
  14. Je remarque que seul Damien a répondu à ma provocation, mais de façon encore plus provocante … Je ne sais pas comment je dois le prendre … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">Non, effectivement, j’ai volontairement été un peu extrémiste (bon d’accord, j’opère là un replie stratégique …). C’est vrai que je comprends parfaitement ce que tu veux dire, mais l’objet de ma remarque, c’était de ne surtout pas se limiter à des concepts qui ne s’adaptent pas forcément très bien à un cas précis … Mais c’est vrai, que c’est important pour la compréhension des phénomènes, comme pour savoir de quoi on parle exactement, d’avoir un vocabulaire précis … C’est ce site. Il propose d’excellentes cartes pour la prévision de la convection (dommage que ce soit à partir de GFS …) via toute une batterie d’indices. Oui, c’est à peu près ça … Vu que la tropo est une surface à peu près étanche, les fortes ascendances sont nécessairement couplées à de la divergence en altitude, ce qui ne parait pas bien sur la carte. C’est pourquoi, je soupçonne qu’elle ai principalement lieu à une altitude légèrement inférieure à la couche étudiée, ce qui n’est pas du tout anormal vu la hauteur supposée de la tropo (air froid).
  15. OK, merci je met donc les cartes du TA à 500 hPa (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC) et 850 hPa (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC) du modèle anglais.
  16. Je me permets une intervention sur quelques points. Déjà, concernant les tornades je ne suis pas fan du tout des multiples dénominations et des rangements en classes, sous classes et autres catégories qui cloisonnent injustement des phénomènes dont on arrivera toujours à trouver un « inclassable ». Ce qui est important, c’est de comprendre son fonctionnement et sa formation. Justement, l’article de Wikipédia insiste sur une dynamique faible, alors que clairement, ce n’était pas vraiment le cas de 1er janvier, c’est moins que l’on puisse dire. En fait, effectivement, la majorité des trombes qui se forme de cette façon se forment dans un environnement plutôt calme. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elles se forment plutôt en mer et rarement sur terre. Elles naissent avec ce que l’on appelle instabilité de Kelvin-Helmoltz lorsque le cisaillement est important, un peu comme ici, mais avec un tourbillon d’axe vertical à plus grande échelle. Sauf que la moindre perturbation détruit la structure et empêche la formation de trombe ou tornade. Ensuite, l’ascendance contracte et renforce le tourbillon. Lorsqu’il y a beaucoup de dynamisme, on a une formation qui est plus proche des gustnadoes, mais sur une épaisseur plus importante. Si l’instabilité de Kelin-Helmotz peut être un élément déclencheur, c’est la dynamique convective horizontale, violente, qui permet l’accentuation du tourbillon, qui se contracte et se renforce avec les ascendances (comme dans la plupart des cas). Dans ce cas, les tornades sont de plus courte durée de vie et préfèrent parfois les terres puisque le relief, même mineur, peut favoriser des tourbillons locaux. Ensuite, pour la dynamique général, à la limite, on s’en tape un peu de savoir si on appartient au coma cloud parce qu’on rentre dans la caractéristique 2A du tableau 5F des coma cloud de type C4 … /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bon j’abuse un peu, c’est bien d’avoir des schémas conceptuels, mais à condition que ça ne restreigne pas le champ d’investigation. Il ne faut se focaliser dessus. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ici, on a clairement une structure active puisque sur cette carte à 850 hPa (qui a d’ailleurs déjà été montrée), on note que la courbure des isohypses est inverse de celle des isothermes : bonnes advections thermiques et forte activité de l’anomalie chaude, même si l’anomalie en thêtaE n’est pas exceptionnelle, ce qui est classique dans les zone actives à l’arrière du front froid principal. En parlant d’advection thermique, pas de doute, ça y va … A 850 hPa, mais surtout sur toute la couche 1000/500 hPa. On a une belle advection froide d’altitude à 500 hPa entre 12 h UTC et 18 h UTC : parfait pour la convection et la dynamique ! En terme de dynamique de tourbillon, les forçages dus aux advections de TA sont bien visible sur l’analyse GFS (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC) et confirment bien l’analyse vapeur (ou c’est plutôt l’inverse !) donnée par Cotissois ; mais GFS la voit peut-être un peu trop au nord à 12 h. En se qui concerne les valeur de tourbillon, ce développement a lieu car on est à l’extrémité d’une longue ligne de tourbillon d’altitude le long du jet avec des valeurs plus fortes à lextrémité comme ici à 300 hPa (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC). Mais surtout, le tourbillon descend plus bas et on a un beau maximum à 500 hPa (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC), signe d’une anomalie de tropo bien basse (mais c’est classique dans les cyclogénèses dans l’air froid). En BC, le tourbillon, d'abord faible, ne se développe qu’avec le développement de la cyclogenèse comme ici à 950 hPa(ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC). Par ailleurs, le RS de Brest est édifiant … Soit l’instabilité absolu à 600 hPa est une erreur, soit, et c’est l’hypothèse que je retient compte tenu de l’évolution de l’humidité et de l’image sat, on a une belle poussée convective en plein développement que le ballon quitte vers 600 hPa. Je ne sais pas si quelqu’un a pu sauvegarder des cartes issues de lightningwizard, mais ça pourrait apporter d’excellentes infos … Pour les images sat, si on regarde le vent déduit, on remarque que la divergence d'altitude est trés peu marquée, peut-être sous la résolution, ou à une altitude plus basse puisque c'est la divergence sur la couche 150/300 hPa ? Ici et ici. Par contre, on a bien une trés belle convergence de BC ici et ici. Les valeurs sont sans aucun doute beucoup plus forte à méso-échelles (mais non détectées ici). Voilà, en espérant que ça apporte des éléments pertinants, constructifs et interressants. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS : Les images viennent du site de l'Université de Dundee et on peut s'enregistrer gratuitement ici. Tout passionné de météo digne de ce nom ce doit d'avoir un compte là-bas ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  17. Pour qu’il y ai de la pluie, il faut de la condensation donc des mouvements ascendants. La pression, ce n’est rien d’autre que le poids de l’air au-dessus du sol pour avoir une image. Lorsque de la pluie arrive de façon organisé (front),on a généralement des mouvement ascendants d’assez grande échelle, ce qui tend a « alléger » le sol et faire baisser la pression, et peu importe la valeur absolue effectivement. D’ailleurs, si le front est ancien et assez haut en altitude, la baisse de pression est parfois très modéré (il se passe des trucs en-dessous) … Damien a raison, il y a plus de pécisions dans la partie technique du forum
  18. C’est vrai que c’est parti sur des considérations peut-être un peu trop théoriques. Mais c'est passionnant et j'ai vite tendance à m'emballer sur le sujet ... A mon sens, j’aurais tendance à répondre en partie.Un écoulement barocline est instable à de petites perturbations qui tendent à s'auto-amplifier par rétroaction et dont la baroclinie est le moteur. Ce n'est pas pour rien qu'on parle d'instabilité barocline ... Je pense que c'est ce à quoi pensais Cotissois. Mais il faut quand même un élément déclencheur, même petit. Ceci dit, actuellement, il en traîne partout, je ne voit pas vraiment pourquoi le RC les feraient diminuer de façon vraiment drastiques ... Mais plus elles sont nombreuses, plus les chance d'une « excellente » mise en phase sont possible, et il y a aussi la question de leur intensité. De plus, on peut dire que le système barocline s'auto-prépare en partie ces propres anomalies puisque les anomalies qui initient la perturbation barocline (elles sont d'ailleurs appelées précurseurs) sont en partie issu d'anciennes perturbations baroclines de tout genre. Je dit bien en partie, il a plein d'anomalie qui ont une autres sources. Ceci dit, c'est surtout vrai en altitude ; en surface, et notamment pour les advections chaudes qui sont principalement issu des latitudes tropicales, il y a plus d'indépendance. Donc, je pense, qu'il peut y avoir une petite corrélation à ce niveau, principalement en ce qui concerne les précurseurs d'altitude. Ceci dit, un peu comme Damien, je pense que la majorité des précurseurs (tout type confondu) sont plutôt indépendants. Mais comme le précise Damien, ce ne sont pour ma part que des hypothèses. PS : Archi nulle comme remarque et pas du tout justifiée ! ! ! /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. D'aprés ce que je comprends de la chose, je comprends un peu la remarque de Prévi. Effectivement, chacun d'ailleurs parmis tout ceux qui viennent d'ailleurs d'intervenir l'on déjà dit surle forum : ce qui est important, c'est le gradient (bien que ce soit un peu moins vrai pour les anomalis de tourbillon au sol avec leur vérouillage où la position et l'intensité à une grande importance). L'instabilité barocline n'échape pas àla régle en ce qui concerne les anomalies chaudes. Il me semble d'ailleurs qu'un flux barocline est instable à de petites perturbations, comme une petite advection de température. A ce niveau, on se fout un peu d'où se situ l'anomalie pourvu qu'il y ai une advection. Puis l'instabilité barocline (création d'une anomalie de tourbillon, advection thermique, VV, ...) amplifie le système par rétroaction. Je pense que c'est ce qu'à voulu dire Prévi (tu poura quand même corriger si c'est pas ça, s'il te plait Prévi ?) Ceci dit, cela ne contre-dit pas du tout ce que dit js, il me semble. En effet, dans la pratique, l'atmosphére est suffisament perturbée pour les anomalies jouent un rôle importants. A titre d'exemple, la position de l'anomalie chaude a son importance, il me semble, pour l'importance de l'advection chaude (et donc le renforcement des ascendences) ainsi que pour le potentiel en condensation, ce qui est autant d'énergie apporté au systéme. Mais il s'agit là d'un plus et non d'une condition impérative si j'ai bien compris. Me trompais-je quelque part ? PS : Désolé, j'ai zapé la réponse de la première sitation de mon premier message d'aujourd'hui concernant les tubes de courant. Je la remet maintenant ... PPS : C'est là qu'on se rend compte de l'importance de s'entendre sur le vocubaire. Et vu apparement ce que fait MF sur son site, c'est pas gagné d'avance !
  20. Oui, effectivement, bon cours. Mais attention, il y a une petite coquille à la diapo 9 : il faut inverser air chaud et air froid … On en a parlé /index.php?showtopic=15064&st=40'>ici (bas de page). Attention, si l’air stratosphérique a un fort TP (fort gradient de thêta comme tu l’explique), il n’a pas forcément un fort TA. Mais c’est effectivement quasiment toujours le cas. En effet, l’air stratosphérique est stable (fort gradient de thêta), donc le gradient de thêta n’est souvent pas conservé dans les intrusions stratosphériques puisque les couches très inférieures de la strato plongent plus facilement que celles juste au-dessus. Dans ce cas, le TP se conservant et comme le gradient de thêta diminue, le TA augmente. Mais le TA stratosphérique n’est pas nécessairement intrinsèquement beaucoup plus fort, sauf s’il viens du pôle. Attention, une particule d’air ne peut pas réellement franchir la tropo dynamique puisque le TP se conserve dans les évolutions adiabatiques et que la tropo est marquée par le TP.C’est principalement à partir du fort TA de l’air stratosphérique (comme on viens de la voire) (donc au-dessus de la tropo en quelque sorte) que se situent les forçages. Et le schéma que j’avais fait. Sinon, j’avais oublié de mettre les liens pour les deux cartes : Module GFS de l'Université du Wyoming Wetter3
  21. Concernant la notion du tube, désolé … Si vous voulez la garder pour mieux comprendre, c’est pas un soucis. C’est vrai que c’est plus pratique pour voir l’évolution du tourbillon par contraction et étirement. Mais simplement, ce qu’il faut savoir, c’est qu’elle n’est pas nécessaire. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le tourbillon qu’on utilise là ne signifie pas forcément que l’air tourne. Une zone à fort tourbillon n’est pas forcément tourbillonnaire, mais peut l’être. Mais je pense que ça ça doit aller (définition de rotationel). Généralement, on a quand même un rayon de rotation (axe de tahlweg par exemple). Effectivement, le terme de vorticité est peut-être plus parlant. C’est vrai que c’est une réflexion un peu maniaque de ma part … Dans le contexte, on s’en fout un peu puisque d’ailleurs puisque ça ne nous concerne pas du tout … Ceci dit, l’entonnoir du tourbillon ne permet pas de conclure quant aux mouvements verticaux (vers le bas dans les tourbillons d’eau, mais vers le haut dans le cas d’une tornade et plus complexe dans l’œil d’un cyclone).Pour les tourbillons qui nous intéressent, je renvoie à l’excellente réponse de Cotissois. Lorsqu’on parle de divergence et de convergence, on parle de divergence et de convergence horizontal Or, la masse volumique est sensé rester constante. On comprend bien que s’il y a de la divergence horizontale, les mouvements verticaux doivent apporter «la matière manquante », inversement pour la convergence.La troposphère est délimité par le sol (surface vraiment étanche) et la tropopause (surface à moitié étanche aux mouvements verticaux car air très stable au-dessus –dans la pratique, c’est pas tout à fait vrai puisque les intrusions stratosphériques en sont un contre exemple-). Dans ce cas, une divergence horizontal en altitude est essentiellement compensé par un flux entrant « par le bas », donc des ascendances. Inversement au sol et pour la convergence. Finalement, divergence et convergence horizontale sont associé à la vitesse verticale en jouant sur son accélération (et non directement sur la vitesse) dans l’optique de rééquilibrer le bilan des masses. Ok, si on en reste juste à ce niveau pour la comparaison, je pense que c’est juste (représentation du tube).Donc avec tout ce qu’on a dit jusqu’à présent et notamment la remarque de Cotissois : C’est donc pas exactement ça. Une advection de fort tourbillon n’agit que sur la divergence, donc sur les mouvements verticaux (en tenant compte des advections thermique, bien entendu). Ce n’est pas lié à la rotation en elle-même. Prenons le cas d’un thalweg qui avance à la même vitesse que le vent : on n’a aucun forçage puisqu’on n’a pas d’advection (sur le schéma que j’ai fait hier, les points A, B et C ne voient arriver aucune particule d’air, donc aucune advection). L’élément primordial pour les forçages est donc l’advection et non la valeur absolue du tourbillon. C’est exactement ça ! ! Oui … En faisant attention que si les variations de h jouent sur la stabilité statique (et donc sur le TA par conservation du TP), l’instabilité convective (qui s’en trouve effectivement favorisé) n’a rien à voir dans le développement théorique des perturbations baroclines (cependant, l’instabilité est parfois présente et apporte de l’énergie et est signe de belle anomalies chaude en basse couche et de bon forçage d’altitude ; mais c’est en plus, ce n’est pas nécessaire …).Le développement de la cyclogenèse (instabilité barocline) est assuré par une rétroaction et un renforcement mutuel des forçages tant que le couplage évoqué par Prévi83D reste correct. J’ai mis en évidence ici en noir la zone intéressante qui est quasi parfaite. L’unité c’est des s^-2 et ici, pour éviter des valeurs trop faibles, se sont des h^-2 (h = heure). Je ne sais pas si ce schéma exauce un peu ton vœu …Il est issu de l’EAO Anasyg/Presyg puis un peu modifié. Il permet d’illustrer les aspects évoqués par Prévi83D. On remarque globalement l’importance des différents forçages et les conséquences. Les lettres A et D au sol signifie les anticyclone et dépression. Pour comprendre, c’est plus simple si on considère l’évolution de la pression (D = baisse de pression au sol et A = hausse de pression au sol). On note bien que l’intrusion stratosphérique et associée à des mouvements subsidants que l’on peut expliquer. Je ne sais pas si c’est plus clair comme cela, mais c’est sûr, j’ai un peu tendance à m’emballer sur le sujet … Pour aller plus loin et sur les aspects prévisionnels (et peut-être éviter de trop sortir du sujet initial effectivement), il a des sujets dans le forum technique ou des analyses faites parfois par certains d’entre nous dans le forum prévi. Je recommande aussi vivement la lecture de l’EAO.
  22. Non, pas tout à fait malheureusement. Un tourbillon dans l'eau, c'est du à l'équilibre cyclostrophique pour le nom barbare, c'est-à-dire l'équilibre entre la force de pression et la force d'inertie (centrifuge). Coriolis n'a plus rien a voir là-dedans. C'est le cas de la formation des tornades, par exemple ...Dans l'atmosphére, la plupart des mouvements tourbillonaires sont gouvernés par Coriolis et c'est complétement différent. Et d'ailleurs ici, la notion de vorticité ou tourbillon (rotationel) n'est pas tout à fait la même que tourbillon au sens où on l'entend généralement (mouvement tourbillonaire). Sinon, avec les deux messages sur les forçages et la notion de TP avec l'équation générale (voire mon message de cet aprés-midi), il n'y a plus du tout besoins de la notion de tube. Je suis vraiement désolé, je n'ai absolument pas le temps ce soir d'être plus complet. Je reviendrai plus précisément sur toute ces notions (et quelques autres problèmes soulevés par vos deux messages) demain ou vendredi.
  23. Il y a plusieurs phénomènes qui peuvent expliquer la chose. La première chose à savoir, c’est que si l’air redescend, il se compresse, s’échauffe, les gouttelettes des nuages s’évaporent et finalement les nuages disparaissent.Lorsque les flux monte sur la montagne, il y a comme une oscillation avec une descente à l’arrière (mais bien plus faible), même si le relief reste assez haut à l’arrière. Ensuite, la pluie qui est tombée sur la première chaîne à assécher l’air (c’est l’effet de foehn) et après, il n’y a plus de relief suffisamment haut (ou plutôtd'ascendence suffisente) pour refaire condenser l’humidité restante. La dynamique de basse couche joue un rôle très important : elle faiblit à mesure que l’on rentre dans les terres, surtout avec le relief, et ne permet plus des forçages suffisants. Je pense que ça doit être là l’essentiel.
  24. Alors, sympathique la journée de ski ? Sinon : 1) (Mais Charles Muller vient de le rappeler) PVU = Potential Vorticity Unit C’est donc l’unité de tourbillon potentiel. En système international, on a : 1 PVU = 10^6 K.m^2.kg^-1.s^-1 C’est un peu barbare, mais c’est comme ça … Tu peux contrôler la dimension avec la formule générale du TP (qui permet de s’affranchir de la notion de tube de courant) : TP = (1/ρ)*TA*grad(θ) Où : TA et grad(θ) sont des vecteurs Et où : ρ est la masse volumique, TA le tourbillon absolu (TA = zeta+f si on prend juste la composante d’axe verticale), grad(θ) le gradient de température potentielle. 2) C’est donc bien ça, désolé de ne pas l’avoir définit avant. C’est vrai que c’est plus rapide à écrire comme ça … 3) Si l’air polaire à un TA élevé, c’est principalement à cause de f. Je me suis amusé à flouter la carte que j’avais mis dans le lien d’hier, et voilà ce que ça donne. Les fortes valeurs au pôle sont directement du à l’influence de f. Le TP de l’air stratosphérique est donc fort puisque de surcroît le gradient de θ est fort. Comme en plus, lorsqu’on a l’arrivée d’une anomalie de tropo qui vient des pôles on a généralement des perturbations dynamiques qui renforcent localement le TR, donc le TA, donc le TP, on comprend bien pourquoi l’air polaire stratosphérique est un réservoir à anomalie de tropo. Il y a peut-être d’autres choses, mais je pense que se sont les principales. Peut-être … Ce que je sais, c’est qu’un des problèmes majeurs actuel dans la prévisibilité des situations tempérées, c’est la genèse et l’évolution en liaison avec la stratosphère (les évolution avec interaction avec les basses couches sont mieux connues, mais pas forcément faciles à modéliser …) de ses anomalies. De même, le détachement des anomalies polaire n’est bien compris. Donc je ne suis pas étonné du tout qu’il y ai des recherche à ce niveau.Mais mis à part de dire que oui, je pense qu’il y a un lien avec cette discussion, je n’ai pas du tout les connaissances sur le sujet pour pouvoir en dire plus : je ne suis pas du tout météorologue. Mais c’est vrai que c’est intéressant, donc si quelqu’un a des infos .... D’ailleurs, as-tu le lien (sinon, je vais rechercher, c’est pas grave). Ensuite, voici le schéma promis qui complète mon message d’hier … On image que le thalweg est fixe. On considère que l’on est en situation purement géostrophique et que l’axe du thalweg et l’axe du maximum de TA ont les même. Parenthèse technique destinée à ne pas raconter de bêtise on : Dans la pratique, ça ne va pas du tout puisqu’un écoulement strictement géostrophique est non divergent. Or, nous on fait apparaître de la divergence … En fait, dans ce cas, il y a aussi les advections de températures qui jouent un rôle avec les advections de TA pour les mouvements verticaux, et donc la divergence. Mais tout ceci n'est pas terrible pour un écoulement strictement géostrophique : un tel écoulement est donc purement théorique et non réel. C’est pour cela que regarder uniquement les cartes des forçages d’altitudes comme ici du au TA peut amener à des petites surprises … Dans la suite de l’exemple, on ne considère que l’influence des advections de TA et leurs effets sans s’occuper des advections de température. Parenthèse technique destinée à ne pas raconter de bêtise off. On va donc suivre une parcelle d’air (en bleu clair). En 1), notre particule d’air s’approche du thalweg. Son TA commence à augmenter. En 2), l’axe du thalweg se rapproche, le TA de notre particule d’air augmente beaucoup. En 3), la particule est sur l’axe du thalweg : son TA est maximum. En 4), l’axe du thalweg s’éloigne, le TA de notre particule d’air diminue beaucoup. En 5), notre particule d’air s’éloigne du thalweg. Son TA continue de diminuer. Si on se place au point A, fixe par rapport au thalweg, il voit sans cesse arriver des particules avec un TA plus faible qu’à son niveau : il y a une advection de faible TA (advection négative), donc une convergence à ce niveau. Si on se place au point B, fixe par rapport au thalweg, il voit sans cesse arriver des particules avec un TA plus fort qu’à son niveau : il y a une advection de fort TA (advection positive), donc une divergence à ce niveau. Si on se place au point C (sur l’axe), il n’y a pas d’advection donc une divergence nulle. Si le thalweg est mobil (cas général), c’est plus compliqué, mais ce qu’il faut retenir, c’est comment évolue le TA d’une particule d’air. C’est la même chose, mais en inversé avec une dorsale et son axe de faible TA. Petite remarque : trés beau cas concrêt de forçage du aux advections de TA ici au large de l'Irlande. Voili voilou, j’espère que c’est plus clair avec le schéma … /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. Merci beaucoup pour ces précisions lds … Excellent petit exposé qui clarifie bien l’affaire je trouve. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Finalement, je pense qu’on pensait un peu la même choses dans l’ensemble, mais qu’on parlait surtout de choses différentes entre la théorie (« utopique » à l’heure actuelle) et qu'on cherche à tendre au grés de l’évolution informatique d’une part et la pratique avec ce qui ce fait réellement d’autre part.
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