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Je suis globalement tout à fait d’accord avec Cerebra en ce qui concerne cette soi-disant continentalisation … Il y a toujours eu des variations à différentes échelles (y compris pluriannuelles )de temps et ce terme de continentalisation me parait tout à fait inopportun. Je suis par contre moins en accord avec la suite … Pourquoi dire que le modèle forcé de MF est dans les choux ? Dire qu’il ne dégage aucune tendance fiable ne signifie pas du tout qu’il est dans les choux, mais qu’aucune des trois occurrences possible (plus chaud que la normale, plus froid que la normale ou proche de la normale) ne se dégage. Ensuite, plus généralement sur l’ensemble des postes du topic, il y a un truc que je ne pige pas du tout, mais alors pas du tout du tout, c’est cette sorte de volonté plus ou moins générale à vouloir débouter la tendance générale des modèles. L’ensemble des modèles est quand même globalement assez concordant (excepté Roder). C’est infiniment plus fiable que les raisonnements à la noix basés uniquement sur le désir d’un hiver froid. Je ne dis pas du tout que les modèles auront raison : on n’en est qu’au balbutiement de la prévi saisonnière sur nos région mais objectivement, il n’y a aucune raison de le pas s’aligner sur leurs positions, en tout cas pour nous, simples amateurs.
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Je ne me prononcerai pas sur le fond du problème, puisque je n’ai pas les connaissances requises au niveau de l’évolution climatique pour pouvoir en discuter et que ce n’est pas le sujet (mais globalement, je suis un fervent défenseur des thèses du GIEC), mais sur la forme et le contexte, il y a énorme confusion. Effectivement, tu confonds évolution climatique et tendance saisonnière, ce qui n’a absolument rien à voir. En gros, si je me risque à une comparaison, tu es entrain de dire que demain il fera plus froid qu’aujourd’hui parce qu’on arrive dans l’hiver et que les températures ont une moyenne orientée à la baisse à cette période. Avoue que c’est ridicule raisonnement. Mais c’est en quelque sorte se que tu fais en confondant une tendance et une variabilité.
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Sinon, plus généralement, il y a globalement une tendance sur le forum qui consiste à dire : la douceur qui semble se dégager, c’est bidon sous prétexte de tel ou tel observation actuelles ou antérieures. C’est un comportement tout à fait contraire à l’esprit scientifique qui doit nous guider. Les calculs ont été fait donne cela comme tendance, ça me semble beaucoup plus fiable que les commentaire tiré du chapeau ou d’une quelconque situation soit disant récurrente. On est tout à fait d’accord, les résultats des prévi saisonnière ne sont pas du tout au point, notamment dans nos régions. Cela est du à la complexité du système. C’est une raison de plus pour s’appuyer sur des données et des résultats précis et non déduit de notre imaginaire ou de notre désir. Effectivement, rien n’est moins sûr que la prévi saisonnière et on peut toujours dire : « Je vous l’avais bien dit ». Mais tout est une question d’honnêteté intellectuelle et scientifique. A mon sens l’engouement médiatique actuel pour la prévi saisonnière en Europe me semble tout à fait prématuré au regard du taux de réussite actuel. Mais c’est une voie de recherche tout à fait intéressante. Il faut absolument remettre les choses à leurs places. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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J’aimerais vous faire par de la dernière évolution de Meteoblue absolument formidable. Possibilité de générer ses propres cartes en fonction du lieu désiré, de divers paramètres et à différents niveaux. Possibilités de coupes verticales, météogrammes ou sondages. Magnifique. Il faut s’enregistrer, mais c’est gratuit ! Puisqu’on n’est jamais content , on regrettera l’absence de réelles cartes techniques concernant les advections ou la tropo dynamique, par exemple. Les coupes ne proposent que les données classiques. Par ailleurs, sur les coupes, il n’est pas facile de tracer la coupe qui nous intéresse puisque la carte est une image satellite et non une carte où on peut avoir une idée de la situ météo. On pourrait encore faire d’autres doléances (qui seront peut-être réalisées dans le futur, qui sait …) mais, pas de doute, c’est un must à consommer sans modération. Je vous laisse découvrir. Bravo à eux et bonne continuation ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Je me joins à d’autres pour te féliciter du travail que tu as accompli … Bonne continuation ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Problèmes de surcharges du serveur
Météofun a répondu à un sujet de babe dans Vie du site Infoclimat
J'aimerais revenir sur les propos de Polux. Je suis parfaitement de l'avis de JS ou Damien ... Je trouve, au contraire que cette évolution st tout à fait intéressante. D'ailleurs, on peut remarquer que seule la première parie, celle du contexte synoptique, est concernée. Ce découpage est, je trouve, tout à fait intéressant puisqu’il permet d’introduire ces notions dans leurs contextes tout en laissant le reste largement accessible. Du coup, tout le monde peut s’y retrouver. D’ailleurs, si le bulletin d’IC peut avoir cette spécificité, c’est tant mieux, le but n’étant pas de copier MF mais de proposer autre chose. De plus, on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agit réelment d’une intervention technique, je trouve qu'on tend vers un équilibre interressant, la partie du forum permettant d'aller plus loin si divers intervenant on le temps de poster des analyses plus complètes. En tout cas, pour ma part, bravo pour les bulletins ! Cette phrase me perturbe un peu. En effet, si on se dit intéressé par la météo, faire un peu de technique est absolument indispensable. Lire les couleurs sur une carte de modèle, un gamin de 3 ans sait le faire. C’est passionnant de tenter de comprendre comment le fonctionnement du système, non ? Concernant la surcharge du serveur, je viens de remplir et d'envoyer la fiche d’inscription à l’asso’s. C’est peut-être pas très rapide, mais bon mieux vaut tard que jamais ! Bon courage et bonne continuation à toute l’équipe. Un grand bravo ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Finalement, pas du tout : j'ai tenté là une intrusion sur un domaine réservé. Quand on voit la réponse, pas de doute, je suis minable : Désolé, Alti je m'incline : je suis battu, ridiculisé ... A l'avenir, je ne m'aventurerai plus sur ton domaine, ta chasse gardée. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Satellite EUMETSAT - Je souhaite des renseignements
Météofun a répondu à un sujet de meteo24 dans Questions - réponses sur la météo
Salut, J’avais fait une petite explication sur /index.php?showtopic=15371'>ce post lorsque Infoclimat a mis en ligne sur son site les cartes Masses d’air et fog. Par contre, je n’avais pas fait la même chose pour les images Dusts vu qu’IC ne les as pas mis. Mais, tu veux, je pourrais faire la même chose un de ces quatre si j’ai du temps. Si tu veux d’autres informations, n’hésite pas ! -
Correction des températures au niveau de la mer
Météofun a répondu à un sujet de mogador dans Questions - réponses sur la météo
Il n’y a pas de réponse toute faite à ta question il me semble … La température étant variable, on ne peut tirer aucune règle précise. En première approximation, tu peux considérer le gradient moyen de l’atmosphère, soit en environ 6.5°/km. Autre solution, tu peux prendre la température potentielle (par la formule T0 = T*(P0/P)^0.286 ou avec l’émagramme (/index.php?showtopic=13427'>voire le post de js pour l’explication)), mais là, généralement elle te donnera une température trop élevée puisque l’atmosphère est rarement absolument instable. Par contre, c’est pas complètement idiot dans la couche limite durant une journée d’été bien ensoleillé (homogénéisation de l’atmosphère par brassage puisque ça correspond à un des rares cas d’instabilité absolu), mais cela ne corrspond pas du tout pour une station de mesure au sol. Sinon, une autre solution est possible, mais il faut passer par les épaisseurs (entre ton niveau de mesure et le niveau de référence que tu as choisi) et cela ne de donnera pas une correction de température, mais une approximation (assez large d’ailleurs) de la température réellement mesurée en bas par extrapolation de la température virtuelle moyenne trouvée. -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Oui, c’est bien le brassage vertical que j’évoquais.Pour être plus clair vis à vis de ceux qui tentent encore de suivre le sujet sans participer :je pense qu’on peut prendre comme base une situation parfaitement stable en BC. Dans ce cas, on a l’influence « directe et totale » des frottements. La turbulence (possible avec une baisse de la stabilité statique par exemple) vient briser cet équilibre et apporte des particules plus rapides en basse couche et des particules plus lentes un peu plus haut. Par-dessus ce greffe la baisse du vent par turbulence, mais qui est plus faible que l’apport des particules à vitesses rapide en basse couche. Effectivement, ce n’est pas toujours le cas. Mais dans la couche limite, que l’on étudie ici, c’est quand même le cas général. Oui, tout à fait, je me suis mal exprimé précédemment, désolé . Je voulais juste dire que ne pense pas que cet effet soit prépondérant (contrairement à d’autres situations) dans le cas précis de l’accélération grâce à une mer chaude.@+ /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Alti, bon anniversaire ! Tu détends l’Atmosphère avec une pluie de jeu de mot ... l’humour Corse en Somme ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Prévision des coups de vent
Météofun a répondu à un sujet de Virgile dans Prévisions à court et moyen terme
J’avais préparé un petit truc hier que je n’avais finalement pas pu poster à cause de la « fermeture » du forum (décision qui, par ailleurs, me parait assez logique vu la circonstance). Même si l’événement est passé, je post quand même quelques lignes et quelques cartes pour aller dans le sens de certaines analyses (et notamment celles de js) et apporter quelques éléments complémentaires en ce qui concerne la maturité du système. L’essentiel porte sur ce qu’on appel le verrouillage vertical entre l’anomalie au sol et l’anomalie de tropo, où plus exactement, la rupture de ce verrouillage. Sur cette coupe de 18H UTC (situ ici), il convient de regarder les advections de TA (isoligne en noir). Elles sont cotées en rouges pour les valeurs positives et en bleu pour les valeurs négatives. Attention, pour ne pas surcharger le schémas, je ne les ai pas toutes mises en évidences : elle ne correspondent donc pas forcément aux zones identifiées. On remarque qu’elles sont l’une au-dessus de l’autre ou presque (zones noires).En fait, la situation est un peu complexe, mais parfaitement en phase avec un système mature en perte de vitesse. On a plusieurs zones. La zone fuchsia est une zone de forçage d’altitude en renforcement en liaison avec une forte activité frontogénétique représenté par la zone bleue avec ces flèches noires ascendantes. La barre en fuchsia représente l’axe du thalweg principal. On remarque un petit décalage avec l’altitude. Les anomalies de basses couches et en altitude sont en marron. La flèche rouge représente le maximum du forçage d’altitude (zone noire d’altitude) qui entraîne un étirement du tourbillon de basse couche (zone brune de BC). En fait, on remarque que le décalage n’est pas suffisant et que le maximum d’étirement à lieu en peu trop à l’est. Ceci montre bien la nécessité d’avoir un déphasage entre la zone d’anomalie d’altitude en amont du flux par rapport à l’anomalie de BC pour être dans une dynamique positive. C’est seulement dans ce cas que la perturbation peut croître en tirant profit de l’énergie issu de l’écoulement barocline. Ici, on est déjà en situation un peu limite, mais qui reste correcte. Mais on va voir que cela va complètement changer par la suite. Sur la coupe de 00H UTC (situ ici), on note que le thalweg est incliné « a l’envers ». Ceci montre bien que l’on est dans une situation où c’est la perturbation qui restitue son énergie à son environnement. Autrement dit, on ne l’aide plus pour exister, mais c’est elle qui fournie de l’effort pour ce maintenir. On est bien dans la poursuite de la dégénérescence qui commençait à s’amorcer précédemment. La flèche rouge du forçage d’altitude issu de la zone noir (d’altitude) ne permet plus l’étirement de l’anomalie de BC. On note donc que l’anomalie d’altitude a devancé l’anomalie de BC (position des 2 zones marron). On remarque au passage que l’anomalie d’altitude associé à la frontogenèse (zone mauve) s’est considérablement renforcée par rétroaction. Enfin, sur la coupe de 6HUTC (situ ici), la situation a encore évoluée dans le même sens. Le forçage d’altitude a lieu bien avant l’anomalie au sol qui s’est d’ailleurs considérablement réduite. La décroissance de la perturbation est bien engagée et trouve une réponse dans le comblement de l’anomalie de pression au sol par exemple. Sur les coupes de Météociel (situ ici), on met très bien en lumière quelque chose qu’on peut deviner sur les coupes wetter3 et qu’on a déjà sous-tendu. On note bien la disparition pur et simple de l’anomalie en amont du minimum (celui qui permet de bien étiré le tourbillon de BC) au profit de l’anomalie associé à la frontogenèse, qui lui, au contraire limité cet étirement. Tout se passe un peu comme si l’anomalie qui s’est développé avec la frontogenèse a atténuée l’anomalie initiale. Finalement, on pourrait presque dire que la dynamique de la frontogenèse qui a « avancé plus vite » que la perturbation qui lui a donné naissance a accélérer le déphasage. On voit bien sur la carte du géopotentiel de la 1,5 PVU ce dédoublement avec la forme en croissant lié à la frontogenèse et l’anomalie initiale. Je voulais revenir là-dessus parce que je trouve ça intéressant. J’espère avoir été suffisamment clair et que le message est assez compréhensible. N’hésitez pas à intervenir si vous avez des questions, si vous ne comprenez pas ou si vous avez des remarques. @+ Christophe -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Salut frc, En premier lieu, désolé de t'avoir "coupé la parole"! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je vais être assez rapide car je n'ai pas trop de temps. Concernant cet hypothétique plongeon du vent sur une mer chaude, je suis assez dubitatif. Effectivement, comme on l'a déjà signalé à plusieurs reprises, on a une augmentation de la thêta par échange de chaleur. Donc une particule d'air qui passera de la terre à une mer chaude verra sa température potentielle augmenter (non conservation). Donc, si on a bien un abaissement des iso-thêta, le vent, globalement, ne les suit pas. Personnellement, je ne crois pas que la subsidence soit importante par cet effet. Effectivement, dans ce cas, on a bien une dissociation entre les iso-thêta et les isentropes. La relation pour une transformation réversible est, il me semble : dS = Cp * d(ln(thêta)) avec S l'entropie et Cp la chaleur massique de l'air. Globalement, ça varie dans le même sens, mais pas du tout au même rythme. Bon week-end. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Christophe -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Salut à tous … Personnellement, ‘aurais tendance à davantage faire la distinction entre les jets et les vents en général : je réserverais plutôt le terme de jet pour les zones les plus les rapides en liaison avec un renforcement de la baroclinie. Pour illustrer ça, on peut reprendre le cas de l’accélération du vent sur une mer chaude. On a effectivement une zone barocline qui apparaît prés des côtes, là où l’air de basse couche ce réchauffe au contacte de la mer. On a effectivement une baisse en altitude des isentropes qui se mettent à couper les isobares. Mais très rapidement (donc pas très loin au large), l’atmosphère se rééquilibre au niveaux des épaisseurs et on n’et plus du tout en situation barocline (du moins pour celle créée par l’apport de chaleur), alors que le vent reste fort. De plus, si on prend le cas d’un vent d’est avec une côte nord/sud. Du coup, au vu des anomalies thermique qui se mettent en place au niveau de cette mini-zone barocline, on aurait un jet de BC de nord si on a un équilibrage avec Coriolis, voir d’ouest si on estime que le rééquilibrage n’a pas lieu. On ne devrait pas du tout avoir avec cette théorie un renforcement du vent d’est dans ces conditions, il me semble. A moins que j’ai raté tout un rayon … Heu oui, le problème, c’est que j’avais pas tout dit . Notamment, ce cas se produit aussi en plein hiver avec une eau à 3° et une traîne à 5° … D’ailleurs, je me suis probablement mal exprimé : c’est certes le plus grand lac d’IDF, mais c’est pas non plus le Léman … A mon avis, il est trop petit pour que cela est une grande influence (de l’ordre de 500m de lac par NNW). C’est sûr que cela peut favoriser, mais l’impact me semble assez limité en dehors des premiers mètres.A mon sens, l’impact des échanges thermiques influe principalement sur le gradient thermique de surface. Les différences de vents venant ensuite du coefficient de rugosité de surface et du brassage vertical (qui dépend principalement du gradient thermique de BC, la boucle est bouclée). Je propose donc faire un point (dite moi ce que vous en pensez) en me basant donc sur la turbulence et la rugosité. Je gradue le vent de 0 à 7 pour sa force en allant de nul à max (attention, il n’y a pas de proportionnalité, c’est juste pour les ordonner approximativement). Par vent en altitude, j’entends vent dans la couche limite mais pas la surface. Cas 1 : cas moyen sur terre Gradient thermique « normal ». Turbulence « moyenne ». Vent en surface 2, vent altitude 6 Cas 2 : cas moyen sur mer Gradient thermique « normal ». Turbulence faible (pas de topographie) Vent en surface 4, vent en altitude 7 Cas 3 : cas agité sur terre Gradient thermique faible. Turbulence forte (voir très forte). Vent en surface 3, vent en altitude 6 Cas 4 : cas agité sur mer Gradient thermique faible. Turbulence forte. Vent en surface 5, vent en altitude 7 Cas 5 : cas calme sur la terre Gradient thermique fort. Turbulence nulle ou très faible. Vent en surface 0 ou 1 vent en altitude 6 Cas 6 : cas calme sur la mer Gradient thermique fort. Turbulence nulle. Vent en surface 1 (0 en cas extrême) vent en altitude 7. Par exemple, dans le cas du lac par NW après les averses, mais c’est aussi vrai certains petits matins avec un peu de vent, une diminution de la rugosité qui entraîne une augmentation de la vitesse du vent. La stratification de surface est assez importante et la turbulence faible : l’importance du cœfficient de la rugosité de surface est renforcé, d’où une bonne accélération (il peut être à peine sensible « sur terre » (bien grand mot par la situation quand même …)). En revanche, la stratification n’est pas suffisante pour stopper complètement le vent. On peut aussi éventuellement penser à un autre effet : lorsque qu’une forte inversion de surface a lieu, son évolution est comme bloqué : elle a une histoire différente de l’écoulement supérieur. En tout cas, comme Frc63, je remercie tout les intervenant sur le sujet. Je ne regrette pas du tout (et je pense que tu es du même avis Cotissois) qu’on ai mis le sujet sur le forum. On aborde plein de sujets passionnant et instructifs … -
"Ratraper une rafale"
Météofun a répondu à un sujet de Enzo T. dans Questions - réponses sur la météo
En fait, en fonction d’où tu as placé ton anémo, ce n’est pas forcément étonnant. Il peut se créer un effet venturi le long de la carrosserie de la voiture, comme sur une crête ou un col exposé au vent. Pour tester l’anémo, reste plus qu’à ce balader en voiture avec un mat de 10m au-dessus. Fait gaffe alors à valider la vitesse affichée par le compteur de la voiture et surtout, pense aux ponts et aux arbres … /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Je n’est pas trop le temps se soir, je serai donc assez court. L'essentiel a d'ailleurs déjà été dit. A la vue de l’image sat de 20H UTC : on voit bien que l’anomalie de tropo est encore assez loin (zone orangé sur l’Espagne). Les forçages de basse couche sont déjà bien en route dans le golf du Lion … A priori, l’épisode devrait tenir « toutes ses promesses » et s’avérer plutôt copieux sur le pourtour Méditerranéen, notamment à partir de la seconde partie de nuit et en début de matinée. La dynamique de base couche ne devrait pas trop mollir et les anomalies à ce niveau rester bien présentes jusqu’au passage du maximum de forçage en altitude. Comme le signalé Hailstone, la situation devrait être très maussade demain sur l’est de la Corse (forte convergence de BC et bonne advection de thêtaE associé à un bon dynamisme d'altitude). La dynamique de BC ne semble d’ailleurs pas trop mal vu pour l’instant par les modèles.
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Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Ha OK ... Je me suis donc aussi trompé sur ce point. Comme quoi il ne faut pas généraliser sur des exemples bidons ! Navré. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est vrai aussi que c'est largement négligeable dans les cas courants de la météo. Je crois qu'il faut descendre vraiment bas en échelle pour que cela ait une influence. Par contre, je n'ai pas trop d'idée pour chiffrer la chose (le cm ?, le m ?, ... ?) si quelqu'un à une idée ... -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Désolé … Ceci dit, c’est là qu’on comprend bien toute la complexité de l’ensemble … @+ Christophe -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Peut-être un peu, mais il ne faut pas oublier que ces histoires de thêta, c’est vrai en situation adiabatique. Ce qui n’est pas du tout le cas ici, où on a un apport de chaleur par les niveaux inférieurs : non conservation de la thêta sous l’aspect Lagrangien de la situation. Qu’est-ce que tu en penses ? -
"Ratraper une rafale"
Météofun a répondu à un sujet de Enzo T. dans Questions - réponses sur la météo
C’est effectivement assez tordu … /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je ne suis pas bien sûr d’avoir bien saisi ce que tu veux dire. Il faut voir la différence entre la rafale et la vitesse de déplacement de celle-ci. Généralement, une rafale est ‘arrivée d’air plus rapide d’altitude. Ce peut être un cycle rapide et désordonné par une turbulence topographique directement issu du terrain, ou, au contraire, un cycle de turbulence plus long et plus profond. Dans le premier cas, les rafales sont très volatils, et on peut difficilement les suivre bien longtemps. Dans le second cas, elles sont plus structurelles et peuvent bien se suivre. Généralement une rafale a une vitesse de progression inférieure au vent qui souffle dans la rafale (pour les deux cas). Cela peut se voir par exemple sur un terrain de sport où on voit parfois bien l’ascendance de poussière à l’avant de la rafale en liaison avec la convergence locale (preuve du vent qui souffle plus vite que le déplacement du phénomène). La réponse est différente pour les rafales d’ordre dynamique (nuage, etc) où le suivie dépend de l’évolution du phénomène. Donc en fonction des cas, tu peux parfaitement rattraper une rafale en voiture. Par contre, si tu avances exactement dans le sens du vent, la rafale doit apparaître comme une diminution du vent si tu mets la main dehors (comme viens de l'expliquer Damien) ! C’est peut-être un peu du charabia incompréhensible … -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Bonsoir à tous, Personnellement, je suis plutôt de l'avis de Cotissois : je pense que la visquosité diminue avec la température (comme le Nutela ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). EDIT : En fait, c'est faux. Exemple bidon. (Voir plus loin). Par contre, comme c'est négligeable à l'échelle des phénoménes météo, je ne l'avais pas utilisé pour mes explications. La suite du message n'est donc en rien modifié ... Je comprends tout à fait la réflexion de Frc63 sur le fond, dans le fait de choisir un point du vu. Il faut bien comprendre que c'est le gradiant de température de trés basse couche qui est responsable de la situation. peu importe la température en elle même. L'eau étant là pour faire varier se gradient de trés basse couche. a la limite se typed'explication est plutôt Eulérien. Mais si on fait la même chose de façon Lagrangienne, ça marche aussi ! Je pense que la stratification des trés basses couches empêche l'homogénéhisation sur toute les basses couches. Résultat, l'influence des frottement se fait beaucoup, mais alors beaucoup, plus sentir. D'où le ralentissement. Concernant la hauteur d'une telle situation, c'est sûr que c'est trés variable en fonction de la situation, mais en bateau, c''st un effet qui est parfois trés sensible rapidement aprés la côte. Donc l'extension verticale doit être assez importante "à la limite", mais je n'ai pas de chiffre. Si quelqu'un en as ... Pour se donner une idée, prendre le cas d'une inversion nocture en plaine ne dois pas être idiot puisque c'est le même principe (avec quand même une différence dans la rugosité de surface).Effectivement, avec une telle stratification, la turbulence est inhibée, d'où les vents trés réguliers. C'est exacte si on prend le vent moyen sur l'ensemble des basses couches, mais l'apport de vitesse des niveau supérieur vers la surface est important et explique le phénomène (exact inverse que pour la stratification avec moins d'apport "rapide" turbulent que la moyenne). Mais c'est sûr, faut pas monter trop haut pour que cela reste vrai. Pas trop d'idée de l'échelle vericale du truc, mais cela me parait duand même assez conséquent (bien plus haut que le plus grand mât de voilier du monde par exemple) : les frottements ont de fortes répercutions plus haut que ce qu'on s'imagine parfois. On en revient exactement à ce qu'on disait juste avant ... Tout est dans la définition de surface comme tu le dit toi-même. A mon sens, je différencie surface et basse couche. Trés basse couche étant réservé pour semer de la confusion ... . Pour la hauteur d'un mât de bateau, je suis sûr qu'on est dans la catégorie "surface". Et à 100 m de haut, je ne suis pas sûr du truc. Idem, c'est juste un probléme d'échelle verticale. Mais si gombervaux ou quelqu'un d'autre peux confirmer ... Un peu plus haut en altitude, ce peut être une bonne image.@+ Christophe EDIT : désolé pour les quotes que j'avais ratés à la 1ere édition du message -
Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Oui, c’est vrai, à dynamique égale et sans effets thermiques c’est le cas général. Il se vérifie le plus souvent. Les cas qu’on a évoqués plus hauts concerne des cas particuliers avec des différences de températures air/mer très importantes. Le terme de « fausse idée » est peut-être un peu violent … Mouai … T’admettras quand même qu’il y a un cas plus fréquent que l’autre non ? Tu y tiens à ton idée de coussin … Mais personnellement, je l’appliquerai plus à de l’air stratifié. Au-dessus de cette couche d’air stratifié, le vent est souvent assez rapide : la stratification consiste en un sol lisse en quelque sorte (l’image n’est pas exacte, mais c’est plus parlant comme ça).Par contre en cas de turbulence, on a une accélération en surface, mais une décélération en altitude : les basses couches ont alors un comportement plus homogène. C'est du moins mon avis. Pour la tempête de 1999, c’est vrai que cela se vérifie un peu mieux en altitude. Mais je pense que c’est aussi un peu vrai en surface. En ce qui concerne la partie de l’écoulement à grande échelle, cela ne change pas grand-chose. Quand à l’anomalie, le fait de ne pas prendre en compte le déplacement du minimum, mais le déplacement de l’anomalie permet de s’affranchir des notions d’échelles évoquées par François et de permettre un certain agéostrophime (cas réel). Du coup, on est, je pense, exactement phase sur toute la ligne entre François et moi (et MF , ouf !).La seule chose pour le géostrophisme, c’est qu’on l’impose (y compris pour l’anomalie) pour l’explication physique donnée par François (notamment pour retrouver l’anomalie de pression), mais en soi, ce ne pense pas que ce soit vraiment un problème. C’est juste pour avoir une idée globale. Mais c’est vrai qu’on pourrait ouvrir un nouveau sujet … -
C’est mon prof d’environnement cette année … Excellent prof par ailleurs, très intéressant. En tout cas, merci Météor d’avoir mis la liste des scientifiques. C’est une aberration de vouloir la critiquer, il faut absolument remettre les choses à leur place. C’est un large panel de diverses disciplines tout à fait dans l’objectif de la mission. Le travail réalisé est remarquable.
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Accélération du vent au vent de la mer ?
Météofun a répondu à un sujet de Météofun dans Questions - réponses sur la météo
Merci Gombervaux de venir nous rendre visite ... Effectivement, tu appuis sur un point qu'on n'avait pas évoqué. Naviguant régulièrement, c'est un aspect que je peux observer assez régulièrement. Un autre cas de frein par stratification extrême sur une surface froide se produit assez régulièrement sur les grands lacs de montagne (alpin, par exemple) au retour des premières chaleurs. Le contraste avec la température de l'eau est spectaculaire et le lac est un vrai miroir. Pourtant, les bateaux qui y naviguent avance plus vite que ce qu'on pourrait attendre en regardant le lac : au-dessus de cette très forte inversion, de l'air plus chaud circule. Sur les cotes françaises en été, par temps caniculaire (mais aussi au printemps au retour des première chaleurs) et faible voir modéré vent de terre, on a souvent intérêt à aller chercher le vent vers la terre quand on régate. D'ailleurs, en régate, l'impacte des caractéristiques du vent et de la différence de température entre air et eau sur la rapidité et l'ampleur de la stratification de très basse couche (et de l'effondrement du vent qui va avec) est une problématique délicate mais très intéressante pour la stratégie en fonction du type de parcours. Inversement, en hiver, par nord-est, on a un vent extrêmement vigoureux en Manche avec cet effet et une accélération remarquable sur les cotes Atlantique. J'ai pas contrôlé l'info, mais j'imagine aussi que les coups de vent glacé de N-E qu'il y a eu parfois ces derniers hivers sur le Léman ont été nettement renforcés par cet effet sur la partie Ouest du lac. Ceci dit, en cas normal, la simple différence dans le coefficient de rugosité de surface entre terre et mer est le facteur prépondérant. Quand tu dit « rugosité variant avec l'advection du jet » c'est que tu considères la rugosité en tenant compte de l'effet thermique et de l'absorption plus ou moins efficace de la turbulence avec la stratification ou non des BC (auquel cas, on est tout à fait d'accord) ou c'est autre chose (auquel cas pourrais-tu développer un peu plus STP ?) ? OK, je suis vraiment désolé François : j'avais mal compris ce que tu disais auparavant. Effectivement, on est d'accord à condition de ne pas prendre la vitesse de déplacement du minimum en lui même (je croyais que c'était ce que tu voulais dire ... ), mais plutôt la vitesse du flux à grande échelle. Un truc de marrant , se serait de « gommer » l'anomalie de tourbillon de basse couche et on devrait alors retomber, via l'inversion du TP, à peu prés sur l'écoulement de grande échelle de basse couche (représenté par les lignes bleus sur le schéma) ; un traitement similaire a été fait dans la revue La Météorologie pour l'altitude. Effectivement, c'est vraiment sympa et enrichissant ce genre de discussion ... @+ /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> EDIT : j'avais oublié de donner le lien pour l'article de la Météorologie c'est ici -
C' est quoi un forçage d'altitude ?
Météofun a répondu à un sujet de tim84 dans Questions - réponses sur la météo
Salut à toi, Effectivement, il a clairement une inversion entre chaud et froid sur la diapo 9. Mais si tu t’en es aperçu, c’est que tu commences à comprendre … Pour l’influence de l’advection, on peut le voir aussi simplement comme une advection d’une zone de haute tropo des zones du sud à la tropo bien plus élevée. Il n’a donc pas nécessairement besoin de « pousser », même si cette image n’est pas tout à fait fausse. Il ne faut pas perdre de vu que la tropo thermique est absolument immatérielle, alors que la tropo dynamique (exemple 1.5 ou 2 PVU) peut être suivi. En terme de dynamique, ne pas oublier l’équivalence : les anomalies d’altitude agissent sur les basses couches, mais les basses couches agissent aussi sur l’altitude … @+ Christophe