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Cotissois 31

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Tout ce qui a été posté par Cotissois 31

  1. Si on suit çà https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aaf372/meta On comprend que la seule façon de parler d'une accélération est d'oublier les pôles et d'accepter la pause vers 2010. Or, on lit beaucoup de gens sur Internet qui veulent à la fois exclure la pause et revendiquer une accélération. C'est délirant. Des gens sur Internet disent aussi que CMIP5 est bon, mais en fait c'est le coeur de modélisation qui est bon et pas son application. C'est un argument pour rassurer les modélisateurs sur le fait que le coeur était bien pensé. Le GIEC a bien dit que CMIP5 serait trop fort dans l'immédiat car le GIEC ne voit que l'application. Les graphiques de projection sur 2100 c'est l'application. Dans l'immédiat, le signal est plus faible que CMIP5 (application) et c'est donc encore un succès du GIEC.
  2. Je me suis trompé d'endroit je pense. Mon discours vous surprend parce que vos références sont plus le discours journalistique que scientifique. Le GIEC dit que 50% du réchauffement arctique observé semble de la variabilité donc que la fonte arctique peut freiner brutalement si cette variabilité change de signe. Les modèles poussent à cette conclusion. Ceci explique pourquoi l'attente conforme est d'anticiper un frein et pas une accélération. Bonne continuation.
  3. Je pense que j'ai du me tromper sur le vocabulaire. Le pessimisme, à l'ère actuelle, serait d'avoir une pente similaire aux années 2000 qui nous précipiterait systématiquement sous les moyennes récentes. Tant qu'on reste proche des moyennes récentes, c'est plutôt dans l'attente conforme et non pessimiste. Sur votre dernier graphique, la ligne bleue indique la pente entre 1990 et 2010. La raison pour laquelle la ligne bleue est prolongée jusqu'à 1980 et 2020 est une convention mais absolument pas un outil d'analyse sur les bords du signal. Une convention que je déconseille car tout le monde croit y voir un outil d'analyse du présent. C'est un outil d'analyse du passé qui ne dit rien sur le présent. A l'oeil nu, on voit que le signal a ralenti depuis 2010 et c'est l'attente conforme car il était improbable de continuer au rythme des années 2000.
  4. Tant qu'on reste proche de la courbe violette, c'est que la tendance de fond est nulle, donc une "bonne" nouvelle. Les gens pessimistes considèrent que même la courbe violette est "has been" car la tendance de fond continue.
  5. Le NCEI de la NOAA ne reconnaît qu'une seule chose sur le calcul de température globale "The global time series is produced from the Smith and Reynolds blended land and ocean data set (Smith et al., 2008). " https://www.ncdc.noaa.gov/climate-monitoring/ Le NCEI est le pôle de référence sur l'observation climatique et je ne suis pas étonné qu'ils refusent de considérer les seules réanalyses du NCEP car ces réanalyses ne servent pas à çà. Il est intéressant de voir que la NOAA affiche la tendance linéaire 1880-2020 et ça donne 0.07°C/décennie. C'est une valeur impossible à interpréter mais ça rappelle qu'il ne suffit pas de choisir la tendance 1970-2020 les yeux fermés, surtout dans les analyses région par région. Tout dépend de la part naturelle qui a joué avant 1970, pour savoir si on peut la négliger ou pas.
  6. Le tube (sens technique) avec un retour d'est froid a bien disparu des ensemble avec un probable flux de sud pour le week-end prochain et le début de cette semaine. A partir du 8 avril, on arrive à J+10 donc on a le temps de voir venir...
  7. Il faut absolument savoir si NCEP valide le fait de calculer la température globale à partir de son réanalyse. Ils ont changé le calcul en mer récemment et c'est très bizarre si le but était de valider le calcul de température globale. Il faut mieux attendre que les instituts sortent officiellement un résultat de température globale.
  8. Rien n'est joué sur la synoptique et le temps sensible. Par contre, même si le flux d'ouest ne passe pas, la synoptique ne permet plus de deviner le niveau de température. Est-ce que cette dernière carte annonce un grand soleil de printemps ou une fraîcheur sous stratus ? Pour pimenter l'affaire, il faudrait que le front froid à venir amène une couche de neige au sol et que le vent reste de nord-est. Je vous laisse calculer les probabilités...
  9. Mon avis : Il faudrait que la perte de prévisibilité dure 1 an ou plus et être dans le contexte de statistiques internationales (business international par exemple) pour se dire qu'on perd de l'argent à cause de çà. Intéressant pour le goût de la technique et des statistiques, mais je ne vois vraiment rien d'autre.
  10. Et ben ! De belles trouvailles. Assurément intéressant pour comprendre mieux l'immensité des observations utilisée. Pour l'anecdote, quand les mesures n'arrivent pas à temps pour l'analyse rapide (early), ça donne çà https://apps.ecmwf.int/satellite-alerts/current/?&date=2020032512&stream=DA Heureusement, ils font une analyse retardée après...
  11. Les cartes de _sb aussi sont esthétiques ! Mais à part y voir un goût du pointillisme, il y aurait-t-il une présentation rapide du diagnostic, la page web qui le fait, etc ?
  12. Je parlais surtout de la position des anomalies. Je devine bien que prévoir une anomalie simplement moins forte n'est pas un énorme risque. Sinon je suis bien conscient qu'il faut estimer la pente actuelle pour centrer le climat, mais 1.1°C/25 ans, c'est fort. Je sais que ça a été la tendance du passé proche, mais pas sûr que ça continue à ce rythme.
  13. Je pense qu'il ne faut pas trop fantasmer sur le rôle de ce déficit de neige localisé bien loin. Pour refroidir plus la France, il faudrait enneiger l'Allemagne. L'Allemagne sous ce beau soleil a mille fois le temps de réchauffer l'air par le bas malgré le froid marquant à basse altitude.
  14. L'intuition que le printemps ne tiendra pas les mêmes anomalies que l'hiver. Argumenté par le fait que : - on sent un changement de la dynamique avec des pulsions de nord ou d'est qui ne passaient pas du tout cet hiver - l'anomalie a été exceptionnelle cet hiver - les statistiques historiques prouvent qu'il est improbable d'enchaîner deux saisons à forte anomalie - les scores de la prévision saisonnière européenne n'ont jamais été délicieux, pourquoi on aurait deux succès consécutifs comme çà ? A mon avis, il est probable que l'anomalie de cet hiver a été forcée de façon extérieure, seule façon d'expliquer le succès des modèles.
  15. Je ne sais pas si j'ai déjà vu un flux descendant d'advection froide aussi brutal. Pour un foehn, on comprendrait, mais un foehn ça réchauffe. Là c'est advection froide. Donc c'est très sec et très froid (pour la saison).
  16. Printemps 1989 : Du 26 au 31 mars : la chaleur devient tout à fait remarquable - on enregistre 28° à Biarritz, 27° à Cazaux, 26° à Strasbourg, 25° à Lyon et 24° à Paris - après un hiver déjà très doux, la végétation prend pratiquement un mois d’avance. 4 avril : ce n’est pas un canular mais il neige toute la journée de la Bretagne à la Belgique - il s’agit des premières neiges depuis le mois de novembre, et dans certains cas, depuis l’hiver 1987-1988 ? on mesure 4cm en région parisienne. http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1989
  17. Vous êtes à quelle altitude ? En effet, la combinaison vent+soleil printanier ne peut pas maintenir du gel en journée sur la plaine. Pour ceux qui ont des opérations extérieures à faire, c'est le ressenti qui va être très hivernal.
  18. Avec les cartes horizontales, on comprend bien ce qui se passe en altitude. Advection froide localisée à l'arrière d'un cut-off. En surface, c'est plus singulier. C'est rare de voir une telle advection froide+subsidence dans une signature de faible gradient de pression. Localisé mais violent.
  19. Deux coupes verticales qui valent le détour pour lundi. Dans un flux d'ouest, je comprendrais la violence de l'advection froide, mais là c'est en flux d'est. La masse d'air sur l'Europe continentale est très froide/sèche.
  20. https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_ao_index/aao/aao.shtml Le vortex antarctique s'est bien renforcé en mars, propice au froid près du pôle.
  21. T850 à Strasbourg. Même s'il y a un tube central, ce n'est pas tous les jours que les extrêmes hésitent à ce point dès J+2. Situations à seuil.
  22. Pas étonnant ces orages cette nuit, il y avait bien un signal modèles (très imprécis sur le timing et le lieu). Un orage a circulé à l'est de Brest cette nuit. Depuis, c'est un nordet "gris", ce qui est rare mais on est proche du centre dépressionnaire. 90 km/h sur la côte nord mais beaucoup plus faible dans l'intérieur, il y a un fort effet de côte.
  23. Il faudrait dire à AROME qu'il pleut toujours pas. Problème sur l'initiation convective. L'élément marquant était la chute du vent qui signe une bascule des interminables vents d'ouest à un régime de nordet.
  24. Pour la passion météo, ARPEGE est "marrant" ce soir avec une frontogénèse neigeuse dans le flux d'est suivi d'un gros froid (pour la saison) qui semble littéralement faire exprès d'éviter la France.
  25. Quand je vois çà http://berkeleyearth.lbl.gov/regions/canada et http://berkeleyearth.lbl.gov/regions/russia qui sont deux grands pays à très faible densité de population, je ne vois pas comment l'oscillation basse-fréquence (le climat s'est refroidi entre 1940 et 1970) serait anthropique. Si elle est naturelle, ce sera intéressant.
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