marco_p

Ce qu'explique LDS est globalement correct. Deux commentaires supplémentaires Ce n'est plus très vrai, maintenant que les avions de lignes effectuent des mesures météo au décollage et à l'atterrissage (et en vol)... On a même des coins ( Roissy) ou il y a plutot trop d'obs... C'est exact que c'est limité aux aéroports quand même. Il y a aussi maintenant des satellites, qui donnent des informations sur quasiment tout le globe, qui sont assimilées (sous forme de radiance) directement pas les modèles. Dernier point, il faut ausi savoir que l'entrée des données dans un modèle (la phase d'assimilation) crée un "choc" dans le modèle, qui ne se résorbe qu'après un certain temps: c'est pourquoi on n'utilise pas les sorties de modèles avant H + 6.

A mon avis, comme j'essayais de le dire plus haut, la température réelle de l'air à l'ombre ou au soleil est identique à peu de chose près- surtout si le sol n'est pas goudronné. Si elle devenait très différente , des microcirculations se mettraient en marche pour égaliser tout ça. Tu fais donc beaucoup moins d'erreur, si ton abri ne supporte pas le rayonnement solaire, en mesurant à l'ombre qu'au soleil.

Je ne suis pas très sûr que ce postulat soit juste, à la précision des sondes et à la précision temporelle couramment utilisées (et à une faible distance bien sûr).

Je pense plutot que la faiblesse du vent la nuit (sur terrain plat) vient de la formation, par refroidissement nocturne, d'une couche stable dans les premiers metres au dessus du sol. Dans cette couche stable les échange verticaux sont très difficiles, en particulier ceux de quantité de mouvement, et donc il se forme une sorte de couche sur lequel "glisse" le vent "synoptique". D'ailleurs, si on regarde sur la verticale, au dessus de la couche très stable apparait généralement un pic de vent, qu'on appelle "jet de basse couche".

Mais non ce n'est pas une preuve.... la différence de masse volumique entre l'eau douce et l'eau de mer (33 g/l) est suffisament faible pour que l'approximation "quand une glace flottante fond, le niveau ne bouge pas" soit juste. Tu n'as qu'à faire le calcul tu verras qu'intervient la masse volumique des deux corps Pour les glaciers, c'est différent, ils ne flottent pas...

Il y aura t il encore quelqu'un pour se poser des questions en 2200?? J'ai la vague impression que non. Qu'importe, profitons en!

Merci Alex, c'est très intéressant, je vais finir par regretter d'avoir fait de la météo et de la climato... Et ça, c'est quoi?

C'est pas très juste ça: le niveau de l'eau ne bouge pas que si les deux corps ont la même masse volumique quand ils sont liquides (une fois fondu). Pose ton glaçon sur un verre de mercure, tu verra bien le niveau global du liquide monterEt dans un verre à whisky, quand le glaçon fond, le niveau baisse... a moins que ce soit un autre phénomène?

Pour ma culture, tu veux dire que les datations à cette échéance là sont beaucoup plus précises?

Tout est dit: le prochain forum international de la météo, organisé par la SMF, aura lieu à Ajaccio, du 9 au 15 Octobre 2006 Comme en 2005, il y aura un pôle grand public et un pôle professionnel Les thèmes du pôle professionnel seront autour de feux de forêt, météo marine, prévention des pollutions et des risques, rôle des médias dans l'information du public... Ca va faire plaisir aux corses du forum...

Ben oui... Tu peux écrire que quoique participant à la grande conspiration médiatico-politique, untel de MF a écrit un bouquin dont les pages 10 à 12 te paraissent intéressantes... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je n'ai pas trouvé sur le site de la SMF, où il y a les sommaires depuis 1998, c'est donc avant, je dirai 97 ou 96?? Il y a juste en Mars 99 dans le numéro 25 un échange Janicot Leroux qui a du être du même tonneau mais dont je ne me souviens pas.

Tu peux préciser ta précision? moi pas comprendre!

C'est probablement de la prévision brute sortie de modèle ... avec (peut être) de l'adaptation statistique, au moins pour l'altitude Fabricant pour les deux: the weather channel Fiabilité? Je ne sais pas, ça ne doit pas être terrible, en plus il n'y a pas d'indice de confiance ou de dispersion.

j'ajoute un détail, qui m'est revenu en écoutant bruckner ce soir /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> , il est surement plus facile numériquement de gérer un modèle global que d'avoir une p**** de limite latérale à gérer au sud de l'hémisphère nord.... Quand à ton jardin, ça depend de sa surface: si il fait deux département, ou 1.5 c'est bon!

BEn si.... AROME est local évidement, mais tous les modèles utilisés par les sercices météo sont globaux (GFS, Centre europen, Arpege...) et cela depuis les années 80 ce me semble. Pour faire une prévision à 24 heures, il suffit effectivement d'un modèle hémisphérique, mais dès que tu veux taquiner les trois jours et au delà , il faut y mettre le globe entier;

euhhhhhhhhhhhhhh On a un ensemble de mesures, qui peuvent être réalisées à des moments différents Des lois physiques Des modèles numériques qui représentent ces lois physiques, et leur "adjoint" (qui permet de les faire tourner "à l'envers" dans le temps ) ((ce n'est qu'une image...) et on optimise pour que la trajectoire du modèle dans l'espace à N dimensions (N = nombre d'observations sur le domaine, ici la terre /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) minimise la fonction coût qui tient compte par exemple de la précision des capteurs. on en déduit le meilleur état initial possible tenant compte des lois physiques des observations existantes dans le passé Après quoi, roulez jeunesse, la prévision peut commencer

L'analyse variationnelle c'est très fort: cela traite en particulier de l'assimilation dans les modèles de données non synchrones: les réseaux météo classiques, au sol font des observations toutes les six heures (00, 6 12 18) qui sont plutot bien placées pour entrer dans les modèles. Mais il existe bien d'autres données (les avions, les satellites par exemple) qui apportent des information quand ils peuvent (quand ils décolent pour les avions par exemple). Et d'autres qui en apporte tout le temps (les stations sol toutes les heure, les radars, ...) Avant l'assimilation variationnelle, on tassait tout à l'heure synoptique la plus proche... C'était déjà mal parti pour connaître l'état initial de l'atmosphère! Avec l'assimilation variationnelle, chaque observation est entrée à la bonne heure, et à la limite l'assimilation devient quasicontinue... Comment ça marche: en fait, cela revient à trouver la trajectoire du modèle (dans le passé) qui passe le plus pres possible des observations: comme dans tous les problèmes variationnels, il y a une fonction coût (la somme pondérée des distances aux observations) qu'il faut minimiser... Si on imagine un cas simple, avec un seul parametre, mesuré a des instants quelconques avant le début de la modélisation, la trajectoire du modèle avant 'le futur" est calé pour passer au plus près de ces observations. Dans l'esprit ce n'est pas très loin d'une approximation au moindres carrés La difficulté du truc c'est de minimiser la fonctionnelle, en fonction du paramètre à l'état initial du modèle. Cela fait appel à des techniques mathématiques qui s'appellent modèle adjoint, et modèle linéaire tangent. Ces techniques permettent de faire une sorte d'intégration "à l'envers" du modèle, pour trouver sa trajectoire et l'optimiser. Elles permettent également de calculer le gradient de la sortie de modèle en fonction des conditions initiales... ce qui est bien utile pour la prévision d'ensemble. J'arrête là, de peur de dire des bétises. Et gombervaux va taper

Effectivement vigoureusement combattue est sans doute excessif. Je faisais allusion à l'échange, pour le moins vigoureux entre Alain Joly et Macel Leroux dans les colonnes de la Météorologie, revue de la société météorologique de France, à l'occasion du reviewing du bouquin en question je pense. Echange qui était le dernier ou participait officiellement quelqu'un de Météo-France. Depuis, Météo-France a décidé de ne plus s'occuper de M Leroux, de ne plus lui répondre et de laisser ses idées suivre leur cours naturel Et je n'ai pas l'intention de faire autre chose sur ce forum. J'accompagnais juste la recommandation d'Anecdote d'une mise en garde. De la même manière que j'accompagnerai un conseil de lecture d'un bouquin de Charles (si charles écrit des bouquins?) d'une remarque sur son caractère sceptique. Question d'honneteté pour le futur lecteur...

Je ne voudrais pas qu'on tronque mes propos et qu'on me fasse dire autre chose que ce que je dis! je n'ai pas écrit ça mais .Dans les sciences expérimentale la météorologie et la climatologie sont originaux en ce sens qu'elles ne permettent pas les expériences: la seule manière de faire des expériences (au dela des simulations hydrauliques un peu limitées), c'est la modélisation numérique. C'est la partie testeur; Il y a évidement l'autre partie, qui est la partie utilisation des modèles, quotidiennes pour la prévision du temps (et qui s'en plaint?) et désormais bien développée pour la prévision saisonnière et climatique. Ils sont quand même au centre d'une bonne partie des publications relatives à l'étude du climat passé, présent et avenir. Dans mon langage habituel, quand je parle modèle, je parle résolution numérique sur une grille d'équations physiques et pas des équations elles mêmes. C'est un outil au sens que les écarts entre réalité et modélisation permettent à la fois de progresser dans la partie "processus physique" et dans la partie "quincaillerie de calcul" Tu connais mal et la météo et la recherche... Les seules justifications scientifiques sérieuses d'indoex (ou actuellement AMMA, sur la mousson africaine), c'est l'amélioration de la connaissance des processus physiques pour incorporation dans les GCM. (les mêmes qui serviront aux études du climat). Et c'est en faisant tourner ces processus améliorés dans les GCM en questions qu'on validera (ou non) les nouveaux processus et les nouvelles formulation, par comparaison avec la réalité. De ce genre d'affirmation vient mon mépris pour les gens comme Charles, qui sous couvert d'interrogations légitimes, méprisent à leur tour l'ensemble des scientifiques qui ne sont pas d'accord avec eux. L'argument est nul... Le poujadisme n'est décidément plus très loin. Tu pourrais en plus rajouter que tous ces gens sont fonctionnaires non?

Ca fait plaisir à lire... l'obscurantisme a encore de beaux jours devant lui! J'ajoute pour préciser, il ne s'agit pas pour moi d'avoir un outil que permette à chacun de faire sa simulation climatique: je cherche juste à tester un outil pédagogique; C'est le seul but du travail de l'université de Columbia... Au risque de décevoir, je crains que les résultats obtenus avec ce type de modèle simplifié ne soit pas opposable à ceux du GIEC

Vastes sujets.... Quelques infos - les équations qui régissent l'atmosphère (et l'océan) sont connues depuis 150 ans a peu pres: au point de vue dynamique, ce sont les équations de Navier Stockes, il faut ajouter une équation de masse (pour ne pas perdre d'atmosphère), une de chaleur, et probablement gérer le contenu en eau. Tout ça tient sur une feuiille de papier A4. Ne pas oublier aussi les conditions au limite, et les échanges sol atmosphère. Plus les équations de rayonnement (et le célèbre CO2) - La difficulté commence quand on veut les résoudre: on pratique généralement la séparation des échelles (spatiale et temporelle); on parametre ainsi tout ce qui est turbulence (petit mouvement) qu'il ne sert pas à grand chose de résoudre si on s'intéresse au temps sur l'europe. De manière générale, on parametre ce que est sous-maille, et les échanges entre échelles; Les erreurs dans les résultats viennent : - des approximations liées à la physique ou à la dynamique du modèle - de la mauvaise connaissance de l'état initial - de la discrétisation des équations sur une grille sphérique (en fait des polynomes sur la sphère...) et donc de la limitation due aux puissances des machines à calculer : par exemple les modèles à 50 km ont un relief totalement irréaliste, avec des sommets bien trop bas: ils sont donc incapables de simuler les phénomènes locaux. Un modle de climat (à 200 km le plus souvent) a très peu de relief: c'est pourquoi il ne donne pas une climatologie réaliste à échelle fine. A ces erreurs s'ajoute une limitation intrinseque: l'ensemble des équations qui gouvernent l'évolution de l'atmosphère constitue un système chaotique: une petite perturbation de l'état initial peut s'y propager et y croitre de telle sorte qu'à quelques jours, les situations obtenues sont totalement différentes. C'est ce que les journalistes aiment bien appeler effet papillon. Cela limite la prévisibilité théorique de l'atmosphère, par voie déterministe, à une vingtaine de jours. EN terme de progres, le chiffre mnémotechnique couramment admis est que les modèles progressent d'une journée d'échéance tous les dix ans. Cette progression vient - des techniques numériques, en particulier l'assimilation de données, qui représente l'essentiel du temps calcul d'un modèle de prévision. - des observations satellitaires qui sont mainetnant directement assimilées sous forme de radiance dans les modèles: cela a permis de manière spectaculaire d'avoir des prévisions sur l'hemisphère sud désormais d'une qualité quasi égale à celle de l'hémisphère nord. - de l'amélioration de la maille, de la représentation des sols, de la végétation, des glaces, .... Je suis désolé mais ces quelques lignes sont un peu hors sujet vis à vis d'Arome, et peu utilisable pour Charles qui regarde plus le climat...

Contrairement à ce que tu a l'air de penser, les modèles numériques ne font en rien progresser la connaissance théorique de l'atmosphère. Ils permettent simplement, et c'est le seul moyen connu, d'utiliser les théories établies et de tester les connaissances nouvelles dans des laboratoires numériques. Ils retranscrivent l'état actuel des savoirs théoriques, pas au delà. Certes ils sont complexes, mais plutôt moins que le système climatique terre océan atmosphère.

Je l'ai chargé aussi; le problème de disk, c'est quand il marche: d'après la notice (que j'ai lu en diagonale plus fine que Charles), il a vite fait de saturer un disque dur... Et il faut mieux le faire tourner la nuit sur les machines d'il y a deux ans Je vais regarder ça de plus près, si j'ai le temps! je suis curieux de savoir comment Charles va faire pour éviter que ça se réchauffe??

Non seulement l'abus de run extrèmes est dangereux, mais l'utilisation de prévisions de précipitation au delà de leur date de validité nuit gravement à la santé

Oui ça existe, c'est un anémometre à main, je m'en suis déjà servi quand j'étais plus jeune... Ca doit mesurer une fem produite par la rotation, et il y a un affichage de type voltmetre (étalonné en vitesse bien sur). Rien d'extraordinaire, ça existe, ça marche, aucune idée du prix et du constructeur! Ici http://www.nouveauxobjets.com/9500.php tu as quelque chose dans tes prix et tu peux choisir la couleur...