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Tendances hiver 2015-2016


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@ serge26 ...c'est rien je m'énervais tout seul sur la différence entre dire comme dans le message de steph74 ...cet hiver est considéré comme le plus doux de l'histoire...et hiver 2015/16 le plus doux depuis 1900 comme écris dans l'article de MF, comme pour atténuer le problème.

Heureusement ce début de printemps à l'air de vouloir freiner l'explosion des records de douceurs, à suivre...

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kaktus, le 17 Feb 2016 - 12:08, dit:/index.php?app=forums&module=forums&section=findpost&pid=2687105'>snapback.png

Dire qu'il n'y a pas de corrélation entre El Nino / La Nina / La Nada et les hivers doux / frais / de saison n'est pas faux car si on fait un bilan sur par exemple 65 ans il est possible de constater que leur taux de corrélation est pour tous proches de 33,33% (c'est à dire un tiers) soit un taux faible pour dire que l'ENSO influence bien le climat Européen.

Alors que s'il est fait de même avec la NAO+ ou - alors leur coef. de corrélation est bien supérieur à 50 % malgré qu'il y a aussi les Blocages Sibérien, les Dorsales,...qui jouent aussi sur les anomalies des températures,...

Par contre dans d'autres zones sur Terre il est possible de voir des coef. de corrélation bien supérieur à 50 % pour les températures et précipitations montrant que l'ENSO joue bien un rôle sur la météo contrairement pour la France.

Je ne dirais pas ceci, car au contraire cet hiver les modèles ont un taux de réussite bien supérieur aux années précédentes (du moins sur ces 9 hivers d'analyses où ta le lien du bilan des prévisions saisonnières en bas de cette page), puisque leur taux de réussite va être de 94,4 % pour la NOAA (CFS), 77,8 % pour IRI, 100 % pour Météo-France (excellent ! ), 42,9 % Meteo-Office,... et en comptant des prévisionnistes amateurs la moyenne serrait de 67,81 % de réussite c'est à dire la meilleur réussite sur ces 9 années où la moyenne de réussite pour les hivers va être de 40,27 %.

Williams

Pour El Nino, je le répète, il me semble qu'on manque tout simplement de données statistiques du fait de la rareté des phénomènes de grande ampleur. Donc, si on peut admettre comme postulat de départ que le Nino de forte ampleur influe grandement les hivers d'Europe de l'Ouest pour le moins, il faudra attendre plusieurs générations pour vérifier ce phénomène, statistiques à l'appui, c'est à dire avec d'autres gros Ninos référencés au cours de ce siècle. Donc, nous n'en auront pas l'aboutissement, nous, sauf peut-être les + jeunes d'entre nous...

Quant aux prévis saisonnières, force est de constater que cette année elles ont étté en veine, notamment MF qui voyait une très grande douceur et, s'il y eût un peu de fraîcheur, ce fut un peu. Le record de douceur de cet hiver fait même presque froid dans le dos...scared.gif

@ serge26 ...c'est rien je m'énervais tout seul sur la différence entre dire comme dans le message de steph74 ...cet hiver est considéré comme le plus doux de l'histoire...et hiver 2015/16 le plus doux depuis 1900 comme écris dans l'article de MF, comme pour atténuer le problème.

Heureusement ce début de printemps à l'air de vouloir freiner l'explosion des records de douceurs, à suivre...

Oui le début du printemps semble marquer une "pause" dans cette frénésie douceurophile généralisée, au moins par chez nous, mais c'est bien normal, après tout, la douceur aussi peut se la couler douce de temps à autres!laugh.png

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Pour El Nino, je le répète, il me semble qu'on manque tout simplement de données statistiques du fait de la rareté des phénomènes de grande ampleur. Donc, si on peut admettre comme postulat de départ que le Nino de forte ampleur influe grandement les hivers d'Europe de l'Ouest pour le moins, il faudra attendre plusieurs générations pour vérifier ce phénomène, statistiques à l'appui, c'est à dire avec d'autres gros Ninos référencés au cours de ce siècle. Donc, nous n'en auront pas l'aboutissement, nous, sauf peut-être les + jeunes d'entre nous...

Quant aux prévis saisonnières, force est de constater que cette année elles ont étté en veine, notamment MF qui voyait une très grande douceur et, s'il y eût un peu de fraîcheur, ce fut un peu. Le record de douceur de cet hiver fait même presque froid dans le dos...scared.gif

Si les El Nino de fortes et très forte ampleurs influeraient grandement les hivers de l'Europe de l'Ouest alors il ne faudrait pas se baser que sur eux car les El Nino d'ampleur correct ainsi que les La Nina de forte et très forte ampleur et correct auraient aussi une influence plus ou moins marqué suivant leur ampleur.

Et il faut voir que l'El Nino est connu depuis longtemps. Parmi les forts et très forts El Nino le plus ancien connu serrait celui de 1877/78 (très fort) puis il y a aussi eu 1888/89, 1896/97, 1902/1903, voir 1905, 1919, 1925/26, 1930/1931, 1940/1941, 1957/58, 1965/1966, 1972, 1982/1983, 1997/98 et le dernier 2015/16. Et pour les La Nina environs autant. Donc avec au moins une 15ène d'El Nino et de La Nina de forte à très forte ampleur plus ceux corrects ne penses-tu pas que sur 146 ans qu'il y a tout de même assez de données en se basant sur ceci et sur la moyenne de l'anomalie des températures des hivers par rapport à la moyenne des quelques décennies proches de chaque hiver.

Voir ici un tableau : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/joc.2336/full

Les El Nino de forte ampleur semble revenir tout les décennies en étant plus ou moins suivant le réchauffement climatique, la phase du PDO,...

Williams

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Nous avons été bloqués dans la douceur dépuis le début de cet hiver et en cela les modèles ont été excellents. Alors certes ils n'ont pas appréhendé une aussi importante douceur mais je ne pense pas qu'on puisse les tacler à ce sujet.

Moi ce qui m'interpelle plus c'est la situation de blocage qui a duré des semaines et des semaines pour ne pas dire des mois hormis de courtes périodes qui semblaient moins bloquées. Je me demande alors s'il existe une corrélation entre El Niño et des situations de blocage durable (peu importe le blocage). Le blocage en flux de sud-ouest est peut-être dû à la "piscine froide atlantique". Bref aurions-nous pu avoir ce meme blocage en flux de nord-ouest par exemple si piscine d'eau froide il n'y avait pas eu ?

La question est en fait simple : El Niño peut-il favoriser des blocages de longue durée et notamment sur l'anticyclone des Açores ?

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Si les El Nino de fortes et très forte ampleurs influeraient grandement les hivers de l'Europe de l'Ouest alors il ne faudrait pas se baser que sur eux car les El Nino d'ampleur correct ainsi que les La Nina de forte et très forte ampleur et correct auraient aussi une influence plus ou moins marqué suivant leur ampleur.

Et il faut voir que l'El Nino est connu depuis longtemps. Parmi les forts et très forts El Nino le plus ancien connu serrait celui de 1877/78 (très fort) puis il y a aussi eu 1888/89, 1896/97, 1902/1903, voir 1905, 1919, 1925/26, 1930/1931, 1940/1941, 1957/58, 1965/1966, 1972, 1982/1983, 1997/98 et le dernier 2015/16. Et pour les La Nina environs autant. Donc avec au moins une 15ène d'El Nino et de La Nina de forte à très forte ampleur plus ceux corrects ne penses-tu pas que sur 146 ans qu'il y a tout de même assez de données en se basant sur ceci et sur la moyenne de l'anomalie des températures des hivers par rapport à la moyenne des quelques décennies proches de chaque hiver.

Voir ici un tableau : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/joc.2336/full

Les El Nino de forte ampleur semble revenir tout les décennies en étant plus ou moins suivant le réchauffement climatique, la phase du PDO,...

Williams

Cependant MF n'étudierait le(s) phénomène(s) qu'à partir de 1950, ce qui réduit les Ninos forts à 6.

Toutefois, en étudiant l'ensemble des années "certifiées" "Ninos forts", et en englobant la période précédent 1950, nous aurions tout de même une tendance aux hivers doux en particulier dans leurs 1ères parties laissant + de possibilités froides par la suite: VDF du 10 au 20 janvier 1966, février 83....mais pas toujours. Certains février furent très doux comme 1926...

Grosse exception, l'hiver 40/41. A vérifier tout de même, j'ai survolé le truc, mais a priori...

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Cependant MF n'étudierait le(s) phénomène(s) qu'à partir de 1950, ce qui réduit les Ninos forts à 6.

Toutefois, en étudiant l'ensemble des années "certifiées" "Ninos forts", et en englobant la période précédent 1950, nous aurions tout de même une tendance aux hivers doux en particulier dans leurs 1ères parties laissant + de possibilités froides par la suite: VDF du 10 au 20 janvier 1966, février 83....mais pas toujours. Certains février furent très doux comme 1926...

Grosse exception, l'hiver 40/41. A vérifier tout de même, j'ai survolé le truc, mais a priori...

Le problème est que tout ceci assez complexe, car comme Run999H se le demande est-ce la "piscine froide atlantique" aurait-elle aussi jouer un rôle, puis voir aussi les effets de la stratosphère dont Cirius nous a détaillé le long de l'hiver, etc.

Bp de facteurs entrent en jeux et font que c'est délicats à voir l'importance de leur rôle sur l'hiver ou... De plus la France est un pays qui géographique est placée dans une zone plus perturbée par divers éléments climatiques... comparée à d'autres zones où c'est plus facile à prévoir comment risque d'être la saison comme moins de facteurs entrent en jeux. Par exemple dans l'hémisphère Sud cela serrait plus facile à prévoir suivant l'ENSO que dans l'hémisphère Nord où dans ce dernier il y a plus de surface continentale (montagne...) et donc jouerait aussi un certain rôle.

Williams

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kaktus, le 17 Feb 2016 - 12:08, dit:/index.php?app=forums&module=forums&section=findpost&pid=2687105'>snapback.png

Dire qu'il n'y a pas de corrélation entre El Nino / La Nina / La Nada et les hivers doux / frais / de saison n'est pas faux car si on fait un bilan sur par exemple 65 ans il est possible de constater que leur taux de corrélation est pour tous proches de 33,33% (c'est à dire un tiers) soit un taux faible pour dire que l'ENSO influence bien le climat Européen.

Alors que s'il est fait de même avec la NAO+ ou - alors leur coef. de corrélation est bien supérieur à 50 % malgré qu'il y a aussi les Blocages Sibérien, les Dorsales,...qui jouent aussi sur les anomalies des températures,...

Par contre dans d'autres zones sur Terre il est possible de voir des coef. de corrélation bien supérieur à 50 % pour les températures et précipitations montrant que l'ENSO joue bien un rôle sur la météo contrairement pour la France.

Je ne dirais pas ceci, car au contraire cet hiver les modèles ont un taux de réussite bien supérieur aux années précédentes (du moins sur ces 9 hivers d'analyses où ta le lien du bilan des prévisions saisonnières en bas de cette page), puisque leur taux de réussite va être de 94,4 % pour la NOAA (CFS), 77,8 % pour IRI, 100 % pour Météo-France (excellent ! ), 42,9 % Meteo-Office,... et en comptant des prévisionnistes amateurs la moyenne serrait de 67,81 % de réussite c'est à dire la meilleur réussite sur ces 9 années où la moyenne de réussite pour les hivers va être de 40,27 %.

Williams

Ton chiffre ne vaut au mieux que pour l'effet direct.

Si on faisait tourner un modèle qui enlève les épisodes nino/nina pour toutes les années où des événements de ce type se sont produits, je pars de l’hypothèse que la synoptique serait différente de ce qu'elle a réellement été dans 100% des cas.

Rien qu'à elle seule la MJO peut être un intermédiaire directement sensible à l'enso capable de soutenir cette idée de part influence reconnue jusqu'en en UE, et ce n'est probablement pas le seul intermédiaire.

Après il convient de trier les épisodes, car un épisode qui peine à franchir +1, ne va pas avoir le même poids face aux autres opérateurs synoptiques qu'un événement qui approche les +3.

Plus l’événement est faible, plus il va être difficile d'en extraire son signal, c'est pour cela que quand lit certaines études, on constate un isolement des phénomènes bien marqués, à partir de 2. Différenciation que ton chiffre ne fait pas, car les événements marqués sont trop peu nombreux pour trouver une corrélation robuste sur les zones à effet indirect.

Des éléments qui vident ton chiffre de son sens.

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Le problème est que tout ceci assez complexe, car comme Run999H se le demande est-ce la "piscine froide atlantique" aurait-elle aussi jouer un rôle, puis voir aussi les effets de la stratosphère dont Cirius nous a détaillé le long de l'hiver, etc.

Bp de facteurs entrent en jeux et font que c'est délicats à voir l'importance de leur rôle sur l'hiver ou... De plus la France est un pays qui géographique est placée dans une zone plus perturbée par divers éléments climatiques... comparée à d'autres zones où c'est plus facile à prévoir comment risque d'être la saison comme moins de facteurs entrent en jeux. Par exemple dans l'hémisphère Sud cela serrait plus facile à prévoir suivant l'ENSO que dans l'hémisphère Nord où dans ce dernier il y a plus de surface continentale (montagne...) et donc jouerait aussi un certain rôle.

Williams

Nous sommes très éloignés du Pacifique, il est donc normal que des épisodes faibles à modérés de Ninos voire de Ninas (je ne sais pas s'il existe des études (un peu sérieuses) au sujet de son influence éventuelle dans nos contrées, en particulier en hiver) n'aient pas ou peu d'influence par chez nous. Mais il est normal de s'interroger sur les épisodes les + forts, et il serait bon que des spécialistes se penchent plus sérieusement sur ces sujets (Ninos+Ninas forts) afin de donner un autre repère que celui des données générales et qui puisse confirmer ou infirmer l'hypothèse de corrélation + ou moins importante entre épisodes forts d'ENSO et meteo en Europe de l'Ouest, en particulier en période hivernale.

Sans cela nos débats n'auront de cesses, avec nos arguments respectifs tout aussi recevables les uns que les autres mais avec un manquement de bases scientifiques pour appuyer les dires. Cependant, ces études, qui finiront par arriver, mettront encore du temps, à cause de l'obnibulation humaine à vouloir démontrer le RC essentiellement humain, alors que les événements naturels n'ont pas cesser et qu'il est bon de maîtriser leurs impacts climatiques pour mieux déterminer le rôle de l'Homme sur le climat et ses variations. C'est en déterminant au mieux l'impact de TOUS les autres facteurs que l'on pourra au mieux connaître celui de l'Homme.

Vivement l'hiver 2016/2017, avec ou sans Nina, forte ou modérée...

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Cependant, ces études, qui finiront par arriver, mettront encore du temps, à cause de l'obnibulation humaine à vouloir démontrer le RC essentiellement humain, alors que les événements naturels n'ont pas cesser et qu'il est bon de maîtriser leurs impacts climatiques pour mieux déterminer le rôle de l'Homme sur le climat et ses variations. C'est en déterminant au mieux l'impact de TOUS les autres facteurs que l'on pourra au mieux connaître celui de l'Homme.

Vivement l'hiver 2016/2017, avec ou sans Nina, forte ou modérée...

Je ne suis pas sûr du tout que les chercheurs organismes spécialisés et autres universités aient stoppé leurs travaux et recherches sur les phénomènes naturels, entre autre concernant le climat, sous prétexte qu'il y a un RCA qui agit.

Ca été dit des centaines de fois, mais arrêtons de mélanger les événements naturels qui agissent soit sur une très courte période et que l'on qualifie de "bruit" (ex El Nino) soit sur une période très longue détectable à l'échelle du siècle au moins (ex petit âge glaciaire) et sur lesquels l'homme n'a aucune prise, avec le RCA qui est un mouvement de fond violent et massif, qui nous amène à un inconnu climatique à l'échelle de l'homme, et aux conséquences mal appréhendées...

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Je ne suis pas sûr du tout que les chercheurs organismes spécialisés et autres universités aient stoppé leurs travaux et recherches sur les phénomènes naturels, entre autre concernant le climat, sous prétexte qu'il y a un RCA qui agit.

Ca été dit des centaines de fois, mais arrêtons de mélanger les événements naturels qui agissent soit sur une très courte période et que l'on qualifie de "bruit" (ex El Nino) soit sur une période très longue détectable à l'échelle du siècle au moins (ex petit âge glaciaire) et sur lesquels l'homme n'a aucune prise, avec le RCA qui est un mouvement de fond violent et massif, qui nous amène à un inconnu climatique à l'échelle de l'homme, et aux conséquences mal appréhendées...

th38 dit:

"...avec le RCA qui est un mouvement de fond violent et massif, qui nous amène à un inconnu climatique à l'échelle de l'homme,..."

FAUX!

L'Homme a connu plus chaud et connu des réchauffements plus forts et en moins de temps. Vers l'an Mille, sous les Romains ou au Dryas il y a 10500 ans.

"et aux conséquences mal appréhendées..."

VRAI!

Ce RC est nouveau, des milliers de données ont changé par rapport aux RC antérieurs, on ne sait pas toujours où l'on va. Mais c'est surtout vrai d'un point de vue sociétal et économique, moins du point de vue environnemental.

A+!

Alex.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

th38 dit:

"...avec le RCA qui est un mouvement de fond violent et massif, qui nous amène à un inconnu climatique à l'échelle de l'homme,..."

FAUX!

L'Homme a connu plus chaud et connu des réchauffements plus forts et en moins de temps. Vers l'an Mille, sous les Romains ou au Dryas il y a 10500 ans.

"et aux conséquences mal appréhendées..."

VRAI!

Ce RC est nouveau, des milliers de données ont changé par rapport aux RC antérieurs, on ne sait pas toujours où l'on va. Mais c'est surtout vrai d'un point de vue sociétal et économique, moins du point de vue environnemental.

A+!

Alex.

Pour conclure je dirais qu'il ne faut pas dériver vers un catastrophisme permanent, les RC antérieurs ont toujours été bénéfique en termes économique et social, le plus difficile c'est lorsque l'on se casse la figure.

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Pour conclure je dirais qu'il ne faut pas dériver vers un catastrophisme permanent, les RC antérieurs ont toujours été bénéfique en termes économique et social, le plus difficile c'est lorsque l'on se casse la figure.

Il ne suffit pas de le dire mais de le démontrer que cela a toujours été bénéfique en terme économique et social.

Pour le reste qui parle de catastrophisme permanent, on fait simplement un constat appuyé par les relevés de climatologie, et on va pas encore dériver sur la polémique inutile du climatoscepticisme qui va encore pourrir un sujet.

Donc on s'en tient maintenant, qu'on arrive à la fin de cette période hivernale d'en faire le bilan, un point c'est tout .

Désolé d'être aussi sec, ce n'est pas trop dans mon tempérament mais je vois bien comment cela va encore dériver .

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

...

L'Homme a connu plus chaud et connu des réchauffements plus forts et en moins de temps. Vers l'an Mille, sous les Romains ou au Dryas il y a 10500 ans...

Je ne sais pas quelles sont tes sources, d'accord sur le réchauffement entre les périodes glaciaires de Riss et de Wurm ( # -120000 ans) mais je ne serai pas si affirmatif sur l'épisode médiéval.

FIn du HS

Pour le reste, je crois que bernardt60 a bien cerné la dérive de ce topic wink.png ....

hemisph%C3%A8re-nord-temperature-16000.jpg

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Sur le site sceptique très réputé de Junkscience, il existe une page spéciale dédiée aux reconstructions de température où on peut trouver pas mal de données que l'on peut supposer "expurgées" de tous les trucages alarmistes. Prenons la première étude mise en avant, c'est une reconstruction des températures de l'hémisphère nord sur les 2000 dernières années publiée en 2005. Vu que les résultats de cette reconstruction s'arrêtent dans les années 1970, j'ai mis en comparaison les données GISS de l'HN depuis 1880 (sur la période de recollement qui est longue d'environ un siècle, la différence entre les deux est de seulement deux dixièmes de degrés). Voici le résultat en visuel :

[align=center]post-2200-0-82731000-1456504234_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Et comme je ne voulais pas faire de hors sujet complet, j'ai ajouté au graphique l'anomalie de température estimée pour cet hiver au vu des résultats préliminaires : c'est le petit rond rouge qui est à moitié sorti du cadre, en haut à droite.

Chacun en jugera ce qu'il en veut sur le caractère bien mineur de la situation actuelle par rapport à ce qu'ont vécu nos ancêtres du moyen âge ou les contemporains de JC, sur le caractère franchement exagéré de ceux qui voudraient s'inquiéter de la situation actuelle, ou sur le caractère ô combien bénéfique socialement et économiquement de la situation.

Temp.png.41bfa66a2db1e6f3fdbb265776615ad

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Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Valeur définitive de l'anomalie de l'hiver sur le panel hexagonal MF : 7,99°C, soit une anomalie de +2,51°C par rapport à la normale 1981-2010. L'ancien record de 7,43°C de 1989-1990 est donc pulvérisé !

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Et pourtant ce n'est pas le ressenti que j'ai eu.

Janvier et février ont été doux sans battre des records, ils avaient été plus doux en 2014.

Bon je me base sur des moyennes parisiennes certes, mais on peut dire quand même qu'à l'échelle du pays, le mois de décembre est le principal responsable de cette forte anomalie.

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Et pourtant ce n'est pas le ressenti que j'ai eu.

Janvier et février ont été doux sans battre des records, ils avaient été plus doux en 2014.

Bon je me base sur des moyennes parisiennes certes, mais on peut dire quand même qu'à l'échelle du pays, le mois de décembre est le principal responsable de cette forte anomalie.

Oui mais cela ne se base pas sur le ressenti (c'est pour cela d'ailleurs que je n'apprécie guère pour ma part cette apparition de température ressentie) des uns et des autres, surtout habitant à Paris, pour faire le bilan de l'hiver pour l'hexagone! blush.png

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Posté(e)
Troche - Altitude 410m / Lagrand - Altitude 600m

Dans son bilan thermique de l'hiver, Keraunos mentionne ceci :

" De fait, cet hiver historiquement doux au sol (1er hiver le plus doux depuis 1900) l'a été tout autant à basse altitude puisqu'il se place en deuxième position depuis la fin du XIXè siècle, juste derrière l'hiver 1990 (+2.4°C)."

Je dois dire que je ne comprend pas très bien..... c'est l'hiver le plus doux au niveau des températures au sol mais pas quand on monte en altitude?

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Et pourtant ce n'est pas le ressenti que j'ai eu.

Janvier et février ont été doux sans battre des records, ils avaient été plus doux en 2014.

Bon je me base sur des moyennes parisiennes certes, mais on peut dire quand même qu'à l'échelle du pays, le mois de décembre est le principal responsable de cette forte anomalie.

Le mois de décembre 2015 est aussi celui qui a joué le plus grand rôle sur moyenne de l'anomalie de l'hiver 2015/16 vu l'importance de l'anomalie de ce mois qui est de 3.9°C (record battu).

Williams

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Dans son bilan thermique de l'hiver, Keraunos mentionne ceci :

" De fait, cet hiver historiquement doux au sol (1er hiver le plus doux depuis 1900) l'a été tout autant à basse altitude puisqu'il se place en deuxième position depuis la fin du XIXè siècle, juste derrière l'hiver 1990 (+2.4°C)."

Je dois dire que je ne comprend pas très bien..... c'est l'hiver le plus doux au niveau des températures au sol mais pas quand on monte en altitude?

Oui, c'est cela. Les températures au sol dépendent de l'orientation du flux et de la colonne au-dessus. Il est donc possible de battre un record sur une partie de la colonne mais pas ailleurs.

Ainsi lors du printemps 2015, un record de froid à 500 Hpa avait été battu sans que les températures au sol battent des records.

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Pour analyser l'hiver 2015-2016 il faut se tourner vers :

1989-1990 + 2,0 °C 2006-2007 + 1,8 °C 2000-2001 + 1,7 °C 1994-1995 + 1,7 °C 1974-1975 + 1,7 °C et 2013-2014 ~ +1.7°C

(score en terme d'anomalie à une référence quelconque)

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Oui, c'est cela. Les températures au sol dépendent de l'orientation du flux et de la colonne au-dessus. Il est donc possible de battre un record sur une partie de la colonne mais pas ailleurs.

Ainsi lors du printemps 2015, un record de froid à 500 Hpa avait été battu sans que les températures au sol battent des records.

Pour les temp au sol, il ne faut pas oublier le rôle de l'effet de chaleur diffusé par l'urbanisation.

Exemple tout bête à Paris, lors d'un jour d'intempéries où la Région se retrouve en LPN, non seulement vous aurez des différences du à l'altitude (oui le 6ème n'est pas à la même altitude que Montmartre ou Belleville!) mais surtout du à l'urbanisation. Dans la rue Bonaparte du 6ème avec la même quantité de précipitations tombée, vous aurez sans doute la couleur grise du bitume à observer alors qu'à Dourdan (91) vous aurez peut-être un manteau de 10cms. Et là, le lendemain matin, après une nuit claire peu ou pas venteuse à chacun de ces 2 endroits, vous relèverez -3 ou -4 dans la rue Bonaparte, et peut-être bien -15° à Dourdan. Evidemment c'est un cas extrême, mais ça illustre les différences qui peuvent exister entre un coin très urbanisé et un autre beaucoup moins. D'où des records qui peuvent être battus "en altitude" mais pas au sol (en particulier par le froid) à cause de l'importance de l'urbanisation. En particulier si l'on compare avec des stats de 1ère partie du XXème siècle...

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Invité Sky Blue

Et pourtant ce n'est pas le ressenti que j'ai eu.

Janvier et février ont été doux sans battre des records, ils avaient été plus doux en 2014.

Bon je me base sur des moyennes parisiennes certes, mais on peut dire quand même qu'à l'échelle du pays, le mois de décembre est le principal responsable de cette forte anomalie.

Effectivement je suis d'accord avec toi, d'ailleurs j'aimerais voir le bilan hiver au niveau calendaire en temps voulu.

Je pense qu'entre le 20/12 et le 20/03 le delta sera moins éloquent au niveau climato, surtout si Mars continu à être frais, voir froid par amplitudes si intrusion continentale pour la deuxième quinzaine possible.

Je ne remet rien en cause, je constate.

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Effectivement je suis d'accord avec toi, d'ailleurs j'aimerais voir le bilan hiver au niveau calendaire.

Je pense qu'entre le 20/12 et le 20/03 le delta sera moins éloquent au niveau climato, surtout si Mars continu à être frais, voir froid si intrusion continentale pour la deuxième quinzaine possible.

Je suis bien d'accord avec toi !

L'hiver climatologique est définit du 1er décembre au 29 février parce que, dans nos régions, les jours les plus froids correspondent aux jours les plus courts.

Les dates d'hiver calendaire le sont en fonction des solstices.

Le changement climatique est tel que le masses d'air ne se comportent plus de la même manière.

Peut être faut-il réadapter nos habitudes et notre positionnement.

Après tout, les dates d'hiver calendaires varient en fonction des régions et des zones climatiques.

Ça fait plusieurs années que l'hiver se trouve décalé en Europe de l'ouest.

Les masses d'air sont très en retard par rapport à l'ensoleillement d'autant plus quand il fait plus chaud.

Juste pour imaginer que plus le climat se réchauffera, plus les saisons seront décalées, comme c'est le cas les jours d'été où il fait chaud jusqu'à minuit alors qu'il fait nuit mais qui tardent à se réchauffer lorsque le soleil brille le matin.

Cette remarque je l'avais déjà faite l'an passé.

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