Invité Posté(e) 12 juillet 2018 Partager Posté(e) 12 juillet 2018 (modifié) Le 12/07/2018 à 11:56, sirius a dit : Conclusion: le gros El Nino de 2016 n'a pas réussi à évacuer efficacement la chaleur emmagasinée précédemment . Merci pour cet article, très intéressant. Si j'ai bien compris, ce Niño 2016 a présenté un comportement très inhabituel et cela explique un peu mieux pour moi en tout cas, les anomalies positives très exacerbées pendant cette période. Je pense même que, non seulement il n'a pas évacué la chaleur emmagasinée précédemment, mais qu'un phénomène (les nuages bas) a contribué à augmenter encore la chaleur puisque l'anomalie de flux net était positive contrairement à ce qui s'était passé dans les autres Nino de la période (pour 98 on ne sait pas, dommage). citation: "After 2014, net TOA flux anomalies are generally positive due to the large negative anomalies in reflected SW, which overwhelms positive outgoing LW anomalies. The positive anomalies in net TOA flux following the 2015–2016 El Niño stand in marked contrast with those for the other El Niño events during the CERES period (2002–2003, 2004–2005, 2006–2007 and 2009–2010). Following those events, net TOA flux anomalies are generally negative" Modifié 13 juillet 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 13 juillet 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 13 juillet 2018 (modifié) On est bien d'accord. El Nino n'a pas suffit pour ramener l'anomalie du bilan radiatif à zéro. En fait le système a donc bien continué à emmagasiner de la chaleur pendant El Nino. :Mesurer le bilan radiatif et des variations de l'ordre du W/m2, c'est très difficile. essentiellement à cause des questions d'échantillonnage temporel et angulaire. Il faut un peu attendre que tout ça passe à travers le crible habituel des critiques évidemment mais c'est du solide ou tout au moins aussi solide que possible. Modifié 13 juillet 2018 par sirius Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebinnis Posté(e) 15 juillet 2018 Frontonas (230 m) Partager Posté(e) 15 juillet 2018 (modifié) Bonjour, voici une interview de Mr Decker concernant ce mois de juillet en cours : http://www.atlantico.fr/decryptage/vague-chaleur-globale-pourquoi-temperatures-debut-juillet-sont-vraiment-exceptionnelles-partout-planete-frederic-decker-3451746.html (2 pages); qu'en pensez-vous ? Modifié 15 juillet 2018 par sebinnis 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 15 juillet 2018 Toulouse Partager Posté(e) 15 juillet 2018 il y a 7 minutes, sebinnis a dit : Bonjour, voici une interview de Mr Decker concernant ce mois de juillet en cours : http://www.atlantico.fr/decryptage/vague-chaleur-globale-pourquoi-temperatures-debut-juillet-sont-vraiment-exceptionnelles-partout-planete-frederic-decker-3451746.html (2 pages); qu'en pensez-vous ? Wow joli ! Il nous fait le coup du hiatus, mais mis à jour en 2015 Citation après le pic de chaleur mondial du au phénomène El Nino en 2015-2016, le thermomètre terrestre a légèrement fraichi. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 16 juillet 2018 Partager Posté(e) 16 juillet 2018 Juin 2018 en troisième position des plus chauds pour le GISS, à égalité avec 1998 (0,77 °C par rapport à 1951/1980), derrière 2015 et 2016. https://data.giss.nasa.gov/gistemp/news/20180716/ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 26 juillet 2018 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 26 juillet 2018 (modifié) Le 25/07/2018 à 00:29, Adrien Potier a dit : Par ailleurs les records de températures ont du mal à être dépassé dans le monde. Regardez bien les dates. http://www.geoclimat.org/2012/07/lendroit-le-plus-chaud-de-la-planete.html (mis à jour 11 juillet de l'article, c'est écrit), 15 jours d'été se sont écoulé depuis. et pourtant...... http://www.meteofrance.fr/actualites/64599542-chaleur-des-records-dans-le-monde-entier Modifié 26 juillet 2018 par serge26 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 26 juillet 2018 Partager Posté(e) 26 juillet 2018 Je suis quand même un peu interrogatif, à l'image d'Adrien. Si l'on regarde à l'échelle de la France, on a gagné depuis 1950, 2 degrés en été. Les tx au dessus de 30°C se multiplient partout, Que ce soit en bord de mer ou en haute altitude, les txm ne cessent de monter. C'est un fait. Mais les records ne sont peu ou pas dépassés. Si l'on prend les records estivaux absolus, qui datent dans une majorité de stations d'août 2003, on s'aperçoit que l'on dépasse 1947 que de quelques dixièmes, et parfois, comme dans quelques autres (comme Montsouris), on n'atteint pas 1947. Si cette remarque est validée, y a t-il un plafond de verre qui "bloquerait" les températures à un certain niveau ? Quelle en serait la cause ? 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 26 juillet 2018 Toulouse Partager Posté(e) 26 juillet 2018 (modifié) Il y a 8 heures, th38 a dit : Mais les records ne sont peu ou pas dépassés. Si l'on prend les records estivaux absolus, qui datent dans une majorité de stations d'août 2003, on s'aperçoit que l'on dépasse 1947 que de quelques dixièmes, et parfois, comme dans quelques autres (comme Montsouris), on n'atteint pas 1947. Si cette remarque est validée, y a t-il un plafond de verre qui "bloquerait" les températures à un certain niveau ? Quelle en serait la cause ? Les records sont battus lors d'événement extrêmes, et les événements extrêmes sont rares. Certes il semble que le RC augmente un peu la probabilité d'événements loins de la moyenne, et avec une tendance croissante sur les températures, on a besoin d'événements moins extrêmes qu'avant pour battre des records lointains, mais ça reste quelque chose de peu probable à un instant donné. Je ne vois pas vraiment matière à interpréter dans le fait que des records datant de 1947 ou 2003 soient encore valables par endroits, ce serait plutôt l'inverse qui serait inquiétant. On n'a peut-être pas eu depuis 2003 de configuration atmosphérique apte à battre massivement des records en France. Mais déjà si on regarde localement, Nîmes l'année dernière l'a battu d'un degré. Pas très loin de nous ces dernières années, records absolus en Andalousie en 2017, en Aragon en 2015, cette année en Laponie, par endroits d'1 ou 2°C. A un moment ce sera forcément notre tour : peut-être dans les prochains semaines, à voir les sorties des modèles, peut-être l'année prochaine, peut-être dans 5 ans, mais ça va venir. Et là ça pourra très bien monter 1 ou 2°C plus haut que dans le passé, d'un seul coup sans prévenir. Modifié 26 juillet 2018 par Arkus 9 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 26 juillet 2018 Toulouse Partager Posté(e) 26 juillet 2018 En guise de complément, pour illustrer ça, je vais faire un petit calcul simple, purement empirique. Prenons une station centrale en France : Bourges. Le record absolu date de 2003 avec 39.9°C, qui a battu 1947 avec 39.6°C : l'exemple parfait du message de @th38 . Au vu de ces chiffres on peut effectivement se dire qu'il paraît difficile de faire mieux. Mais si on regarde un peu l'historique, on trouve un 39.2°C le 16 août 1974 : c'est moins vous allez dire, sauf que par rapport à la moyenne mensuelle glissante de l'époque (61-90), ça représente une anomalie de 14.6°C. Prenons ça comme "anomalie record" de référence. Maintenant si on regarde la moyenne 81-10, la journée la plus chaude en moyenne tombe début août avec 26.5°C, admettons que depuis ça s'est réchauffé de 0.5°C (estimation gentille). Si les conditions parfaites sont réunies, on pourrait donc avoir un nouveau record de 26.5 + 0.5 + 14.6 = 41.6°C Encore une fois, aucune physique ici, juste des stats, mais voilà comment dès aujourd'hui on pourrait battre largement un précédent record absolu, avec un peu de "chance" et un événement juste aussi extrême qu'observé il y une quarantaine d'années. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 26 juillet 2018 Vaucluse Partager Posté(e) 26 juillet 2018 A ce sujet , le physicien ancien vice président du Giec , Claude Laurius , a declaré récemment qu' il était probable qu' on ait des records avec des extremes atteignant ponctuelement les 45 °c voir plus d' ici 2025/ 2030 en France . A noter que les records de chaud devraient suivre une pente supérieure à l' élévation des températures moyennes . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 27 juillet 2018 Partager Posté(e) 27 juillet 2018 (modifié) C'est plutôt Claude Lorius, pas Laurius. C'est un glaciologue de 86 ans. En théorie, les records de température devraient être battus régulièrement avec le RC. D'ailleurs qu'en est-il au niveau mondial? La France représente moins de 1% de la surface terrestre et statistiquement ce n'est pas très représentatif. Les records dépendent, de par leur amplitude par rapport à la moyenne (voir les 14.6°C d'Arkus), à l'évidence, de conditions synoptiques qui ne se reproduisent pas très souvent. Mais statistiquement, c'est imparable et cela doit se démontrer, les records de température maximale doivent et vont tomber. Modifié 27 juillet 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 2 août 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 2 août 2018 Etude majeure et très intéressante qui a réussi à modéliser les réponses du pergélisol et des zones humides en fonction des différents scénarios d'élévation de la température mondiale en estimant le taux de concentration de GES associé et à modéliser ainsi quel "budget" carbone nous avions au niveau des objectifs +1,5c ou +2°c en incluant la réponse de ces zones. Et cette rétroaction, non prise en compte par les modèles du GIEC, indique que nous devrions réduire de près de 20% le budget carbone aujourd'hui modélisé pour ne pas dépasser ces objectifs, autant dire plusieurs années d'émissions de C02 au rythme actuel ! Au passage, il est indiqué que les modèles zones humides et pergélisol vont prochainement être intégrés au modèle sur le climat du MET Office. https://skepticalscience.com/permafrost-wetland-emissions-cut-budget-5-years.html Extrait : In their “control” model runs with no permafrost or wetland feedbacks, the researchers estimate the 1.5C budget at 720bn-929bn tonnes of CO2 from the beginning of 2018 – equivalent to 20-25 years of emissions at current rates. Wetlands with palms and flying blue and yellow macaws, Mato Grosso, Brazil, 2009. Credit: Juergen Ritterbach/Alamy Stock Photo. This is slightly higher than some recent budgets because the JULES model tends to simulate a large amount of carbon uptake from the land surface, explains Comyn-Platt, freeing up space for more CO2 emissions in the budget. The researchers then used the model to simulate the response of permafrost and natural wetlands to climate change. When the additional CO2 and methane emissions are incorporated, the available carbon budget shrinks substantially – falling to 533bn-753bn tonnes of CO2 for 1.5C, or 14-20 years of emissions. That means accounting for the impacts of permafrost and wetlands takes around five years off the 1.5C budget. And, as the table below shows, the budgets for the 1.5C overshoot and 2C scenarios are similarly reduced. Control Feedbacks included Tonne of CO2 Years of emissions Tonne of CO2 Years of emissions 1.5C 720-929bn 20-25 533-753bn 14-20 1.5C overshoot 723-947bn 20-26 522-771bn 14-21 2C 1592-1974bn 43-54 1372-1776bn 37-48 Table shows remaining carbon budget (from 2018 to 2100) for three temperature pathways for the “control” (left) and “feedbacks included” (right) scenarios. Carbon budgets are shown as tonnes of CO2 and as total years of emissions (based on 2017 global emissions). Table adapted from Comyn-Platt et al. (2018) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 3 août 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 3 août 2018 Un excellent article très complet: https://global-climat.com/2018/07/29/les-modeles-climatiques-actuels-pourraient-sous-estimer-les-changements-a-long-terme/ Il se base sur une étude parue dans Nature comparant la sensibilité climatique des climats passés aux modèles pour la sensibilité du climat dans dans le futur, et indique une sous-estimation des modèles actuels sur l'amplitude du RC, en tout cas à long terme : https://www.nature.com/articles/s41561-018-0146-0 La connaissance et compréhension de plus en plus fine des climats du passé, même si certains facteurs sont différents d'aujourd'hui, indiquent de plus en plus qu'il faut être prudent quand aux modélisations optimistes sur le RC... Légende : Anomalies des températures de surface de la mer au Pliocène. 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 3 août 2018 Partager Posté(e) 3 août 2018 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 4 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 4 août 2018 (modifié) Le 03/08/2018 à 08:02, Yoann44 a dit : Un excellent article très complet: https://global-climat.com/2018/07/29/les-modeles-climatiques-actuels-pourraient-sous-estimer-les-changements-a-long-terme/ Il se base sur une étude parue dans Nature comparant la sensibilité climatique des climats passés aux modèles pour la sensibilité du climat dans dans le futur, et indique une sous-estimation des modèles actuels sur l'amplitude du RC, en tout cas à long terme : https://www.nature.com/articles/s41561-018-0146-0 On ne peut pas vraiment parler de sous-estimation par les modèles parce que, en fait, ils ne sont pas faits pour le long terme ou pas encore. Ce qu'on a requis dès le début, c'est une projection à 100 ans. Mais ce papier confirme ce qu'on sait depuis un moment, cad que les conséquences à l'échéance du millénaire d'un réchauffement somme toute modéré sont considérables (ex les qq 6m de hausse du niveau de la mer pendant l'Eemien) et le résumé en français que tu cites est effectivement très bien fait. Modifié 4 août 2018 par sirius 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 4 août 2018 Partager Posté(e) 4 août 2018 Selon NCEP juillet 2018 est le 3ème plus chaud avec 0.41°C d'anomalie par rapport à 1981-2010. On est à 0.39°C depuis le début de l'année. Toujours très chaud donc, mais qui peut encore en être surpris? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 8 août 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 8 août 2018 (modifié) Étrange que personne n'ait encore parlé de cette étude internationale ici, qui est pourtant d'une certaine importance : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/un-terrible-effet-domino-menace-de-transformer-notre-planete-en-une-etuve_126564 L'étude en question : http://www.pnas.org/content/early/2018/07/31/1810141115 Une étude en lien, qui a été également commenté par les médias : http://www.pnas.org/content/early/2018/07/31/1807377115 Modifié 8 août 2018 par Yoann44 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 8 août 2018 Partager Posté(e) 8 août 2018 Il y a 1 heure, Yoann44 a dit : Étrange que personne n'ait encore parlé de cette étude internationale ici, qui est pourtant d'une certaine importance : Salut Yoann Je l'avais vu il y a quelques jours ( PNAS ), je l'avais reporté ici, en français, à la suite de ce qu'avait mis sebinnis https://forums.infoclimat.fr/f/topic/53196-canicule-faut-il-sy-habituer/?tab=comments#comment-2981066 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 9 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 9 août 2018 Apparemment il n'y a rien de neuf dans ce papier. C'est une compilation qui explore une éventualité dans laquelle les rétroactions positives s'enchaînent en cascade . On sait surtout qu'on est entré 0dans un monde très incertain. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 9 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 9 août 2018 Pour moi, cette phrase résume assez bien le point de vue choisi par les auteurs Citation here we suggest that biogeophysical feedback processes within the Earth System coupled with direct human degradation of the biosphere may play a more important role than normally assumed, limiting the range of potential future trajectories and potentially eliminating the possibility of the intermediate trajectories. We argue that there is a significant risk that these internal dynamics, especially strong nonlinearities in feedback processes, could become an important or perhaps, even dominant factor in steering the trajectory that the Earth System actually follows over coming centuries. Ils suggèrent et ce n'est pas une impossibilité en effet mais ils ne montrent pas non plus que cette cascade est la plus probable même indépendamment de toute action de réduction des émissions. Pour se faire une idée plus précise , il faut quand même jeter un oeil sur l'appendice qui tente de quantifier (à la louche évidemment) les divers feedbacks .C'est intéressant Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 9 août 2018 Partager Posté(e) 9 août 2018 Non pas beaucoup de nouveau dans cet article qui n'est pas à proprement parler une étude mais une compilation de risques de rétroactions biophysiques déjà connues ainsi que de cascades de ces mêmes rétroactions. Les auteurs emploient d'ailleurs à profusion des "si" et le conditionnel. En gros il y a peut-être des seuils, ou un seuil plus global, mais on ne sait pas où, ni quand on le passera. D'aucuns parleront d'une piqûre de rappel, d'autres d'une manifestation supplémentaire d'alarmisme. Perso j'y ai remarqué un paragraphe que j'ai trouvé intéressant mais peu repris par les médias. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
amalfi Posté(e) 12 août 2018 Strasbourg ouest Partager Posté(e) 12 août 2018 Lu cette semaine dans le "Pour la Science" allemand: l'année 1540 fut bien pire que 2018 (ou même 2003) https://www.spektrum.de/news/europas-vernichtende-jahrtausendduerre/1584414?utm_source=zon&utm_medium=teaser&utm_content=news&utm_campaign=ZON_KOOP C'est en allemand, désolé. Mais pour vous donner une idée avant que vous mettiez le traducteur en route: Pas de pluie durant 11 mois, de l'Italie à la Pologne 1 million de morts, en grande partie dans la Ruhr, suite à la famine qui s'en suivit Pas le moindre orage durant cet été Le lit des fleuves à sec, même en creusant à 1 m 50 (à Lucerne) à Zurich, le vin était moins cher que l'eau (vendanges à partir du 12 août) Le vin titrait près de 20° en Limousin Deux récoltes de cerises en Alsace, la plupart des arbres fruitiers ont refleuri ... Consternant ! 1 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 12 août 2018 Partager Posté(e) 12 août 2018 (modifié) Merci, une recherche qui montre une fois de plus que la météo est capable d’occurrences à l'échelle du millénaire y compris à échelle basse fréquence. D'ailleurs dans l'absolu, l'intensité d'un épisode doit avoir pour seule limite, celle où le climat s'en trouverait modifié. Des périodes très éloignées de la moyenne climatique qui n'ont pas attendues le RCA pour se manifester. Il est bon de le rappeler dans un monde d'ingérence médiatique. Modifié 12 août 2018 par sebb 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elurra Posté(e) 12 août 2018 Fontaines 89 Partager Posté(e) 12 août 2018 Faut arrêter là, le rca c'est du pipeau? Les médias ne sont pas assez alarmistes . Le péril est en la demeure et on va chercher encore des faux fuyants. Qui peut encore croire que ne l'on ne vit pas une époque ou tout peux basculer Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 12 août 2018 Partager Posté(e) 12 août 2018 C'était peut être l'intention masquée d'Amalfi que je ne connais pas, mais qu'importe, un travail intéressant mérite d'être souligné. Ce que je nomme l'ingérence médiatique conduit à des produits qui donnent lieu à des réactions comme la tienne, on sort ses griffes sans raison... à préciser que faire un amalgame des médias comme je viens de le faire n'est pas une bonne note. A aucun moment la science n'a été torpillée ce soir, l'effort d'innocence, de libre arbitre, ne signifie pas que l'on torpille la science, bien au contraire il s'agit de la saisir et de la comprendre du mieux possible à travers les études et données que produit la recherche. Pour le reste, ça dépend des sensibilités, en guise d'alarmisme, pour le moment le RCA a du servir l'humanité plus qu'il ne l'a desservi. Encore que finalement on peut toujours dire qu'en posant des bases favorables au développement technologique, ce climat faste à l'explosion démographique aura peut être des conséquences plus néfastes, que lorsque le climat deviendra réellement défavorable, l'un aura entraîné l'autre?. Enfin bref je me comprends lol. 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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