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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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à peine un banc de glace dans le Golfe de Botnie...

http://www.smhi.se/nyhetsarkiv/minsta-isutbredningen-i-ostersjoregionen-i-modern-tid-1.85934

https://translate.google.fr/translate?sl=sv&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fwww.smhi.se%2Fnyhetsarkiv%2Fminsta-isutbredningen-i-ostersjoregionen-i-modern-tid-1.85934&edit-text=

En plus cette année on a eu OLE qui a traversé

Je suis effaré de la vitesse à laquelle ça va autour du Golfe, depuis seulement 4 ans

Il y a des parties qui n'ont même pas gelées de tout l'hiver ou qui fondent

(10°c au dessus des normales régulièrement, cet hiver)

L'Europe centrale a eu un hiver "à la française".

C'est tout à fait la sensation que j'ai eu

Le froid arctique (coté européen) continu de remonter vers le nord

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

AFP et le Monde.fr ce matin

L'étendue maximale des glaces arctiques a été la plus faible mesurée en hiver cette année depuis le début des observations par satellite en 1979, a indiqué jeudi le Centre américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC).

La superficie de la banquise a atteint au plus 14,54 millions de km2 le 25 février ce qui devrait être le maximum pour l'année, selon une estimation préliminaire, soit 1,10 million de km2 sous la moyenne de 15,64 millions km2 mesurée de 1981 à 2010 et 130 000 km2 au-dessous du précédent minimum en 2011. Cette année, le maximum a été atteint quinze jours plus tôt que la moyenne entre 1981 et 2010 à savoir le 12 mars, précise le NSIDC.

La date de l'étendue maximale de la banquise arctique varie considérablement d'une année sur l'autre allant du 24 février en 1996 au plus tôt au 2 avril au plus tard en 2010, précisent ces scientifiques. Vu la variabilité de la superficie des glaces à cette époque de l'année, il est possible que la banquise continue à s'étendre au cours des deux ou trois prochaines semaines, selon eux. Toutefois, il apparaît désormais improbable qu'il se produise une accumulation de glace suffisante pour surpasser l'étendue atteinte le 25 février, estiment ces glaciologues.

« SONNETTE D'ALARME »

Au cours de l'hiver 2014-2015, les glaces dans l'océan Arctique se sont accrues de 9,91 millions de km2, un accroissement nettement inférieur comparativement à 2013-2014 qui avait connu une augmentation record. La faible formation de glace durant ce dernier hiver s'explique en partie par un mois de février caractérisé par une combinaison inhabituelle du jet-stream qui s'est traduit par un réchauffement de l'Arctique du côté de l'océan Pacifique entraînant une faible étendue de la glace dans la mer de Béring et d'Okhotsk.

Durant les deux première semaines de mars, les températures sur l'ensemble de l'Arctique à environ mille mètres d'altitude ont été de plusieurs degrés au-dessus de la moyenne, jusqu'à huit à dix degrés en mer de Barents au nord de la Norvège. Pour l'organisation écologique World Wide Fund for Nature (WWF), « cela devrait être une sonnette d'alarme ».« Le changement climatique ne s'arrêtera pas au cercle arctique et sans une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre nous finirons par avoir un climat complètement différent, imprévisible et destructeur pour les écosystèmes et les humains », a déclaré dans un communiqué Samantha Smith, responsable de l'initiative climat et énergie au WWF. Elle rappelle que 2014 a été l'année la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de température en 1881.

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Et oui Bruno, cela devient quand même difficile de s'accrocher aux dernière branches ou plutôt au derniers glaçons pour faire preuve d'optimisme et essayer de minimiser l'évidence !

post-14804-0-29978200-1426866849_thumb.png

http://climate.gov/news-features/featured-images/arctic-sea-ice-winter-maximum-may-be-smallest-record

NSIDC-seaice-max-PolarStereoNorth-201502

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Invité Sky Blue

On suivra les prochains étés avec attention (pas que), rémission peut être, guérison je ne pense pas.

Pour certains, le débat est ouvert.

Rien de nouveau sous le soleil, tout va très bien Madame la Banquise.

Le grand corps malade nordique risque une grave rechute.

Allez, ma carte préférée, cela faisait longtemps.

ECH100-0_ptn5.GIF

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AFP et le Monde.fr ce matin

L'étendue maximale des glaces arctiques a été la plus faible mesurée en hiver cette année depuis le début des observations par satellite en 1979, a indiqué jeudi le Centre américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC).

Ceci est ce qu'on peut lire partout pourtant si on regarde le graphique que Franckdemline montre on peut voir que le record de 2007 n'a pas été battu et donc que le maximale de la surface de la banquise Arctique de cette année est plutôt en seconde position.

Williams

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En fait en allant faire un tour sur Artic Sea Ice Blog on constate que JAXA-SIE et NSIDC se positionnent pour le plus petit maximum cette année : the-ns-are-calling-the-maximum.html#more.

DMI et NANSEN le positionne en second.

Le graph Extent NORSEX au-dessus est plus ou moins dans les mêmes clous que 2007.

Donc ça fait 2 modélisations pour le plus petit maximum, 2 en second rang, et une modélisation grosso-modo équivalente au record de 2007 - en gardant à l'esprit que ces mesures sont en dates d'aujourd'hui.

En gros, l'arctique n'est pas loin d'avoir atteint son plus petit maximum depuis le début des mesures.

Dommage de pas pouvoir mettre le gif animé issu de ce site, et qui pointe juste les différents maximums :/

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Je trouve pour ma part que nous avons un ralentissement de la perte de la banquise en hiver voir même en stablilisation depuis prêt de 10 ans, dans la mesure ou les modéles ne s'accorde pas tous à dire que le maximum de 2014 est le plus faible depuis 1979, il permet à plus juste titre de comprendre ainsi que les années minimum d'englacement de la saison hivernal se stabilise comme le fait la température global, dans la mesure ou la chaleur est moins importante provenant du sud, certainement refroidit par les oscilations de plus en plus ondulante du jet stream qui refroidirai progressivement les latitudes moyenne.

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Je trouve pour ma part que nous avons un ralentissement de la perte de la banquise en hiver voir même en stablilisation depuis prêt de 10 ans, dans la mesure ou les modéles ne s'accorde pas tous à dire que le maximum de 2014 est le plus faible depuis 1979, il permet à plus juste titre de comprendre ainsi que les années minimum d'englacement de la saison hivernal se stabilise comme le fait la température global, dans la mesure ou la chaleur est moins importante provenant du sud, certainement refroidit par les oscilations de plus en plus ondulante du jet stream qui refroidirai progressivement les latitudes moyenne.

Très bon article sur le ralentissement de la perte de banquise en hiver (sic) : Early record, late record

Bon, faut lire l'anglais, et le comprendre, hein ^^

Quant à la température globale, il faudrait quelques sources dans le topic approprié.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Je trouve pour ma part que nous avons un ralentissement de la perte de la banquise en hiver voir même en stablilisation depuis prêt de 10 ans, dans la mesure ou les modéles ne s'accorde pas tous à dire que le maximum de 2014 est le plus faible depuis 1979, il permet à plus juste titre de comprendre ainsi que les années minimum d'englacement de la saison hivernal se stabilise comme le fait la température global, dans la mesure ou la chaleur est moins importante provenant du sud, certainement refroidit par les oscilations de plus en plus ondulante du jet stream qui refroidirai progressivement les latitudes moyenne.

Ce que tu dis sur les oscillations du jet stream, c'est valable dans les 2 sens.

quand il plonge du nord je suis d'accord que çà peut jouer sur les lattitudes moyennes à la baisse; mais y'a bien un moment ou il remonte et forcement cela joue sur les hautes latitudes à la hausse. Donc pour moi c'est du kif kif.

ce qu'il va falloir regarde de près dans quelques jours, ce sont les nouvelles données de volume pour mars, et voir si l'inflexion constaté en février s'est poursuivi ou non.

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mise à jour des données volumetriques, les valeurs basses d'area et d'extend cette année, se retrouvent sur les dernieres estimations de volume avec une augmentation qui s'est ralentie au cours du mois de fevrier. Pas tres encourageant pour la suite si cette inflexion se poursuit en mars

Certes, mais il s'agit de l'écart à la tendance; il est normal qu'en fin d'embâcle l'écart avec le mois qui précède soit moins important, qu'entre 2 mois de pleine embâcle.

Si on raisonne à échelle saisonnière, alors peut être est il plus judicieux de le faire jusqu'au bout en comparant un mois de février à un autre mois de février.

Si on prend un graph qui part de ce principe, celui-ci par exemple:

Capture_vyf8.PNG

Alors on note une progression de 2 cases en référence à février 2014, 2000km^3

On constate aussi que les mois de fin d'embâcle/ début de débâcle observent une variation moindre, donc la variation semble moins jouer moins à proximité du maximum.

On constate aussi que le mois le plus à risque est celui de Juin, on peut observer par l'extrapolation, le risque de voir juin atteindre le niveau de volume de décembre ces prochaines années est réel, pour celui de janvier, il semble que ce soit déjà en cours.

L'idée d'une importance de la glace "sale" fait son chemin, donc d'effet direct sur l'albedo, en particulier pendant le mois le plus exposé au rayonnement solaire sur la zone, et venant "casser", l'apparence de sursis liés au bruit naturel de la variation météo, et son impact en dents de scie le long d'une pente climatique.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

les dernières données de volume sont sorties, l'inflexion constatée en février ne s'est pas poursuivi en mars et l'augmentation du volume a repris une croissance classique(voir pj). On remarque quand même que cette inflexion nous a fait perdre un an de reprise puisque depuis le début de l'année on suivait la courbe de 2009 et que depuis on est redescendu aux valeurs de 2010.

cela ne présume bien sur en rien de la suite des événements puisque ce phénomène s'est produit également fin janvier 2014.

post-12488-0-25087900-1428426948_thumb.png

BPIOMASIceVolumeAnomalyCurrentV2.1_CY.pn

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  • 2 weeks later...

Pour l'instant dans l'arctique on bat des records de faible extension de la banquise, mais aprés cela ne signifie pas que l'on va battre des records de faible extension cet été même si cela est pour l'instant mal partis

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Pour l'instant dans l'arctique on bat des records de faible extension de la banquise, mais aprés cela ne signifie pas que l'on va battre des records de faible extension cet été même si cela est pour l'instant mal partis

On se raccroche à ses souhaits comme on peut ! wink.png
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On se raccroche à ses souhaits comme on peut ! wink.png

Tout à fait, la tendance de fond est bien là.

Les records de faible extension ne sont certes pas battus tous les ans, et heureusement ; mais inexorablement, on va en direction d'une disparition de la banquise d'été.

C 'est la distance qui nous sépare du mur dans vers lequel on fonce qui peut se discuter, mais le terme, ne fait aucun doute malheureusement.

Un gâchis monumental...

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En complément du graph posté un peu plus haut à vision mensuelle qui traite du volume, je trouve pertinent d'effectuer le parallèle avec l'extent toujours à échelle mensuelle, et de dire:

Tous les ans, le mois de janvier perd moyenne 49 000 km², par rapport à janvier n-1

fevrier 45 000 km² fevrier

mars 42 000 km² mars

avril 38 000 km² avril

mai 35 000 km² mai

juin 55 000 km² juin

juillet 77 000 km² juillet

août 78 000 km² août

septembre 91 000 km² septembre

octobre 77 000 km² octobre

novembre 55 000 km² novembre

décembre 48 000 km² decembre

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Posté(e)
Entre Colmar et Mulhouse, en limite nord de forêt de la Hardt, 215m

Les courbes de Norsex montrent qu'Extent et Area reviennent dans les moyennes en cette dernière décade d'avril. L'embâcle s'est arrêté très tôt mais comme on a quasiment rien perdu depuis mi février la débâcle n'a rien d'extraordinaire à l'amorce du moi de mai.

Quand on voit d'où on est parti en mars 2012 pour atterrir au minimum record en août 2012, je me garderai bien de toute prévision pour les 4 mois à venir. Et personne ici n'étant capable de démontrer une relation de cause à effet sur l'extension de la glace sur une seule saison acrtique (il faudrait assimiler un nombre de paramètres dont on ne sait même pas s'ils s'additionnent ou s'inhibent), nous en sommes cantonnés au rôle de spectateur. Et les chiffres étant manipulables comme on veut, il y a ceux qui prendront les 40 dernières années, et ceux qui se contenteront des 10 dernières... whistling.gif

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Les courbes de Norsex montrent qu'Extent et Area reviennent dans les moyennes en cette dernière décade d'avril. L'embâcle s'est arrêté très tôt mais comme on a quasiment rien perdu depuis mi février la débâcle n'a rien d'extraordinaire à l'amorce du moi de mai.

Quand on voit d'où on est parti en mars 2012 pour atterrir au minimum record en août 2012, je me garderai bien de toute prévision pour les 4 mois à venir. Et personne ici n'étant capable de démontrer une relation de cause à effet sur l'extension de la glace sur une seule saison acrtique (il faudrait assimiler un nombre de paramètres dont on ne sait même pas s'ils s'additionnent ou s'inhibent), nous en sommes cantonnés au rôle de spectateur. Et les chiffres étant manipulables comme on veut, il y a ceux qui prendront les 40 dernières années, et ceux qui se contenteront des 10 dernières... whistling.gif

En climatologie il faut quand même mieux prendre les données dés les premiers relevé si ces relevé ont un minimum de fiabilité bien sur, comme je l'ai déja dit se baser sur une période de 10 ans c'est le minimum mais c'est quand même limite, une période de 30 ans c'est optimal pour étudier l'évolution du climat
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Je réitère ce que j'ai dit dans le topic suivi de l' englacement au pôle sud :

Je crois vraiment utile de rappeler qu'il existe la revue La Météorologie avec le numéro spécial "Climat" de février dont la plupart des articles sont accessibles ici en pdf :

http://documents.ire...ndle/2042/56350

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