sirius Posté(e) 24 juin 2015 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 24 juin 2015 Il y a 30 ans, peu nombreux étaient les climatologues qui envisageaient une perte d'extension estivale de la banquise. D'ailleurs, les plus vieux d'entre eux "encore sur le marché" ont débuté leur carrière à une époque où la communauté scientifique pensait que l'on se dirigeait vers une possible nouvelle ère glaciaire Il y a 30 ans, j'étais en plein acitivité et je témoigne de ce que à cette époque, on ne parlait plus du tout de risque de glaciation. D'ailleurs, j'ai commencé à travailler sur le sujet en 1975 , il y a donc 40 ans et ce qui était discuté c'était le réchauffement pas du tout le refroidissement sauf dans le cadre de l'hiver nucléaire qui était un peu à la mode à ce moment là. Moi, ce risque de glaciation, je n'en ai jamais entendu parler du côté dans le milieu dans lequel je travaillais (le PNEDC: le Programme National d'Etudes Du Climat et le WCRP: le World Climate Research Program) Ceux qui parlaient de glaciation étaient surtout des géologues me semble t il et ça n'a rien d'étonnant parce que , eux, leur approche est à une échelle de temps qui ne voit pas le réchauffement des deux derniers siècles. Quant à dire que la disparition de la glace en Arctique est un cataclysme ou une catastrophe, je pense qu'on devrait faire davantage attention aux mots que l'on emploie. Je ne sousestime pas l'importance mais est ce en soi une catastrophe (sauf pour les ours blancs) ? Ca n'entraînera pas de scenario cataclysmique immédiat. Quant au risque d'emballement: pourquoi? Selon quel schéma ? La glace se reformera en hiver évidemment . Il y aura évidemment des conséquences importantes et même très importantes , considérables et même énormes si vous voulez mais pas forcément catastrophiques à l'échelle de la planète. C'est plus insidieux que ça le RC: c'est tout doucement que tout se passe avec un glissement généralisé vers des états qui semblaient tout à fait exceptionnels et qui deviendront de plus en plus fréquents, on nous fera pas le coup du Jour d'Après même à l'envers. C'est précisément parce que c'est insidieux que c'est si difficile de mobiliser les gens. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 24 juin 2015 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 24 juin 2015 Mais QUID de la suite? Les connaissances à ce sujet vont continuer à grandir, forcément, et les prévisions d'aujourd'hui ne seront pas forcément celles de demain. Alors, se projeter en 2100 et entrevoir des augmentations de temp de 6°C semble incongrue, limite ridicule. Non pas que je rejette catégoriquement ces suppositions, c'est juste que le recul s'impose face à ce genre de prévisions, un recul "malheureusement" (de mon point de vue ^^) étouffé par l'aspect médiatique et financier lié au réchauffement anthropique... Dommage, car j'ai cette impression que ça altère un peu notre vision du climat ... D'ailleurs, je me suis tjrs posé cette question : si le réchauffement actuel est clairement lié aux activités humaines, à quel degré la variabilité naturelle atmosphérique peut compenser cette évolution climatique anthropique ? ... Finalement, y a peut être un peu des deux, allez savoir... Il y a 40 ans précisément, Manabe et Wetherald trouvaient une sensibilité climatique de 2°4 , c'est pas très différent de ce qu'on trouve aujourd'hui. Et pourquoi ça? Parce que leur calcul contenait déjà les paramètres de premier ordre: essentiellement le bilan radiatif, le transfert radiatif et l'effet de serre, la rétroaction vapeur d'eau et glace. Cote océan, ça allait pas du tout mais en fait, leur résultat filtrait la réponse de l'océan. Le recul, on l'a et ça confirme. Par contre, ce qui peut peut être/ sans doute s'améliorer c'est la réponse aux échelle décennale et régionales . En fait, c'est après ça qu'on court. Quant à ta dernière phrase, je ne suis pas certain de bien comprendre , peux tu préciser? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
vinçounet Posté(e) 24 juin 2015 Sur les hauteurs d'Issy Les Moulineaux (92), proche Meudon Partager Posté(e) 24 juin 2015 Quant à ta dernière phrase, je ne suis pas certain de bien comprendre , peux tu préciser? Etant donné que la variabilité naturelle est une réalité, et qu'elle n'a guère attendu l'humain pour passer du très chaud au très froid, dans quelle mesure est elle capable de contrer l'impact anthropique ?? Telle était mon questionnement .. Et j'espère cette fois ci avoir été compris! Quand je parlais de "recul", c'est au regard de cette variabilité naturelle justement, dont l'évolution et les paramètres qui entrent en jeu restent encore un mystère pour les scientifiques... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 24 juin 2015 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 24 juin 2015 Etant donné que la variabilité naturelle est une réalité, et qu'elle n'a guère attendu l'humain pour passer du très chaud au très froid, dans quelle mesure est elle capable de contrer l'impact anthropique ?? Telle était mon questionnement .. Et j'espère cette fois ci avoir été compris! Quand je parlais de "recul", c'est au regard de cette variabilité naturelle justement, dont l'évolution et les paramètres qui entrent en jeu restent encore un mystère pour les scientifiques... Ca risque d'être très vite hors sujet mais on a quand même une assez bonne idée de l'amplitude de la variabilité naturelle à l'échelle décennale (ENSO) un ou deux dixièmes de degré ,? à l'échelle multidécennale (PDO etc..) on a quand même sans doute assez de recul pour au moins dire que c'est de l'ordre de qq dixièmes aussi à l'échelle multiséculaire, même en faisant comme si il y avait eu vraiment un Moyen Age chaud à l'échelle de la planète, on reste dans ces amplitudes , même pas 1 °C la plus grande amplitude, c'est le cycle glaciaire _ interglaciaire et c'est 5 à 6 °C justement Connaître cette amplitude n'est pas trop difficile, ce qui l'est beaucoup plus , c'est de prévoir cette variabilité (sauf la dernière et encore .. Au total, tu vois bien qu'on sortira largement de la variabilité sauf la dernière Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 24 juin 2015 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 24 juin 2015 Ce qui est dommage dans ce genre de débat il y a des pour et des contres si les pour sont plus nombreux évidement ils gagnent Mais si la glace arctique diminue coté antarctique c'est l'inverse . Imaginons que l'antarctique gagne et nous envoie son froid comme une réaction naturelle . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 24 juin 2015 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 24 juin 2015 Ce qui est dommage dans ce genre de débat il y a des pour et des contres si les pour sont plus nombreux évidement ils gagnent Mais si la glace arctique diminue coté antarctique c'est l'inverse . Imaginons que l'antarctique gagne et nous envoie son froid comme une réaction naturelle . C'est donc comme ça que tu vois une discussion scientifique? Le contenu n'a aucune importance? C'est la glace de mer qui gagne en Antarctique et c'est pas spécialement une preuve qu'il y fait plus froid Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 24 juin 2015 Partager Posté(e) 24 juin 2015 dans le milieu dans lequel je travaillais (le PNEDC: le Programme National d'Etudes Du Climat et le WCRP: le World Climate Research Program) Quant à dire que la disparition de la glace en Arctique est un cataclysme ou une catastrophe, je pense qu'on devrait faire davantage attention aux mots que l'on emploie. Je ne sousestime pas l'importance mais est ce en soi une catastrophe (sauf pour les ours blancs) ? Je suis désolé, sirius, je ne comprends pas le sens de cette phrase Je lis et analyse des publications scientifiques (relativement accessibles pour mon cerveau de chêvre et encore c'est une insulte pour... Les chêvres) depuis quelques années et ce que j'en comprends n'a pas le même sens que dans cette phrase. Après des discussions ces dernières années avec des biologistes scandinaves, là encore, ce que j'en comprends n'a pas le même sens que dans cette phrase. Pourrais-tu m'expliquer? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 25 juin 2015 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 25 juin 2015 Faut pas chercher un sens caché. ce que je veux dire, c'est qu'on a trop tendance à employer le mot catastrophe à tout bout de champ. La disparition de la glace en Arctique est elle une catastrophe comparable au tsunami par exemple ou à Katrina ? D'après wiki Le terme catastrophe désigne les effets dommageables d'un phénomène brutal, durable ou intense, d'origine naturelle ou humaine. Il nous vient du grec ancien καταστροφή (« bouleversement » et « fin, dénouement »). Les conséquences de la catastrophe – le fait catastrophique – sont dans la fracture de la continuité organisée et du confort acquis. On distingue tout particulièrement les situations incluant pertes humaines et la destruction à grande échelle.La disparition de la glace en Arctique en été entraînera t elle des conséquences en pertes humaines et en destruction à grande échelle ? Directement? Indirectement ? (c'est sans doute plus probable mais je pense que ça mérite d'être explicité) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 25 juin 2015 Partager Posté(e) 25 juin 2015 Faut pas chercher un sens caché. ce que je veux dire, c'est qu'on a trop tendance à employer le mot catastrophe à tout bout de champ. La disparition de la glace en Arctique est elle une catastrophe comparable au tsunami par exemple ou à Katrina ? D'après wiki La disparition de la glace en Arctique en été entraînera t elle des conséquences en pertes humaines et en destruction à grande échelle ? Directement? Indirectement ? (c'est sans doute plus probable mais je pense que ça mérite d'être explicité) la disparition de la glace estivale en arctique est à placer dans le contexte de la diminution décennale de sa surface. zéro glace en été n'est que symbolique. mais ce n'est pas la fin des fins évidemment, tant qu'il reste de la banquise aux autres saisons il y a encore du grain à moudre pour le réchauffement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pistolero Posté(e) 25 juin 2015 Partager Posté(e) 25 juin 2015 bonjour à tous, je ne participe que trés peu mais je lis assidument. peut être un peu hors sujet mais j'avais lu il y a quelques temps une nouvelle qui tournait autour des conséquences de la disparition de la banquise arctique. je me permets de remettre le lien ici. je trouve l'histoire intéressante mais surtout je pense qu'elle permet une bonne réflexion autour de ce sujet. pistolero Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mathias Posté(e) 26 juin 2015 Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances. Partager Posté(e) 26 juin 2015 La disparition de la glace en Arctique en été entraînera t elle des conséquences en pertes humaines et en destruction à grande échelle ? Directement? Indirectement ? (c'est sans doute plus probable mais je pense que ça mérite d'être explicité) La disparition totale de la banquise l'été n'aura t-elle pas une incidence sur les masses d'air entre 0 et 5 000 Hpa avec un albédo complètement chamboulé? (une surface de la mer noire et blanche n'a pas le même albédo, non?) De plus le regel d'une mer dégelé ne prend-il pas beaucoup plus de temps que celui d'une mer déjà en partie gelée? Les masses d'air survolant l'océan arctique risquent de se réchauffer assez sensiblement et ainsi par effet de domino contrarier le climat des zones tempérées comme celui que connaît la France par exemple. Bref, ce n'est que le point de vus d'un citoyen lambda n'ayant que très peu de base dans ce domaine. Peut être suis-je complètement à côté de la plaque? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kev Posté(e) 26 juin 2015 Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon Partager Posté(e) 26 juin 2015 Je pense qu'il y aura un changement dans la circulation des masses d'air effectivement, et il est possible que ce changement soit déjà entrain de se produire en partie. Si le contraste de température des masses d'air en altitude diminue à cause du réchauffement arctique, le jet-stream sera fatalement impacté, et la circulation générale aussi. Il risque aussi d'y avoir plus de contrastes de températures entre le sol et plus haut, provoquant plus d'instabilité à des endroits du pôle où le temps reste globalement stable. Difficile de savoir pour l'instant. A voir dans quelques décennies ou quelques... années. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 26 juin 2015 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 26 juin 2015 La disparition totale de la banquise l'été n'aura t-elle pas une incidence sur les masses d'air entre 0 et 5 000 Hpa avec un albédo complètement chamboulé? (une surface de la mer noire et blanche n'a pas le même albédo, non?) De plus le regel d'une mer dégelé ne prend-il pas beaucoup plus de temps que celui d'une mer déjà en partie gelée? Les masses d'air survolant l'océan arctique risquent de se réchauffer assez sensiblement et ainsi par effet de domino contrarier le climat des zones tempérées comme celui que connaît la France par exemple. Bref, ce n'est que le point de vus d'un citoyen lambda n'ayant que très peu de base dans ce domaine. Peut être suis-je complètement à côté de la plaque? C'est probable, oui mais ce n'est pas ça que je critique. C'est l'emploi du mot catastrophe et pourtant je ne pense pas qu'on puisse me faire un procès en révisionisme. Je pense au message à faire passer: si la catastrophe est inévitable alors, soit on n'y croit plus, soit on laisse tomber, y a plus rien à faire soit encore, on cherche la première solution individuelle (on se rue sur les canots de sauvetage) . Il faut donc appeler un chat un chat mais pas nécessairement un tigre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 26 juin 2015 Normandie Partager Posté(e) 26 juin 2015 La disparition totale de la banquise l'été n'aura t-elle pas une incidence sur les masses d'air entre 0 et 5 000 Hpa avec un albédo complètement chamboulé? (une surface de la mer noire et blanche n'a pas le même albédo, non?) De plus le regel d'une mer dégelé ne prend-il pas beaucoup plus de temps que celui d'une mer déjà en partie gelée? Les masses d'air survolant l'océan arctique risquent de se réchauffer assez sensiblement et ainsi par effet de domino contrarier le climat des zones tempérées comme celui que connaît la France par exemple. Bref, ce n'est que le point de vus d'un citoyen lambda n'ayant que très peu de base dans ce domaine. Peut être suis-je complètement à côté de la plaque? L'albédo au niveau du pôle tu crois qu'il compte vraiment ? Si oui, combien de temps ? Le dégel total il ne se fera qu'en aout/septembre, quand le soleil passe de sa phase "rasant" à sa phase "inexistant" et que l'albédo faible sera quasi sans conséquence. Là où le soleil est le plus fort au pôle c'est en mai/juin/juillet (et ça reste relatif vue l'inclinaison du rayonnement) mais de toutes façons durant ces mois, le dégel ne sera jamais total. Et pour finir l’albédo du Sahara est élevé, en tous cas plus proche de celui de la banquise que de la Mer et pourtant, on ne peut pas dire qu'il y fasse aussi froid qu'au pôle Juste pour dire que l’albédo, c'est important, mais au pôle, pas sur ....... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 26 juin 2015 Haut Doubs Partager Posté(e) 26 juin 2015 L'albédo au niveau du pôle tu crois qu'il compte vraiment ? Si oui, combien de temps ? Le dégel total il ne se fera qu'en aout/septembre, quand le soleil passe de sa phase "rasant" à sa phase "inexistant" et que l'albédo faible sera quasi sans conséquence. Là où le soleil est le plus fort au pôle c'est en mai/juin/juillet (et ça reste relatif vue l'inclinaison du rayonnement) mais de toutes façons durant ces mois, le dégel ne sera jamais total. Et pour finir l’albédo du Sahara est élevé, en tous cas plus proche de celui de la banquise que de la Mer et pourtant, on ne peut pas dire qu'il y fasse aussi froid qu'au pôle Juste pour dire que l’albédo, c'est important, mais au pôle, pas sur ....... Une petite correction quand même: en mais /juin/Juillet , le soleil n'est pas très haut sur l'horizon mais il ne se couche pas beaucoup. Le résultat n'est pas toujours bien connu mais l'ensoleillement sur 24h est supérieur à celui de l'équateur. Par contre, en aout/septembre, ça chute très vite et tu as raison, c'est à ce moment là que la glace aura disparu. Mais les effets liés au rôle d'isolant que joue la glace, eux, ils devraient jouer à plein ..justement au moment où ça se refroidit. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 27 juin 2015 Partager Posté(e) 27 juin 2015 Une certaine résistance de la banquise, on est même mieux qu'en 2014 à date égale, fonte calme donc en ce moment, 1/2 millions de km² en plus que 2010 ou 2012. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 27 juin 2015 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 27 juin 2015 Une certaine résistance de la banquise, on est même mieux qu'en 2014 à date égale, fonte calme donc en ce moment, 1/2 millions de km² en plus que 2010 ou 2012. En extend oui mais pas en Area! et pour l"extend c'est uniquement du au retard sur hudson et baffin qui seront de toute façon amené à fondre totalement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barth61 Posté(e) 27 juin 2015 Cherbourg-L'aigle Partager Posté(e) 27 juin 2015 En extend oui mais pas en Area! et pour l"extend c'est uniquement du au retard sur hudson et baffin qui seront de toute façon amené à fondre totalement Désolé, mais même en area, 2015 est our le moment au-dessus de 2010 ou de 2012 ! http://web.nersc.no/WebData/arctic-roos.org/observation/ssmi_ice_area.png Et là aussi, on sent un ralentissement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 30 juin 2015 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 30 juin 2015 y'a pas que chez nous que la canicule est annoncée! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 30 juin 2015 Dax (40) Partager Posté(e) 30 juin 2015 Ce qui est notable cette année, c'est aussi et surtout la configuration et la répartition du pack de glace dans l'Arctique : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Du fait des courants dominants depuis l'automne dernier, l'essentiel du pack s'est décalé depuis le centre du bassin en direction du Canada. La conséquence c'est qu'on a un volume global de glace extrêmement faible aussi tôt dans la saison au cœur de l'Arctique (régions comprises au delà de 80° nord) alors qu'il est bien plus élevé que les années passées dans les régions périphériques (entre 70 et 80° nord). Ce que l'on peut supposer de cette situation, c'est que globalement le recul devrait ou du moins pourrait rester (sauf conditions extrêmes) assez modéré au moins sur toute notre première moitié de saison, du fait de cette solidité renforcée des régions périphériques qui sont aux premières loges. En revanche, et selon les conditions synoptiques, la chute pourrait être plus forte en fin de saison, quand la ligne de recul atteindra (si elle atteint) des régions plus nordiques qui se retrouveront en situation de faiblesse renforcée. De fortes remontées douces mal orientées, depuis la Sibérie centrale en remontant vers le pôle, pourraient être par contre désastreuses car elles frapperaient pile à l'endroit où le pack est le plus fragilisé. On n'en est heureusement pas la. Voici la situation des deux dernières années à la même date, la faiblesse centrale du pack cette année est vraiment très nette quand on fait la comparaison : [align=center] -- [/align] Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 30 juin 2015 Partager Posté(e) 30 juin 2015 y'a pas que chez nous que la canicule est annoncée! Ben, non Tx de 38 à 41 °C dans l'ouest du Canada depuis 3/4 jours... C'est sûr que c'est pas ici. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kev Posté(e) 30 juin 2015 Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon Partager Posté(e) 30 juin 2015 La semaine prochaine on aurait justement une invasion chaude qui remonterait de Sibérie centrale...et ça peut faire mal comme tu le disais, 13. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Papusa Posté(e) 2 juillet 2015 Vanves (92) et Châtenay-Malabry (92) pour le travail Partager Posté(e) 2 juillet 2015 Bonjour TreizeVents, D'où tires-tu ces 3 illustrations très intéressantes de l'épaisseur du "pack" ? Sur quel site internet peut-on les récupérer ? En effet, je serais intéressé de voir les illustrations des années antérieures afin de voir l'évolution sur 10/20 ans... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kev Posté(e) 2 juillet 2015 Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon Partager Posté(e) 2 juillet 2015 Tu as ce lien qui est pas mal : http://www7320.nrlssc.navy.mil/hycomARC/navo/arc_list_arcticictn.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 2 juillet 2015 Dax (40) Partager Posté(e) 2 juillet 2015 D'où tires-tu ces 3 illustrations très intéressantes de l'épaisseur du "pack" ? http://ocean.dmi.dk/arctic/icethickness/thk.uk.php Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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