Lolox Posté(e) 10 septembre 2012 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 10 septembre 2012 les rares fois où on est d'accord, Dann, je ne peux qu'apprécier ! il faut bien évidemment garder à l'esprit que la rapidité de modification du climat sera trop extrême pour que les plantes aient le temps de réagir. et au-delà des plantes, on le voit aussi pour les espèces animales, dont le décalage s'opère déjà à l'intersaison pour les migrateurs, censés arrivés au moment où les plantes fructifient, ou au moment où les insectes éclosent, et qui en fait arrivent avec de plus en plus de jours/semaines de retard. l'effet domino va aller en s'accélérant, et si certains arriveront à s'adapter, ce ne sera pas le cas de tous, loin de là... à la rigueur, la seule zone climatique qui sera moins impactée devrait être la zone tropicale, car il me semble que la hausse de t° devrait y rester limitée. par contre, il pourrait y avoir de forts décalages de pluviométrie. edit: vu qu'on est hors topic, est-ce qu'un modo pourrait déplacer l'ensemble de cette discussion liée à l'impact du RC sur les écosystèmes sur un topic plus approprié? merci d'avance. Désolé de continuer dans ce "border line" du H.S., mais je tiens à appuyer mes deux collègues avec lesquels je ne puisqu'être d'accord En effet, il convient également de prendre en compte le fait que la biologie des plantes ligneuses en particuliers, les astreint à un nécessaire temps de repos dans leur cycle végétal. Par exemple il a été démontré, pour le cas du Cerisier, que la période de repos dans son cycle végétal, conditionné par le nombre de jours de gel, influence grandement ses capacités de production qui peuvent être anéanties par l'absence d'un temps de repos - et de gel - suffisant. Or, un arbre qui ne fructifie plus, est un arbre qui est appelé à disparaitre. Bon, cet exemple vaut pour une espèce cultivée, et qui peut très bien être transportée plusieurs centaines de kilomètres vers le Nord par l'action humaine. Mais il est transposable aux espèces forestières, telles que le Hêtre par exemple qui en outre peine à supporter le stress hydrique "estival" (ou plutôt durant sa période d'activité végétale). Cette espèce forestière, qui à ce jour se complait dans des sols argilo-calcaires, peut très vite se retrouver mise à mal en cas de répétition de conditions chaudes et sèches durant les saisons que sont le Printemps, l'Eté et l'Automne. Cela s'ajoutant au fait que des conditions Hivernales "trop douces" puissent accentuer sa sensibilité aux périodes de stress hydrique. Bref, il s'agit de prendre la mesure de la complexité des problèmes qui se poseront à la biosphère dans son ensemble si les prévisions les plus pessimistes venaient à se vérifier à l'image de ce qui se trâme avec la banquise Arctique. Si vous vous replongez un peu dans les archives d'IC concernant le Réchauffement Climatique, vous constaterez que la tendance générale a évolué de "l'interrogation à propos de la réalité du RC" vers une "interrogation quant à son ampleur et sa rapidité". Ceux qui hier étaient régulièrement qualifiés d'alarmistes (en 2005), en sont aujourd'hui à être qualifiés de "tristement réalistes" quant aux projections sur l'évolution du pack arctique. La relecture des anciens sujets est assez bulffante à ce titre Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 10 septembre 2012 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Ah, et puis je renonce à modifier mon précdent message, mais je tiens à rajouter quelques éléments à mes propos /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je vous invite à faire une simple expérience que n'importe quel pépiniériste a déjà remarqué. Placez, en Hiver, un végétal quelconque dans un endroit doux (autour de 15°C/20°C maxi et 5 à 10°C mini) et lumineux... Des mes expériences il en ressort : -> Epuisement des plantes, mêmes Méditerranéennes, qui deviennt vite sensibles aux attaques de parasites. -> Débourrage rapide des caduques, puis épuisement combiné à des attaques de parasites fréquentes. En fait, les plantes tendent à maintenir leur activité végétale en raison de la douceur persitante cependant que le faible apport lumineux hivernal ne leur permet pas d'effectuer leur travail de photosynthèse dans les meilleures conditions. Aujourd'hui, même chez les plantes Méditerranéennes, la fraicheur hivernale permet de ralentir l'activité végétale à un niveau coïncidant avec ce que la lumière hivernale permet de produire. Or, si la fraicheur - ou le froid - venait à ne plus être la règle durant les mois où la durée du jour est la plus limitée, on assiterait à un probable dépérissement chez bien des espèces végétales (épuisement, attaques parasitaires, etc.). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 10 septembre 2012 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 10 septembre 2012 http://www.wwfblogs....disrupt-weather Selon le CEPMMT la fonte de la banquise Arctique et le réchauffement des eaux dans l'Atlantique Nord, explique la météo pourrie de cette été, cela en résulte donc une perturbation substantielle des conditions météo en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, ils pensent que cela modifie le régimes des HP et BP sur l'hémisphère, le Met Office avance également un courant-jet plus au sud. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 10 septembre 2012 Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Ah, et puis je renonce à modifier mon précdent message, mais je tiens à rajouter quelques éléments à mes propos Je vous invite à faire une simple expérience que n'importe quel pépiniériste a déjà remarqué. Placez, en Hiver, un végétal quelconque dans un endroit doux (autour de 15°C/20°C maxi et 5 à 10°C mini) et lumineux... Des mes expériences il en ressort : -> Epuisement des plantes, mêmes Méditerranéennes, qui deviennt vite sensibles aux attaques de parasites. -> Débourrage rapide des caduques, puis épuisement combiné à des attaques de parasites fréquentes. En fait, les plantes tendent à maintenir leur activité végétale en raison de la douceur persitante cependant que le faible apport lumineux hivernal ne leur permet pas d'effectuer leur travail de photosynthèse dans les meilleures conditions. Aujourd'hui, même chez les plantes Méditerranéennes, la fraicheur hivernale permet de ralentir l'activité végétale à un niveau coïncidant avec ce que la lumière hivernale permet de produire. Or, si la fraicheur - ou le froid - venait à ne plus être la règle durant les mois où la durée du jour est la plus limitée, on assiterait à un probable dépérissement chez bien des espèces végétales (épuisement, attaques parasitaires, etc.). tout à fait Lolox. les végétaux, du moins ceux des zones tempérées, ont besoin d'une période de froid pour mieux se porter (débourrer au bon moment, fructifier, se protéger, etc...) tout simplement parce que l'évolution a fait que les plantes se sont habituées au rythme des saisons. casser ce rythme saisonnier n'est pas bon.par contre, il n'est pas dit que, du moins dans un premier temps, nous n'ayons pas d'hivers plus rigoureux qu'actuellement (en tout cas en Europe, en lien avec la dérive atlantique nord). cela n'affecterait donc pas forcément de suite ce rythme saisonnier. par contre, sur le long terme, on devrait perdre en froidure et gagner en douceur, même en hiver. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 10 septembre 2012 Brest Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Selon le CEPMMT la fonte de la banquise Arctique et le réchauffement des eaux dans l'Atlantique Nord, explique la météo pourrie de cette été, cela en résulte donc une perturbation substantielle des conditions météo en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, ils pensent que cela modifie le régimes des HP et BP sur l'hémisphère, le Met Office avance également un courant-jet plus au sud. L'affirmation c'est que le réchauffement polaire conduit à des perturbations non négligeables des régimes de temps aux latitudes moyennes. Il est bien possible que l'été "islandais" en GB soit fortement lié au réchauffement arctique de cette année. Mais un lien n'est pas un mécanisme unique. Donc ça ne marchera pas tous les ans comme çà sans compromis. Mais en moyenne, ça joue. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 10 septembre 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 10 septembre 2012 les rares fois où on est d'accord, Dann, je ne peux qu'apprécier ! Bah, en fait je pense qu'on est bien plus souvent du même avis que ce qu'on croit, mais on est deux têtes de mules qui veulent souvent avoir le dernier mot...Sinon, très bonnes interventions de Lolox également ! Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la période de repos végétatif s'appelle ainsi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 10 septembre 2012 Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Bah, en fait je pense qu'on est bien plus souvent du même avis que ce qu'on croit, mais on est deux têtes de mules qui veulent souvent avoir le dernier mot... Sinon, très bonnes interventions de Lolox également ! Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la période de repos végétatif s'appelle ainsi. j'admets qu'en bon insulaire qui se respecte, je suis une vraie tête de mule sinon, pour en revenir au sujet, un plateau est peut-être enfin en train de se dessiner au niveau de l'area. les analyses de cryosphere semblent enfin montrer une fluctuation autour des 2.3 millions de km², aujourd'hui à 2.34 après être descendu à 2.29. on n'est toutefois pas à l'abri d'une nouvelle chute, si les prévisions d'incursions douces jusqu'au pôle se vérifient. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rico Posté(e) 10 septembre 2012 Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Aie, aie et si la machine s'emballait, et si Alain coustou avait raison? Tout ça commence à devenir très inquiétant pour le devenir de la planète! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 septembre 2012 Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Aie, aie et si la machine s'emballait, et si Alain coustou avait raison? Tout ça commence à devenir très inquiétant pour le devenir de la planète! Oui comme dirait Paix, ca yoyote de la cafetière sur l'HN. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul1305 Posté(e) 10 septembre 2012 Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m) Partager Posté(e) 10 septembre 2012 Il se peut à ce stade que cela ne soit qu'un problème de mesure lié aux instruments utilisés, mais la station de Barrow (Alaska) enregistre depuis plusieurs jours une envolée de la concentration de méthane dans l'atmosphère : Il semblerai que des forages de pétrole est commencé non loin de là. Peut être que le fait d'avoir creusé très profondément a fait sortir du méthane de sous terre ? Article qui en parle >> http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2012/09/120910-shell-begins-arctic-drilling/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Synok Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Il semblerai que des forages de pétrole est commencé non loin de là. Peut être que le fait d'avoir creusé très profondément a fait sortir du méthane de sous terre ? Article qui en parle >> http://news.national...rctic-drilling/ C'est plutot le permafrost qui est en train de degeler... et il y a la des quantitees plus qu'abondantes pour entrainer un emballement... Cela fait au moins 6 ans qu'on tire la sonette d'alarme a ce sujet. /user/1521-alain-coustou/'>Alain Coustou Posté 05 May 2008 - 00:37 Plusieurs remarques: Le dégel en profondeur du permafrost (= pergélisol) de Sibérie (et aussi d'Alaska et du grand nord canadien) n'est pas tout à fait nouveau: il a commencé à toucher des superficies considérables depuis 3 ou 4 ans (environ un million de Km² en 2005 pour la seule Sibérie occidentale). L'auteur de l'article mélange en fait deux questions relatives au méthane: celle de la conséquence du dégel du permafrost et celle du risque (que je crois malheureusement important) lié aux gisements de clathrates des bordures océaniques. Enfin, en ce qui concerne le permafrost, mon inquiétude provient moins des émissions du CH4 jusque là piégé par le gel que de celles qui accompagnent la reprise de la fermentation bactérienne dans des sols humides (tourbières, marécages), fermentation qui transforme les zones concernées en véritables fontaines de méthane. Surtout que les estimations les plus courantes considèrent que les régions de pergélisol contiendraient dans leur sol environ 30% de tout le carbone organique de la planète. Jusqu'à présent, le recul des zones humides intertropicales a à peu-près compensé le développement des émissions de CH4 lié au dégel du permafrost. Mais il me parait assez probable que l'augmentation de ces dernières va rapidement changer la donne. Pour mémoire, le GIEC estime que le PRG (potentiel de réchauffement glogal) du CH4 est, à masse émise identique, égal à 23 fois celui du CO2 à l'échelle du siècle (et même 62 fois à l'échelle d'une vingtaine d'années). Si l'on ajoute à cela des éléments tels que l'accélération de l'expansion industrielles des NPI et la possibilité de voir disparaître la banquise arctique estivale d'ici une dizaine d'années, il existe donc un risque réél d'enchainements de rétroactions positives susceptibles de constituer une véritable bombe climatique (ce que j'appelle le scénario du cauchemar). Alain http://www.aibs.org/...rces/Schuur.pdf http://www.bitsofsci...n-release-6213/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul1305 Posté(e) 11 septembre 2012 Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m) Partager Posté(e) 11 septembre 2012 C'est plutot le permafrost qui est en train de degeler... et il y a la des quantitees plus qu'abondantes pour entrainer un emballement... Merci pour cette article intéressant. On pourrait donc assister à un emballement du à une conjugaison de phénomène comme le décrit Alain Coustou. Quoi qu'il en soit c'est inquiétant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 11 septembre 2012 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Pour ce risque lié au méthane, ce n'est sans doute pas si catastrophique dans l'immédiat, voir cet article http://www.realclimate.org/index.php/archives/2012/06/methane-game-upgrade/ But the general response time of the system is slow, decades to centuries, rather than potentially poised to release a huge pulse of methane within a few years. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 11 septembre 2012 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Aie, aie et si la machine s'emballait, et si Alain coustou avait raison? Tout ça commence à devenir très inquiétant pour le devenir de la planète! Oh, il est fort probable que la planète s'en sorte quand même. Enfin, j'imagine Mais ce qui devient inquiétant, c'est de savoir dans quelle mesure nos sociétés confrontées à une crise économique profonde seront en mesure d'agir dans le bon sens au niveau énergétique, et au final de s'adapter à des conditions qui pourraient évoluer rapidement et de manière radicale. Et cela en faisant abstraction des problèmes rencontrés au niveau de la Biosphère dans l'éventualité d'un emballement . Mais plutôt que de céder aux sirènes du catastrophisme, restons pragmatiques en observant et analysant ce qui se passe aux hautes latitudes : ce qui constitue l'objet de ce topic /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 11 septembre 2012 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Vous commencez à faire flipper. Bref, pourquoi se réchauffement (dit global) ne touche pas la banquise antarctique qui elle se porte comme un charme et a même tendance à gagner du terrain ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Synok Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 But the general response time of the system is slow, decades to centuries, rather than potentially poised to release a huge pulse of methane within a few years. Il me semble que c'est ce que disaient certains, il y a moins de 10 ans, pour l'aera et le volume de glace de la banquise nordique.... on vois ce que cela donne en ce moment meme... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Synok Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Vous commencez à faire flipper. Bref, pourquoi se réchauffement (dit global) ne touche pas la banquise antarctique qui elle se porte comme un charme et a même tendance à gagner du terrain ? Il y a tres peu d'echanges "air" entre les deux emispheres.. le changement se fera par les oceans.. c'est un peu plus long; mais cela se fera. A terme, le sud me semble pas a l'abris non plus.. http://www.osdpd.noaa.gov/ml/ocean/sst/anomaly.html Perche a 3000m, le pole sud est un peu mieu a l'abris... a voir sur le long terme. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jocelyn Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Vous commencez à faire flipper. Bref, pourquoi se réchauffement (dit global) ne touche pas la banquise antarctique qui elle se porte comme un charme et a même tendance à gagner du terrain ? Pas de panique, la planète en a vue d'autres. Pour te rassurer, dis toi que la terre échange sur elle même, 900 Giga tonnes de CO²/C par an. La photosynthèse, le pourrissement, les incendies de forêt, les dé-stockages méthaniers (naturels), etc ...... Ce cycle, est, depuis une grosse centaine d'année, perturbé par des déstockages de Carbone, surnaturels, qui sont causés par l'homme. Ces dé stockages sont de l'ordre de 12 Giga tonnes de création de CO² par an, totalement hors cycle, ce qui représente 1,5% de l'échange naturel terrestre. A côté de ça, tu as environ 3000 Milliards de m³ de CH4 de brûlés par l'homme, par an. Si l'homme ne les brûlait pas, environ un quart, partirait à l'atmosphère, naturellement. Hors, le CH4 est un puissant gaz à effet de serre (bien plus que le CO2), responsable, à lui tout seul de 20% de l'effet de serre actuel, alors que majoritairement, nous le brûlons, ce qui le rend inoffensif pour l'effet de serre. Imagine un peu ce qu'il adviendrait de notre climat si nous le laissions s'envoler. D'ailleurs, nous constatons une stabilisation, du CH4 dans notre atmosphère http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/terre-3/d/le-taux-de-methane-dans-latmosphere-se-stabilise_2805/ alors que ce taux a toujours été en hausse depuis que le cycle carbone existe. Il y a de grosses raisons d'espérer et d'ailleurs, il y a 52 millions d'années, l'Antarctique était une immense forêt, météofrance en a même fait un article sur son site. Pour dire, que finalement, les cycles sont là et que nous allons nous en sortir. L'homme sait déjà modifier les schémas génétiques des plantes pour qu'elles s'adaptent plus vite aux changements ........... bonne journée .... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 11 septembre 2012 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Vous commencez à faire flipper. Bref, pourquoi se réchauffement (dit global) ne touche pas la banquise antarctique qui elle se porte comme un charme et a même tendance à gagner du terrain ? L'antarctique se réchauffe si si : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/oui-lantarctique-se-rechauffe_18037/ Mais si c'est moins marqué sur le pôle sud, c'est en partie dû à une augmentation des précipitations neigeuses : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/rechauffement-lantarctique-souffrira-moins-que-prevu-grace-a-la-neige_39788/ Bon mais je m'écarte du sujet. Je suis pas le seul apparemment ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Synok Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Il y a de grosses raisons d'espérer et d'ailleurs, il y a 52 millions d'années, l'Antarctique était une immense forêt, météofrance en a même fait un article sur son site. Pour dire, que finalement, les cycles sont là et que nous allons nous en sortir. L'homme sait déjà modifier les schémas génétiques des plantes pour qu'elles s'adaptent plus vite aux changements La planette, c'est certain, va s'en sortie; comme elle l'a toujours fait.. Les bestioles qui vivent dessus, c'est deja moins sur. Il y a 52 millions 'annees, il y avais des forets en Antartique.. chouette, mais pas un seul homme dessus.. que sont devenus les animaux habitant la planette a ce moment la ? Selon que l’on considère que l’Homme est représenté par le seul genre Homo ou également par le genre Australopithecus, la Préhistoire débute donc respectivement il y a environ 3 Ma ou il y a environ 5 Ma. Wikipedia.Les cycles dont il est question dans la reponse de Jocelyn se sont etales sur des milliers d'annees; pas sur quelques decenies. Nous ne sommes pas HS.. la reduction de l'extent estival joue sur l'aldebo des cotes decouvertes, et sur la fonte du permafrost qui s'en-suivra inevitablement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Vous commencez à faire flipper. Bref, pourquoi se réchauffement (dit global) ne touche pas la banquise antarctique qui elle se porte comme un charme et a même tendance à gagner du terrain ? L'Antarctique se porte bien pour l'instant, car les précipitations se sont accentuées ces dernières décennies sur ce secteur (rétroaction positive en quelques sortes du réchauffement global), mais comme il l'a été dit plus haut, il y a bien un réchauffement observé. L'Antarctique étant plus froid que l'Arctique, cela n'a pour l'instant aucune incidence sur l'évolution de la banquise. en revanche, l'antarctique pourrait à long terme connaitre le déclin observable au pôle nord. l'hémisphère Sud est aussi plus océanisé que l'hémisphère Nord, l'inertie joue donc aussi... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 11 septembre 2012 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 11 septembre 2012 [...] l'hémisphère nord est aussi plus océanisé que l'hémisphère Sud, l'inertie joue donc aussi... C'est l'inverse Clément /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 C'est l'inverse Clément C'est corrigé Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 11 septembre 2012 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Il y a 52 millions 'annees, il y avais des forets en Antartique.. chouette, mais pas un seul homme dessus.. que sont devenus les animaux habitant la planette a ce moment la ? attention, il y a 52 millions d'années l'antartique n'etait pas la ou il se trouve actuellement, derive des continents oblige, de plus l'activité volcanique etait bien plus intense qu'actuellement d'ou une composition gazeuse de l'atmosphere un peu differente aussi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 septembre 2012 Partager Posté(e) 11 septembre 2012 Notre radiateur Arctique se porte très bien en tout cas... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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