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Vigilance Météo France


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il y a 28 minutes, stratocu34 a dit :

 

Eh oui  les sous les sous . Mais il n'est pas demandé à MF d'assurer la sécurité des personnes et des biens, mais de produire en continu de la bonne prévision, la plus précise possible.  Des sous il en faut bien sûr à MF, pour forger de nouveaux outils de travail, tout en maintenant ses équipes et en les enrichissant de nouveaux talents dans tous les domaines scientifiques qui touchent à  l'étude de l'atmosphère. Ca bouge tout le temps ! 

Désolé de vous contredire mais la mission première, écrite dans les statuts de MF est justement d’assurer la sécurité météorologique des personnes et des biens.

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Je vous spoile quelques diapos présentées ce jour (à vrai dire, en ce moment-même, c'est du direct ) en Conseil Supérieur de la Météo, relatives à l'évolution de la carte de vigilance attendue en pri

J'ai twitté ton info vers 14h15, j'ai pris un taquet public de @ludo47 et même une demande par MP de retrait du tweet par un CM de MF (non mais allo quoi).   Je reconnais que je n'avais pas

Images postées

Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
il y a 37 minutes, todlaniug a dit :

Désolé de vous contredire mais la mission première, écrite dans les statuts de MF est justement d’assurer la sécurité météorologique des personnes et des biens.


Leur devise c'est d'ailleurs " Toujours un temps d'avance ".

 

Cela fait en effet parti de leur mission. Et ce sont les seuls en France à avoir le droit de produire des cartes de vigilance officielle.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
à l’instant, Iefan a dit :

Leur devise c'est d'ailleurs " Toujours un temps d'avance ".

 

Plus maintenant, et depuis un moment d'ailleurs ;)

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Il y a 8 heures, Vincent_L a dit :

Le problème c'est qu'on va noyer le poisson (passez moi l'expression malheureuse) avec des débats stériles mélangeant pleins de sujets comme les prévisions météo, l'urbanisme etc...

 

Je vois des députés qui remettent le problème de l'urbanisme et du droit des sols sur la table... Certes c'est très important mais ça fait plus de 20 ans que la question est au centre de l'aménagement du territoire, que les PPRI existent, que les PLU prennent en compte (pas toujours de manière totalement satisfaisante sans doute) les risques d'inondation etc... Ou comment réinventer l'eau tiède !

 

Par ailleurs sur les images de Villegailhenc on voit que se sont des maisons plus que centenaires qui se sont effondrées (même s'il y a bien sûr du y avoir des soucis dans les lotissements récents). Sur des évènements extrêmes quasiment personne n'est à l'abri, même hors zone inondable préalablement identifiée il peut y avoir des catastrophes dues aux ruissellements. Il faut donc mettre le paquet sur les questions de l'alerte, de la culture du risque en parallèle des questions de gestion du droit des sols qui restent importantes..

 

Ce que je veux dire c'est qu'il faut se garder de tout raisonnement trop simpliste (malheureusement c'est ce qui se passe au niveau des réactions politiques depuis hier) au risque de louper des choses.

 

Oui tout à fait d'accord avec toi Vincent. Pour Villegailhenc que je connais plus que bien car c'est mon village et celui de toute ma famille je peux vous dire que les maisons touchées en bord du ruisseau dont celles qui sont tombées étaient vraiment plus que centenaires. Les PLU n'existaient pas à cette époque et sur plus de 150 ans on n'avait pas eu ça dans la zone. Je connais des maisons qui se sont faites inondées qui ne sont pas en zone inondables et qui ont eu des hauteurs d'eau assez impressionnantes... Je n'aurais jamais cru un jour qu'un ruisseau qui coule maintenant même pas 6mois dans l'année et qui au max fait bien 10cms de haut par 2M de large ait pu monter à près de 7m !!!! Faut voir les images je n'en crois toujours pas mes yeux de savoir où c'est monté. Il faudrait que je vous mette qq photos de chez moi quand je pourrais pour vous montrer les comparaisons c'est hallucinant.

 

Donc en termes de constructions en zone inondable c'est sûr ya eu des choses mal faites. A vouloir construire partout on le fait de façon peu contrôlée au final. Mais exproprier des gens dans certains quartiers par chez moi tout de même cela ne règlera pas la chose.

 

Je l'ai vu dans plusieurs commentaires mais pour moi le problème majeur vient bien de la culture du risque inexistante en France. La météo est qq chose de complètement dérisoire pour la majorité des gens habituées à voir les grosses catastrophes ailleurs dans le monde. Mais des catastrophes il y en a en France ! Mais comment peut on arriver à mieux gérer cela ? Pour moi si on ne met pas des gens sur place on n'y arrivera jamais. Pourquoi ne pas utiliser le réseau de passionnées par exemple ? Certains s'y connaissent très bien. J'ai appelé mes parents la veille au soir après la sortie d'arôme affolante en leur disant de faire attention, de surveiller etc. Ils me croient sur parole car ils savent que je n'exagère pas et me prennent au sérieux. Il faudrait presque sortir du réseau officiel d'alerte de MF ou alors mettre en partenariat des mairies, des communautés d'agglos avec des gens prêts à servir de relais local entre MF et les communes si jamais les choses évoluent mal lors d'une situation à risque. Rien que pour pouvoir alerter sur les conditions à un instant T et pouvoir alerter la population en prévention plus tôt. Et prévenir les gens c'est quoi : SMS, sirènes...

 

Enfin bon on peut toujours réfléchir à tout ça et faut espérer qu'un jour on sorte de nos procédures administratives complexes au possible pour retrouver un peu plus de spontanéité dans un milieu (la météo) qui demande justement de l'adaptation rapide et de la spontanéité. Voilà le problème pour moi.

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Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
il y a une heure, Vincent_L a dit :

Adriano, je maintiens, on est pas du tout sur les mêmes enjeux en termes de pertes humaines. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'enjeux mais qu'ils sont moins importants.

Combien de morts liés à la neige (hors avalanches, je parle des vigilances pour 10-20 cm en plaine) depuis 30 ans en France métropolitaine ?

 

Pour les inondations c'est près de 250 rien que sur les 30 dernières années (et uniquement dans le Sud de la France), pour les tempêtes (avec submersion marine) également sans doute plus de 150-200...

 

À contrario, une canicule peut faire des milliers de morts... On a a d'ailleurs investi largement plus là dedans que dans les inondations..

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

je ne sais pas quel rôle à joué MF là dedans mais j'ai dans ma famille des gens âgés qui habitent Carcassonne et les gendarmes les ont appelé au tél lundi matin à 6h

pour leur dire de ne surtout pas sortir de chez eux.

comme quoi les autorités font quand même quelque chose...  

ayant vécu dans des pays pauvres, sous-développés et complètement corrompus, j'ai toujours un peu de mal avec les critiques sur l'Etat en France qui serait en dessous de tout. dans bien des pays, en cas d'inondation ou autre, les gens crèvent sur place, il n'y a ni pompiers ni militaires pour venir des aider.

ici tu te perd en montagne, un hélico à 2500€ l'heure de vol vient te chercher et on t'offre un café chaud !

 

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il y a une heure, todlaniug a dit :

Désolé de vous contredire mais la mission première, écrite dans les statuts de MF est justement d’assurer la sécurité météorologique des personnes et des biens.

Vous pouvez me contredire mais vous m'avez très bien compris, comme je vous comprends.

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Bonsoir 

 

Ce n'était pas une vigilance mais plutôt  une alerte rouge lancée lundi matin mais pas assez "affirmée" oui il aurait fallu déclencher les sirènes, les appels téléphoniques... mais comment prévenir tant de gens qui n'ont pas de notion d'alerte/danger imminent ?

 

Est ce que  gaire sonner les églises à tout va pourrait être une bonne chose? Il y en a dans tous les villages ( Bon ok pas tous les  hameaux et lieu dit )

 

Cyle 

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En parlant de PPRI et PLU, en zone inondable, qui connaît ses termes en achetant une maison sur un coup de coeur s'en en connaître les risques. A part l'acheteur, qui va enfin se débarrasser de son bien.

Une des seules personnes à prévenir lors d'un achat comme celui-ci,  c'est le notaire. Mais en a t'il l'obligation, je ne suis pas sûr. Pensez bien, et la commission derrière. 

En France, c'est vrai, la culture du risque n'est pas ancrée. Qui aurait l'idée de se renseigner du risque majeur, en voyant ce magnifique ru si calme en face de chez soi. Aller voir le cadastre, et un PPRI, hein, mais c'est quoi ce truc. Et pourtant, l'état essaie avec le peu de moyen de sensibiliser, mais que c'est dur.

Imaginez un maire, faire de la pub pour un plu bien sévère ou PPRI  sur sa commune. Si des gens on ouïe dire qu'un PPRI à été mis en place, ou se renseigner pour traduire. Moi, je suis dedans de loin plus ou moins, mais imaginez la personne lambda...

 

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il y a 12 minutes, PAPY BOYINGTON a dit :

En parlant de PPRI et PLU, en zone inondable, qui connaît ses termes en achetant une maison sur un coup de coeur s'en en connaître les risques. A part l'acheteur, qui va enfin se débarrasser de son bien.

Une des seules personnes à prévenir lors d'un achat comme celui-ci,  c'est le notaire. Mais en a t'il l'obligation, je ne suis pas sûr. Pensez bien, et la commission derrière. 

En France, c'est vrai, la culture du risque n'est pas ancrée. Qui aurait l'idée de se renseigner du risque majeur, en voyant ce magnifique ru si calme en face de chez soi. Aller voir le cadastre, et un PPRI, hein, mais c'est quoi ce truc. Et pourtant, l'état essaie avec le peu de moyen de sensibiliser, mais que c'est dur.

Imaginez un maire, faire de la pub pour un plu bien sévère ou PPRI  sur sa commune. Si des gens on ouïe dire qu'un PPRI à été mis en place, ou se renseigner pour traduire. Moi, je suis dedans de loin plus ou moins, mais imaginez la personne lambda...

 

La culture du risque s'acquiert, mais pas la peur de la crue quand l'eau monte vers vous. En toute connaissance de cause j'ai acheté une maison vieille de 4 siècles à quelques mètres du fleuve Hérault. Inondable tout de suite lorsque le fleuve déborde comme un furieux. Par ailleurs j'évoque ici les 4 ou 5 crues que j'ai pu vivre depuis 1997 date de notre installation, je n'y reviens pas. Mais comme nous l'a dit une proche voisine plus agée, "je suis née là, j'ai vécu des crues terribles, eh bien croyez moi on ne s'y fait jamais !"  Je reconnais qu'elle parlait vrai .

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il y a 39 minutes, cyle a dit :

Bonsoir 
Ce n'était pas une vigilance mais plutôt  une alerte rouge lancée lundi matin mais pas assez "affirmée" 

Cyle 

Pas assez tôt surtout ; il faut anticiper; lancer une alerte rouge lorsque l'événement est en cours c'est un peu "facile" et ça ne sert strictement à rien, ça pourrait limite passer pour du foutage de g***** je trouve; le fait est qu'on a du mal à estimer l'intensité d'un événement et ses conséquences probables même à un horizon proche, je ne donne pas de leçon, je suis très mal placé pour, je fais simplement un constat. Il me semble qu'on avait vécu la même chose dans le centre-est avec la neige il y a quelques années; l'un des départements est passé en rouge lorsque la situation est devenue vraiment très tendue sur les routes, à quoi bon ?...

Les portugais ont déclenché le rouge raisonnablement avant le début de l'épisode, non ?

Modifié par sebinnis
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il y a 11 minutes, sebinnis a dit :

Pas assez tôt surtout ; il faut anticiper; lancer une alerte rouge lorsque l'événement est en cours c'est un peu "facile" et ça ne sert strictement à rien, ça pourrait limite passer pour du foutage de g***** je trouve; le fait est qu'on ne parvient pas à estimer l'intensité d'un événement et ses conséquences probables, même à h-3 ou 4, je ne donne pas de leçon, je suis très mal placé pour, je fais simplement un constat. Il me semble qu'on avait vécu la même chose dans le centre-est avec la neige il y a quelques années; l'un des départements est passé en rouge lorsque la situation est devenue vraiment très tendue sur les routes, à quoi bon...

Les portugais ont déclenché le rouge raisonnablement avant le début de l'épisode, non ?

Comment faisons-nous ? Je parle au présent car dans cette culture, certes on suit les nouvelles de la météo à la radio et à la télé, mais rien ne vaut (en temps réel!) d'aller au bord de l'eau. De regarder la hauteur sur l'échelle de crue, d'observer sa couleur (elle indique  quels affluents "donnent" leur apport est très important)  d'observer aussi la charge de l'eau : arbres, troncs, souches... Et bien sûr en restant un peu plus longtemps de voir si l'eau monte et à quelle vitesse. 

Bien évidemment personne n'habite au rez de chaussée.  Et il n'y a pas de caves en dessous. Tout au long de l'année on essaye de n'y rien entasser (je me suis fait avoir!) les prescriptions communales le spécifient très bien.  La cuve à fuel est scellée dans le mur pour éviter qu'elle se vide dans le courant.

Dès que l'eau approche du point bas, sur la route départementale entre Montpellier et Ganges, la sirène retentit. Nous recevons des messages tél ou port.  La route est coupée par des barrières (en place à l'année en position relevée).  Les véhicules de secours se positionnent aux 2 entrées du village  car la crue coupe le village en deux.

 

Et puis le fleuve monte. On ne sait pas jusqu'où. Oui c'est angoissant. 

Mais en régime méditerranéen  ça monte vite, ça descend vite.  Le lendemain tuyaux d'arrosage, balais, raclettes, c'est le nettoyage.

 

Vous comprenez  la différence: ici on sait ce qu'il peut se passer. La commune y est préparée. Nous savons ce que nous avons à faire et à ne pas faire. Nous tenons à l'année, au second étage, un carton avec des lampes et des piles, de l'eau , une ou 2 couvertures de survie... Parce que le phénomène n'est pas rare, même s'il ne se produit pas chaque année.  Et pourtant "on ne s'y fait jamais"

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende
il y a une heure, PAPY BOYINGTON a dit :

En parlant de PPRI et PLU, en zone inondable, qui connaît ses termes en achetant une maison sur un coup de coeur s'en en connaître les risques. A part l'acheteur, qui va enfin se débarrasser de son bien.

Une des seules personnes à prévenir lors d'un achat comme celui-ci,  c'est le notaire. Mais en a t'il l'obligation, je ne suis pas sûr. Pensez bien, et la commission derrière. 

En France, c'est vrai, la culture du risque n'est pas ancrée. Qui aurait l'idée de se renseigner du risque majeur, en voyant ce magnifique ru si calme en face de chez soi. Aller voir le cadastre, et un PPRI, hein, mais c'est quoi ce truc. Et pourtant, l'état essaie avec le peu de moyen de sensibiliser, mais que c'est dur.

Imaginez un maire, faire de la pub pour un plu bien sévère ou PPRI  sur sa commune. Si des gens on ouïe dire qu'un PPRI à été mis en place, ou se renseigner pour traduire. Moi, je suis dedans de loin plus ou moins, mais imaginez la personne lambda...

 

 

Si, il est obligatoire de remettre un état des risques à l'acquéreur lors d'une transaction immobilière.

C'est l'information Acquéreurs / locataires : http://www.nimes.fr/index.php?id=1905

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Posté(e)
Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)

Cette culture du risque (des risques), grandement évoquée ici depuis pas mal de pages.... j'ai un bel exemple à apporter, tiens et pas des moindres... 😂🙄

 

Il y a deux ans de ça, alors que j'étais en chasse au fameux point de vue sur la vallée de la Garonne, au-dessus du village de Nicole pour ceux qui connaissent : un orage assez violent et électrique n'était plus très très loin, avec des impacts de foudre aléatoires tombant à 1 , 2 ou 3 km environ du spot, voilà qu'on voit une famille, avec le père, la mère et deux gamins sortir de leur voiture et qui décident de grimper,  tranquillement ici, en papotant comme si de rien n'était :

 

2wkz.jpg

Alors que le vent commençait à se lever,  avec une activité électrique à faire griller des croques-monsieurs à distance, je leur dis tout naturellement de faire attention et qu'il serait plus prudent de redescendre rapidement, avec l'orage tout proche (j'étais moi-même déjà dans la voiture à la base,  sur le point de redescendre en bas et pas rassuré du tout, compte tenu de la fréquence des impacts de foudre et de la proximité de la cellule)... ils me regardent alors, l'air surpris et du genre " je m'en fou ", comme si je leur avais donné un conseil aberrant et au bout d'une petite minute d'intense réflexion, les voilà redescendus et à l'abri dans leur véhicule...

Mais qu'auraient-ils fait si je n'étais pas passé par là ? 🤨

Sans doute servir de barbecue ou rejoindre le petit Jésus, je sais pas... 

 

kpxh.gif

 

Me souvient aussi d'autres fois, avec des gens qui continuaient tranquillement leur footing, alors qu'un énorme arcus de dingue et son bon gros orage, étaient sur le point d'engloutir le secteur... alors du moins pour le premier exemple, à ce niveau-là ce n'est même plus un problème de conscience du risque je crois... c'est au-delà de ça 🤨.

 

 

Modifié par DoubleKnacki
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Quand je parlais du couple infernal Leslie/Michael qui nous ont mis un sacré dawa dans la prévisibilité...

 

 

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Posté(e)
Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon

Pour compléter le post de DoubleKnacki, il y a aussi une question que je me pose souvent : un personne "lambda" a-t-elle la même vision que nous d'un simple orage?  Je parle ici de la structure, et de la conception 3D, du déplacement, quand un orage arrive en face d'eux. Est-ce qu'il voient juste un ciel gris avec des nuances  en 2D (un seul étage pour tous les nuages)? Donc tant que le ciel n'est pas gris foncé au dessus de leur tête, pas de risque? Je me pose cette question car avant que je ne m’intéresse à la météo (bon ok j'étais jeune), je n'avais pas cette fameuse vue 3D, tout simplement car je ne connaissais rien des orages et de leur structure, de leur développement. Tant que ciel n'était pas vraiment menaçant à proximité = aucun risque.

Si c'est le cas, les gens ne peuvent pas aussi facilement anticiper que nous certaines situations et lorsque le ciel est sombre au dessus de leur tête c'est déjà trop tard car l'anticipation a été mauvaise.

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Posté(e)
Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)
il y a 9 minutes, Kev a dit :

Pour compléter le post de DoubleKnacki, il y a aussi une question que je me pose souvent : un personne "lambda" a-t-elle la même vision que nous d'un simple orage?  Je parle ici de la structure, et de la conception 3D, du déplacement, quand un orage arrive en face d'eux. Est-ce qu'il voient juste un ciel gris avec des nuances  en 2D (un seul étage pour tous les nuages)? Donc tant que le ciel n'est pas gris foncé au dessus de leur tête, pas de risque? Je me pose cette question car avant que je ne m’intéresse à la météo (bon ok j'étais jeune), je n'avais pas cette fameuse vue 3D, tout simplement car je ne connaissais rien des orages et de leur structure, de leur développement. Tant que ciel n'était pas vraiment menaçant à proximité = aucun risque.

Si c'est le cas, les gens ne peuvent pas aussi facilement anticiper que nous certaines situations et lorsque le ciel est sombre au dessus de leur tête c'est déjà trop tard car l'anticipation a été mauvaise.

 

Ce que tu dis est, très vrai ! Et ce ne sont pas les grossiers schémas et dessins, utilisés très souvent dans les journaux télévisés pour expliquer certains épisodes orageux qui vont aider à cette indentification, ne dépassant pas le nimbostratus ou le gros cumulus à peine développé, alors que c'est censé représenté au minimum un Cb... forcément, ça ne doit pas aider.

Modifié par DoubleKnacki
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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m
Il y a 12 heures, Vincent_L a dit :

 

 

Je pense que vigilance (terme important) peut rester avec les 4 échelons actuels. la vigilance est basée sur la prévision, les modèles etc... C'est avant l'évènement.

 

Mais  c'est sur l'alerte (qui est encore autre chose par rapport à la vigilance) qu'il faut agir ! L'alerte est basée sur les observations en temps réel, le remontées d'info en provenance du terrain, etc... L'alerte doit être donnée juste avant le début de la situation de crise.

Pour les phénomènes mettant en péril des vies humaines il faut développer l'alerte ! Le système américain est pas mal comme exposé plus haut, avec par exemple un "flash flood watch" (vigilance) et un "flash flood warning" (alerte directe à la population via sirènes, cellbroadcast et tout moyen mobilisable).

Bonsoir

 

J'ai parcouru les pages de ce fil réactivé par les très graves et dramatiques événements survenus dans l'Aude en début de semaine. Et qu'en citoyen de base (curieux de météo quand même), il me semble amha que nous avons à gérer (collectivement et nos élus en notre nom) deux difficultés :

 

Rendre à la vigilance MF son rôle d'indicateur de danger potentiel et donc donner plus de liberté à MF de publier une vigilance rouge si elle estime que le danger est grave et/ou imminent, même si ce niveau doit rester exceptionnelle pour marquer les esprits. En l’occurrence elle aurait pu être publiée à priori entre 22 h et minuit dimanche soir)

Améliorer le réseau d'alerte en cas de danger grave et/ou imminent tant au niveau du citoyen (information, formation, culture du risque) que des différents niveaux de  pouvoirs publics (coordination des moyens, traitement des situations d'urgence, prise de décision de restriction de circulation ou d'évacuation). Des évacuations auraient peut être pu être réalisée dans la nuit (tant est que les connaissances actuelles les justifiaient) et sirènes et SMS auraient du être activés en fin de nuit lundi  pour inciter/ordonner la mise en sécurité à domicile.

 

Il y aurait certainement eu des victimes néanmoins (ce couple d’octogénaires noyés dans leur maison de plein pied mais pas particulièrement vulnérable à priori) mais peut être moins.

En bref et si je parviens à partager mon idée, mieux dissocier la prévention (vigilance MF) de l'alerte (Pouvoirs publics/citoyens).

 

 

Modifié par metre3
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Les discussions par ici sont vraiment intéressantes. Le cas présent est, il faut dire, particulièrement révélateur de la complexité de l'alerte en France.

 

D'abord, il ne faut pas oublier que le risque inondation dans nos régions du sud est ce qui est le plus difficile à prévoir. On a eu les runs d'Arome concernant l'épisode de la semaine dernière pour nous rappeler que les sorties brutes correspondent rarement au cocktail final. Même lorsque l'évènement se met en place comme dimanche en soirée, suscitant les plus vives inquiétudes de certains lors du suivi live, on n'est jamais à l'abri que la mécanique "capote" quelques dizaines de minutes plus tard. 

Ce risque permanent de la fausse alerte est le cœur du problème, quel que soit le système d'alerte que l'on évoque.

 

Dans le cas de la vigilance de Meteo France, si on se met à avoir un 5e niveau de vigilance ou bien des vigilances rouges de prévision déclenchées plus facilement, on va irrémédiablement se retrouver à terme avec les comportements actuels, à savoir la banalisation au fil des fausses alertes et la perte d’intérêt des populations concernées.

 

Sur l'épisode de cette semaine, il est de toute manière évident que le déclenchement tardif de la vigilance rouge n'a pas eu un impact significatif. Même en fin de soirée (23h/minuit, l'horaire à partir duquel un déclenchement aurait été rétrospectivement possible), les populations n'auraient pas été averties. Le dimanche soir, passé 20h30, c'est fini.

Cependant, si on en croit les échos de presse, MF aurait pris la décision de passer en rouge entre 4/5h. Même si ça ne me semble aucunement en cause, il faudra questionner la réactivité des prévisionnistes sur ce type d'épisode.

Ont-ils manqué de retours du terrain ? Dans ce cas, ça pourrait être le rôle du préfet sur la base des retours du terrain de forcer le déclenchement.

Ou bien est-ce la complexité administrative et les conséquences d'un tel déclenchement qui ferait que les prévisionnistes soient très frileux à balancer le rouge ? (sur les cas précédents pour des phénomènes similaires notamment en 2014, on a eu des passages au rouge très tardifs également, alors que le gros de l'épisode était déjà joué). Dans ca cas, il faudrait offrir un moyen aux prévisionnistes d'activer plus rapidement des canaux d'alerte. On pourrait ainsi imaginer que MF ait la possibilité de communiquer sur une vigilance rouge sans que cela force la préfecture à mettre en œuvre l'ensemble des moyens immédiatement. 

La complexité pour MF dans le lancement des vigi rouges est d'autant plus absurde que dans le même temps, Vigicrue peut lancer à tout moment le seuil rouge sur un cours d'eau, provoquant aux yeux des médias et du grand public les exacts mêmes effets.

L'Aude était toute la journée en vigilance rouge aux yeux du quidam alors que le risque était contenu, mais en vigilance orange au moment où les victimes périssaient.

 

La véritable question à se poser sur la gestion de cette crise, et qui le sera à coup sur lors du retour d'expérience, c'est quel a été le comportement du préfet durant la nuit. Les maires ont-ils été prévenus ? Le seul moyen de sauver des vies aurait été de réveiller les maires à 1-2h du matin. Ce sont les acteurs les plus à même de juger, à l'aide de l'outil radar, de la nécessité ou non de lancer l'alerte localement. Mais aucun plan ne semble exister. Dans notre cas, le tocsin de l'église aurait peut-être permis de réveiller les quelques personnes décédées dans leur sommeil avant que l'eau ne soit trop haute.

Cependant, même en réveillant le village, une mise en sécurité des personnes sans le moindre protocole ni le moindre appui extérieur en pleine nuit sous un orage diluvien est un exercice périlleux non sans risque pour ces populations pourtant bien alertées. Le témoignage du maire de Trèbes semble par ailleurs tendre vers le fait que les acteurs de terrain n'ont même pas eu à être réveillés. Comme c'est souvent le cas lors de ce type d'évènement, nul doute que l'achat de systèmes de sirènes et de porte-voix sera à l'ordre du jour des prochains conseils municipaux des communes sinistrées.

La gestion de crise de la préfecture sera donc jugée sur sa capacité à mobiliser rapidement des moyens de secours. Les prévisions alarmistes d'Arome en fin de soirée ont-elles entrainé une sur-mobilisation préventive sur ordre du Préfet ? Le déploiement des secours a-t-il été efficient ? Je n'ai pas la réponse à ces questions et il faudra attendre les fameux retours d'expérience pour se faire une idée.

 

Pour terminer sur l'alerte, je tiens à revenir sur le parallèle fait avec les systèmes américains de Tornado Warnigs évoqués quelques pages plus tôt. Il me semble qu'il y a une chose de radicalement différente qui change tout : la nature du phénomène. Après tout, c'est très simple pour une tornade. On sait s'il y a un risque, et on sait si il y a une tornade. N'importe qui peut alors prévenir et a conscience du danger. Lorsque on observe une tornade, on sait qu'elle génèrera au minimum des dégâts justifiant de l'utilité de l'alerte auprès des populations.

Sur un phénomène orageux où le danger vient du cumul de précipitations, il est bien plus délicat de mettre en place des procédés d'alerte lorsque le phénomène est en cours. On ne sait jamais quel sera l'impact exact d'une cellule orageuse naissante sur un territoire, l'observation au sol et celle du radar séparées ne suffisent pas à juger du danger, et surtout, on ne sait pas quel sera le futur proche de l'évènement. Bref, le risque ici est d'avoir un nombre trop important de fausses alertes, et l'on en revient au problème de base.

 

Cependant, l'idée d'utiliser le réseau cellulaire pour communiquer est une excellente idée. Cela pourrait également permettre de transmettre des consignes précises lors d'évènements en cours ou de prévenir avec plus de pertinence les citoyens du risque.

C'est d'ailleurs dans ce sens qu'il me semblerait pertinent d'améliorer la lisibilité du bulletin de vigilance. Pourquoi ne pas résumer en quelques phrases à côté de la carte le phénomène en cours et les principaux risques concrets (dans notre cas, le bulletin de vigi orange dimanche soir aurait pu indiquer Risque d'orages stationnaires) avec un travail de pédagogie pour bien différentier ces risques de ce qui est certain.

Ce serait aussi un moyen d'améliorer qualitativement la reprise par les médias qui ne doivent pas tous connaitre l'existence du bulletin de vigilance et qui ont une fâcheuse tendance à ne reprendre que la carte et les 3 lignes d'informations à droite. C'est aussi à mon sens le rôle des bulletins météo de faire apparaitre clairement dans le commentaire ce que ne montre pas la carte avec un discours un peu plus percutant qu'un simple "on va surveiller la situation" surtout lorsque on arrive sur du court terme.

Il serait enfin temps d'interdire par la loi toute carte reprenant les codes de la vigilance institutionnelle. Le fait que le Figaro continue de relayer dans ses articles d'information les bulletins de Meteo Consult car c'est sa filiale est inadmissible de la part d'un média aussi populaire. Cela participe à la confusion et au manque d'attention porté par le grand public vis à vis des vigilances officielles.

 

Pour terminer, il est enfin clair que la culture du risque est largement sous répandue dans nos contrées, même les plus exposées. Il faut dire qu'il est compliqué d'imaginer, même pour les locaux à quel point les crues peuvent monter haut. Nos territoires sont paradoxalement très attractifs et en 20 ans pour l'Aude, les populations et générations changent. Même si ici dans le Gard depuis 2002, de réguliers épisodes viennent rappeler l'existence des cours d'eau, la culture du risque se perd et je suis intimement convaincu que si un épisode similaire venait à avoir lieu demain, les gens manqueraient de préparation. Qui garde encore un poste radio, des bougies et des piles dans le placard pour rester informé en cas de coupure de courant et de réseau ?

A quand une campagne nationale pour rappeler que même avec un SUV, quelques dizaines de cm emportent une voiture ? Qu'il est plutôt malvenu de traverser un pont submersible ou de tenter de sauver la voiture noyée dans le garage ?

 

Malheureusement, seules les catastrophes servent d'électrochoc. Les gens se souviennent plus ou moins longtemps du risque qu'induit une vigilance orange pluies inondations en automne dans le sud. Les maires ont longtemps tardé à faire ou mettre à jour les PPRI et l'on retient localement une ou 2 leçons en matière d'urbanisme. Bref, le sujet est toujours aussi complexe, et la hausse de la sensibilité causée par la pression immobilière ne va pas arranger les choses. Mais il semble plus opportun à l'échelle nationale de parier sur de meilleurs modèles de calcul chez MF que de réfléchir aux moyens de mieux prévenir localement ces phénomènes, et ce bien en amont.

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TROYES-Centre, Aube (10)
Il y a 2 heures, Kev a dit :

Pour compléter le post de DoubleKnacki, il y a aussi une question que je me pose souvent : un personne "lambda" a-t-elle la même vision que nous d'un simple orage?  Je parle ici de la structure, et de la conception 3D, du déplacement, quand un orage arrive en face d'eux. Est-ce qu'il voient juste un ciel gris avec des nuances  en 2D (un seul étage pour tous les nuages)? Donc tant que le ciel n'est pas gris foncé au dessus de leur tête, pas de risque? Je me pose cette question car avant que je ne m’intéresse à la météo (bon ok j'étais jeune), je n'avais pas cette fameuse vue 3D, tout simplement car je ne connaissais rien des orages et de leur structure, de leur développement. Tant que ciel n'était pas vraiment menaçant à proximité = aucun risque.

Si c'est le cas, les gens ne peuvent pas aussi facilement anticiper que nous certaines situations et lorsque le ciel est sombre au dessus de leur tête c'est déjà trop tard car l'anticipation a été mauvaise.

 

On a tous quelqu'un dans notre famille qui nous explique que les orages "tournent" ...

 

On devrait peut être faire un ou deux trimestres entiers sur la météorologie et le climat en SVT au collège. Avec des approches techniques et une sensibilisation aux risques ...

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Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m
Il y a 11 heures, boubou07 a dit :

je ne sais pas quel rôle à joué MF là dedans mais j'ai dans ma famille des gens âgés qui habitent Carcassonne et les gendarmes les ont appelé au tél lundi matin à 6h

pour leur dire de ne surtout pas sortir de chez eux.

comme quoi les autorités font quand même quelque chose...  

ayant vécu dans des pays pauvres, sous-développés et complètement corrompus, j'ai toujours un peu de mal avec les critiques sur l'Etat en France qui serait en dessous de tout. dans bien des pays, en cas d'inondation ou autre, les gens crèvent sur place, il n'y a ni pompiers ni militaires pour venir des aider.

ici tu te perd en montagne, un hélico à 2500€ l'heure de vol vient te chercher et on t'offre un café chaud !

 


Ecrire cela, c'est caricaturé tout ce qui a été dit jusqu'à présent ;) ; certains qui le critiquent ici sont également les premiers à le servir quotidiennement par leur engagement professionnel.
Si l'on émet des critiques c'est justement parce que l'on estime qu'il y a des axes d'améliorations possibles et que des questions doivent être posées. La première d'entre elles, pour rebondir sur ton message : pourquoi tes proches ont pu être contactés/avertis et d'autres non alors qu'ils étaient confrontés au même danger ?

En l'espèce, on peut à juste titre saluer l'initiative de la collectivité de Carcassonne mais aussi se demander pourquoi cette information n'a pas été relayée par d'autres communes auprès de leurs concitoyens. Et là on retombe sur ce qui a été dit de nombreuses fois auparavant :
- impossibilité technique (il faudrait alors investir) ?
- stratification administrative (comment réduire/accélérer la décision au sein de la chaîne de commandement ? Accorder davantage d'autonomie aux édiles locaux, une meilleure information ?) ?
- inculture aux risques : comment sensibiliser davantage, éduquer les enfants, faire un travail de mémoire sur les inondations passées...

 

Contrairement à de nombreuses réformes où l'aspect financier est omniprésent avec donc un caractère limitant, je trouve qu'ici il y aurait relativement peu à investir dès lors que l'on parle de sensibilisation ou de stratification. Mais dans ce dernier cas, dès lors que l'on parle de pouvoir, on se heurte probablement à quelque chose de bien plus complexe qu'un simple besoin financier.

Modifié par Kyrion
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Il y a 9 heures, Vincent_L a dit :

 

Si, il est obligatoire de remettre un état des risques à l'acquéreur lors d'une transaction immobilière.

C'est l'information Acquéreurs / locataires : http://www.nimes.fr/index.php?id=1905

 

 

Oui c'est obligatoire mais quand tu es devant le notaire la vente est déjà bien avancée.  Tu peux toujours renoncer sous les premiers jours mais tu as souvent déjà fait un bout de chemin pour te voir dans le bien que tu veux acheter. 

 

J'ai visité pas mal de maison quand nous nous sommes installé dans le Loir et Cher. Madame cherchait une vieille pierre, moi pas de choix trop cerné.  Je vais donc visiter une longère bien dans son jus(bcp de boulot. .),  des dépendances ... elle était à côté d'une digue de la Loire mais du mauvais côté de la digue! On n'a pas donné suite quand tu vois les traits de crues sur certaines maisons (2 mètres du sol) alors que la Loire est à plus d'un kilomètre de terrain tout plat. 

Résultat on a acheté le point le plus haut du village :D

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Drancy (93), à environ 50 mètres d'altitude
Il y a 7 heures, Pingouin Toulousain a dit :

 

On a tous quelqu'un dans notre famille qui nous explique que les orages "tournent" ...

 

On devrait peut être faire un ou deux trimestres entiers sur la météorologie et le climat en SVT au collège. Avec des approches techniques et une sensibilisation aux risques ...

Ah bordel, je me sens moins seul.🤣

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Il y a 13 heures, PAPY BOYINGTON a dit :

En parlant de PPRI et PLU, en zone inondable, qui connaît ses termes en achetant une maison sur un coup de coeur s'en en connaître les risques. A part l'acheteur, qui va enfin se débarrasser de son bien.

 

Il y a 12 heures, Vincent_L a dit :

Si, il est obligatoire de remettre un état des risques à l'acquéreur lors d'une transaction immobilière.

C'est l'information Acquéreurs / locataires : http://www.nimes.fr/index.php?id=1905

L'IAL renseigne en effet les informations liées au risque sur la parcelle achetée. Mais encore faut-il en prendre réellement conscience et réussir à décrypter les informations importantes qui y émanent. Etre situé en zone bleue du PPRI, pour un bon nombre d'habitants c'est un peu pris comme la distinction orange/rouge de MF : on se dit que l'inondation est moins courante et anecdotique par rapport à la zone rouge, que l'on ne risque pas grand chose, et que de toute façon on peut y obtenir des permis de construire sous des conditions bien moins drastiques.  Et pourtant ...

 

J'en ai eu la preuve ces derniers mois puisque je m'occupe de l'installation de repères de crues sur le bassin de la Vienne. Dans certains cas, il n'y a pas d'autres solutions que de les implanter sur des bâtiments privés, ce qui implique de démarcher avec les propriétaires situés en zone inondable. J'ai eu un cas particulier qui répond exactement aux dires de @PAPY BOYINGTON, malgré l'existence de l'IAL.

J'ai proposé l'installation d'un repère sur la façade d'une habitation privée, dont le propriétaire qui était la depuis plus de 20ans n'avait pas pas connaissance de l'existence d'une marque de crue de 1913 (crue centennale de référence de la Vienne). Une marque située à plus de 90cm au dessus du sol. Une énorme surprise pour le proprio, qui me disait habiter pourtant en zone bleu du PPRI tel que décrit dans son IAL. Or, que dit sa situation en Zone Bleue ?  En l'occurrence, aléa moyen avec vitesse d'écoulement entre 0.5 et 1m/s, et surtout... hauteur d'eau comprise entre 0 et 1m, ce qui n'est pas forcément indiqué de manière claire !

Une prise de conscience qui a pu démontrer quelque chose de surprenant, mais d"habituel" en France.  Puisque à la vue de la hauteur du repère, ce dernier a finalement décidé de refuser l'installation du nouveau repère de crue,  par crainte de dévaluation de leur bien lors d'une vente (argument farfelu puisque la hauteur est connue depuis un siècle), et par peur de faire fuir un éventuel acquéreur à la vue de la hauteur d'eau potentiellement atteinte !

J'insiste bien sur cette dernière phrase, puisque ce sont des arguments qui m'ont été donné à plusieurs reprises. C'est un exemple qui prouve qu'une carte ou un document n'a absolument aucun effet de prise de conscience, s'il n'y a pas de chiffre précis qui l'accompagne. Indiquer dans un IAL que l'eau a atteint de façon sure 90cm preuve à l'appui avec le repère de crue, ça fait fuir. Indiquer dans un IAL que nous sommes en zone bleue avec une fourchette large (]0;1m[) ça passe sans soucis. Pourtant c'est exactement la même information qui est donnée, mais sous une forumulation différente. Et cela n'aide pas à éveiller la conscience de la population sur les risques qu'ils encourent.

 

Bref, on est encore loin du compte ! Et juste pour l'anecdote, refuser l'implantation d'un repère de crue est pourtant illégal (peu le savent). Entre une loi de 1943 qui stipule que nul ne peut s'y opposer, et le fait que toute action de prévention dans les parcelles situées dans un PPR devient indirectement une "servitude d'utilité publique"... Mais l'appliquer à des particuliers, c'est une chose complexe...

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