cédric du Lot Posté(e) 18 juillet 2019 Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m Partager Posté(e) 18 juillet 2019 il y a 50 minutes, Iefan a dit : Et sinon dans le 13 et le 05 tout va bien... Qu'il n'y ait pas de jaune dans le 13 c'est bizarre en effet...🤔 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MP84120 Posté(e) 18 juillet 2019 Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12) Partager Posté(e) 18 juillet 2019 Pour le 13 c'est certainement grâce au canal de Provence car moi aussi je me posais la question mais en y réfléchissant c'est évident que c'est lié a ça. Mais un niveau en jaune ne ferait quand même pas de mal parce que c'est pas parce qu'on a de l'eau en abondance qu'il faut la gaspiller, bon après cela dit même avec des restrictions peu nombreux sont les gens a les respecter donc.... 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 18 juillet 2019 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) il y a une heure, MP13850 a dit : Pour le 13 c'est certainement grâce au canal de Provence car moi aussi je me posais la question mais en y réfléchissant c'est évident que c'est lié a ça. Mais un niveau en jaune ne ferait quand même pas de mal parce que c'est pas parce qu'on a de l'eau en abondance qu'il faut la gaspiller, bon après cela dit même avec des restrictions peu nombreux sont les gens a les respecter donc.... Il y a de grandes chances que ce soit cela. Et vu que le lac de Serre Ponçon est à un haut niveau, peu de problèmes d'approvisionnement à prévoir pour le moment. Le débit de la Durance est quant à lui à encéphalogramme plat tellement il est régulé par de multiples barrages Modifié 18 juillet 2019 par Martini Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul1305 Posté(e) 18 juillet 2019 Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m) Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Martini a dit : Il y a de grandes chances que ce soit cela. Et vu que le lac de Serre Ponçon est à un haut niveau, peu de problèmes d'approvisionnement à prévoir pour le moment. Le débit de la Durance est quant à lui à encéphalogramme plat tellement il est régulé par de multiples barrages Il est quand même 3m en dessous de sa côte optimal de remplissage... Et en plein Été c'est très rare. D'habitude il est plein. Par ailleurs, il baisse depuis 3 jours... Et à croire qu'on m'a entendu car la préfète des Hautes-Alpes vient de passer le département en Vigilance sécheresse ! Nul doute que le stade d'alerte devrait suivre car les débits en amont de Serre-Ponçon sur la Durance et l'Ubaye baissent à vu d'oeil. Seulement 37m3/s sur la Durance et 6,5m3/s sur l'Ubaye. Débit de la Durance en amont du lac (Baisse lente mais certaine) : http://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=778 ( Débit de l'Ubaye en amont du lac (Baisse rapide) : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1066 Attention car les débits de la Durance en aval du lac sont régulé oui mais ça n'entre pas en compte pour la prise de décision de la sécheresse du coup. Car cela dépend directement des débits en amont. Modifié 18 juillet 2019 par Iefan Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 18 juillet 2019 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 18 juillet 2019 es que le 13 est déja passé en jaune ? meme au plus fort des secheresses, Oliv ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Romain84 Posté(e) 18 juillet 2019 Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse Partager Posté(e) 18 juillet 2019 il y a 2 minutes, sylver19 a dit : es que le 13 est déja passé en jaune ? meme au plus fort des secheresses, Oliv ? Il était en crise en 2017. 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 juillet 2019 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Il y a 6 heures, Lolox a dit : L’Épicéa au naturel : Cela part du principe que dans la plupart des Massifs français (hors Vosges et l'Est du Jura), l’Épicéa est une espèce introduite. Elle est originaire d'Europe de l'Est où elle prospère grâce à des températures froides en Hiver, et des Été chauds mais humides marqués par les orages estivaux. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, la limite occidentale de l'aire de distribution naturelle de l'espèce était constituée par le Massif des Vosges (des individus de 200 à 250 ans d'âges étaient connus avant la tornade d'il y a 3 ans au défilé de Straiture), l'Extrême Est du Massif du Jura, et les Alpes Suisses. A l'Ouest de ces secteurs, où ils n'étaient naturellement présents que sur les versants les plus frais. Bonjour Lolox, Je crois que tu exagères assez fortement - je ne sais pour quelle raison - la singularité des conditions climatiques de l'extrême nord-est français que tu sembles vouloir nettement distancier, séparer, différentier du reste du pays, en exagérant également la continentalité du massif des Vosges : j'irai même jusqu'à dire que le climat des hauteurs des Vosges est justement assez nettement plus océanique que continental ! Et je pense que tu te trompes un peu s'agissant des exigences écologiques de cette espèce (l'épicéa). Voici, pour remettre tout de suite les pendules à l'heure, l'aire de répartition naturelle de Picea abies en Europe : Il apparaît de façon évidente et indiscutable que l'épicéa est présent naturellement et originellement autant dans l'ouest du Jura que dans l'est de ce massif (donc en Suisse), et autant dans les Alpes et pré-Alpes du Nord françaises que dans les Vosges. Après, oui, cette espèce a été introduite dans les Ardennes et dans le Massif central. Elle n'est pas originaire spécifiquement d'Europe de l'est, mais bien de toutes les zones fraîches de l'Europe continentale non exposée à des vents trop forts et trop présents toute l'année. L'épicéa ne recherche pas forcément des « températures froides en hiver », ni encore moins des « étés chauds mais humides » ! Non, l'épicéa recherche les conditions climatiques correspondant à la zone bioclimatique de la forêt mixte et de la forêt du domaine montagnard et sub-arctique. C'est à dire qu'il pousse naturellement dans les régions suffisamment pluvieuses et humides, certes, mais également là où il y a moins de 5 mois avec Tm > 10°C. En d'autres termes, il n'aime justement pas les étés chauds, qu'ils soient humides ou pas ! Mais, comme je le disais, une condition climatique supplémentaire est qu'il évite les zones trop fréquemment ventées (donc les zones trop océaniques) : c'est pour cette raison qu'on n'en trouve pas dans le nord-ouest de l'Europe. Ce n'est pas parce que les hivers n'y seraient pas assez froids. Il y a 6 heures, Lolox a dit : 3 - Les dépérissements aujourd'hui constatés le sont souvent sur des individus issus de peuplement spontanés, sur des versants exposés Ouest ou Sud. Aucun dépérissement n'existe en versant Nord par exemple. Ce qui est bien normal : il fait évidemment plus frais sur les versants nord, donc le stress hydro-thermique y est plus faible. Quant aux versants exposés à l'ouest, ce sont ceux qui sont plus facilement exposés aux vents, ce qui rend les arbres plus fragiles... Modifié 18 juillet 2019 par dann17 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boomslang47 Posté(e) 18 juillet 2019 Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Le 17/07/2019 à 13:20, Lolox a dit : ... Ou en tout cas, la solution n'est pas évidente à percevoir dans l'immédiat. Peut être que l'avenir se portera sur le Chêne Liège si jamais les hivers déclinent en intensité... Le chêne-liège ? Il faut vraiment être très optimiste (ou pessimiste, c'est selon...) pour envisager une telle essence là-haut, non ? Avant de penser à un tel extrême, il y a quand même tous les essences "intermédiaires" style chênes caduques, châtaignier, charme etc... Modifié 18 juillet 2019 par Boomslang47 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 18 juillet 2019 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) il y a 6 minutes, Boomslang47 a dit : Le chêne-liège ? Il faut vraiment être très optimiste (ou pessimiste, c'est selon...) pour envisager une telle essence là-haut, non ? Avant de penser à un tel extrême, il y a quand même tous les essences "intermédiaires" style chênes caduques, châtaignier, charme etc... Chene pedonculé meurt , le charme sensible à la secheresse,le chataignier meurt Modifié 18 juillet 2019 par sylver19 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 juillet 2019 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 juillet 2019 il y a 11 minutes, Boomslang47 a dit : Le chêne-liège ? Il faut vraiment être très optimiste (ou pessimiste, c'est selon...) pour envisager une telle essence là-haut, non ? Avant de penser à un tel extrême, il y a quand même tous les essences "intermédiaires" style chênes caduques, châtaignier, charme etc... D'autant plus que le chêne-liège ne pousse que dans des zones à été long (plus de 5 mois et demi avec Tm > 14°C). Le climat des Vosges aurait donc sacrément changé, dites-moi ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 18 juillet 2019 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 18 juillet 2019 il y a une heure, dann17 a dit : Bonjour Lolox, Je crois que tu exagères assez fortement - je ne sais pour quelle raison - la singularité des conditions climatiques de l'extrême nord-est français que tu sembles vouloir nettement distancier, séparer, différentier du reste du pays, en exagérant également la continentalité du massif des Vosges : j'irai même jusqu'à dire que le climat des hauteurs des Vosges est justement assez nettement plus océanique que continental ! Et je pense que tu te trompes un peu s'agissant des exigences écologiques de cette espèce (l'épicéa). Voici, pour remettre tout de suite les pendules à l'heure, l'aire de répartition naturelle de Picea abies en Europe : [... ] Je te rassures Dann17, il n'y a pas de volonté délibérée de vouloir "continentaliser" les Vosges plus que ça De même que je suis allé un peu rapidement en termes de raccourcis concernant les exigences de l'espèce en me limitant aux caractéristiques du climat continental sans pour autant préciser qu'il s'agissait d'une espèce préférentiellement présente en montagne. Désolé, j'avais un temps limité pour rédiger ma réponse et je savais que j'allais me lancer dans une très longue explication. Merci donc pour tes précisions fort utiles pour améliorer la précision de mon intervention qui partait initialement sur le fait que c'étaient les récentes tempêtes qui mettaient le plus à mal les Épicéas des Vosges Pour être plus précis, concernant les Vosges, la limite occidentale de présence de "Picea Abies" était constituée par la haute vallée de la Meurthe (secteur du Valtin) et il ne semblait y avoir que très parcimonieusement un peu plus à l'Ouest. J'avais mis la main sur une thèse soutenue à l'Université de Mulhouse qui évoquait cela et retraçait les différentes évolutions du couvert végétal sur la base d'études palynologiques réalisées dans les tourbières du Massif... Je l'avais dévoré Ainsi, il abondait sur le versant Alsacien, en l’occurrence le versant Est (et le plus continental) du massif, ce qui peut laisser à penser que j'ai tendance à trop "continentaliser" les Vosges. Je savais que l'on en trouvait également sur les versants de quelques vallées de Haute Savoie, mais ta carte m'apprends qu'il semblait également en exister quelques foyer dans les Alpes du Sud il y a 2 minutes, Boomslang47 a dit : Le chêne-liège ? Il faut vraiment être très optimiste (ou pessimiste, c'est selon...) pour envisager une telle essence là-haut, non ? C'était du second degré tant ça semble improbable 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 juillet 2019 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) il y a 34 minutes, sylver19 a dit : Chene pedonculé meurt , le charme sensible à la secheresse,le chataignier meurt Ah, donc le chêne pédonculé (qu'on peut trouver par exemple vers Porto, au Portugal) ne pourrait plus supporter le climat des Vosges ? donc les Vosges auraient désormais un climat méditerranéen, c'est bien ça ? Idem pour les deux autres essences... Il faudrait donc y planter des palmiers-dattiers ? ... Je plaisante, sylver19, je te charrie. Je sais bien que ce n'était pas ce que tu voulais dire. ps : à noter que le palmier-dattier n'est pas une espèce méditerranéenne... c'est une espèce subtropicale des régions arides. Modifié 18 juillet 2019 par dann17 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 18 juillet 2019 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Il y a 2 heures, sylver19 a dit : Chene pedonculé meurt , le charme sensible à la secheresse,le chataignier meurt Je confirme, le châtaigner, surtout les jeunes arbres, ont localement sacrément morflé en 2015 déjà ( photos de début août), puis en 2018 ( collines sous vosgiennes versant alsacien, des sous-bois entiers grillés). Essence sur laquelle il ne faudra plus miser trop longtemps, sauf retour d'une pluviométrie normale. Inutile de dire que bon nombre de ces arbres ne s'en sont pas remis, tandis que les autres galèrent depuis à s'en remettre, faute de répits suffisants durant les saisons chaudes. Modifié 18 juillet 2019 par Fil67 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 18 juillet 2019 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 18 juillet 2019 Il y a 2 heures, dann17 a dit : Ah, donc le chêne pédonculé (qu'on peut trouver par exemple vers Porto, au Portugal) ne pourrait plus supporter le climat des Vosges ? donc les Vosges auraient désormais un climat méditerranéen, c'est bien ça ? Idem pour les deux autres essences... Il faudrait donc y planter des palmiers-dattiers ? ... Je plaisante, sylver19, je te charrie. Je sais bien que ce n'était pas ce que tu voulais dire. ps : à noter que le palmier-dattier n'est pas une espèce méditerranéenne... c'est une espèce subtropicale des régions arides. Le chene pédonculé dans le centre de la France dépérit depuis une décennie qui petit à petit remplacé par le chêne sessile ( sylviculture supprimant les semis de pedonculé au profit des sessiles)n'ayant des besoins en eau plus modeste que le pédonculé . le hêtre est en danger aussi car il ne supporte pas la sécheresse et les fortes chaleurs . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boomslang47 Posté(e) 18 juillet 2019 Partager Posté(e) 18 juillet 2019 Il y a 3 heures, Lolox a dit : C'était du second degré tant ça semble improbable Tu m'as eu ! lol Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 18 juillet 2019 Brest Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Citation Essence sur laquelle il ne faudra plus miser trop longtemps SVP acceptez de lire la réalité : votre région n'a aucun signal de sécheresse de long terme, seulement un incrément de température. Si les forestiers confirment : la forêt européenne est en croissance, non ? http://www.meteo.fr/meteonet/temps/clim/ClimatHD/ressources/PASSE/FRA/PRECI/PASSE_FRA_PRECI_RR_ANN_IMAGE.png http://www.meteo.fr/meteonet/temps/clim/ClimatHD/ressources/FUTUR/FRA/PRECI/FUTUR_FRA_PRECI_RR_HIV_HZL85.png Modifié 18 juillet 2019 par Cotissois 31 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Turquoise_ExNico41 Posté(e) 18 juillet 2019 Partager Posté(e) 18 juillet 2019 Le pin sylvestre ou le chêne vert résistent mieux à la sécheresse que le hêtre ; il en va de même pour le Laurier rose. Pour les ormes, peut-être qu'un temps plus sec les rends moins sujet aux champignons dont ils sont victimes... 64 départements en alerte sécheresse. Je suis vers Sancerre, bien sec mais encore de l'herbe verte dans les sous-bois et heureusement pas de petit arbres en péril. Cependant poussières sur les parking rocailleux (attention aux particules pour la santé...), pas de gadoue là où il devrait y en avoir. Moustiques tout de même observé pendant que je lisais allongé il y a un instant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 18 juillet 2019 Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Il faut tout de même préciser que cette map ne rend pas compte du fait qu'il existe ou non une sécheresse long terme sur une période par exemple mai/septembre. L'évolution du stress chronique sur le long terme ne peut pas être écarter par l'évolution annuelle. Modifié 18 juillet 2019 par sebb 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 18 juillet 2019 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 18 juillet 2019 (modifié) Il y a 1 heure, Cotissois 31 a dit : SVP acceptez de lire la réalité : votre région n'a aucun signal de sécheresse de long terme, seulement un incrément de température. Si les forestiers confirment : la forêt européenne est en croissance, non ? http://www.meteo.fr/meteonet/temps/clim/ClimatHD/ressources/PASSE/FRA/PRECI/PASSE_FRA_PRECI_RR_ANN_IMAGE.png http://www.meteo.fr/meteonet/temps/clim/ClimatHD/ressources/FUTUR/FRA/PRECI/FUTUR_FRA_PRECI_RR_HIV_HZL85.png 1er lien : Nous on te dit que les phénomène de sécheresse en période de vegetation (milieu du printemps à fin d'automne) est omniprésent depuis 2015, avec des conséquences visibles sur l'environnement, tu nous sort une carte qui montre l'évolution des cumuls annuels de pluie entre 1959 et 2009... On te parles "observation pluriannuelle" et tu nous répond "climato sur 30 ou 50 ans". Nous ne parlons pas de la même chose. Perso je ne contredis pas les données chiffrées, tu peux en étaler autant que tu veux, je ne viendrai pas te les contester. Simplement, moi et quelques autres nous te parlons "d'écologie " au sens scientifique du terme (comme il existe des climatologues, il y a des écologues), nous nous penchons sur l'impact du climat sur "le vivant"... Un truc protéiforme qui réagit différemment à des conditions extérieures similaires, et que l'on n'arrive pas à faire entrer dans des cases ou des tabeaux quand bien même on en multiplie les entrées. Nous sommes sur un topic de suivi de la sècheresse, à l'interface entre les chiffres des relevés météo et la manière dont nos milieux de vie réagissent, pas dans le topic de climatologie pure et dure qui suivrait l'évolution du RC en France. 2ème lien : Belles couleurs, mais carte sans titre, sans échelle, ce n'est pas très rigoureux et le message ne passe pas. Enfin tu évoques une forêt européenne en croissance, mais visiblement tu ne vois pas ce que cela traduit comme évolution socio-économique plutôt que climatique. Tu maîtrises la climato, mais lorsque l'on part sur la réponse ou l'évolution des milieux aux contraintes climatiques, tu es comme une poule devant un couteau. Si ça te fais plaisir, je reconnais volontiers que d'un point de vue climatologique, les PP annuelles tendent à augmenter y compris sur les Vosges et même l'ensemble du Nord Est. Pour ma ville je peux même te dire que l'on a gagné 15 mm/an en moyenne sur la période 1981/2010 par rapport à la précédente, ce qui équivaut à 1% de pluviométrie en plus en moyenne sur 1 an. Cependant, ces dernières années la répartition saisonnière masque des disparités qui à force de répétition impactent durement certains pans visibles de notre environnement. On n'en n'est pas encore à parler de désertification du massif des Vosges ou quoi que ce soit. Nous constatons, analysons, discutons et essayons de nous projeter à quelques années plus tard si l'on garde le rythme pris ces 4 ou 5 dernières "belles saisons". Allez, pour la route une musique de circonstance : Modifié 18 juillet 2019 par Lolox 5 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 19 juillet 2019 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 19 juillet 2019 Il y a 2 heures, Fil67 a dit : Je confirme, le châtaigner, surtout les jeunes arbres, ont localement sacrément morflé en 2015 déjà ( photos de début août), puis en 2018 ( collines sous vosgiennes versant alsacien, des sous-bois entiers grillés). Essence sur laquelle il ne faudra plus miser trop longtemps, sauf retour d'une pluviométrie normale. Inutile de dire que bon nombre de ces arbres ne s'en sont pas remis, tandis que les autres galèrent depuis à s'en remettre, faute de répits suffisants durant les saisons chaudes. Bon, il va falloir expliquer deux-trois trucs... Pour commencer, il faut savoir que le châtaignier est une espèce qui aime beaucoup l'eau, et qui, par conséquent, n'apprécie pas le climat méditerranéen, surtout lorsque la pluviométrie est inférieure à 7-800 mm. On ne trouve donc aucun peuplement de châtaigniers dans le midi méditerranéen français (trop sec), hormis peut-être certains spots bien arrosés comme vers Nice ou par endroit dans le Var. On en trouve cependant en Italie (climat méditerranéen souvent plus arrosé qu'en France). Mais dans des coins comme le nord-est de la France, le châtaignier peut s'accommoder d'une pluviométrie plus faible : environ 500 à 600 mm (pour des températures normales). Mais pas moins. Or c'est précisément ce qu'il tombe en moyenne dans la plaine d'Alsace, c'est à dire que c'est tout juste pour cet arbre. C'est d'ailleurs pour cette raison que les quelques peuplements de châtaigniers présents en Alsace ne se trouvent qu'en très faible proportion dans la plaine. On les retrouve principalement dès les premières hauteurs vosgiennes. Mais, côté alsacien, les pentes orientées vers l'est ne sont pas énormément plus arrosées que la plaine. Si bien que dès qu'une année est plus chaude et sèche que la normale, les châtaigniers les plus fragiles doivent souvent dépérir. Or il s'avère qu'en 2015, il n'avait que très faiblement plu dans la région. Et pour peu que ces quelques jeunes châtaigniers qu'on voit sur la photo sont situés sur une pente un peu orientée vers le sud-est, alors ils étaient évidemment condamnés. Bref, c'est donc normal que ces arbres ne soient pas dans leur meilleur emplacement dans la plaine d'Alsace, ni même sur les contreforts alsaciens des Vosges ! Pour conclure, je pense qu'il faut arrêter de tomber dans l'exagération : les châtaigniers ne sont pas près de disparaître sur les hauteurs humides des Vosges. 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 19 juillet 2019 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 19 juillet 2019 Il y a 4 heures, dann17 a dit : Bref, c'est donc normal que ces arbres ne soient pas dans leur meilleur emplacement dans la plaine d'Alsace, ni même sur les contreforts alsaciens des Vosges ! Pour conclure, je pense qu'il faut arrêter de tomber dans l'exagération : les châtaigniers ne sont pas près de disparaître sur les hauteurs humides des Vosges. Pas de châtaignier en plaine d'Alsace ( question de nature du sol) . Sur les contreforts vosgiens ( côté alsacien essentiellement), il y a de superbes peuplements, avec des arbres majestueux. Faut croire dès lors que cette espèce a malgré tout longtemps trouvé son optimum depuis son introduction, bien que ça ne soit pas l'emplacement idéal visiblement? Mais on touche au vif du sujet: quelques étés trop chauds ET trop secs, de manière un peu trop rapprochée, et ça peut commencer à remettre en question des décennies, voire des centaines d'années de présence dans le paysage. On parle de variabilité météo, de cycles, certes, m'enfin bon, le fait de battre des records de chaleur et de déficits pluviométriques à tire larigot incite au moins à douter du terme variabilité. Et en toute logique doit inciter à commencer à intégrer ça dans une optique progressivement plus axée " climatologie". Du coup, ça fait pas tilt quelque part, surtout dans le contexte actuel, où il est vraisemblablement plutôt cohérent de penser que les températures ne vont que continuer à grimper, et que toute série de sécheresse estivale supplémentaire à l'avenir ( et ça arrivera forcément, même si force graphiques nous prouvent par A + B qu'il pleut de plus en plus...) se fera dans un contexte d'évaporation encore plus intense, et de mise à l'épreuve encore plus rude pour les écosystèmes? 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 19 juillet 2019 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 19 juillet 2019 (modifié) Il y a 4 heures, dann17 a dit : Bon, il va falloir expliquer deux-trois trucs... Pour commencer, il faut savoir que le châtaignier est une espèce qui aime beaucoup l'eau, et qui, par conséquent, n'apprécie pas le climat méditerranéen, surtout lorsque la pluviométrie est inférieure à 7-800 mm. On ne trouve donc aucun peuplement de châtaigniers dans le midi méditerranéen français (trop sec), hormis peut-être certains spots bien arrosés comme vers Nice ou par endroit dans le Var. On en trouve cependant en Italie (climat méditerranéen souvent plus arrosé qu'en France). Mais dans des coins comme le nord-est de la France, le châtaignier peut s'accommoder d'une pluviométrie plus faible : environ 500 à 600 mm (pour des températures normales). Mais pas moins. Or c'est précisément ce qu'il tombe en moyenne dans la plaine d'Alsace, c'est à dire que c'est tout juste pour cet arbre. C'est d'ailleurs pour cette raison que les quelques peuplements de châtaigniers présents en Alsace ne se trouvent qu'en très faible proportion dans la plaine. On les retrouve principalement dès les premières hauteurs vosgiennes. Mais, côté alsacien, les pentes orientées vers l'est ne sont pas énormément plus arrosées que la plaine. Si bien que dès qu'une année est plus chaude et sèche que la normale, les châtaigniers les plus fragiles doivent souvent dépérir. Or il s'avère qu'en 2015, il n'avait que très faiblement plu dans la région. Et pour peu que ces quelques jeunes châtaigniers qu'on voit sur la photo sont situés sur une pente un peu orientée vers le sud-est, alors ils étaient évidemment condamnés. Bref, c'est donc normal que ces arbres ne soient pas dans leur meilleur emplacement dans la plaine d'Alsace, ni même sur les contreforts alsaciens des Vosges ! Pour conclure, je pense qu'il faut arrêter de tomber dans l'exagération : les châtaigniers ne sont pas près de disparaître sur les hauteurs humides des Vosges. Le problème en plus pour le chataignier est les deux maladies ,le chancre et l'encre 😉 et maintenant s'ajoute le cynips Modifié 19 juillet 2019 par sylver19 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Romain84 Posté(e) 19 juillet 2019 Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse Partager Posté(e) 19 juillet 2019 Il y a 22 heures, Romain84 a dit : Y'a du monde aujourd'hui : 67 département concernés. Et on continue, à nouveau 3 département de plus, ce qui fait 70 départements concernés par des restrictions. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 19 juillet 2019 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 19 juillet 2019 Bon ici (bien loin des Vosges😉) la situation se tend. tout comme en 2017, les arbres à feuilles caduques commencent déjà à jaunir massivement et certains entament la chute de leurs feuilles. les robiniers-faux acacia sont les plus touchés puis viennent les merisiers, prunelliers, tilleuls. les fresnes résistent un peu mieux. les chataigniers qui cumulent stress hydrique + maladie de l'encre + cynips depuis des années sont dans un état catastrophique en dessous de 500m d'altitude, avec des morts et des agonisants que l'on ne compte même plus... une véritable hécatombe, des flans entiers de collines sont couverts d'arbres morts. sur des versants sud, il y a désormais des peuplements de pins Laricio qui ont viré au brun et qui perdent massivement leurs aiguilles. des chênes pubescents aussi parfois déjà bien roussis. dans mon jardin (a flan de colline exposé sud-ouest) j'ai du comme en 2017 arroser mes plantes de garrigue (thym, romarins, cistes, lauriers-tin) qui ont viré au jaune après la dernière canicule et n'arrive toujours pas à s'en remettre. même chose avec les oliviers qui ne donneront presque rien cette année; les plus jeunes doivent aussi être arrosés sous peine de voir le bout des branches piquer du nez. les prairies sont complètement grillées et on atteint le stade de la terre à nue par endroit. les rivières secondaires sont à sec, l'Ardèche coule à peine et est bien trop chaude. et devant nous on a une bonne semaine de canicule avec des T° qui vont flirter avec les 40°C... seuls les chênes-verts, les pins maritimes, les genévriers cade et les micocouliers tiennent le choc, ainsi que les exotiques, eucalyptus, mimosas, ailantes. ça devient vraiment triste de voir toute cette flore naturelle dépérir, heureusement que les espèces méditerranéennes sont abondantes et occupent bien l'espace sinon on aurait l'impression de vivre dans un écosystème à l'agonie. je pense qu'ici les espèces tempérées-atlantiques vont rapidement disparaitre hormis en fond de vallée et en versants nord. l'agriculture doit opérer sa révolution elle aussi... les orages cévenols qui venaient ponctuer la longue et forte chaleur estivale manquent cruellement tandis que la chaleur se fait encore plus forte, sur sols pentus et peu profonds, ça ne pardonne pas. heureusement il reste encore des coins préservés, mieux abrités du soleil et où coulent encore des sources. ça fait de petites niches où peut encore se maintenir la faune et la flore, pour l'instant... 4 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 19 juillet 2019 Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 19 juillet 2019 En dehors des considérations sèches actuelles, c'est assez "drôle" de constater qu'on retrouve à peu près les mêmes peuplements dominants vers chez @boubou07 que dans notre coin, aux climats pourtant bien différents. Quoique côté Tm annuelle et "longueur des saisons chaude et froide" ça doit se valoir (?). On fera exception des pins Laricio, pas présents ici, et à contrario de nos espèces nettement plus océaniques en fonds de vallées. Pas de situation alarmante ici pour la surface. C'est globalement bien sec depuis une semaine, comme tous ces derniers étés j'ai envie de dire, mais comme à chaque fois, les sous-bois restent très verdoyants, mais bon ils ne prennent quasiment pas de lumière (pas pour rien qu'on dit "Périgord Noir", on n'y voit rien même en plein jour), donc il y fait près de 10°C de moins qu'en plein champ la journée. Les causses ont bien séchés, mais rien d'anormal, rien de visible pour les peuplements de chênes pubescents. Ce qui me surprend davantage c'est la vitesse à laquelle tout s'est asséché...A la fin de la canicule tout était encore très vert, la rosée tombait dès 23h, même avec une atmosphère très chaude. Puis bien après, vers le 10 juillet, à la faveur d'un temps encore largement chaud, désespérément sec et d'un vent présent tous les après-midis, tout a séché sur place en 2-3 jours, le sol est devenu dur comme de la pierre, comme si tout ce qui restait d'humidité dans les sols avait été pompée d'un seul coup. Pas mal de zones en rouge au Nord et au Sud de la vallée de la Dordogne sur Propluvia. Pas franchement étonnant quand en février les paysans disaient qu'ils n'avaient déjà pas grand chose dans les puits. Et comme tous les derniers étés, les barrages maintiennent un niveau minimum juste suffisant sur la Dordogne pour la survie de la faune aquatique. Car comme tous les débuts d'étés désormais, la sécheresse météo s'installe d'un coup, et du coup, 10 jours plus tard, tout le monde pompe dans la Dordogne en même temps, et elle perd près d'un mètre en quelques jours. La conséquence la plus visible est l'augmentation rapide de la température de l'eau (28°C en pleine canicule, 26,5°C au dernier pointage le weekend dernier). Pour les autres cours d'eau je n'ai pas constaté une situation très différente des derniers étés, ils sont assez bas, mais rien d'alarmant à première vue. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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