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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Petite sortie vélo tout à l'heure, l'occasion de constater que notre Dordogne est toujours à son niveau de sortie d'été (Pont de Vicq au Buisson) :

 

 

Plusieurs raisons à ça :

- Bort-les-Orgues a vidangé à fond les manettes début Septembre pour réaliser des travaux et il ne reste plus grand chose là-haut depuis

- (Dixit des paysans du coin : le niveau est maintenu bas pour faciliter les travaux de la p***** de déviation  de Beynac voulue par Monseigneur Peiro)

- Bé la Dordogne et ses affluents attendent toujours des pluies en amont pour regonfler à un niveau satisfaisant. Actuellement nous tournons difficilement à 40/45 m cubes/s contre une moyenne de 200 m cubes/s en temps normal pour la période...

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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

Difficile de trouver les qualificatifs pour désigner la période des dernières semaines dans le NE. C'est comme si on avait pris les paramètres atmosphériques et qu'on avait mis quasiment tous les curs

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau
Il y a 1 heure, acrid vintaquatre a dit :

Petite sortie vélo tout à l'heure, l'occasion de constater que notre Dordogne est toujours à son niveau de sortie d'été (Pont de Vicq au Buisson) :

 

 

Plusieurs raisons à ça :

- Bort-les-Orgues a vidangé à fond les manettes début Septembre pour réaliser des travaux et il ne reste plus grand chose là-haut depuis

- (Dixit des paysans du coin : le niveau est maintenu bas pour faciliter les travaux de la p***** de déviation  de Beynac voulue par Monseigneur Peiro)

- Bé la Dordogne et ses affluents attendent toujours des pluies en amont pour regonfler à un niveau satisfaisant. Actuellement nous tournons difficilement à 40/45 m cubes/s contre une moyenne de 200 m cubes/s en temps normal pour la période...

 

Le Pont de Vicq au Buisson de Cadouin. Un coin que je connais très bien. Et en effet, la plage, même en été, n'est pas toujours aussi grande.

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Le 11/11/2018 à 21:20, ZEBU23 a dit :

Le lac-réservoir de Pannecière est le premier des quatre grands lacs-réservoirs de Seine Grands Lacs à atteindre la tranche de réserve http://seinegrandslacs.fr/ , quand on voit pour les autres ils n'en sont pas loin, l'EPTB a fait le point récemment sur la situation http://seinegrandslacs.fr/blog-hydro-solidaire/2018-le-soutien-detiage-prolonge .
Le dernier bulletin mensuel indique les débits qu'il y aurait dans la Seine et certains de ses affluents en l'absence des lacs-réservoirs, ça serait vraiment faible et problématique pour tous les usages actuels http://seinegrandslacs.fr/blog-hydro-solidaire/bulletin-hydrologique-mensuel-octobre-2018 .

 

Le lac-réservoir Aube est le deuxième des quatre grands lacs-réservoirs à atteindre la tranche de réserve http://seinegrandslacs.fr/ , les débits en restitution sont encore diminués pour économiser la ressource, les débits en amont étant nettement insuffisants pour remplir les lacs-réservoirs. Pour compléter, les derniers bulletins d'étiage de la DRIEE Île-de-France http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/calendrier-de-publication-2018-a250.html et de la DREAL Grand Est http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/bulletin-de-suivi-d-etiage-grand-est-a16960.html , on est loin de parler d'amélioration !

Modifié par ZEBU23
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Posté(e)
Seltz (50km au nord de Strasbourg/125m) et parfois Niederbronn-les-Bains (Vosges du Nord/220m-581m)

La sécheresse continue dans le nord du Bas-Rhin avec seulement 69,8mm depuis le 1er août soit en 4 mois pour une normale sur la période de 314,2mm!!

Les 500mm annuels ne sont même pas encore atteints avec à peine 482,4mm (normale 800,5mm à fin novembre et 888,6mm annuels). 

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon

C'est effectivement du jamais vu depuis plus de 60 ans pour sûr selon les stats de SWI (soil wetness index) de MF. (Franche-Comté, Alsace , Lorraine, Vosges)

La carte du rapport à la normale du SWI (6 novembre) est terrible. Et encore cela ne concerne que la couche d'environ 2 mètres de sol superficiel. Pour l'alimentation des nappes et rivières c'est encore autre chose.

Paradoxe : en 2017, avec bien moins de pluie cumulée depuis le 1er janvier, les sols étaient moins secs (mais bien secs quand même).

 

 

 

ecartSWI06112018.png

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon
Il y a 3 heures, lothski a dit :

 

j'ai consulté leurs cartes de déficit en eau des sols c'est du grand n'importe quoi! Ou est passé la précision Suisse ?

 

Genève : 0 mm  !! 🤣

https://www.meteosuisse.admin.ch/home/climat/le-climat-suisse-en-detail/indicateurs-de-climat/indices-de-secheresse.html?param=soilmoisture

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Ce paramètre  me parait  calculé  sur une couche superficielle de très faible épaisseur pour varier autant  en très peu de temps même en plein été   ,   voir les courbes de l'année ,  par exemple celle de Bern / Zollikofen sur la page que tu cites . 

ça m'étonnerait  que ce soit censé être représentatif pour 1 ou  2 m d'épaisseur ..

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Posté(e)
Meuse Sud - Bar le duc

Toujours bien peu de pluies, et encore assez peu en vue jusqu'à la fin du mois... La trentaine de millimètre tombés entre le 10 et le 12 novembre limite les dégâts mais novembre se termine encore en déficit pluviométrique, le dixième mois d’affilé !!

 

Complétement à l'opposé de ce qui est annoncé au grand public depuis des jours sur TV et radios "succession de perturbation", "pluies généralisées tout le week-end, toute la semaine"... La réalité est bien différente sur bon nombre de régions notamment (encore et toujours) dans le Nord-Est.

 

Comme l'explique bien ce tweet de Météovilles, la situation va devenir alarmante si il ne pleut pas plus que les normes sur les 3 mois d'hiver, période de recharge des nappes.

 

En plantant des arbres ce week-end, on observe tout de même qu'une couche  de 20 à 30 centimètres en surface est tout de même humide, en dessous en revanche, c'est archi sec et archi dur.

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Le 24/11/2018 à 14:46, JOJO_KERMIT a dit :

La carte du rapport à la normale du SWI (6 novembre) est terrible. Et encore cela ne concerne que la couche d'environ 2 mètres de sol superficiel. Pour l'alimentation des nappes et rivières c'est encore autre chose.

 

ecartSWI06112018.png

 

Bonjour,

 

Même bornée aux 2 premiers mètres du sol la carte est intéressante tant les sols sont secs en profondeur!

 

Pour illustrer ça je partage avec vous une petite coupe réalisée ce mardi 27 novembre près de Chaulnes dans l'Est de la Somme.

Le sol est constitué de Limons de Plateaux (LP),c'est à dire de terres argilo-sableuses d'origine éolienne.

Ce type de sol est assez perméable quand il est sec:à la fin de la saison sèche il s'imbibe facilement quand le plafond de la nappe est bas,ce qui est le cas actuellement.

 

20181127_160318.thumb.jpg.0cbbbc5cbd640c0c6588a6bdb8d152f6.jpg

 

Le trou fait 90 cm de profondeur environ.Il est situé dans un champ non irrigué (initialement c'est justement l'objet de la coupe ^_^)

Les 40 premiers cm sont humides.

Au delà de 40 cm environ (ligne rouge) la terre est ... quasiment sèche.C'est assez peu visible sur la photo.

 

Cette différence s'observe bien sur la 2e photo,dans le cercle rouge:extraite du trou,la terre du dessus est de couleur sombre (car humide),celle du dessous beaucoup plus claire.

 

20181127_160417.thumb.jpg.5601c33fd6d1dbe519617cc31cff7109.jpg

 

Pourtant,depuis fin octobre (fin des indices ETP élevés et début d'une séquence de pluies plus régulières),il est tombé à la station MF de Rouvroy-en-Santerre 70 mm environ.

 

Ça illustre bien les difficultés qu'à la pluie à percoler profondément dans des sols secs (ou la facilité qu'ont ces sols à retenir l'eau).

 

On comprend dès lors qu'en cas d'hiver peu pluvieux,le niveau d'une nappe phréatique peut vite devenir alarmant.

 

 

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Bonjour, je crois qu'il vient de pleuvoir http://www.macommune.info/article/le-saut-du-doubs-revit-et-cest-tant-mieux/ 

Le temps sec et la sécheresse, c'est enfin terminé, pour les sols en tout cas, pour ce qui est de la recharge des nappes, surtout dans notre région karstique, il faudra patienté mais c'est un bon début, surtout à cette période. 

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon
Le 25/11/2018 à 19:57, lothski a dit :

Ce paramètre  me parait  calculé  sur une couche superficielle de très faible épaisseur pour varier autant  en très peu de temps même en plein été   ,   voir les courbes de l'année ,  par exemple celle de Bern / Zollikofen sur la page que tu cites . 

ça m'étonnerait  que ce soit censé être représentatif pour 1 ou  2 m d'épaisseur ..

 

En effet tu as raison. Le sol de la région de Genève possède une faible capacité hydrique au vu de la réponse que m'a fait Mr Letestu

Selon le graphique qu'il m'a joint la capacité au champ ne serait que d'environ 80/90 mm pou Genève ce qui est une valeur relativement faible.

Rappel: la capacité au champ correspond à la quantité d'eau nécessaire à la saturation du sol.

Ainsi un sol sableux à une capacité faible de l'ordre de 70 mm, un sol argileux de plus de 200 mm, sol tourbeux de plus de 300 mm...

 

 

 

Monsieur, En réponse à votre e-mail du 25 ct, sur le graphique ci-joint, vous pouvez constater qu'en date du 6 novembre (carte de MétéoFrance) le déficit en eau était très marqué, ce n'est qu'en fin novembre que ce déficit s'est comblé (26.5 mm le 23.11).

Meilleures salutations André-Charles Letestu Service de Climatologie MétéoSuisse Genève

Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse 7bis, av. de la Paix, CH-1211 Genève 2, Suisse Service de climatologie de la Suisse romande Téléphone : 0900 162 406 (2.90 CHF/min) 24h/24 Fax : +41 (0)22 716 28 29 E-Mail : climatologie@meteosuisse.ch

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon
Le 29/11/2018 à 14:45, Babarskaja a dit :

 

Bonjour,

 

Même bornée aux 2 premiers mètres du sol la carte est intéressante tant les sols sont secs en profondeur!

 

Pour illustrer ça je partage avec vous une petite coupe réalisée ce mardi 27 novembre près de Chaulnes dans l'Est de la Somme.

Le sol est constitué de Limons de Plateaux (LP),c'est à dire de terres argilo-sableuses d'origine éolienne.

Ce type de sol est assez perméable quand il est sec:à la fin de la saison sèche il s'imbibe facilement quand le plafond de la nappe est bas,ce qui est le cas actuellement.

 

 

 

Le trou fait 90 cm de profondeur environ.Il est situé dans un champ non irrigué (initialement c'est justement l'objet de la coupe ^_^)

Les 40 premiers cm sont humides.

Au delà de 40 cm environ (ligne rouge) la terre est ... quasiment sèche.C'est assez peu visible sur la photo.

 

Cette différence s'observe bien sur la 2e photo,dans le cercle rouge:extraite du trou,la terre du dessus est de couleur sombre (car humide),celle du dessous beaucoup plus claire.

 

 

 

Pourtant,depuis fin octobre (fin des indices ETP élevés et début d'une séquence de pluies plus régulières),il est tombé à la station MF de Rouvroy-en-Santerre 70 mm environ.

 

Ça illustre bien les difficultés qu'à la pluie à percoler profondément dans des sols secs (ou la facilité qu'ont ces sols à retenir l'eau).

 

On comprend dès lors qu'en cas d'hiver peu pluvieux,le niveau d'une nappe phréatique peut vite devenir alarmant.

 

 

 

Illustration parfaite de ce que l'on voulait montrer!

Maintenant il faudrait expliciter tout les termes employés SWI, Réserve utiles, capacité au champ,..

Voici par exemple un article de l'INRA pour les sols forestiers. C'est encore différents pour les sols cultivés...

https://appgeodb.nancy.inra.fr/biljou/fr/fiche/reserve-en-eau-du-sol

 

ici une image décrivant le pompage de l'eau dans le sol par les racines suivant l'état hydrique des sols. Ici ça s'arrête à 1m60.

 

eau_absorption_fr.png.6bb8f0ebc6325787b017e896d79a49df.png

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  • 2 weeks later...
Le 23/11/2018 à 18:33, ZEBU23 a dit :

 

Le lac-réservoir Aube est le deuxième des quatre grands lacs-réservoirs à atteindre la tranche de réserve http://seinegrandslacs.fr/ , les débits en restitution sont encore diminués pour économiser la ressource, les débits en amont étant nettement insuffisants pour remplir les lacs-réservoirs. Pour compléter, les derniers bulletins d'étiage de la DRIEE Île-de-France http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/calendrier-de-publication-2018-a250.html et de la DREAL Grand Est http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/bulletin-de-suivi-d-etiage-grand-est-a16960.html , on est loin de parler d'amélioration !

Il y a du mieux du côté des grands lacs-réservoirs, excepté le niveau du lac-réservoir Aube qui stagne en tranche de réserve, tous les autres sont repartis à la hausse, mais ils restent en dessous des objectifs de gestion.

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  • 1 month later...

On déterre le topic à l'arrivée du printemps?

 

Février restera globalement un mois très sec sur le pays ( sauf surprise en dernière décade).

Janvier a été un mois très sec, en dehors du sud-ouest.

Décembre a  généralement été normalement à correctement arrosé ( hors frange extrême sud du pays)

Novembre déficitaire sur la majeure partie du pays, hormis sur le Centre-Ouest et le Sud-Est.

 

Bref, il est des régions où la sécheresse, démarrée durant le premier semestre 2018, est toujours latente en ce début d'année 2019. Les bons arrosages de décembre n'auront apporté au mieux qu'une amélioration partielle, et, le déroulement ultérieur de l'hiver l'aura montré dans certaines régions, surtout très provisoire .

L'approche de la fin de période de recharge des eaux souterraines risque tout particulièrement de placer un grand quart nord-est en tête de liste des régions potentiellement les plus concernées par un retour/renforcement de la sécheresse. La situation, en terme de marge de manoeuvre, y semble  d'ores et déjà plus tendue que l'an dernier , où une bonne moitié de l'hiver avait été bien arrosée auparavant. Là on sort d'un été et d'un automne  très secs, et l'hiver n'a de loin même pas apporté ce qu'il fallait pour boucler son bilan normal.

A voir ce que donneront les précipitations de saison chaude maintenant, mais se payer le luxe de revivre un été/automne 2018 poserait sans doute par endroits des problèmes bien plus importants que l'an dernier.

 

Le plus marquant avec cette évolution climatique progressive, c'est qu'en fait on ne parle désormais même plus d'événements ponctuels et/ou mineurs, qui seraient limités à un ou deux ans au pire, sur telle ou telle région, mais bien plus, et de plus en plus souvent surtout, d'épisodes durables et notables, qui ont tendance à s'étendre sur de plus vastes secteurs, si bien que la sécheresse fait maintenant parler d'elle quasiment tous les ans à des degrés divers.

 

 

 

 

 

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Je te rejoins à 100% Fil67. A part décembre, nous n'avons eu que des miettes. Si nous connaissons la même année que 2018, ça risque de grincer des dents. 

Chez nous, les rivières sont basses pour cette saison. Avec une saison d'étiage terminée debut décembre. Les rivières réagissent à peine avec quelques mm du côté du Poitou...

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Posté(e)
Alès - St Hilaire de Brethmas (30)
Il y a 23 heures, Fil67 a dit :

On déterre le topic à l'arrivée du printemps?

 

Bah ce n'est pas une obligation... ce topic s'ouvre de plus en plus rapidement j'ai l'impression. M'enfin...

 

Tu utilises les termes très secs pour qualifier l'hiver en cours et je trouve cette affirmation quelque peu fausse (bien sûr localement ça peut éventuellement être le cas mais à l'échelle du pays...).

Pourquoi ne pas dire moins humide ou plus sec que la normale ?

 

Acrid a fait de belles cartes comme habituellement en décembre et janvier sur la pluvio (cumul et rapport à la normale). Je ne retrouve pas du tout ton catastrophisme à la lecture globale de ces cartes à l'échelle des 2 mois passés (certes janvier est plus sec que décembre et certaines zones ont un bilan parfois bien négatif mais ces zones ne définissent pas pour autant un état de sécheresse sévère sur le pays). 

 

Cette année il y a de la neige en montagne. C'est une bonne nouvelle non ? Ces réserves de flotte sur nos massifs ne sont-elles pas à prendre en considération notamment pour la santé de certains de nos cours d'eau ?

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il y a 15 minutes, Euphydryas a dit :

Bah ce n'est pas une obligation... ce topic s'ouvre de plus en plus rapidement j'ai l'impression. M'enfin...

 

Tu utilises les termes très secs pour qualifier l'hiver en cours et je trouve cette affirmation quelque peu fausse (bien sûr localement ça peut éventuellement être le cas mais à l'échelle du pays...).

Pourquoi ne pas dire moins humide ou plus sec que la normale ?

 

Acrid a fait de belles cartes comme habituellement en décembre et janvier sur la pluvio (cumul et rapport à la normale). Je ne retrouve pas du tout ton catastrophisme à la lecture globale de ces cartes à l'échelle des 2 mois passés (certes janvier est plus sec que décembre et certaines zones ont un bilan parfois bien négatif mais ces zones ne définissent pas pour autant un état de sécheresse sévère sur le pays). 

 

Cette année il y a de la neige en montagne. C'est une bonne nouvelle non ? Ces réserves de flotte sur nos massifs ne sont-elles pas à prendre en considération notamment pour la santé de certains de nos cours d'eau ?

 

Ce n'est pas catastrophique mais pas de quoi être optimiste non plus si aucune pluie notable n'arrive sur certaines régions au printemps (sans compter l'évapotranspiration qui s’accroît au fil des années) :

 

https://www.meteo-nantes.net/actualites/quid-de-la-secheresse-apres-les-pluies-de-cet-hiver-13-fevrier-2019.html

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il y a une heure, Euphydryas a dit :

Bah ce n'est pas une obligation... ce topic s'ouvre de plus en plus rapidement j'ai l'impression. M'enfin...

 

Tu utilises les termes très secs pour qualifier l'hiver en cours et je trouve cette affirmation quelque peu fausse (bien sûr localement ça peut éventuellement être le cas mais à l'échelle du pays...).

Pourquoi ne pas dire moins humide ou plus sec que la normale ?

 

Acrid a fait de belles cartes comme habituellement en décembre et janvier sur la pluvio (cumul et rapport à la normale). Je ne retrouve pas du tout ton catastrophisme à la lecture globale de ces cartes à l'échelle des 2 mois passés (certes janvier est plus sec que décembre et certaines zones ont un bilan parfois bien négatif mais ces zones ne définissent pas pour autant un état de sécheresse sévère sur le pays). 

 

Cette année il y a de la neige en montagne. C'est une bonne nouvelle non ? Ces réserves de flotte sur nos massifs ne sont-elles pas à prendre en considération notamment pour la santé de certains de nos cours d'eau ?

 

Pas de catastrophisme non, c'est juste que le déficit sur lequel on a fini la saison dernière n'a parfois de loin pas été comblé par les pluies de saison froide. Après ça dépend des régions évidemment.  Pour le nord-est en tout cas, on peut presque dire que la moitié du répit intervenu est dû à l'interruption pure et simple de la saison chaude fin octobre. Décembre s'étant chargé du reste , heureusement, mais ce retour plutôt bref des précipitations ne suffira assurément pas si les pluies de printemps venaient à se montrer trop chiches ( et statistiquement la fin de saison froide/début de saison chaude est justement  la période la moins arrosée sur le nord-est)

De fait, j'utilise simplement l'expression très sec remise dans ce contexte bien plus global de plusieurs trimestres, pas juste dans le cadre d'un simple bilan mensuel à boucler en 30 ou 31 jours: au regard de ce qu'auraient pu/dû apporter les pluies hivernales pour permettre de reprendre l'année 2019 d'un pas un peu plus assuré, le contrat n'a pas été rempli du tout par endroits.

Alors oui aujourd'hui, c'est boueux en surface, ça colle, mais dès que tout ça sera asséché par le soleil de printemps , les premières bouffées de douceur et les besoins croissants en eau d'une végétation en plein boom ( si l'enchaînement des synoptiques permet tout ça dans les 8/10 semaines à venir, naturellement), on retrouvera illico des conditions déjà très border-line en cours de printemps.

Bon la sécheresse de surface, la végétation qui flétrit et l'herbe qui jaunit déjà courant avril parfois, c'est symptomatique de la plupart des printemps ici ( un peu plus ces dernières 10/15 années en raison de la hausse sensible des températures en mars-avril). Mais ce n'est pas de cela dont je parle, il s'agit des eaux souterraines, qui ne réagissent pas à quelques semaines de temps perturbé ou à la seule fonte du manteau neigeux.

 

A ce sujet d'ailleurs, et vu de loin, on peut croire à un hiver exceptionnel sur les massifs du nord-est.  Vosges et Jura n'ont cependant pas du tout été logés à la même enseigne  que le massif alpin au mois de janvier , et ne proposent actuellement une couche neigeuse conséquente qu'au-dessus de 1000 à 1200m ( 1 mètre plus ou moins tassé,  rien de spécialement notable à cette période pour ces altitudes). Pour les Vosges, pas la peine d'aller chercher beaucoup plus haut, la tranche la plus enneigée doit se situer entre 1100 et 1300m, guère plus haut, du fait d'un petit souci d'altitude... C'est dire si ça représente finalement peu de réserve rapporté à la superficie du massif ( fini le temps où l'enneigement continu commençait durant les bons hivers clairement à moyenne altitude, avec les capacités d'alimentation en eau de fonte qui en découlaient au printemps?).

Le Jura doit s'en sortir un peu mieux, car plus élevé et plus étendu.

En tout cas, épaisse ou pas, la couche de neige va déjà commencer à être attaquée en raison des fortes anomalies positives que l'on pourrait observer en altitude a priori jusqu'en fin de mois.

C'est dire si la fonte printanière n'aura parfois peut-être plus grand chose à proposer quand le besoin s'en fera sentir plus bas.

 

APrès, le printemps et l'été seront peut-être pluvieux? Quoiqu'il en soit au moins un des deux a tout intérêt à l'être cette année.

On en reparlera peut-être d'ici là, en positif ou en négatif.

 

Modifié par Fil67
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Je me permets d'illustrer vos propos par des liens ou des cartes.

 

Le bulletin hydrologique au 10 janvier va dans le sens de @Fil67.

 

Bulletin de situation hydrologique de janvier 2019

 

Avec notamment cette carte : 

 

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En prenant en compte les précipitations du mois de janvier et début février,si la situation est globalement satisfaisante actuellement (nappes en cours de recharge,sols humides,réseau hydro actif et ETP faibles),la saison estivale qui s'annonce est à surveiller voire à "anticiper".

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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m
Il y a 11 heures, Fil67 a dit :

. Mais ce n'est pas de cela dont je parle, il s'agit des eaux souterraines, qui ne réagissent pas à quelques semaines de temps perturbé ou à la seule fonte du manteau neigeux.

 

 

Au 1er janvier nous en étions là, situation hétéroclite justifiant des ressentis différents...

 

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brgm_nappes_eau_2019-01-carte.pdf

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Ces cartes ne donnent pas toute l'histoire, sur l'extrême-Sud, sète par exemple (https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2019/sete/valeurs/07641.html) le déficit est très marqué, avec plus de -70% de précipitations depuis 3 mois et rien n'est prévu à perte de vue. Si la situation perdure, les bonnes réserves précédentes seront plus que perdues, sur une région qui est habituée à une longue saison sèche, ça peut faire mal...

 

D'ailleurs on nous prévoyait un hiver frais et humide, on a eu notablement plus doux que la normale et très sec... 

 

J'ai l'impression que les blocages anticycloniques sont de plus en plus fréquents sur la France et sur le sud plus particulièrement ces dernières années, j'espère que ce n'est que le hasard...

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Extrait d'un article de la Chaîne Météo, publié avant-hier.

Pas du tout fan du sensationnalisme  quand il s'agit de prévisions météo, mais il est question ici de faits concrets, en dehors de l'allusion sur l'été à venir en fin de premier paragraphe.

 

 

...

Un an de déficit pluviométrique

Ce contexte hivernal relativement sec, sans excès tout de même, s'inscrit dans un contexte de 12 mois déficitaires sur notre pays : le dernier mois a avoir été largement excédentaire était mars dernier (+78 %). Ensuite, le printemps dernier a été humide et orageux, sachant que les fortes pluies d'orage ruissellent et ne pénètrent pas dans le sous-sol. L'été a été particulièrement chaud, sec et long, avec un déficit culminant en septembre dernier (-68 %). Dans ce contexte, le déficit hivernal actuel, bien que modéré, s'apparente à une "bombe à retardement" avant d'attaquer l'été, qui pourrait s'annoncer chaud et sec.

 

Cette situation est radicalement opposée à celle de l'hiver dernier. La pluviométrie de l'hiver 2017-2018 avait été très excédentaire sur la majeure partie du pays, atteignant localement des valeurs records.

...

 

(Texte complet)

 

Constat à moduler bien sûr en fonction des particularités régionales, mais qui traduit néanmoins parfaitement la situation très tendue qui pourrait commencer à se mettre en place rapidement dans pas mal d'endroits.

( Clin d'oeil au passage  à celles ou ceux qui remettent systématiquement en cause l'authenticité de ces sécheresses, qu'elles soient latentes ou non, tout simplement parce que le carré de potager ou le chemin de balade est encore trop boueux en cette fin d'hiver ;) )

 

 

 

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