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Tendance Hiver 2019-2020


Julien764

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

À quelle sauce allons nous être mangé ? Est-ce que la NAO- va prédominer cet hiver ?

 

En ce premier jour de l’automne météorologique le débat est ouvert !

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Mon topic préféré !

 

Bon par contre, j'ai jeté un oeil sur les sites météo et leurs prévis saisonnières ; et bah pour cet hiver la seule chose que j'ai envie au vu des tendances c'est de vomir....

Sur les sites que j'ai consulté, seul meteolaflèche voit un hiver, un "vrai" (ils voient 3 mois déficitaires en t° notamment). Autrement, de la douceur, comme tout le reste de l'année quasiment.. (les sites lameteo ; météo-express ; météoparis ou encore catnat qui est plus nuancé toutefois, valident ce scénario). La seule bonne nouvelle pourrait être des précipitations normales voir excédentaires.

 

Reste plus qu'à voir comment ça évolue et espérons que ça soit dans le "bon" sens !

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il y a 14 minutes, Minolte a dit :

Pas tout à fait ! 😊

 

Prévision de Stéphane Fievet:

https://meteone.pagesperso-orange.fr/previsions/psf.html

 

 

Je parlais pour les sites que je consulte régulièrement !

Mais effectivement, si son mois de décembre avec un déficit de 2° et de la neige pouvait se produire, je dirais pas non :D

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Posté(e)
Chambéry (Savoie, 73), 270m

Bonjour, 

 

J'avoue avoir du mal avec certains sites. Comment peut on donner des prévisions aussi détaillé sur chaques zones géographiques de la France à de tels échéances. 

 

Une prévision saisonnière doit se faire de manière bien plus global en parlant de l'Europe de l'Ouest européen mais pas en 4 parties de la France... 

Il faut une vue globale.

Sans parler les détails avec une précisions extrême. On peut dégager des tendances par les indices, des tendances basses ou Hautes mais pas donner des chiffres comme ça. 

Enfin bon ce n'est que mon avis... 

 

 

Personnellement j'attends surtout la mise à jour d'indice en septembre pour me prononcer car notre hiver devrait être assez compliqué à déterminer d'un point de vu saisonnier (raison de plus de l'aberration d'aller autant dans le détail actuellement pour certains sites). En fonction de données supplémentaires en septembre qui ne vont pas tarder à tomber on pourra déterminer et dégager des choses plus sérieuses... 

 

En attendant pour ma part encore un peu de vacances... :D Vive l'Université... 

 

Modifié par gugo
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il y a 43 minutes, gugo a dit :

Personnellement j'attends surtout la mise à jour d'indice en septembre pour me prononcer car notre hiver devrait être assez compliqué à déterminer d'un point de vu saisonnier (raison de plus de l'aberration d'aller autant dans le détail actuellement pour certains sites). En fonction de données supplémentaires en septembre qui ne vont pas tarder à tomber on pourra déterminer et dégager des choses plus sérieuses... 

Les indices sont les seuls outils pour s'exercer à la prévision. Sauf que la rapidité du RC et la période particulièrement chaude dans laquelle nous sommes, a tendance à fausser les indices se référant au passé.

Bref bon courage 🤔 

Modifié par Jack75
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Posté(e)
Chambéry (Savoie, 73), 270m
il y a 8 minutes, Jack75 a dit :

Les indices sont les seuls outils pour s'exercer à la prévision. Sauf que la rapidité du RC et la période dans laquelle nous sommes, a tendance à fausser les indices se référant au passé.

Bref bon courage 🤔 

Je te retorque que ce genre de justification et de refuge est trop facile. Explication ici pour l'hiver dernier. 

Il faut savoir s'adapter c'est tout. L'hiver dernier ce n'était quasiment que de l'erreur humaine. C'est se voiler la face sur l'echec de la prévision de se dire c'est la faute du RC, c'est juste ne pas assumer. Je ne dis pas pour autant qu'il n'influe pas les tendances unh 

 

 

Modifié par gugo
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Pour le futur hiver nous avons un enso en Nada, qui tend légèrement vers une nina, une activité solaire au plus bas {le nombre de jour sans taches solaires approche les 80 % en 2019}, une tendance a la nao et ao negative. 

 

L'hiver dernier avait été incroyablement long au Québec l'an dernier donc rien est impossible RC ou pas ! 

 

D'ailleurs la bas il serait plus judicieux de parler de refroidissement climatique  que de réchauffement depuis plusieurs mois ! 

 

http://www.geoclimat.org/2019/06/anomalie-froide-persistante-canada.html?m=1

 

Ce qui arrive la bas peut donc arriver en Europe n'en deplaise a certains ! 

Modifié par Antonio
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il y a 43 minutes, Antonio a dit :

L'hiver dernier avait été incroyablement long au Québec l'an dernier donc rien est impossible RC ou pas ! 

Pas sûr que la comparaison soit possible géographiquement parlant.

Un flux d'origine polaire n'a plus la capacité à apporter du froid comme cela était possible il y a déjà bien longtemps, la seule exception est décembre 2010.

Il ne reste plus que le Moscou Paris, la patate anticyclonique pour les amateurs de froid en basses couches.

Ce qui complique les choses, ces deux évènements requièrent des situations complexes dans la mise en œuvre.

 

image.png

Modifié par Jack75
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Bonsoir à tou(te)s,

 

Je nuancerais quand même : rien n'interdit d'avoir des chutes de neige sous nos latitudes (et surtout longitudes !) en hiver. Si des conditions anticycloniques se mettent en place immédiatement après (albédo, refroidissement radiatif), on peut toujours avoir de belles VDF.

Il n'en reste pas moins que le RC a effectivement un effet : il y avait eu de beaux débats là-dessus lors de l'hiver 2009-2010. Certain(e)s ont soutenu que la synop générale nous aurait valu un hiver type 1962-1963 sans l'effet du RC.

Est-ce que le plus "grand hiver" actuellement atteignable en France serait un hiver type 2009 - 2010 ? Ou, en allant plus loin, est-ce qu'on peut encore, 10 ans après, avoir un hiver aussi rude que 2009 - 2010 ?

C'est tout le débat météo vs. climat ...

 

Zonal 45

 

 

 

 

 

 

 

 

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
il y a 26 minutes, zonal 45 a dit :

Est-ce que le plus "grand hiver" actuellement atteignable en France serait un hiver type 2009 - 2010 ?

 

Bonjour Zonal, sûrement pas pour moi.

 

Un hiver centennal, donc beaucoup, beaucoup plus froid que 2009/2010 reste toujours possible. Attention, je n'ai pas dit que ce sera cette année. ;)

 

Il est même théoriquement possible de faire plus froid que l'hiver 62/63.

 

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il y a 45 minutes, RidersOnTheStorm a dit :

 

Il est même théoriquement possible de faire plus froid que l'hiver 62/63.

 

Physiquement, ça reste à démontrer; je veux dire qu'on peut effectivement poser sur la durée des centres d'actions sur une carte, de telle ou telle manière faisant en sorte d'avoir plus froid que tous les hivers connus depuis l'instauration des mesures en France. Mais physiquement, quizz du possible de cette faible probabilité, cfs qui passe en gros tous les hivers tout ce qui est possible et imaginable sort des trucs dingues mais pas forcément pire.

 

On a pas eu de froid remarquable depuis 2012, pas de souvenir de 2009/2010, c'était peut-être assez ridicule dans le coin, mais en tout cas 2012 n'est pas loin, statistiquement chaque année passée sans vdf similaire, augmente la probabilité que l'année suivante en comporte une. Bien qu'on ne puisse pas totalement écarter la chose à mon sens, aucune projection climatique n'abandonne l'idée du concept de vdf, elles seraient surtout moins mordantes et plus rares.

 

C'est plus trivial,  mais notre gros souci, pour rejoindre Jack75, c'est tout de même le front de nord sensé apporter la petite couche de poudreuse permettant aux HP derrière, "chargées" de drainer l'air Sibérien  et d'être en mesure de réellement faire plonger la T°C.  On a jamais 2 situations identiques, mais c'est tout de même un scénario bateau prépondérant dans les façon d'obtenir une vdf.

 

Ce front là il est désormais très souvent 'flotteux', l'inertie océanique laisse peu de place à la surprise, pas nerveux mais implacable, c'est le flux qui semble être le plus en souffrance, cette descente polaire de Nord, c'est celui ou l'expression "degré de trop" trouve le plus de sens à mon avis,  Strasbourg et ses gouttes de pluie sur meteociel en plein flux de nord au cœur de l'hiver, combien de fois désormais, rien de nouveau sauf... en fréquence....résultat, les chutes de neige hors traîne se produisent sous d'autres configurations qui ne sont pas forcément celles qui précèdent un flux sec de Nord Est cinglant.

 

 

Modifié par sebb
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il y a 46 minutes, RidersOnTheStorm a dit :

 

Il est même théoriquement possible de faire plus froid que l'hiver 62/63.

 

 

Je vais répondre non.

Depuis 1900, les deux saisons en France qui se sont le plus écartées de leur moyenne trentenaire, c'est l'hiver 63 et l'été 2003 (les printemps et les automnes n'ont pas connu de tels OVNI).

1963, c'est 3.7°C inférieur à la moyenne 41/70

2003, c'est 3.2°C supérieur à la moyenne 81/10

 

Aujourd'hui, 1963 est 4.8°C inférieur à la moyenne 81/10, et 5.3°C à la moyenne 89/18

 

Avoir une saison entière qui s'écarte de plus de 4°C de sa moyenne trentenaire n'est pas connu dans l'histoire des relevés. 5°C à fortiori. Cela sort des variations acceptables par le système...

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il y a 13 minutes, th38 a dit :

 

Avoir une saison entière qui s'écarte de plus de 4°C de sa moyenne trentenaire n'est pas connu dans l'histoire des relevés. 5°C à fortiori. 

Mais justement, si on suit ça on rend négligeable la probabilité, donc on valide sa possibilité, puisque ça ne répond pas à la question qui cherche à savoir à partir de quel delta l'impossibilité physique existe, étant donné que la série, pour de l'exceptionnel en tout cas, est encore très courte. 

 Et puis il y a la dispersion dans l'hiver, l'intensité d'une vdf ne se vérifie pas sur une saison, ainsi plus tu réduis la période, plus tu peux t'autoriser à t'éloigner de la moyenne.

Modifié par sebb
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Posté(e)
Naillat, 360m, 23
il y a 33 minutes, sebb a dit :

c'est celui ou l'expression "degré de trop" trouve le plus de sens à mon avis

Et encore tu es gentil, le degré de trop il fait du fitness depuis quelques années 💪, je trouve vraiment que ce sont ces advections d'air polaire maritime qui changent le plus vite. Certes c'est une remarque teintée d'une bonne dose d'empirisme et d'intuition, mais je la partage sans même y coller des points d'exclamation. 

Modifié par tao
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C'est vrai, mais bon certains comme Treize ici,  prennent le temps de vérifier nos intuitions, il nous l'avait démontré de façon plutôt convaincante, quand les sensations et les démonstrations même d'amateurs s'entremêlent, on diminue effectivement les marqueurs de prudence.  

 

Bon voilà après on ne va pas non plus se la jouer rabat-joie et sans relief à l'approche de ce qui est le saison la plus attendue pour une majorité ici, il y a encore et heureusement moyen de voir en blanc, de battre des records d'épaisseurs, de trouver du jet décontenancé etc etc ... :) 

Comme il est encore tôt pour se plonger à fond dans notre nouvelle saison, c'est l'approche climatique qui va d'abord nous animer ^_^

 

Modifié par sebb
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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
il y a une heure, th38 a dit :
Il y a 2 heures, RidersOnTheStorm a dit :

 

Il est même théoriquement possible de faire plus froid que l'hiver 62/63.

 

 

Je vais répondre non.

Depuis 1900, les deux saisons en France qui se sont le plus écartées de leur moyenne trentenaire, c'est l'hiver 63 et l'été 2003 (les printemps et les automnes n'ont pas connu de tels OVNI).

1963, c'est 3.7°C inférieur à la moyenne 41/70

2003, c'est 3.2°C supérieur à la moyenne 81/10

 

Aujourd'hui, 1963 est 4.8°C inférieur à la moyenne 81/10, et 5.3°C à la moyenne 89/18

 

Avoir une saison entière qui s'écarte de plus de 4°C de sa moyenne trentenaire n'est pas connu dans l'histoire des relevés. 5°C à fortiori. Cela sort des variations acceptables par le système...

 

Joli raisonnement TH.

 

Mais je ne suis pas convaincu pour autant: ce n'est pas parce qu'un phénomène ne s'est pas produit par le passé qu'il n'arrivera pas dans l'avenir.

 

Je ne vais pas me lancer dans une énumération des évènements climatiques considérés comme impensables et qui ont quand même eu lieu.

 

Je pensais qu'on pouvait reprocher à ma remarque son côté évident, mais je n'imaginais pas qu'elle pouvait être contestée sur le fond.

 

Bien sûr, la probabilité que les éléments en fassent la démonstration dans un avenir proche est extrêmement faible.

 

Nous verrons bien. :)

 

 

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Je crois qu'il est nécessaire dès à présent de faire une mise au point. 

Pour les souhaits il y a un topic dédié, sinon on va déjà partir en vrille sur les prévisions saisonnières alors que nous sommes que le 2 septembre .

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Il y a 1 heure, Antonio a dit :

 

Un hiver comme 1962/63 est peu probable cette année car c'est le plus froid du 20 e siècle, donc celui ci ne s'est produit qu'une seule fois depuis 120 ans au moins, donc pourquoi prendre cette exemple. Et dire que c'est impossible n'a pas de sens, rien n'est impossible en méteo, dans le sens inverse non plus comme decembre 2015 ultra chaud. On a bien eu décembre 2010 et février 2012 près de 4 degrés sous les normes. Depuis 2015 on a des anomalies chaudes qui se sont multipliées mais celles ci sont du vraisemblablement au grand el nino de 2015 (le + fort jamais observé) qui à modifié la circulation générale pour quelques années aux latitudes moyennes, car celui ci n'a pas été compensé par une Nina forte (comme en 1999 à 2001 après le grand nino de 1998).

 

Cette année je trouve que les options sont + ouvertes bien que les modèles comme CFS voient pour le moment un hiver doux. Quand aux sites de prévisions saisonnières certains annoncent toujours un hiver doux chaque année à la même époque, donc à prendre avec des pincettes ou carrément à éviter...

 

Pour moi cela à un sens, je pense qu'il est impossible par exemple dans notre climat actuel d'avoir -50° en plaine en France. J'imagine qu'un mathématicien pourrait calculer la probabilité que cela arrive, mais elle s'approcherait sans doute de 0, si bien que l'on pourrait considérer cela comme quasiment impossible.

 

On se posait la question de savoir s'il était physiquement possible de faire plus froid ou aussi froid à l'échelle nationale qu'en 1963 sur 3 mois dans notre contexte climatique actuel.

th38 à apporté une réponse intéressante par rapport aux températures moyennes, avoir une saison entière qui s'écarte de plus de 4°C à l'échelle nationale de sa moyenne trentenaire n'est pas connu dans l'histoire des relevés. Avec une tm qui a pris au moins 1° voir + depuis l'époque cela suppose que l'on puisse enregistrer un déficit à l'échelle national d'au moins 5° sur sur3 mois, est-ce véritablement possible physiquement (??). Peut-être peut-on le modéliser (?) mais en l'état de nos connaissance il ne me paraît pas déraisonnable de considérer cela comme impossible.

 

Il me semble qu'il ne faut pas négliger le rôle de RC dans la survenue d'événement froid, du moins dans leur ampleur spatiale et leur intensité, c'est un élément qui doit entrer en compte dans la prévision saisonnière et permettre d'éviter de se raconter des histoires sur la survenue d'hivers extrêmes, semblables à ceux du passé. A ce propos j'avais cité ceci l'année dernière.

 

Le 17/09/2018 à 08:59, thib91 a dit :

 

 

Texte issue du Mémoire pour l’obtention du diplôme pour une Habilitation à Diriger des Recherches de Monsieur Christophe CASSOU.

 

« Dans Cattiaux et al (2010) publié dans Geophysical Research Letters, nous nous intéressons à l’hiver 2009-­‐2010. Nous montrons que (i) la sévérité de cet hiver à l’échelle européenne n’est pas extrême au regard des six dernières décennies et (ii) il aurait du être beaucoup plus froid par la simple considération de la dynamique atmosphérique qui elle, fut extrême (occurrence record de régimes NAO-­‐ sur la période instrumentale, Fig. 3.3). Cette conclusion repose sur les techniques d’analogues qui consistent à rechercher, parmi les hivers passés observés depuis 60 ans, les jours de circulation atmosphérique les plus proches de l’hiver 2009-­‐2010 (selon un critère de similarité donnée), puis à reconstruire une température virtuelle à partir de ces jours sélectionnés. Autrement dit, à circulation atmosphérique égale, la sévérité des descentes d’air sibérien et arctique induisant des conditions extrêmes froides sur l’Europe de l’Ouest, est moindre aujourd’hui ; les régimes NAO-­‐ et Blocage sont beaucoup moins « efficaces » pour générer des vagues de froid (Fig. 1.2). L’hiver 2009-­‐2010 est donc un cas d’école, celui d’un événement froid régional modulé par le réchauffement global de long terme. Même type de conclusions pour 2006-­‐2007 mais qui lui, est un hiver particulièrement doux sur l’ensemble de l’Europe. Les régimes atmosphériques excités durant cet hiver, sans être tellement atypiques (léger excès de régimes NAO+ et léger déficit de AR et BL), étaient plutôt favorables à des conditions chaudes, mais nous montrons dans Yiou et al. (2007) publié dans Geophysical Research Letters, qu’à eux seuls, ils ne peuvent expliquer les températures records observées cet hiver-­‐là. Les régimes NAO+ sont beaucoup plus « efficaces » aujourd’hui à produire des conditions chaudes sur l’Europe. »

 

D'autre études en parle,  ici par exemple : https://www.umr-cnrm.fr/IMG/pdf/cattiaux2010phd.pdf

 

page 182 "Les sections précédentes montrent que l’hiver 2009/10 constitue en Europe un extrême froid d’un climat « déjà plus chaud ». En d’autres termes il semblerait que le récent réchauffement européen ait empêché l’hiver 2009/10 d’être glacial ! Nous avons en effet vu que les analogues des circulations NAE de cet hiver étaient par le passé associées à des anomalies de température bien plus froides (proches de celles de l’hiver glacial de 1962/63, Figure 5.6), et decouvertures de neige qui auraient pu faire de l’hiver 2009/10 le plus enneigé depuis cinquant ans (Figure 5.16)...."'

 

 

 

Modifié par thib91
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Si vous voulez être en phase avec les modèles et les analystes saisonniers, le standard est d'analyser/annoncer des anomalies par rapport au climat récent, pas la température-thermomètre.

 

Peut-on faire la même anomalie que 1962, peu probable mais oui. Ce ne sera pas la même mesure thermomètre, pas réfléchi par rapport à la même norme, mais on peut faire la même anomalie, oui.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
il y a 12 minutes, thib91 a dit :

J'arrête avec ce topic, trop d’âneries et d'intervenant toxiques à mon goût.

Bonne chance aux intervenant constructifs.

 

Je te rassure, il va y avoir du ménage dans les jours à venir. Un sérieux ménage.

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Je comprends ce que veut dire Antonio, mais ça reste à prouver. La procédure acceptable n'est pas de dire "c'est une erreur" et ensuite ouvrir le dialogue :D

Il faut poser la question ou travailler la question et découvrir ainsi si c'est une faiblesse ou pas.

 

Idéalement, il faudrait faire une deuxième classification, en changeant le nombre de classes par exemple, et voir si les deux hivers tombent toujours dans la même classe.

 

Notez que je remplace "erreur" par "faiblesse". Pour un chercheur, une "erreur" c'est autre chose.

Aucune étude n'a la prétention d'être sans faiblesse, c'est la différence avec un rapport d'expertise d'ailleurs.

 

ps: je n'avais pas vu le message de la modération. Oui, c'est choquant de contester sans respect, une contestation se travaille.

Modifié par Cotissois 31
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Les années passent, les débats restent les mêmes sur la différence entre ce qui serait "possible" et ce qui ne le serait pas.

 

En y allant comme une brute, on peut relever qu'on a fait de mémoire une anomalie journalière nationale de l'ordre de -11,5° le 11 février 2012.

Physiquement, si on a pu faire une telle anomalie sur cette journée, c'est qu'on peut la faire sur n'importe quelle autre journée de l'hiver.

Et même si on considère qu'on a pris quelques dixièmes de réchauffement global depuis 7/8 ans qu'il faudrait soustraire, ça fait toujours du -11,3° possible.

Si c'est possible sur une journée ça l'est sur les 90 autres de l'hiver, donc en allant au bout du raisonnement par l'absurde c'est possible de taper un hiver à -11°, ce qui ferait passer celui de 1963 limite pour une canicule hivernale.

 

Le problème c'est qu'à un moment, on devine un minimum qu'il y a un seuil quelque part où ce qui est "possible" physiquement devient complètement improbable.

Mais c'est quoi ce seuil ? 0,000247 % de probabilité (calculée comment, du reste) ? 0.00243 ? 42 ? La réponse D ?

 

Pour aussi imparfaites qu'elles peuvent l'être, les études évoquées plus haut sur l'hiver 2009/2010 tentent plus ou moins indirectement de donner des réponses posées et argumentées à cette question. Les raisonnements réfléchis comme ceux de Th38 ou de Thib91, qui ont au moins le mérite de reposer sur des chiffres, cherchent aussi à apporter une réponse à cette question : dans un monde plus chaud, ce seuil de l'improbable, même si on ne peut pas le chiffrer à la virgule près, il a tendance à remonter. Et potentiellement même à être déjà suffisamment remonté pour avoir fait passer des observations d'hivers du siècle passé derrière la barrière de cet improbable.

 

Alors oui, ça ne plait pas forcément, à moi le premier d'ailleurs, mais à un moment se cacher bêtement derrière "vous racontez n'importe quoi, la preuve que c'est toujours possible physiquement est que [insérer un argument parfois intéressant mais trop souvent bidon ici]" ne sert pas à grand chose d'autre qu'à faire l'autruche sans répondre à la question ou à noyer le poisson. Je ne vais pas argumenter davantage et refaire un fil qui a déjà été trop souvent déroulé dans les topics saisonniers (et en hors-sujet).

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La probabilité reste une ... probabilité !

 

Ça me fait penser au saut quantique d'un système à partir duquel on tente de faire une moyenne sur le « résultat » obtenu après une mesure. C'est aléatoire et non déterministe. L'illustration la plus connue est l'expérience de pensée du Chat de Schrödinger dont l'explication est encore inconnue aujourd'hui bien que des progrès aient été faits.

Je crois que c'est Dirac, physicien quantique, qui affirmera que savoir si ce chat sera mort ou vivant n'a aucune importance. Ce qui importe est la probabilité définie de la meilleure des façons possibles.

 

On a une atmosphère chaotique et pseudo-aléatoire et le but est de prévoir le temps selon une grille de probabilités, avec deux limites asymptotiques à 0 (impossible) et à 1 (certain).

Improbable n'est pas impossible ; probable n'est pas certain.

 

La recherche vers les probabilités 0 et 1 en météorologie sont de vrais sujets d'étude. Mais je ne crois pas qu'elles entrent dans le domaine de la prévision. La prévision, c'est le domaine du probable et de l'improbable, en essayant, et seulement en essayant, de se rapprocher de l'impossible et du certain.

 

Un hiver glacial de type 1962/63 est improbable (la probabilité tend vers 0) mais pas impossible (la probabilité n'est pas de 0). La différence est nette entre les deux termes.

Ensuite, chacun peut ergoter sur le seuil à partir duquel improbable en langage scientifique devient impossible en langage courant. Je doute que ce soit pertinent ici.

 

Pour en revenir au sujet, vue l'absence de dominance dans les indices disponibles à ce jour, la prévision de cet hiver peut attendre !

En attendant, on verra l'évolution du modèle saisonnier SEA5 d'ECMWF (mois M1 à M7) qui sort demain et, notamment, son évolution par rapport aux sorties précédentes (il ne sort qu'une fois par mois), le mois d'août ayant un changement de régime, ce pourrait être intéressant de comparer.

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