Suivi des fortes et très fortes chaleurs tardives de l'été 2023

[ToNy06]

Ça chauffe encore très fort aujourd'hui sur l'arrière-pays du 06...

 

Quelques TX provisoires :

- 38,5°C à Puget-Théniers

- 38,1°C à Lantosque 

Pour ces 2 stations, il s'agit de la 11eme Tx consécutive > 36°C...

- 34°C à Rimplas (1130m d'altitude) 

etc... 

[Mica]

Hâte de voir le graphique de bulles MF avec la pastille 2023...

Ce genre de graphe va faire un bon en avant aussi :

 

 

Et la carte de Nahel Belgherze va encore avoir une belle transformation de pastilles noires/saumon en rouge...

 

 

 

[Sawano]

On en est pour l'instant à huit jours de vague de chaleur, du 17 au 24 août. A voir si on parvient à atteindre le seuil de 23,4°C aujourd'hui.

D'ailleurs les seuils de vague de chaleur devraient bientôt être mis à jour non ? Ils sont encore basés sur les normes 1981-2010

[dudule]

Il y a 3 heures, th38 a dit :

 

Sur 925 stations MF, je compte pour juin 2019 369 records, et 144 pour août 2023. Ca fait 55% du total

 

Quasi 40% du réseau MF a son record absolu datant de juin 2019 ? La vache ça me parait sidérant comme chiffre. Je pensais que ça s'était surtout limité à l'arc méditerranéen en fait. 

[Ventdautan]

Il y a 2 heures, dudule a dit :

 

Quasi 40% du réseau MF a son record absolu datant de juin 2019 ? La vache ça me parait sidérant comme chiffre. Je pensais que ça s'était surtout limité à l'arc méditerranéen en fait. 

Je pense qu'il s'est planté. C'est pas juin 2019 mais de l'année 2019.

 

Car en prenant mon "étude", qui mérite une énorme mise à jour dans les semaines à venir au vu de ce qui s'est passé (ça mérite un sujet à part entière d'ailleurs) vu que cet épisode m'a appris pas mal de chose sur le sujet et m'a permis de remettre en question pleins d'a priori évoqué dans cette fameuse "étude" :

 

Sur les 139 stations synoptiques en plaine sélectionnées (<500 m),

J'ai 59 stations (soit 42.4 %) des stations synoptiques qui ont battu leur record absolu de Tx en 2019 (ça inclut juin et juillet 2019).

Et si je regarde les details, j'ai 11 stations pour juin 2019 et les 48 autres pour juillet 2019.

 

Voici la liste des 11 stations synoptiques pour juin 2019 (toutes du 28/06/19 sauf Clermont-Ferrand qui date du 26/09) :

Nîmes Courbessac, Carpentras, Istres, Nîmes Garons, Montpellier, Salon de Provence, Avignon, Perpignan, St Auban, Clermont-Ferrand (le 26/06/19) et Sète.

 

En étendant à tout le réseau MF, on doit arriver (à 5 ou 10% près) au même résultat (ça dépend aussi de la répartition des stations mais c'est sensé être relativement homogène sur tout le territoire).

 

Modifié 25 août 2023 par Ventdautan

[GrandMottois]

Le 23/08/2023 à 23:34, Raph30 a dit :

Bonsoir,

 

On va attendre la validation de MF pour les 44.4°C de Salindres (30) ce jour, ce qui deviendrait le record national pour un mois d'août. 

Le record pour un mois de juin - et record absolu - est détenu par Vérargues (34) avec 46.0°C mais je n'ai plus en tête le record national pour juillet ? Quelqu'un a-t-il cette donnée ? Merci d'avance, je suis un peu HS ! 

Bonsoir, ça m’intéresse également, quelle station détient le record du mois de Juillet ? Merci d'avance  

Si quelqu’un à Septembre aussi 🤣 Même si je pense que c’est du côté de la Corse. 

[Montilien26]

il y a une heure, GrandMottois a dit :

Bonsoir, ça m’intéresse également, quelle station détient le record du mois de Juillet ? Merci d'avance  

Si quelqu’un à Septembre aussi 🤣 Même si je pense que c’est du côté de la Corse. 

 

Je trouvé Le Luc 42,7°c le 07/07/1982 

Edit: Sartene 43,4°c le 23/07/2009

 

Modifié 25 août 2023 par Montilien26

[Sebaas]

 

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/fortes-chaleurs-aout-2023

[Raph30]

Le 23/08/2023 à 23:34, Raph30 a dit :

Bonsoir,

 

On va attendre la validation de MF pour les 44.4°C de Salindres (30) ce jour, ce qui deviendrait le record national pour un mois d'août. 

 

 

En tous cas, dans un premier bilan publié hier par MF (https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/fortes-chaleurs-aout-2023), les 43.7°C de Villariès (31) sont mentionnés mais pas les plus de 44°C à Siran (34) et Salindres (30). A suivre. 

 

[Dionysos]

Voici une liste (pas forcément exhaustive) de records MF battus dans le Centre-Est

Remarques:

- pour l'ancien record, j'ai trouvé plus intéressant d'indiquer ce qu'était le record de la station avant le début de la canicule (je le précise car certaines stations ont battu plusieurs fois leur record pendant la canicule ...)

- on voit bien que la grande majorité des records battus dataient de 2003.

- à noter quand même un record vieux de 40 ans battu à Lus-La-Croix-Haute !

- je n'ai pas regardé la classe des stations, il y en a peut-être qui, bien que MF,  sont un peu "douteuses" ... (ex Sablons en Isère)

 

Ain

Ambérieu 41,2° (ancien record 40,3° en 2003)
Bellegarde Sur Valserine 39,9° (ancien record 39,5° en 2003)
Belley 40,2° (ancien record 40,1° en 2003)
Divonne-Les-Bains 39,9° (ancien record 39,3° en 2003)

Drôme
Die 40,9° (ancien record 40,6° en 2019)
Glandage 36,6° (ancien record 35,6° en 2003)
Lus-La Croix Haute 35,7° (ancien record 35,6° en 1983)
Saint-Romans 41,6° (ancien record 41,1° en 2019)
Valence Chabeuil 40,9° (ancien record 40,8° en 2003)

Isère

Grenoble CEA 41° (ancien record 38,3° en 2020, mais la station n'existait pas en 2003)
Sablons 41,8° (ancien record 41,6° en 2003)
Tencin 40,7° (station récente)

Rhône

Lyon Bron 41,4° (ancien record 40,5° en 2003)

Savoie

Avrieux 35,1° (ancien record 35° en 2003)
Chambery Challes Les Eaux 40,9°  (ancien record 39,8° en 2020)
Chambéry Aix Les Bains 40,5° (ancien record 38,8° en 2015 et 2022)
Sainte-Marie de Cuines 40,6° (ancien record 39,8° en 2003)

Haute-Savoie

Evian 36,9° (ancien record 36,5° en 2003)
Usinens 38,8° (ancien record 37,9° en 2019)

Modifié 27 août 2023 par Dionysos

[Arkus]

Il est temps de dresser un petit bilan de cette vague de chaleur.

A l'échelle nationale, en se basant sur l'ITN à 30 stations et avec la méthodologie des graphiques "à bulles", elle aura duré du 17 au 24 août, soit 8 jours. A noter que le 25 août n'était pas loin de rentrer dedans avec une Tm de 23.3(3)°C, le seuil étant à 23.4(2)°C.

En sévérité (qui combine intensité * durée), elle se place au 6ème rang, et on note qu'elle a été relativement courte pour une telle sévérité, toutes les autres jusqu'au 8ème rang ont duré au moins 13 jours :

 

Rang (sévérité)	Début	Fin	Durée (jours)	Intensité max (°C)	Sévérité (sans unité)
1	2003-08-02	2003-08-17	16	29.4	32.0
2	2006-07-10	2006-07-30	21	27.0	19.0
3	2018-07-24	2018-08-08	16	27.4	16.9
4	1947-07-23	1947-08-04	13	27.7	15.0
5	1983-07-09	1983-07-31	23	26.3	12.8
6	2023-08-17	2023-08-24	8	27.8	12.5
7	2022-07-31	2022-08-13	14	26.5	12.1
8	2022-07-12	2022-07-25	14	28.0	11.3
9	2020-08-06	2020-08-13	8	27.2	10.8
10	2019-07-21	2019-07-26	6	29.4	10.5

 

Et voici le fameux graphique (non officiel je précise, mais pas de raison de penser que la version officielle soit très différente). Les bulles sont empilées par sévérité, donc l'épisode en question est un peu caché par celui d'août 2018 :

 

 

 

Pour ceux qui préfèrent, voici une version avec les bulles empilées par ordre chronologique :

 

 

 

Une des principales caractéristiques de cet épisode est qu'il a été particulièrement tardif, le plus tardif aussi intense et sévère. Cela se reflète donc par des anomalies à la climatologie plus fortes que lors d'un épisode de même intensité ou sévérité mais plus tôt dans l'été. L'anomalie a été maximale sur une période de 3 jours allant du 22 au 24 août, et d'ailleurs il n'y a qu'en août 2003 et juillet 2019 qu'on a observé une période de 3 jours plus chaude que celle-ci :

 

 

Si on regarde en termes d'anomalies, c'est même la plus forte anomalie thermique sur 3 jours toutes saisons confondues, devançant la période du 4 au 6 août 2003 :

 

 

 

Si on compare aux autres anomalies toutes durées confondues, notre épisode se place comme la 4ème plus forte anomalie thermique de la climatologie (même en remontant en 1921). Désormais la moitié des 10 plus forts événements ont moins de 2 (deux !) ans, et 7 des 10 premiers ont moins de 5 ans :

 

 

 

Tout ce que je viens de dire est à considérer en ayant en tête que cette vague de chaleur n'a touché qu'une partie du territoire, laissant le tiers NO à l'écart. Il y a donc des zones qui ont été encore bien plus touchées, qui sont principalement le SO intérieur, le Massif Central, la vallée du Rhône, le Languedoc et les Alpes. Je n'ai pas vraiment de station représentative pour les zones d'altitude, mais même en vallée, dans les Alpes, Bourg-St-Maurice a connu un épisode particulièrement sévère. Il s'agit ni plus ni moins que la vague de chaleur la plus sévère de la climatologie de la station (début de la série utilisée en 1963), devançant celle de juillet 2022. A cet endroit, elle aura été beaucoup plus longue qu'au niveau national puisqu'elle s'est étalée sur 16 jours du 11 au 26 août :

 

 

 

En vallée du Rhône, à Lyon, elle termine comme la deuxième plus sévère derrière août 2003, mais assez proche de la 3ème qu'est juillet 1983. Durée de 14 jours du 12 au 25 août :

 

 

 

Je vais maintenant faire un focus régional sur le SO très concerné par l'épisode. Avec un indicateur régional basé sur 17 des stations principales, elle termine là-aussi 2ème en sévérité, derrière août 2003 et légèrement devant juillet 2006, avec une durée de 12 jours du 13 au 24 août :

 

 

 

On notera en particulier le pic d'intensité particulièrement fort le 24 août, qui bat d'une bonne marge le record de la journée la plus chaude qui était détenu jusque-là par le 4 août 2003 :

 

 

Un point d'attention particulier est à apporter sur les niveaux d'humidité qui ont été particulièrement élevés avec des niveaux d'humidex moyens battant là-aussi les records d'une bonne marge :

 

 

 

Et je termine par Toulouse, probablement une des localités les plus touchées par cet épisode avec des records absolus de Tn et Tx d'une large marge, ainsi que la Tm record de 34.7°C qui est désormais parmi les plus hautes enregistrées en France :

 

 

 

En graphique à bulles, là aussi on enregistre la 2ème vague de chaleur la plus sévère derrière août 2003, mais cette fois avec une bonne marge devant la 3ème place qu'est juillet 2022, puisqu'on est à mi-chemin entre les deux. Et quand on voit le graphique, août 2003 aura beau rester la plus sévère (i.e. la plus grosse bulle sur le graphique), elle aura quand même beaucoup perdu de son aura, toisée par août 2023 du haut son intensité max (i.e. Tm max) stratosphérique :

 

 

 

En particulier, l'évolution du graphique par rapport à son allure en 2018 est particulièrement frappante, pour ne pas dire, inquiétante :

 

 

 

Et enfin concernant les humidex, Toulouse n'a bien évidemment pas été épargnée, avec des records tant en instantané (47.6 de max) qu'en moyenne journalière qui aura frôlé les 40 (à noter que la valeur de 39.8 sur le graphique est estimée à partir d'autres paramètres moyennés sur la journée donc avec un peu d'erreur, la vraie valeur à partir de la moyenne des humidex à 6 minutes est de 39.97, donc c'est vraiment frôlé frôlé !).

 

 

 

Et si on s'amuse maintenant à regarder le graphique à bulles des vagues de chaleur non plus basé sur la Tm mais sur l'humidex moyen, août 2023 se place alors comme la plus sévère à Toulouse !

 

Modifié 27 août 2023 par Arkus

[toto42]

Il y a la station de St Étienne Bouthéon qui a son record ni en 2003, ni en 2019 et toujours pas en 2023 (à 0,2 °C près cependant avec 40,9°C). 

 

Le record date du 7 juillet 2015 où il avait fait 41,1°C avec un gros coup de foehn. C'est la seule station qui a son record à cette époque ? 

[Divergent43]

Il y a 10 heures, toto42 a dit :

Il y a la station de St Étienne Bouthéon qui a son record ni en 2003, ni en 2019 et toujours pas en 2023 (à 0,2 °C près cependant avec 40,9°C). 

 

Le record date du 7 juillet 2015 où il avait fait 41,1°C avec un gros coup de foehn. C'est la seule station qui a son record à cette époque ? 

Pour le Puy-Loudes, le record absolu est tenu actuellement par 2 dates à 37.4 °C : 

le 27 juin 2019

le 7 juillet 2015

[Dionysos]

Il y a 17 heures, Arkus a dit :

 Il y a donc des zones qui ont été encore bien plus touchées, qui sont principalement le SO intérieur, le Massif Central, la vallée du Rhône, le Languedoc et les Alpes. Je n'ai pas vraiment de station représentative pour les zones d'altitude, mais même en vallée, dans les Alpes, Bourg-St-Maurice a connu un épisode particulièrement sévère.

Salut,

 

L'épisode a été particulièrement sévère dans les vallées alpines ou préalpines , justement, globalement.

Dans le Centre-Est, c'est souvent là que les records de chaleur absolus MF ont été battus (souvent même plusieurs fois pendant la canicule ...)

Pour exemples : Grenoble, Chambéry, Tencin, Saint-Martin de Cuines, Avrieux, Saint-Romans, Glandage, etc

Des stations StatIC ont également dépassé 40°, par exemple Sallanches et Albertville (2 jours de suite ...)

Et  les températures y ont  été durablement très élevées, effectivement.

 

Modifié 28 août 2023 par Dionysos

[Sebaas]

Le 26/08/2023 à 12:41, Sebaas a dit :

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/fortes-chaleurs-aout-2023

 

Les diagrammes "à bubulles" ont été ajoutés aujourd'hui dans l'article.

 

Au niveau national:

 

 

Pour Auvergne-Rhône-Alpes:

 

 

Pour l'Occitanie:

 

[amateur]

Il y a 10 heures, Sebaas a dit :

Pour Auvergne-Rhône-Alpes:

 

 

Pour AURA, la canicule de 2003 semble avoir une durée de 16 jours selon ce graphique, ce qui serait supérieur aux 15 jours de 2023.

Or, en regardant les stations MF de "référence" par département de Lyon-Bron (69), Amberieu en Bugey (01), Chambéry (73), Grenoble-Le-Versoud (38), Saint-Etienne (42), Aurillac (15), Clermont-Ferrand (63), Aubenas (07) et Montélimar (26) on trouve une durée de 11 à 13 jours (Tx > 34°C, du 2 au 14/08/2003 max).

Elle provient d'où cette durée de 16 jours ?

[Dionysos]

il y a une heure, amateur a dit :

 

Pour AURA, la canicule de 2003 semble avoir une durée de 16 jours selon ce graphique, ce qui serait supérieur aux 15 jours de 2023.

Or, en regardant les stations MF de "référence" par département de Lyon-Bron (69), Amberieu en Bugey (01), Chambéry (73), Grenoble-Le-Versoud (38), Saint-Etienne (42), Aurillac (15), Clermont-Ferrand (63), Aubenas (07) et Montélimar (26) on trouve une durée de 11 à 13 jours (Tx > 34°C, du 2 au 14/08/2003 max).

Elle provient d'où cette durée de 16 jours ?

 

En août 2003, dans la partie d'AURA non "méditerranéenne", je ne trouve nulle part plus de 11 tx > 35° consécutives

Pour la station de Saint-Geoirs, par exemple, en août 2003,  je trouve 12 jours consécutifs avec tx > 34° (ce qui, pour cette station, est absolument démentiel)

En 2023, il n'y a "que" 9 jours consécutifs avec tx > 34° .

(34° étant le seuil de canicule fixé pour l'Isère)

 

Donc, en AURA, la canicule de 2023 est la plus intense depuis celle de 2003, mais elle ne l'a pas égalée en durée et intensité "moyenne"

Par contre, en AURA, la canicule de 2023 a battu pas mal de records de chaleur qui étaient en place depuis  la canicule d'août 2003.

 

Edit :  on a 11 jours consécutifs de canicule en août 2023 à  Grenoble CEA.

Malheureusement, la station n'existait pas en 2003 ...

 

 

 

Modifié 29 août 2023 par Dionysos

[thib91]

Il y a 1 heure, amateur a dit :

 

Pour AURA, la canicule de 2003 semble avoir une durée de 16 jours selon ce graphique, ce qui serait supérieur aux 15 jours de 2023.

Or, en regardant les stations MF de "référence" par département de Lyon-Bron (69), Amberieu en Bugey (01), Chambéry (73), Grenoble-Le-Versoud (38), Saint-Etienne (42), Aurillac (15), Clermont-Ferrand (63), Aubenas (07) et Montélimar (26) on trouve une durée de 11 à 13 jours (Tx > 34°C, du 2 au 14/08/2003 max).

Elle provient d'où cette durée de 16 jours ?

 

Il faut regarder les critères qui président à la définition d'une vague de chaleur par MF, c'est bien + complexe qu'une succession de jours à + de 34° de tx.

 

Pour Montélimar si on ne dépasse plus les 34° à partir du 15 août  2003, le niveau de chaleur reste élevé jusqu'en fin de mois et probablement au delà du centile 97,5 jusqu'en toute fin de mois (?)

 

 

Pour Rhône Alpes par exemple, août 2003 c'est du 2 au 17 août, soit 16 jours.

 

http://www.meteo.fr/meteonet/temps/clim/ClimatHD/detail.html?periode=PASSE&domaine=RHO&famille=EVENT&parametre=CHALE&langue=fr&pasDeTemps=ANN

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié 29 août 2023 par thib91

[mathias]

Il y a 13 heures, Sebaas a dit :

 

Les diagrammes "à bubulles" ont été ajoutés aujourd'hui dans l'article.

 

Au niveau national:

 

 

Pour Auvergne-Rhône-Alpes:

 

 

Pour l'Occitanie:

 

 

J'ai du mal à comprendre pour quelle raison les graphiques donnent l'impression que la vague de chaleur de juillet 1983 aurait duré 5 jours de plus au niveau national que dans la région Rhône Alpes Auvergne ? Pourtant quand on regarde les archives, Lyon avait connu des températures bien plus élevées et plus longtemps qu'à Paris par exemple. 

[Ventdautan]

il y a 21 minutes, mathias a dit :

 

J'ai du mal à comprendre pour quelle raison les graphiques donnent l'impression que la vague de chaleur de juillet 1983 aurait duré 5 jours de plus au niveau national que dans la région Rhône Alpes Auvergne ? Pourtant quand on regarde les archives, Lyon avait connu des températures bien plus élevées et plus longtemps qu'à Paris par exemple. 

 

Il ne faut surtout pas confondre les jours de canicules (définit a l'échelle départementale) avec les jours d'une vague de chaleur. Ils ont des définitions bien différentes, surtout en fonction de l'échelle regardée pour la vague de chaleur (l'échelle nationale, régionale, départementale ou même l'échelle de la station).

 

 

Modifié 29 août 2023 par Ventdautan

[Dionysos]

il y a un point qui me semble important à souligner  dans cette canicule intense d'août 2023 ...

 

Dans le Centre-Est , cette canicule est clairement la plus remarquable , en durée et intensité, depuis celle d'août 2003

D'ailleurs, comme je faisais remarquer, la plupart des records battus dans le Centre-Est dataient de 2003 (ils avaient "résisté" à 2019 et 2022)

 

Mais la canicule de 2003 s'inscrivait dans un contexte météorologique exceptionnel, avec une sécheresse très sévère dès la fin de l'hiver 

Elle faisait suite, non seulement à un début d'été exceptionnellement chaud, mais également à un printemps déjà  très ensoleillé et très doux (pour ne pas dire chaud)

Ce n'est absolument pas le cas cette année, puisque le printemps 2023 a été globalement frais et déficitaire en insolation, en tout cas dans le Centre-Est

Le mois de mai, en particulier, ne laissait absolument rien augurer de l'été à suivre, et encore moins de la canicule d'août ...

Il me semble qu'autrefois, un printemps aussi médiocre n'avait quasiment aucune chance d'être suivi d'un été aussi chaud et même caniculaire.

Avec le RC, tout devient possible ....

 

 

Modifié 29 août 2023 par Dionysos

[TornadeScintillante]

Le 27/08/2023 à 23:28, toto42 a dit :

Il y a la station de St Étienne Bouthéon qui a son record ni en 2003, ni en 2019 et toujours pas en 2023 (à 0,2 °C près cependant avec 40,9°C). 

 

Le record date du 7 juillet 2015 où il avait fait 41,1°C avec un gros coup de foehn. C'est la seule station qui a son record à cette époque ? 

 

Ce n'est pas en France (mais pas loin donc je me permets de rajouter cette information) mais à Genève le record absolu date aussi du 7 juillet 2015 (39.7°C contre "seulement" 39.3°C jeudi dernier). Et c'est le cas pour de nombreuses autres stations du plateau suisse.

[anecdote]

Il y a 13 heures, Dionysos a dit :

Il me semble qu'autrefois, un printemps aussi médiocre n'avait quasiment aucune chance d'être suivi d'un été aussi chaud et même caniculaire.

Non, on a connu des séquences printemps moche - été très chaud

Par exemple en 1983 et 2013

[pastourelle]

il y a 54 minutes, anecdote a dit :

Non, on a connu des séquences printemps moche - été très chaud

Par exemple en 1983 et 2013

Tout dépend ce qu'entend Dyonisos par "autrefois"😊. Car considérer 2013 comme autrefois ne me semble pas adapté, car il y a 10 ans nous étions déjà bien en marche dans le nouveau climat, non?

Maintenant discuter de 1983 comme une année de l'ancien temps, me semble déjà plus juste.

Donc s'il n'y a qu'une seule occurence de printemps humide et frais suivi d'été très chaud, euhhhh qu'en conclure ?

Modifié 30 août 2023 par pastourelle

[anecdote]

Il y a 4 heures, pastourelle a dit :

Tout dépend ce qu'entend Dyonisos par "autrefois"😊. Car considérer 2013 comme autrefois ne me semble pas adapté, car il y a 10 ans nous étions déjà bien en marche dans le nouveau climat, non?

Maintenant discuter de 1983 comme une année de l'ancien temps, me semble déjà plus juste.

Donc s'il n'y a qu'une seule occurence de printemps humide et frais suivi d'été très chaud, euhhhh qu'en conclure ?

Ca dépend des régions mais, de l'avis des météorologues, dans les années 1980, ils constataient souvent l'enchaînement printemps moche - été chaud. Du reste, la décennie des années 80 a été thermiquement très contrastée, on y trouve de tout.

Modifié 30 août 2023 par anecdote