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franckdemline

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Tout ce qui a été posté par franckdemline

  1. Bonjour, On en a déjà parlé dans ce topic j'ai oublié la page. En théorie, il y en a assez pour tous les besoins de la planète sauf que le lithium se recycle mal. En effet, le principe de recyclage, (le seul pour le moment) utilise des métaux lourds ne pouvant, eux même, pas, être recyclés. Donc les batteries lithium c'est presque du "one shot". Et pas du "one shot" pour mille ans, mais pour 15 ans.
  2. Belle reprise quand même. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/arctic.sea.ice.interactive.html
  3. Bonsoir les amis, Le CO² emprisonné sous terre, que ce soit sous forme gazeuse ou glace, reste un gaz lourd qui ne s'échappe pas facilement de la croute terrestre. Pour qu'il s'échappe il faut qu'il soit emmené vers l'atmosphère afin qu'il échappe "un peu" à la gravité. Le Méthane lui est un gaz léger, plus léger que l'air il part directement dès qu'il est libéré. L'exemple des gaz carboniques stockés sous terre du côté des sources d'eau minérales pétillantes prouvent parfaitement que le CO² sous forme gazeuse peut facilement rester sous terre même sans que cette dernière soit gelée. La bombe du CO² due aux tourbières ou aux permafrost j'y crois moins qu'à celle du Méthane, bien plus méchant pour notre effet de serre. La couverture neigeuse moins efficace en termes d’albédo oui, c'est exact mais avec une contre réaction importante liée à l'épaisseur plus importante et la protection de cette neige par les arbres. En montagne, les dernières neiges à fondre sont sous les arbres. D'ailleurs, l’albédo, durant les 6 mois d'hiver, il n'est pas très utile pour récupérer la chaleur du soleil, surtout au plus près des pôles. Le soleil est rasant, du fait de l'inclinaison de la terre et ses rayons traversent une épaisseur d'atmosphère si importante qu'il n'ont plus d'énergie conséquente une fois arrivés à terre. Après on peut aussi penser que les surfaces arides de type toundra totalement inutiles comme puits de carbone pourraient le devenir.
  4. Oui ce genre de processus risque d'être, très, très complexe. Il faut à la fois donner accès à l'énergie aux pays en voie de développement tout en demandant aux gros émetteurs de GaES de limiter leurs émissions. Rien que le modèle économique de cette phase est extrêmement difficile à mettre en musique. Mais il y a un autre problème un peu éclipsé par le CO², ce sont les émissions de méthane contre lesquelles on ne peut rien puisqu'il sort naturellement de la terre. Si, on peut faire quelque chose, le brûler. Parce que le CH4 une fois brûlé c'est d'un coté, de la vapeur d'eau et de l'autre du CO², bien moins efficace en termes d'effet de serre que le CH4. Et c'est là que tout se complique, parce que les économies d'hydrocarbures de charbon ou de lignite sont quasi obligatoires mais à l'inverse, brûler le Méthane est presque une obligation. D'autant plus que le méthane emprisonné dans le Pergélisol va être libéré à grande échelle dans toutes les zones proches du pole nord. Il va donc falloir à tous prix capter ces gaz et les re-stocker ou les consommer. La géopolitique s'en trouvera certainement modifiée et les habitudes changées en profondeur. Les pays exportateurs de pétrole ou de charbon vont avoir faim, les pays producteurs de gaz vont devoir mettre en œuvre de réelles politiques énergétiques basées sur la captation, le stockage et la vente de ces gaz extrêmement générateurs d'effet de serre en l'état. Bref comme tu l'écris Bill07, l'organisation et la mise en place de nouvelles doctrines de gestion de l'énergie risque de tourner à la bataille et pas que de procédures.
  5. Tout a fait d'accord avec toi Sirius !! J'adorerais comparer toutes ces mesures diverses et variées prises par satellite avec les mêmes prises par les mêmes satellites il y a 60 ans (même si c'est irréalisable bien entendu). Parce que dans tous les relevés climatiques du moment, j'ai souvent l'impression que l'on compare "Star Wars 7" avec "Les temps Modernes" tout en trouvant étrange qu'il y ait un petit écart de technologie entre les deux films /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. D'autant plus que le tracé NAO indique clairement que la tendance est bien au courant de sud-ouest. Cependant, on constate que lorsque la période est durablement positive, l'amplitude des pics négatifs est généralement faible voire très faible, ce qui n'est pas le cas depuis 4 à 5 années. Je pense que la tendance actuelle de hausse restera provisoire et que dès le mois de novembre, un retour au négatif, durable pourrait voir le jour.
  7. Tu as raison mais le Kérosène comme les bitumes sont des produits dont l'utilité est limitée aux pros. En clair dans 1 litre de pétrole dont on a besoin pour rouler, faire des matières plastiques, créer des huiles, alimenter la chimie etc, il y a aussi des bitumes et du Kérosène dont l'utilité est ciblée. Taxer lourdement ces produits n'aurait aucun rendement financier puisque la seule utilisation est professionnelle et que les professionnels récupèrent les taxes auprès de l'état.
  8. Bonjour, Oui, je suis bien d'accord avec toi mais comme tu l'a dit l'énergie qu'il renferme est extrêmement compliquée à stocker. il faut a peu près 11 m3, de volume pour stocker, 1kg d’hydrogène, soit la quantité nécessaire pour parcourir 100 km en automobile. À -252.8°C et à 1,013 bar, l’hydrogène liquide possède une masse volumique de près de 71 kg/m3. À cette température, on peut stocker 5 kg d’hydrogène dans un réservoir de 75 litres c'est à dire pour faire 500 km. Mais attention à l'échauffement car lorsque la température s'élève au-delà de - 252,8°C, c'est la perte de carburant garantie à pression ambiante ou l'explosion possible en stockage fermé étanche . À 700 bars sous forme gazeuse, c'est une masse volumique de 40 kg/m³. Donc, 125 litres pour 5 kg (toujours mes 500 km). Sous forme solide, c'est un rendement encore quasi nul (3% du poids du réservoir pour emprisonner l'hydrogène). Soit pour emprisonner 3 kg d'hydrogène, un réservoir de 100 kg mais d'un volume colossal, mais c'est peut être une des solutions les plus sérieuse, a suivre, donc. Le deuxième problème de l'hydrogène est effectivement, comme tu le soulignes, l'eau car même si lorsque le gaz de combustion est de la vapeur d'eau qui retourne dans le cycle de l'eau, cette dernière n'est pas forcément attendue par la nature, là où elle arrive. Autre problème, c'est qu'il faut impérativement éviter de trop transformer l'eau en H² car à force de fuites ou de dégazements intempestifs, c'est la perte de ce gaz qui nous menace. La molécule est si légère que la gravité ne sait pas la retenir d'où une perte vers l'univers. Pour mémoire, la planète perd environ 3 kg d'hydrogène gazeux toutes les secondes (ce qui correspond à 1500 tonnes d'eau perdues tous les jours, ce qui reste assez peu vu le volume d'eau, estimé, de la terre de 1,4 1018 Tonnes). Si on devait multiplier notre production d'hydrogène gazeux par rapport à ce qui est naturel, ceci pourrait fortement perturber le cycle de l'eau. Car même sans aller jusqu'à l'assèchement de la planète, une réduction de ne serait-ce que 1% du volume pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour notre climat et la vie sur terre. Bonne journée,
  9. On résume : Rouler à l'essence produit plus de CO² donc pour inciter les gens à en consommer moins, on en fait baisser le prix !! Logique, non ??? Ça c'est de la COP 21 !!!!
  10. Bonjour, Je me rappelle de ma fin de saison sur Belledonne où il n'y avait plus que quelques bandes de neige sur les pistes dès la mi Mars. Pour le reste, cet hiver 2003/2004 ne m'a pas marqué par ses coups de froid et de neige, mais je peux me tromper /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pas grave de toutes façons on prendra ce qui vient /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bonne soirée,
  11. Bonjour, C'est étrange comme les situations peuvent se reproduisent à quelques années d'intervalle. En 2003, nous étions passés d'un été remarquable à un automne précocement hivernal (dès le mois d'octobre, le froid et la neige en basse montagne étaient là). Cette année est pour le moment très ressemblante. Un été hors normes puis un automne assez beau qui bascule rapidement vers l'hiver. En 2003, cette situation s'était très vite modifiée puisque l'hiver a été finalement assez doux et très court, surtout en montagne. A regarder de près si les quelques comparaisons faites à l'arrache concordent bien et si cette ressemblance s'arrête là. En tous cas, ces comparaisons pourraient amener quelques réflexions. Bonne journée,
  12. Heuuu, non, pas par chez moi, c'est 27 mbars dans le nord de la France Ceci dit, c'est une des sources d'énergie les plus mauvaises, Mossieur Philippe ton CH4, il ne chauffe pas Pour mettre tout le monde d'accord, on dira Gaz Naturel, du Méthane, quoi
  13. Ça donne ce qui suit mais en termes d'émissions de GaES, il faut garder à l'esprit qu'un carburant qu'on ne consomme pas, ne pollue pas, quel qu'il soit : Ce que produit en moyenne un baril de pétrole Un baril de pétrole équivaut à environ 159 litres. (Source : Comité Professionnel du Pétrole) Produits Litres Essence 72 Carburant distillé (carburant diesel et de chauffage domestique) 34 Carburéacteur de type kérosène 15 Coke 7,5 Fuel résiduel (utilisé dans l'industrie, le transport maritime et la production d'électricité) 5,8 Gaz de raffinage liquéfiés 5,7 Gaz de distillation 6,0 Asphalte et bitumes 4,5 Charges pétrochimiques 4,2 Lubrifiants 1,9 Kérosène 0,8 Autres 1,5 Un litre de gazole contient environ 7,3 % plus d'énergie qu'un litre d'essence. A proportion quasi identique de carbone et d'hydrogène, pour les deux carburants, l'énergie est plus conséquente dans 1 litre de gazole ou de FOD parce que la quantité globale de carbone y est supérieure (C21H45) par rapport à l'essence (C7H16). L'énergie dégagée par le carbone, lors de la combustion, est supérieur à celle de l'hydrogène. C'est assez facile à comprendre lorsqu'on utilise une cuisinière à gaz, on constate que les injecteurs livrés avec cette dernière sont beaucoup plus gros pour le gaz naturel (CH4) qui ne contient que peu d'énergie que pour le butane (C4H10) qui en contient plus. (1m³ de butane = 14 kwh, 1m³ de gaz de ville = 11 kwh pression d'utilisation de 27 mbar pour le gaz de ville et 28 mbar pour le butane).
  14. Bonjour, Je pense que tu confonds rendement mécanique et rendement énergétique. Faire 200 ch avec un moteur de 1,6 litres c'est du rendement mécanique mais pour ce qui est du rendement énergétique, ce genre de moteur, n'est pas meilleur que les autres, en particulier, en ville où il faut sans cesse relancer la mécanique lorsqu'un diesel emmène la voiture sur son simple "ralenti". Tu peux faire encore mieux, avec un moteur de 7 cm³ les modélistes arrivent à tirer presque 2 ch à 18 000 tr/mn, ça c'est du rendement mécanique mais la conso, je ne t'en parlerai pas, ce genre de moteur est un gouffre à carburant. Les moteurs essence ne dépassent pas les 35% de rendement énergétique lorsque les diesel sont tous entre 40 et 45%.
  15. Puisses tu dire vrai ......................... L'exemple des hangars de stockage construits dans les années 70/80 au bord des gares ferroviaire est le symbole de la déconstruction de l'écologie face aux lobbys financiers. L'inflation était énorme, le stockage était un des moyens trouvés par les industriels pour gagner de l'argent sur la valeur glissante des produits et des matières premières. Pour des raisons de coût de transport, tout était fait pour optimiser ces stocks, il étaient basés proches des voies ferrées. Le problème est que ces derniers favorisaient l'inflation et comme cette inflation était la bête noire des économies capitalistes, l'idée de taxer les stocks a rapidement été mise en exergue. On avait créé le "Flux tendu" et ses milliers de camions sur les routes (4 fois plus de camions sur les routes en 2010 qu'en 1970). Ce qu’Emmanuel Macron vient de faire avec la libéralisation des Compagnies d'Autocars, c'est exactement la même chose. Sous couvert d'ouverture des lignes, en vue de faire baisser le cout des transports, on va déverser sur nos routes des milliers d’autocars pour transporter des passagers qui pourraient prendre le train (électrique).
  16. Bonjour, Non, je n'y crois absolument pas. Les états gèrent leurs politiques à l'échelle de leurs quinquennats, pas à l'échelle du Climat. Imaginons un parti politique au pouvoir, qui déciderait des vraies mesures (réalisables sans utopie) pour réduire l'empreinte Carbone, exemples : - Limitation, voire interdiction sous certaines conditions, du béton et du ciment pour les constructions - Interdiction des véhicules GPL et essence dont le rendement est trop bas - interdiction de vendre des équipement de chantier ou de travail, à moteurs thermiques. - obligation d'équiper toutes les habitations de chauffages électriques à PAC haut rendement - Interdiction de vendre des moyens de production d'eau chaude, autre que des cumulus Thermodynamiques - obligation de recréer les conditions nécessaires aux stockages de marchandises pour favoriser les échanges par train en lieu et place des camions (détaxation des stocks, abandon des flux tendus et par voie de conséquences, relance de l'inflation). - Limitation (effective) du chauffage à 20°C dans les administrations et les lieux publics - fermeture sur le champs de tous les moyens de production d'énergie électrique émettant des GaES. - Utilisation du bois obligatoire pour les aménagements fonciers et les aménagements urbains. - Mettre des coupures automatiques de moteur sur tous les véhicules, y compris les matériels agricoles. - Interdiction des cheminées à bois non dépolluées - Mise en place d'une TVA carbone sur les produits gourmands en transport (l'exemple des parquets dont le bois est d'abord transporté de France en Chine où il est transformé pour être revendu en France est affligeant) Liste non exhaustive bien entendu. Un tel gouvernement serait soit démis par le peuple, soit rayé des cartes électorales aux élections prochaines. Les mesurettes du genre véhicules électriques et autres panneaux solaires ne sont que démagogie et utopie dans un monde piloté par la finance et la mondialisation débridée. Ceci dit, non la planète n'est pas morte, elle s'est toujours relevée des catastrophes qui lui sont tombées dessus. La catastrophe du moment, c'est l'homme, la planète saura s'en défaire et elle s'en sortira.
  17. Personnellement, je suis asthmatique et hyper allergique (en traitement permanent), je carbure à la Ventoline depuis très longtemps. Mes causes d'allergie les plus dures : Les herbacés et les pollens. L'endroit où je me sent le mieux : PARIS, c'est la ville où je respire le mieux. Je n'y vit que 5 ou 6 jours par mois, le plus souvent, j'habite à la campagne où chaque coupe de pelouse, chaque tonte de haies et chaque printemps sont des galères gavées à la ventoline. Mes saisons préférées, l'automne et l'hiver lorsque les pluies rabattent la végétation et que la sève est retombée. Le diesel ne me gène pas, d'autant plus que grâce à lui, ma consommation de carburant reste totalement raisonnable.
  18. Bonjour, Je n'ai pas l'impression que l'on vit moins vieux en ville de nos jours qu'il y a 40 ans. Les problèmes mis en avant sont négligeables par rapport à l'espérance de vie d'un humain en ville. Les nouveaux diesel polluent moins que les essences puisqu'ils possèdent des FAP et que par principe de rendement élevé, ils génèrent moins de gaz d'échappement. A voiture égale, la différence est, en ville, quasi du simple au double. Tendre à remplacer les vieux diesel non équipés de FAP par des essence va augmenter la production de gaz d'échappement et favoriser les gaz à effet de serre. Il n'y a rien d’écologique dans tout ça. Quant aux effets contributifs des mesures, ils existent dans les deux sens. Le manque d'organes dont les greffés ont besoin est en grande partie du à la baisse des accidentés de la route.
  19. Inciter les automobilistes à rouler à l'essence, c'est augmenter la production de CO², toutes choses égales par ailleurs. Les "soit-disant" progrès réalisés par les moteurs essence ne sont qu'arnaques gouvernementales pour augmenter les recettes en TIPP des régions, en particulier de l'Ile de France et Paris. Parce qu'en ville, il n'y a strictement aucune baisse de consommation avec des moteurs essence nouvelle génération, au contraire, ces derniers sont plus puissants qu'auparavant sans que le rendement de base ait augmenté en proportion. Lorsque la Twingo de Renault a été créée, en 1993 elle faisait 55 chevaux, 790 kg avec des pneus de 145 mm et 1200 cm³ elle consommait, en ville, 7,5 litres au cent kilomètres. De nos jours, elle fait 70 ch 1000 cm³ et pèse 960 kg, avec des pneus de 185 mm, elle consomme toujours 7,5 litres aux cent kilomètres. La Twingo 2 phase 2 diesel en pneus de 185 mm consommait, en ville, à peine 5 litres au cent kilomètres. Le lobby anti diesel du moment, est une arnaque de notre gouvernement pour gonfler les taxes. Une des meilleures preuve est l'opportunisme, du moment, de nos dirigeants face à la triche de VW pour briser la dynamique du diesel bien moins émetteur de CO².
  20. Oui, 150 à 200 ans aux vues des consommations actuelles. Mais si on suppose qu'il n'y a plus d'hydrocarbure, la consommation de charbon va exploser, ne serait-ce pour faire des essences pour les véhicules. Le procédé existe (Fischer-Tropsch) mais il a un rendement extrêmement mauvais et surtout est très polluant. Mais dans ce cas, les réserves seraient très vite consommées. Le problème de l'énergie est qu'il représente une manne financière, telle, que les économies en sont totalement interdépendantes. Le quart des émissions de GaES est généré par les transports routier et en particulier les camions, des solutions existent pour les tronçons d'autoroute en bi-énergie. Pourquoi ne parle t-on pas des camions trolley ? https://magnavestibulum.wordpress.com/2014/08/10/le-trolley-camion/ En matière d'énergie et climat, au lieu de bricoler à hue et à dia il serait bien plus intelligent d'utiliser la loi de Pareto pour cibler d'urgence, l'endroit où les évolutions seraient les plus efficaces et dans ce domaine, remplacer des centrales nucléaires par des éoliennes ou des panneaux solaires est une ineptie.
  21. Oui, c'est sûr, on retrouvera d'autres gisements mais, tel le pétrole, dont la règle de recherche est : "s'il faut plus d'un litre de pétrole pour extraire un litre de pétrole, ça ne sert strictement à rien d'aller le chercher" Quant à l'énergie solaire, son potentiel est grand mais il faut impérativement dépasser le cap des 18% de rendement.
  22. Le solaire est ce qu'il y a de pire en termes de pollution. - Les panneaux sont noires favorisant un albédo faible - Ils sont fabriqués avec un forte empreinte carbone qui nécessite une durée de fonctionnement entre 19 ans et 35 ans, en France, pour compenser cette empreinte. Hors au bout de 20 ans, les panneaux sont déjà en fin de vie. - Il faut impérativement construire des moyens de production pour produire à leurs places lorsque qu'ils ne le peuvent pas. Mais comme ces moyens doivent être adossés à la même rentabilité que les panneaux (10 ans), ils sont forcément pollueurs. De fait, il font augmenter les émissions carbone du kWh fournit. http://23dd.fr/energie/photovoltaique/rentabilite-carbone Les Allemands sont quasiment les plus gros pollueurs d'Europe, parce qu'ils ont développé beaucoup de parc éoliens et photovoltaïques. Sauf que lorsque que le soleil et le vent manquent, ils importent leur électricité.
  23. Mais non. Pas de froid = moins de chauffage = moins d'énergie émettrice de GES = moins de RC, que du bonheur /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  24. Pour stocker l'énergie il y a d'autres moyens que l'électricité. L'air comprimé en est un on pourrait imaginer que les éoliennes compressent de l'air dans de grosses bonbonnes situées dans le socle de ces dernières. Puis, à la demande, on pourrait exploiter cette énergie en la transformant en électricité ou sous forme primaire tout simplement.
  25. Tu as bien compris que les lobbys pétroliers ne veulent absolument pas de transports électriques. Tu as bien compris que les états, les régions et les départements ne veulent pas perdre leurs TIPP. Mais ça c'est vrai uniquement pour les pays dont les ressources en pétrole est nulle, parce que dans les pays producteurs, le transport a base de pétrole est une question de coût, ils ne peuvent pas faire autrement. Tu vas me dire qu'il faut faire l'impasse sur l'aspect économique et tu auras raison, mais comment veux tu motiver les états, les entreprises et plus largement, les sociétés si au bout du compte l'intérêt financier n'existe plus ? Techniquement, le tout élec en termes de transports est impossible. Il faut savoir que les ressources en Lithium de la planète suffiraient à équiper 10 milliards de véhicules ce qui parait jouable mais finalement pas tant que ça, parce qu'un véhicule équipé d'une batterie dont le nombre de "cycles pleine charge" (raisonnable, pas théorique, parce qu'une voiture qui récupère l'énergie au freinage ou qui effectue des recharges partielles gaspille ses droits aux recharges) est de l'ordre de 200 doit pouvoir fonctionner au moins 150 000 kms, hors pour faire 150 000 kms avec une autonomie de 250 kms, il faut trois jeux de batterie minimum. On voit tout de suite le problème de ressources arriver. Alors tu vas me dire, ce n'est pas un problème puisque c'est recyclable. Oui, mais le deuxième problème de la batterie Lithium, c'est qu'elle s'use toute seule, sans même l'utiliser. En fait elle vieilli très mal, d'où la nécessité de la changer très souvent (au bout de 3 ans son autonomie est divisée par trois). Tu remets une couche au problème de ressources. Et tu comprends pourquoi, la plupart des voitures sont vendues sans batterie, ces dernières étant souvent en location. Sincèrement, il n'y a pas d'avenir pour les véhicules électriques à batteries chimiques telles qu'on les connait. Les batteries à eau salée https://www.lenergieenquestions.fr/prototype-quant-une-batterie-a-leau-salee-pour-vehicule-electrique/concept révolutionnaire qui permet de ne plus forcément "recharger" en électricité mais d'avoir la possibilité de changer les électrolytes en quelques minutes comme on fait le plein de gazole ou de GPL. Mais le rendement électrique est encore mauvais.
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