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franckdemline

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Tout ce qui a été posté par franckdemline

  1. J'ai parlé de "Politique au sens large" et plus particulièrement, de "Géopolitique". Que l'Afrique souffre de famines (ce dont tu parles), ce n'est pas que la faute des Africains, c'est aussi la notre. Je vais être cruel, mais il faut appeler les choses par leurs noms : Lorsque l’Éthiopie meurt de faim, les Pays riches tels que le notre se mobilisent parce que l'image d'un enfant squelettique en train de mourir, gâche nos dimanches de "bien pensants" gavés d'abondantes victuailles. Les mobilisations qui en découlent amènent des quantités de nourriture, détournées en partie par les forces guerrières militaires, le solde, donné à la population, redonne vigueur à un peuple en souffrance. Sauf que lorsqu'on amène cette profusion de denrées, aucun accompagnement n'est fait. Aucune structure concrète n'est amenée pour faire en sorte que les peuples cessent de se reproduire alors qu'ils ne peuvent pas se nourrir là où ils habitent. Grâce à nos généreux dons (qui nous donnent bonne conscience), les habitants de ces Pays reprennent quelques forces et se reproduisent, à l'infini. Quelques années après, on recommence le même cinéma, mais avec le double d'habitants. Ainsi, l’Afrique comptera plus de 3 Milliards d'habitants en 2050 alors que son seuil d'autosuffisance alimentaire sera dépassé depuis longtemps. La Chine (dont la plus grosse ressource est un peuple discipliné et courageux) a compris cet état de fait depuis plus de 30 ans, parce-que son régime totalitaire a imposé l'économie de marché et le contrôle des naissances. Mais ne rêvons pas, sans cette gestion très rigoureuse, la famine serait là-bas aussi. Les Pays d'Afrique ne savent pas le faire parce que les ressources, autres qu'alimentaire, sont trop nombreuses (Or, Diamants, Gaz, Pétrole, Fer, Uranium etc.) et les intérêts financiers trop nombreux. Tout ça pour dire que le problème des, ressources alimentaires à venir, n'existe pas. Et surtout, il n'a strictement rien à voir avec le climat.
  2. Pour tous en volume et en prix. Après, la conjoncture géopolitique, je ne la connais pas pour les générations futures. Sur la planète il y a largement assez, en volume, pour tous les peuples, ce qui coince n'a rien à voir avec l'agriculture, c'est la politique au sens large. Les plus grosses famines, actuelles, n'ont rien à voir avec le climat. Elles sont dues aux guerres, aux conflits d'intérêt (dus entre autres aux économies de marché) ou aux exploitations politico-militaires des aides alimentaires.
  3. Bonsoir, Je me pose une question quant au vortex polaire qui ne cesse de se concentrer sans jamais libérer ses masses de froid. Sa concentration et son volume d'air froid augmentent t-ils en continu ? Si oui, comment ? En température globale ? En épaisseur (de la masse d'air)? Est-ce que tel un congélateur qui n'aurait plus de thermostat, notre pôle devient-il une énorme réserve de masses d'air froid prête à se libérer vers des latitudes plus basses ? Si tel était le cas, est-ce que ce phénomène pourrait pourrir notre printemps ? Ou notre fin d'hiver ? Bref, à action particulière, je m'attend à une contre réaction exceptionnelle. Bonne soirée,
  4. Bonjour, Non je ne le crois pas car de tous temps les denrées n'ont fait que baisser en termes de coûts. En parallèle, le nombre de terres en jachère n'a fait qu'augmenter. En parallèle, le nombre d'habitants à nourrir n'a, lui aussi, jamais cesser d'augmenter. Et c'est normal, entre 1850 et 1920, 80% de la population travaillait de près ou de loin dans l'agriculture. Dans les années 60, ce n'était plus que 20%, de nos jours, environ 5%. La différence, c'est qu'entre 1850 et nos jours, la mécanisation agricole a fait sa révolution et la chimie également. Si, à ça, tu ajoutes la conquête de terres agricoles réalisées dans les déserts ou autres terres historiquement stériles, tu vois bien que la tendance est à la baisse des prix. Le dessalement d'eau de mer n'a jamais été aussi aisé et efficace qu'actuellement, ne serait-ce que par l'osmose inverse, technique gourmande en énergie, mais tout le monde sait que ce n'est pas le problème du manque qui nous inquiète mais plutôt celui de l'excès de consommation /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> Je ne parle pas des Toundras et Taïgas qui vont, peut-être amener encore un peu plus de terres cultivables grâce au réchauffement de la planète. Même si je ne cautionne absolument pas cette société, je ne suis pas du tout inquiet quant aux nourritures à venir. Elles seront variées, abondantes et accessibles.
  5. Bonjour, Il n'y a effectivement aucun accord si ce n'est que l'ensemble des Pays s'est accordé sur le fait qu'il prendraient une décision commune en 2020. Comme on dit vulgairement : "A la revoyure" ! Pour le reste, chaque participant sait que dans 3 ans, les politiques auront toutes changées. Le climat est bien la dernière préoccupation des États ! Oufffff, le monde de la finance est sauvé ! Juste un extrait de la page 16/39 : ACTION RENFORCÉE AVANT 2020. "Décide de faire en sorte que les efforts d'atténuation soient portés au plus haut niveau possible avant 2020, notamment en : Demandant instamment à toutes les parties au Protocole de Kyoto qui ne l'ont pas encore fait de ratifier et d'appliquer l'amendement de Doha au protocole de Kyoto" En clair, la COP 21 demande SI POSSIBLE de respecter les accords précédents !! Je vous laisse juge ....
  6. Bonjour, J'ai observé ton site avec intérêt, je n'y vois pas d'écart probant vis à vis de ce que je lis ici. Bonne journée,
  7. Joli effectivement. Mais très peu probable à cette époque de l'année. La situation risque fort de changer pour tous les modèles avec des AO et NAO prévues à la baisse pour les 10 jours à venir.
  8. Ce matin, GFS commence à voir la situation bouger à partir du 19 décembre. Fraicheur et dépressions actives au programme pour au moins quelques jours. Les vacances de Noël peuvent encore être sauvées dans les stations de ski même si ça reste loin. Bonne journée,
  9. Je ne suis jamais dans le Yaka ! Ce que je reproche aux politiques, c'est leurs "non dits". Lorsque la Mairie de Paris prône le retour à l’essence c'est surtout qu'elle veut voir augmenter les volumes de TIPP pas que les niveaux de poussières baissent. Lorsque l'Allemagne utilise le prétexte de Fukushima pour relancer leur production d'énergie à base de lignite ou de charbon, dont leur pays regorge, ce n'est pas pour sortir du Nucléaire, c'est pour favoriser leurs industries. Lorsque le gouvernement veut fermer Fessenheim, c'est un geste électoraliste visant à satisfaire les quelques amis qui leurs restent. Les priorités ne sont pas là, les politiques le savent, mais ils ne veulent pas entendre les vrais sujets. Ils restent dans le très cours terme, à l'échelle de leurs mandatures. La démagogie est partout, que ce soit chez les politiques ou chez les médias. La preuve : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/cop21/20151203.OBS0620/le-rechauffement-climatique-va-t-il-aussi-nous-priver-d-oxygene.html
  10. Tout a fait d'accord avec toi, Bill. Au contraire, le déclin des verts est une chance pour l'écologie, la vraie. Parce que la véritable écologie n'est pas là pour tout mélanger comme le font les verts. Les priorités sont : 1) Le climat et le CO2. 2) Les ressources 3) La surpopulation.
  11. L'écologie doit être traitée par le principe de Pareto, 80/20. Or, les politiques, de tous les Pays, pilotés par la "finance" au sens large, font l'inverse parce que toutes les décisions prises doivent rester dans un contexte favorisant la sacro-sainte "CROISSANCE". Les politiques n'ont pas les bonnes solutions parce qu'ils ne veulent pas les avoir.
  12. L'éclatement du vortex polaire est la clé du problème. L'AO reste très positive. Je n’imagine pas que ce vortex reste aussi concentré tout l'hiver.
  13. Ouf, tu me rassures Ceci dit, si tu élargies la zone à la nouvelle région, NORMANDIE, tu peux en rajouter 3. Ce qui nous fait Paluel : 4 Penly : 2 Flamanville : 3 (enfin, bientôt /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">) Soit, 9 réacteurs dont un de 1500 MWe. Total, 12,4 GWe de production nucléaire (j'ai ramené les chiffres en tenant compte des auxiliaires consommés pour produire) + 600 MWe de production charbon = 13 GWe Merci qui ? Pour mémoire, le réseau RTE est calé, en moyenne, à 65 GWe ce qui nous fait 20% produit en Normandie. Si à ça on rajoute les parc éoliens dont tu parles + les panneaux solaires installés, on atteint allègrement les 21% de production. Et ce qui est remarquable c'est que toutes les centrales Normandes sont refroidies par l'eau de mer ce qui ne fragilise jamais la production d'été comme c'est le cas des centrales en bord de rivières.
  14. Tu es sûr ?? PALUEL : 4 Réacteurs de 1400 MWe PENLY : 2 Réacteurs de 1400 MWe Le HAVRE : 1 Tranche Charbon propre (+ 1 captage de CO2) de 600 MWe
  15. "Ta remarque sur les terrains irrécupérables ou friches industrielles pour l'implantation du solaire........." Que dire des centrales Allemandes ou Polonaises au lignite qui détruisent des kilomètres carré de végétation et empêchent toute repousse pendant des décennies. Nous avons eu la notre, dans le sud-ouest, heureusement elle a été fermée il y a plus de trente ans (centrale d'Arjuzanx dans les Landes). Brûler du lignite est un crime ! C'est utiliser un combustible qui n'est pas terminé dans sa conception. C'est utiliser un combustible dont le rendement énergétique est désastreux et dont la pollution est hors normes. D'ailleurs, les vagues de pollutions aux particules fines par vent d'est sont principalement dues à ces centrales quoi qu'en dise Mme le Maire de Paris dont l'envie de récupérer plus de taxe sur les volumes d'essence est plus forte que celle qui ferait baisser les émissions de cO2. http://www.sfen.org/fr/le-blog-des-energies/Pollution%20fran%C3%A7aise%20et%20lignite%20allemand http://geopolis.francetvinfo.fr/ouverture-dune-gigantesque-mine-de-lignite-en-allemagne-20669
  16. De toutes façons, l'électricité n'est pas stockable, c'est un fait et le problème restera longtemps incontournable. C'est pourquoi l'éolien et le solaire stockent leur énergie dans le réseau Européen. Je m'explique : Plus les productions éoliennes et/ou solaires augmentent, plus le "ruban" baisse la sienne. Sauf que le ruban, ce sont les turbines hydraulique "au fil de l'eau ET SURTOUT les centrales nucléaires qui le produisent. http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique Pour résumer, quand le ruban est largement dominant dans le paysage énergétique (c'est heureusement encore le cas), c'est facile d'absorber la dentelle imposée par les énergies non maitrisables. Mais si ces dernières deviennent trop importantes, les systèmes de régulation primaires (statisme) et secondaires (téléréglage) ne pourront plus régler la fréquence et la charge du réseau et c'est l’effondrement du système (tel que le 19 décembre 1978). Juste pour dire que les énergies incontrôlables sont encore acceptables lorsqu'elle sont mineures mais en cas d'augmentation de leurs volumes, tout s'écroule. La limite sera atteinte quand la production totale représentera plus de puissance que les niveaux de participation des téléréglages (en théorie +/- 10%) dans les faits, beaucoup moins. C'est extrêmement difficile de moduler la puissance d'une centrale nucléaire, c'est l'utilisation des contournements vapeurs qui reviennent au bout du compte à chauffer l'eau de mer sans produire d'électricité au passage. Autant dire que l'énergie est gaspillée. Cette limite, elle s'approche d'année en année en particulier, l'été, quand le solaire tape les 5000 MW et que le ruban n'est qu'à 40 000 MW. L'exemple de l'EJP résume parfaitement le phénomène de limite : Les contrats permettaient d'effacer les clients lorsque le réseau peinait à fournir la charge. La généralisation des EJP a fait que chaque fois que le réseau était trop en limite, on déclenchait les EJP. Sauf qu'après avoir trop contractualisé, les déclenchements d'EJP délestaient les réseaux au delà des besoins avec pour conséquences des phénomènes de "yoyo" dangereux pour la stabilité du réseau Européen. Et la gestion des 22 jours était devenue très complexe voire irréalisable. Dans un premier temps les nouveaux EJP ont été supprimés. Puis la gestion des réseaux a été Régionalisé et les anciens EJP disparaissent au fur et à mesure du déménagement des abonnés. Il reste des solutions, les centrales de production à gaz, très "vives" a produire et très "souples" à piloter, mais elles remplaceraient à termes, les centrales nucléaires à grand renfort d'émissions de CO2.
  17. La réponse à l'albédo c'est 100W/m² (en théorie au maximum de ce que sait faire le soleil) avec un rendement de 10% (le maximum jamais créé) c'est à dire 10 m² = 10 X 100 = 1000 X 10% = 100 W. Donc pour 1kw, il faut 100 m² de surface. Imagine ce qu'un parc de 100 000 MWe ferait en surface ? L'albédo n'est plus du tout négligeable. Quant à la fiabilité de la filière, pour les raisons que tu évoques, pas de problème, les politiques et les médias ont rarement gain de cause. Preuve en est la centrale de Fessenheim qui tourne toujours en 2015, qui tournera encore en 2016 et probablement encore longtemps puisqu'en 2017 nos "écolos bobos" totalement irresponsables, auront disparus des schémas technico-économiques du Pays. Le Japon vient de redémarrer 3 réacteurs nucléaires (entre juin et novembre). Les piles à combustibles, les centrales fioul voire celles au charbon ont aussi leurs contraintes et, surtout, leurs effets se voient de suite.
  18. J'aime particulièrement le passage où les journalistes parlent des onduleurs et des câblages installés par des sociétés Françaises. Une goutte d'eau par rapport à l'achat des panneaux eux même, où comment tenter de se dédouaner de l'erreur sociale qu'est d'acheter des panneaux chinois fabriqués grâce à leurs fortes émissions de CO2 et de particules fines. Petit détail quand même : Pour 300 MWe ondulés et relevés en tension jusqu'au niveau de tension des réseaux de transport, les systèmes de transformation fonctionneront avec un rendement de 94% pour les onduleurs et 99% pour les transformateurs élévateurs. Ce qui nous fait une déperdition de 21 MW. La partie Transformation se fait à l'air libre (3 MW de déperdition). La partie onduleur est partiellement refroidie par des climatisations géantes. Moins cher que l'EPR, Oui ...... mais très cher pour l'environnement, pour l'emploi pour l'exploitation des surfaces agricoles, pour l'albédo, pour la planète au sens large !!! Tu véhicules une image fausse et dénuée de sens ! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. Oui, Bill et c'est là qu'on se rend compte que le lobby "fossile" est bien plus puissant que le Lobby Nucléaire, car lorsque les chiffres (les vrais /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">) parlent force est de constater que le nucléaire est une énergie où les risques sont limités. Je l'ai déjà dit, mais lorsqu'on revient sur le passé de la France en terme d'énergie nucléaire, on ne peut que constater que TOUTES LES CENTRALES NUCLÉAIRES (les séries A) mises en production dans les années 50/60 se sont arrêtées et ont été démantelées sans qu'aucun accident grave ait été dénombré. Le danger n'est pas nucléaire, il est climatique et économique.
  20. Tout à fait, Bill, d'autant plus que lorsque l'on parle du prix du MWh pour des panneaux solaires, on parle bien de production annuelle en TWh par rapport à un prix qui prends en compte l'investissement et la maintenance de ces derniers. Or, il se trouve que les panneaux solaires produisent beaucoup plus quand le MWh est au plus bas. L'écart à prendre en compte devient colossal. A l'inverse, en plein hiver, à la pointe de 19 heures lorsqu'un anticyclone fait que le vent est faible et qu'il fait nuit, c'est là que le prix du MWh flambe (sans produire de CO2 ) il peut atteindre plus de 1000 €uros. Les centrales nucléaires produisent à ces moments là, pas les panneaux solaires. Obliger eDF à acheter une énergie à 105 €uros lorsqu'elle vaut 40 lors des heures de production du solaire est et restera longtemps une ineptie. Ça revient à faire payer les panneaux solaires (noirs favorisant un faible albédo) par les centrales nucléaire. D'autant plus que techniquement les panneaux solaires ont une durée de vie trois voire quatre fois inférieure aux installations classiques ce qui les rends néfaste au niveau émissions de CO2 lié à leur fabrication (trace carbone liée à la fabrication de l'installation au sens large). Le solaire est un lobby déraisonnable en France. Seuls les déserts peuvent être intéressants mais avec des installations de captage de l'énergie à fort rendement, pas avec des panneaux photovoltaïques. La vraie vie c'est une production centralisée et mutualisée de l'énergie. Pas une multitude de petits moyens de production qui polluent les paysages, augmente le volume de petits réseaux de transport (très négatifs pour l'environnement) et ne produisent jamais lorsqu'on a besoin d'eux. Je finirais par une célèbre phrase de J.M Jancovici : "C'est beaucoup plus dangereux de ne pas faire de nucléaire que d'en faire"
  21. Pour l'époque, on n'est pas loin de battre tous les records de déficit : 1,2 Millions de kilomètres² de perte, c'est rare.
  22. Heureusement que le groupe 4 est quand même "un peu" concerné par le changement climatique. Merci à toi Bill, je te rejoins bientôt dans ton groupe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'idée de donner un prix au carbone est bonne c'est certain mais je pense que c'est encore trop tôt pour mettre en exergue une telle mesure. Les économies ne sont pas prêtes ce qui imposerait le "non respect" de la mesure (un peu comme les voitures et le Volkswagengate) et, de fait l'abandon de cette dernière. Le résultat serait encore plus négatif que de ne rien faire. En France, abandonner les centrales charbon ce serait assez facile il n'y en a presque plus et leur fonctionnement ne dépasse pas 4000 heures par an, elles n'existent que pour les productions de pointe ou pour palier à d'éventuels dysfonctionnements du ruban. Mais ailleurs, ce serait une catastrophe économique, dont personne ne veut car elle obligerait les Pays à devoir renoncer à la mesure.
  23. Oui bien-sur que l'opinion publique influe sur les décisions politiques mais toujours cadrées dans un contexte global d'économie de marché. Et rien ne changera tant qu'on mettra sur le même pied d'égalité, l'augmentation du prix des carburants la semaine prochaine (ce n'est qu'un exemple) et l'élévation de 1 m des océans dans un siècle ou deux. L'opinion publique est divisée en 4 grands grands groupes. 1) Les enfants. 2) Les adultes actifs bien installés très motivés par le climat (on les appelle "écolos bobos" dont je fais partie). 3) Les adultes miséreux qui luttent pour le "nécessaire" et, si possible, un tout petit peu de "superflus". 4) Les adultes, rentiers, rangés de l'économie dont l'avenir n'est plus devant mais derrière eux. Je ne vais pas te surprendre si je te dis que seul le deuxième groupe est réellement impliqué pour influencer les politiques. La communication est nulle face au dérèglement climatique. Exemple : On parle de lutter contre le réchauffement climatique en prônant les économies de chauffage nécessaires alors que rien que dans la phrase le non sens est énorme. Franchement ça ne me viendrai pas à l'idée de parler refroidissement des températures en demandant d'utiliser d'avantage les climatisations. La communication est stupide et mal faite les échelles de temps le sont tout aussi. Une élévation d'un mètre des océans dans 100 ou 200 ans, ça n'effraie personne. Un ouragan sur les côtes Françaises demain matin, ça génère aussitôt des craintes. Nos gouvernements savent tout ça mais ce qu'ils n'oublient jamais c'est que la démocratie les oblige à se présenter régulièrement devant le peuple pour être jugés. Hors, une décision qui génèrerait un effet positif dans 100 ans en contraignant les "votants" dès demain matin nuirait forcément au résultat d'un vote. Le problème du climat c'est que les effets ne se voient pas à notre échelle. Demande donc à quelqu'un qui a connu 1976 s'il trouve que 2003, 2006 ou 2015 ont été des années exceptionnelles ? La réponse est simplissime, juste parce que la plupart des adultes qui ont connu toutes ces années là ont été choqués par deux "doubles effets" qui ont fait mal au portefeuille : L’impôt sécheresse en 76 et la perte d'un jour de vacance suite à 2003. La communication c'est ce qui fera la réussite des COP (la 21 et toutes celles qui viendront derrière) vis à vis du climat, hors, pour le moment elle est extrêmement mal faite.
  24. Non, ça n'augure rien, heureusement. Le climat de notre pays (tout sauf continental) dépend surtout de l'océan, de l'AO et de la NAO (la preuve elle est négative pour quelques jours, il fait froid et humide). La Pologne voire l'Allemagne peuvent être blanche et gelées, si un courant de sud ouest arrive en France, rien ne l'empêchera d'arriver, à minima jusqu'à la vallée du Rhône. Les tracés NAO et AO à venir sont orientés vers le positif au moins jusqu'en décembre, pas d'hiver à attendre dans cette configuration. Désolé
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