Dionysos

Oui, je répondais par une boutade au post de @Claude33, qui était lui même sur le ton de la plaisanterie 😉 (et également pas de la climatologie mais de la linguistique)

Pour le coup, je ne pense pas qu'on utilise "péguer" à Grenoble 😉 Péguer vient de l'occitan (c'est un mot bien connu et employé en Lozère, où mon père est enterré) Par contre, "août" serait peut-être pas mal A Grenoble comme en Lozère, il se prononce "out" alors qu'il me semble que dans la moitié nord du pays on ne prononce pas le t final (la prononciation officielle française/parisienne est d'ailleurs "ou" )

Joli mois de mai à SMH : La végétation est clairement en avance par rapport à l'année dernière. Mais les allergiques au pollen de mon espèce souffrent un peu par contre en ce moment ... La pluie arrive dimanche.

Pour l'ensoleillement, on me demandera pourquoi j'utilise les données de Saint-Geoirs et pas d'une autre station qui serait plus proche de Grenoble et en donc en théorie plus juste ... Tout d'abord , il n'aura échappé à personne que Grenoble est située dans un environnement très montagneux, où donc l'exposition d'une station a une importance considérable, bien plus que dans les régions de plaine. 2 stations hypothétiques qui seraient situées l'une à La Bastille et l'autre dans le centre de Sassenage, par exemple, auraient , sur l'année, un écart très conséquent d'ensoleillement Ecart dû non pas à la météo, mais aux expositions et masques respectifs. A noter que le centre ville de Grenoble a le meilleur ensoleillement possible dans la cuvette , car situé au pied des pentes sud de la Bastille , mais il n'y a pas de station à cet endroit .. Il existe bien une station MF à proximité de Grenoble, celle du Versoud Mais elle a des données très parcellaires ( elle ne mesure d'ailleurs plus l'insolation actuellement) Ce qui conduit à des "normales" on ne peut plus douteuses (source IC) 1925 h, au premier abord, ça pourrait sembler pas totalement incohérent, sachant que la station du Versoud n'a pas une orientation idéale, et elle souffre d'un certain masque montagnard, qui lui fait perdre de l'insolation par rapport à Grenoble ville Mais, dans les détails, on voit bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec ces données : si on compare avec les données de Saint-Geoirs, l'insolation de juin serait monstrueuse , celle de juillet par contre bien faiblarde ... Septembre serait plus ensoleillé qu'à Saint-Geoirs , malgré le masque ... Les normales des mois sombres paraissent plus cohérentes (si on tient compte du masque de la station) , mais comme les anomalies portent sur les mois à plus forte valeur absolue, autant dire que cette normale annuelle n'est pas fiable du tout ... Edit : en fait pour station MF de Grenoble Versoud, il n'y a pas 30 ans de données complètes consécutives ... Donc cette normale n'a aucune valeur scientifique.

Ton raisonnement se tient sur le plan purement scientifique, et je comprends ta démarche intellectuelle. Mais pour mesurer le climat de Lyon, quoi de plus précis qu'une station située sur la commune de Lyon ? La station de Lyon Bron n'est pas n'est pas située sur la commune de Lyon, mais par contre la station de Grenoble-CEA est bien située sur la commune de Grenoble. Elle reflète donc bien le climat vécu par les Grenoblois, fut-il "faussé" par l'ICU. Inutile de préciser que cette station rentre aussi dans la catégorie que tu as évoquée, ses températures moyennes étant encore supérieures à celles de Lyon Bron ... Pour exemple, en 2024, année pourtant pas la plus chaude (en France) de ces dernières années , il y a eu 6 mois avec tm > 14° ... (de mai à octobre inclus) Mais c'est pas Byzance pour autant : les Grenoblois sont nombreux à se plaindre de leur climat : certains trouvent qu'il fait trop chaud en été, d'autres (ou parfois les mêmes) qu'il fait trop froid en hiver, ou qu'il pleut trop, etc . Moi qui m'intéresse de près à la météo, je sais pourtant que notre climat n'est pas le plus désagréable de France, loin de là.

Oui, lors de la canicule d'août 2033, Annecy a culmine au même niveau que Saint Geoirs, alors que la station de Meythet est 100 m plus haut en altitude que Saint Geoirs. Et que dire des fameux -27° de janvier 1971 alors que la (défunte) station d'Eybens n'était descendue qu'à -21° (pourtant, il y a 50 ans, l'ICU était bien moins prononcé dans la cuvette ...)

@dann17, lors de la fameuse canicule d'août 2023, la station de Grenoble Saint-Geoirs a culminé à 38,6° ... Lors de cette même canicule, toutes les stations de la cuvette ont enregistré au moins 1 tx journalière au-dessus de 40°, voire plusieurs pour certaines. Qu'il s'agisse d'ailleurs de stations MF (ex CEA, Varces), IC (ex SMH) ou Romma (ex Vizille, Isles du Drac ...) Soit toutes ces stations sortent des valeurs erronées (mais alors soit la cuvette grenobloise a vraiment pas de chance, soit les 3/4 des stations françaises sont douteuses ...) Soit la cuvette est "naturellement" plus chaude que Saint-Geoirs Soit c'est l'ICU Après, n'importe qui habite le Sud Isère sait bien que l'été il fait (sensiblement) plus chaud dans la cuvette grenobloise que dans la plaine de Bièvre ... (mais quelle est la part de "naturel" et d'ICU, ça ...)

Oui, l'ICU fausse clairement la perception des choses Ce matin, la tn était de -1,1° à Saint-Geoirs et ... 6,6° à Grenoble-CEA (MF) ... (la station de SMH réputée descendre plus bas que le CEA le matin, mais monter plus haut en été, affichait tout de même une tn de 5,2°, loin là aussi des -1,1° de Saint-Geoirs ...) Bien sûr, là c'est un cas extrême, mais , par exemple, sur le mois de mars 2025 , il y a 3,7° d'écart entre les tnm de Saint-Geoirs et CEA, et 2,2° d'écart entre les txm ... Mais c'est le reflet de la réalité vécue par les habitants, même si cette réalité est l'effet d'un phénomène qui n'est pas "naturel" ...

Les villes "les plus pluvieuses", ça ne veut rien dire du tout ... Déjà , il faut savoir de quoi on parle ... De nombre de jours de pluie dans l'année ? De quantités de précipitations annuelles ? Car la liste n'est pas la même dans les 2 cas Et puis, on imagine des villes "à fuir", dans lesquelles les habitants passeraient leur temps trempés sous des parapluies, avec un ciel éternellement gris alors que la réalité est tout autre. Car les villes "les plus pluvieuses" ne sont pas nécessairement les moins ensoleillées Puisqu'elles sont mises ici en avant, Annecy, Chambéry et Grenoble ont toutes les 3 des insolations annuelles proches ou au-dessus de 2000h. Alors que les villes françaises les moins bien loties sont autour de 1500 ou 1600h annuelles ... Annecy, Chambéry et Grenoble sont des villes alpines. En été , par exemple, une journée chaude et ensoleillée peut se terminer par un orage de soirée ou de nuit. On peut très bien avoir lors un cumul journalier de 10 mm ou 20 mm (voire plus) avec une insolation journalière de 10h ... Les deux ne sont absolument pas incompatibles. A contrario, en hiver , une période anticyclonique totalement sèche de 10 jours ou plus n'est absolument pas une garantie de beau temps, elle se révèle même souvent épouvantablement grise dans la moitié nord du pays. Ce qui est très rarement le cas dans les Alpes, même à basse altitude.

Poursuite du grand beau temps, ça en deviendrait presque monotone 😉 Bon, je vais pas le cacher, la copro ayant coupé le chauffage le 1er avril, cette météo fait plutôt mon affaire ... (d'autant plus que je suis orienté plein sud) On note quand même une basse continue de la tx depuis le pic de samedi dernier (le "jour de chaleur" avait été raté de peu) Les tn baissent aussi mais restent de bon niveau dans la cuvette, par contre la station de Saint-Geoirs a enregistré 2 jours de gel consécutifs ... (petits gels, ceci dit)

Salut, Cette carte est très intéressante, merci 🙂 Elle ne me convainc pas pour autant que l'Isère ferait partie de la France du Nord, alors que la Dordogne ferait partie de la France du Sud ... 2 départements situés à la même latitude, réputés pour la même culture fruitière ancestrale, la noix, ce qui sous-entend des similitudes dans le climat Globalement, la Dordogne n'est guère mieux lotie que le Nord-Isère en matière de phénomènes de basse couche en situation anticyclonique d'hiver, et l'insolation annuelle moyenne y est probablement légèrement inférieure à celle de la station de Saint-Geoirs. Au niveau du cumul annuel de précipitations, la différence n'est pas flagrante non. En fait, si on compare les stations de Saint-Geoirs et Périgueux, la principale différence se situe au niveau des températures. Et encore, la différence d'altitude entre les 2 stations(385 m contre 85 m) pourrait presque à elle seule suffire à expliquer la différence de températures ... (selon la règle des 0,6° tous les 100 m)

En climat montagnard, du gel en mai c'est encore possible (bien que de moins en moins fréquent) Par exemple, en Isère, il a encore gelé à La Mure (885 m) le 3 mai 2023 ... (tn -1,5°) Idem en climat semi-continental, mais plutôt dans le Nord-Est. Après, au sein d'un même climat et à altitude égale, il y a des paramètres locaux qui vont jouer évidemment : ICU ou pas, exposition nord ou sud, secteur plus ou moins venté, etc. Par exemple, dans la cuvette grenobloise, l'ouest de l'agglo (station CEA) a moins de jours de gel que l'est (station SMH), car il y a des brises de vallée. Et ce n'est pas qu'une question de paramètres de stations ou d'ICU. Les Grenoblois savent bien qu'un même matin d'hiver, les gazons peuvent avoir de la gelée blanche à Saint-Martin d'Hères et pas à Fontaine ... (je l'ai moi-même vu)

Les fameux "Saints de Glace" de début mai, ça ne veut plus rien dire du tout , en tout cas à basse altitude Dans la cuvette grenobloise, la station de SMH, créée en 2003, n'a jamais enregistré de gel après le 8 avril ... Et encore, le gel en avril, c'est pas tous les ans (et ça tend évidemment à devenir de plus en plus rare) Sinon, dans notre région, la végétation est clairement en avance par rapport à l'année dernière, c'est frappant Ce ne sont pas tant les températures qui font la différence, mais surtout l'insolation : environ 100 h de soleil de plus depuis le 1er janvier, par rapport à l'année dernière à la même date Mes pittosporum poussent à vitesse grand V, ainsi que le buisson ardent ... (lui, je m'en passerais, c'est pas moi qui l'ai planté ...) Edit : j'avais fait des recherches et , a priori, pour trouver trace d'un gel en mai dans la cuvette grenobloise, il faudrait remonter ... aux années 1970 😉

Moi, je vois très bien à quoi il fait allusion 😉 En bon méditerranéen, il juge un climat avant tout à son insolation Il faut admettre que l'insolation de la station de Salvaza n'a vraiment rien d'extraordinaire pour une station située à seulement 65 km de la Méditerranée à vol d'oiseau ... Dans l'absolu, à l'échelle de la France, l'insolation de l'ouest de Carcassonne et du Lauragais est vraiment pas mal du tout, mais vu par un Narbonnais ou un Biterrois , c'est sûr que ça fait une grosse différence en assez peu de kilomètres.

Oui, curieusement, à Montpellier-Fréjorgues, les 40° n'avaient jamais été atteints avant juin 2019, et les records actuels de juillet et d'août en restent même assez loin (autour de 38°) Ce qui montre encore une fois que les records ne sont nécessairement pas le reflet d'un climat général. Car, même s'ils ne sont pas les plus chauds de France, les étés montpelliérains n'ont strictement rien à voir avec les étés parisiens ... 😉

Un été méditerranéen, c'est un été évidemment très ensoleillé et bien chaud, mais aussi et surtout très sec Ce n'est toujours pas vraiment le cas en France non méditerranéenne Prenons 2 villes non méditerranéennes dont les étés sont généralement bien chauds et bien ensoleillés : Lyon et Toulouse Normales de précipitations mensuelles de la dernière décade (2015-2024) Toulouse n'est plus si loin du compte en juillet et août, c'est moins évident pour Lyon ... A noter toutefois que sur cette même décade, les étés lyonnais sont encore un petit peu plus ensoleillés que les étés toulousains, ce qui laisse supposer que le surplus de précipitations à Lyon est dû essentiellement à des orages de soirée ou de nuit qui impactent très peu l'ensoleillement.

Je viens de voir que dans leur données, il n'y a pas Grenoble, c'est fort dommage pour le coup, car c'est (paraît-il) la ville française "championne" de l'ICU (hormis Paris bien sûr qui est "hors-catégorie' 😉 ) Enfin, c'est ce que j'ai lu de plusieurs sources d'études récentes ... Même si, comme déjà écrit plus haut, je me demande toujours comment sont calculés précisément ces ICU et si ces modes de calculs ne sont pas quelque peu biaisés ... Je vais essayer de faire des recherches plus poussées là-dessus

Pour ce qui est de la limite géographique en France entre climat semi-continental et climat océanique, je serais tenté de dire que grosso modo : - le climat océanique correspondrait aux bassins des 3 grands fleuves océaniques : Garonne, Loire et Seine (plus les bassins des petits fleuves côtiers type Charente et Somme) - le climat semi-continental correspondrait au bassin du Rhône hors zone méditerranéenne et au bassin du Rhin (le Rhin est un fleuve océanique, mais son bassin, relativement réduit, en France est très éloigné de l'Océan ...) Et il y a le cas particulier du Massif Central, dont les eaux vont très majoritairement à l'Océan (une petite partie vers la Méditerranée), mais dont le climat présente, il me semble des traits "continentaux" assez marqués ... (voir l'exemple de Clermont-Ferrand)

Je suis d'accord, c'est un secteur que je connais bien et je confirme (mon père est enterré en Lozère) Evidemment, la transition météo n'est pas toujours aussi brutale que le mercredi 26 mars. En été, notamment, on ne voit la plupart du temps pas trop la différence (si ce n'est que les nuits sont plus fraîches sur le versant océanique, à altitude égale) Mais c'est souvent très net à la saison froide (au sens élargi) , ce qui explique d'ailleurs le changement brutal de végétation Pour l'anecdote, ce mercredi 26 mars, la tx de Millau ville n'était que 0,5° au dessus de celle de Saint-Geoirs ... (à des altitudes comparables et ICU négligeable dans les 2 cas ) Ce qui montre qu'à seulement 35 km à vol d'oiseau de la ligne de transition, tout trait méditerranéen était déjà perdu ...

Après vérification, les données du mercredi 26 confirment parfaitement ce que tu dis : 4,3° d'écart entre les tx de Lodève (17,5°) et Le Caylar (13,2°) Ce jour-là il y avait également 6,5° d'écart entre Le Caylar et Montpellier (20,3°) A noter par ailleurs que la tx de Millau (ville) était à peine meilleure que celle du Caylar (13,7° contre 13,2°) , malgré une altitude sensiblement inférieure ...

Je vais vous raconter mon périple du mercredi 28 mars, car il est très évocateur , c'est presque un cas d'école... 😉 Parti de Grenoble par temps sec, mais avec un ciel gris et assez bas (il avait plu dans la nuit ), ressenti pas trop désagréable ceci dit, en l'absence de vent. Grand beau à partir des abords sud de Valence (le centre ville de Valence était encore mitigé), mais au prix d'un mistral soutenu Même type de temps jusqu'aux abords de Montpellier, où le vent était beaucoup plus sage mais en contrepartie le ciel moins bien dégagé (passages nuageux) Reparti en direction de Millau, dans la vallée de l'Hérault, retour du grand vent et du grand beau Une fois passé le tunnel du Pas de l'Escalette, passage sur le versant océanique et changement assez brutal de temps : d'un coup plus de soleil et chute de la température Dommage que je n'aie pas de thermomètre dans la voiture, j'aurais bien aimé savoir de combien de degrés la température avait chuté entre Lodève et Le Caylar ... (certes, il y a aussi une différence d'altitude , mais quand même ...) Passage à Millau où le ciel était à à peu près aussi gris qu'en partant de Grenoble. Arrivée à La Canourgue où la météo était la pire de la journée ... (car il y faisait plus froid dans l'après-midi que le matin à Grenoble, ou en tout cas le ressenti était bien plus désagréable, en raison d'un vent assez présent, mais incapable de dégager le ciel ...)

Insolation de mars faiblarde à Saint-Geoirs, avec seulement 147 h de soleil ... (pour une normale de 173 h) txm mensuelle correcte néanmoins au CEA , avec 15,4° (grosso modo dans la moyenne des 6 années d'existence de la station) Total de précipitations assez faible, autour de 60 mm Ce matin, beau temps, avec une température de saison

Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de problèmes (il commence déjà à y en avoir ) Mais si la question est "y aura-t-il des régions vivables ?", l'Andalousie est toujours "vivable" ... Une question plus pertinente et réaliste serait "quelles régions ne seront plus vivables en France dans 30 ans ?" J'ai tenté d'y répondre : secteurs montagneux menacés par les glissement de terrain, secteurs côtiers menacés par les inondations ( ,secteurs plutôt atlantiques que méditerranéens, d'ailleurs), etc Et , encore une fois, le problème le plus dramatique à court terme en France, les personnes qui perdent leur maison, déclarée inhabitable, en secteur argileux (les indemnisations des assurances et de l'état étant largement insuffisantes pour leur permettre d'acquérir un bien de remplacement) C'est le paradoxe du RC, les pires conséquences à court terme ou moyen terme ne sont pas forcément celles auxquelles on pense au premier abord : avoir "trop chaud" l'été , c'est une chose, mais perdre sa maison à cause des inondations, des fissures ou des glissements de terrain, c'est bien plus grave ...

Oui, Montpellier, c'est pour le moins surprenant ... On pourrait penser au vent, mais Montpellier n'est pas la ville la plus ventée de la zone méditerranéenne, loin de là (je l'ai encore constaté lundi, où le vent soufflait un peu à Montpellier, mais bien moins fort qu'à Nîmes ou dans la Vallée du Rhône) La question de fond reste la même, comment sont calculés ces ICU ? On nous parle de +2°, +4° ,voire plus 6° pour Grenoble, mais par rapport à quoi ? Sur 2003-2025, il y a 2° (tout pile) d'écart de température moyenne entre Saint-Geoirs et SMH, sachant que Saint-Geoirs est certes dans la campagne, mais également 150 m plus haut en altitude que SMH ... Bon, la station de SMH, ce n'est pas le centre ville de Grenoble, mais tout de même, pour arriver à 6° ... ?

Dans 30 ans, toutes les régions françaises seront encore vivables, c'est certain. Le réchauffement s'accélère, mais on voit quand-même assez mal pour quelles raisons des régions françaises ne seraient plus vivables dans seulement 30 ans ... En terme de secheresse et de chaleur estivale, le sud de l'Espagne doit bien avoir 30 ans d'avance sur le sud de la France, et on y vit encore (les touristes continuent même d'y affluer en masse en été) Et rappelons que si, en France, en 2025, près de 10 millions de français sont en situation de précarité énergétique ( selon certaines études récentes), c'est du froid dont on parle là et pas de la chaleur ... 😉 A mon avis, à une échéance de 50 ans, le principal danger concerne des secteurs localisés maritimes (inondations) ou montagneux (glissements de terrain). Il y a aussi le problème de la fragilisation des constructions sur les terres argileuses dont on parle moins mais qui pourrait mettre à la rue pas mal de français... Et peut-être la sécheresse effectivement, mais dans des secteurs localisés de la zone méditerranéenne uniquement.