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lame2

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  1. Finalement il semble bien qu'on ne sorte pas de notre schéma de dorsales Atlantiques qui nous a finalement pas mal accompagné depuis le début de l'hiver. On a vu que cette circulation nous a parfois valu de beaux déferlements avec le talweg d'origine Arctique de la semaine passée. On a vu qu'elle nous a parfois apporté des déferlements moindres comme fin décembre ou après la mi-janvier. En tous cas, à chaque fois, la dorsale a été proche de nous apporter un beau blocage nordique. Il semble qu'on reparte en toute fin de semaine prochaine et début de la suivante vers une nouvelle tentative méridienne prononcée sur l'Atlantique. Espérons qu'elle se confirme, la porte du Groenland semble fermée à double tour, celle de l'Islande et de la mer de Norvège beaucoup moins... Bon en même temps, je ne vais pas dire que j'ai une intuition dans ce sens car de ce côté là, je ne suis pas très inspiré cet hiver.
  2. Déçu de la tournure des modèles aujourd'hui. Cet épisode hivernal se terminera donc sans doute samedi ou dimanche sur le NO. Les modèles nous ont tenu en haleine longtemps de ce côté là avec énormément d'hésitations sur le devenir de notre dorsale Atlantique la semaine prochaine. Finalement je trouve cet épisode bien décevant pour ma part de mon petit coin de France. Nous avons souvent été tout près de phénomènes hivernaux intenses sans vraiment qu'ils se concrétisent. Nous avons aussi plusieurs fois été tout près de la mise en place d'un blocage nordique qui ne se concrétisera pas non plus. En plus, je me suis un peu fait "griser" par cette situation hier soir avec un post où j'ai sans doute forcé le trait sur la capacité du décrochage polaire de la semaine prochaine à nous atteindre plus directement. Désagréable sentiment d'avoir manqué de lucidité et d'objectivité. Et pour courronner le tout, les petites chutes de neige prévues jeudi devraient savamment éviter mon secteur. Depuis quelques années, je remarque que dès qu'une grosse anomalie froide intense réussit à nous atteindre, elle est souvent coupée de son alimentation au moment où elle arrive sur nous au paroxysme de son intensité. Talweg continental qui se transforme vite en cut-off=> déséquilibre du blocage en cours de mise en oeuvre et tout s'effondre. Ce schéma est souvent à l'œuvre.
  3. Oui les déterministes sont un peu en retrait ce matin concernant le décrochage Arctique. Celui-ci concernerait majoritairement l'Europe centrale et ne ferait que déborder sur la France. CEP/GFS/UKMO du plus au moins. Dans tous les cas, le débordement serait temporaire et dans ce contexte où la partie occidentale de l'ondulation s'affaisserait en fin de we prochain, les températures commenceraient à se radoucir un peu par l'ouest dès dimanche alors que l'est du pays pourrait rester plus longtemps soumis à des conditions froides. GEFS reprend majoritairement ce schéma avec tout même, pour l'anecdote, quelques scénarios extrêmes dont 2 descendent à -20°C à 850 hpa sur l'extrême Est de la France. Ca nous fait quasiment 25°C d'écart entre le scénario le plus froid et celui le plus doux.
  4. Il neige faiblement sur l'Est de la Sarthe, saupoudrage au sol qui tient sur toutes les surfaces avec une température faiblement négative.
  5. On voit que beaucoup de choses se joueront sur l'orientation du jet entre Terre-Neuve et le Groenland entre 96h et 120 h environ. On voit aussi que de runs en runs et de modèles en modèles, l'appréhension du comportement du talweg Américain (TA) et donc de cette branche du jet n'est pas cernée. L'écart-type GEFS marque bien cette zone de façon prononcée dès 96h et on note aussi qu'il propage déjà une zone d'incertitude assez importante sur toute la zone où passe ce flux d'ouest "anormalement" haut en latitude. Ce point de divergence concernant la latitude du flux d'ouest (non totalement tranchée) a évidemment son importance sur la latitude qu'aura notre cut-off continental (+ou- nord sur la France). Mais, pour en revenir à notre zone d'incertitude maximum, on remarque que sur le GFS 6z, la courbure du jet était orientée SO entre Terre-Neuve et Groenland avec une tendance à se rabattre à l'ouest au sud de l'Inlandsis: Du coup, la nouvelle poussée subtropicale Atlantique (flèche rouge) avait tendance à s'élancer vers l'Islande puis la Scandinavie en repoussant les anomalies basses groenlandaises vers l'Europe centrale. Dans le 12z GFS, la situation est voisine de la sortie 6z: Mais on remarque quand même un talweg Américain (TA) plus en retrait vers l'Est et un jet orienté plus directement SSO que sur le 6z. Du coup, la poussée subtropicale se déploie davantage vers le Groenland, un peu plus sur le nord de l'Islande et plus au nord également de la Scandinavie. Ce positionnement un peu différent a pour effet de rabattre les anomalies basses Groenlandaises beaucoup plus près de la France que sur le 6z (on gagne + de 2000 km vers l'ouest en un run avec de menues différences au départ!). Le CEP est encore différent en modélisant un autre timing d'abord. Pour le modèle Européen, à 96 heures, le talweg serait encore plus au SE, le Jet plus Sud, la nouvelle poussée subtropicale commencerait à peine à se déployer. A cette échéance, il semble très prometteur, il reste intéressant à 120h , mais on remarque une petite anomalie entourée en noir sur l'Atlantique qui gène certainement une peu l'ascension de la poussée. Quoiqu'il en soit, le modèle Européen envisage au final que le décrochage polaire finirait sa course encore plus à l'ouest que sur le 12z GFS. Difficile de dire par contre où finira la course du décrochage sur Ukmo car on voit à 144h que l'élévation de la dorsale par l'Ouest n'est pas terminée vers le Groenland, que son déploiement vers l'Est non plus et que le décrochage lui-même (très massif) n'a pas terminé sa descente vers le sud et l'ouest. Bref beaucoup d'inconnues encore, et l'enjeu réel de la situation est effectivement de savoir où "atterrira" ce décrochage Groenlandais. On remarque ce soir que nos modèles déterministes ont tous fait un pas vers un décrochage positionné plus à l'ouest que dans les précédentes sorties avec une situation de dorsales Atlantiques sans blocage aux hautes latitudes. En faisant référence aux situations du passé (même si l'approche n'est pas très scientifique), j'ai souvent remarqué que lorsque les modèles nous projettent, à une échéance assez proche, des diagrammes avec de nombreuses courbes dégringolant au-dessous des -10 voire -15° C à 850 hpa sur l'Europe continentale proche de la France, on finit très souvent par voir nos diagrammes baisser également. C'est ce qu'on appelle un signal, et il est bien présent ce soir, dans une situation où nous savons qu'au préalable, nous serons déjà soumis cette semaine à des conditions très hivernales.
  6. Oui, toujours un GFS déterministe plus ou moins à contre-courant de son ensemble, mais dans l'autre sens ce soir... A regarder l' écart-type à 500 et 850 en fin de semaine, on remarque quand même le flou artistique de la situation. Je pense que le point d'incertitude majeur concerne la modélisation du jet au sud du Groenland entre environ 96 et 120h. Lorsqu'il est orienté plein sud comme sur le 6z, il permet l'amplification de l'ondulation Atlantique vers la mer de Norvège et lorsqu'il est orienté SO comme ce soir, il empêche gêne cette amplification et ne permet pas de rabattre l'advection glaciale Scandinave vers nous.
  7. C'est un peu la limite de la lecture d'un diagramme sans en détailler les scénarios. Lorsqu'on reprend le panel GEFS, on se rend compte que ça reste partagé pour la fin du topic et le début du suivant: - 50% des scénarios favorables à une extension plus ou moins forte de la dorsale vers la Scandinavie - 50% vers la mise en place de la dorsale sur la GB ou la France Concernant le 1er groupe, on se rend compte qu'il y a pas mal d'incertitudes sur la capacité de cette dorsale (malgré "son caractère Scandinave") à advecter l'air froid continental qui y serait au préalable stationné. Et de ce point de vue, c'est vrai que GFS DET est minoritaire dans son panel, à envisager une telle invasion froide avec un blocage. Sinon, remarquons aussi que depuis le début de la modélisation de cet épisode hivernal, nos modèles flirtent souvent avec la mise en place d'un AS. Ce n'est finalement pas une nouveauté. Et on mesure encore une fois à quelle point, ce type de scénario est difficile à obtenir.
  8. En même temps, il permet de mettre en avant les incertitudes du contexte synoptique à défaut de nous éclairer sur le bon scénario.
  9. En même temps, lorsqu'on regarde le panel GEFS 0z, on se rend compte qu'on a encore un peu de tout (Anti sur l'Islande, Ouest GB, GB, AF, extension vers la Scandinavie) comme hier soir finalement. Le scénario le plus fréquent est celui d'une dorsale sur la GB ou l'ouest de la GB finissant par s'affaisser sur la France sur le panel mais les déterministes sont finalement beaucoup plus nuancés UKMO envisage une extension vers la Scandinavie avec l'esquisse d'une nouvelle pulsion vers l'Islande. GFS modélise maintenant un blocage en AS. CEP envisage une dorsale sur la GB avant une nouvelle pulsion douce Atlantique vers l'Islande.
  10. Peut-être pas encore, on voit que les choses ne sont peut-être pas calées quant au potentiel neigeux (si le flux ne bascule pas trop vite du nord au NE comme sur le dernier GFS) et quant à la possibilité de notre dorsale à s'étendre vers la Scandinavie en 2 ème partie d'échéance (cf aussi GFS en cour de sortie).
  11. Il y a quand même de grosses disparités sur certains points pour la toute fin d'échéance et surtout pour le début de la suivante (désolé de déborder) sur nos modèles: - 17°C d'écart à 850 hpa sur le diagramme de Paris entre le scénario le plus froid et le scénario le + doux le 09 février - écart-type z500 et 850 très important sur GEFS et ENCEP à l'échéance du 08-09 février (normal vous me direz à cette échéance, mais aussi étendu c'est assez rare sur les 2 champs des 2 modèles. - Enormes différences quant à la modélisation de la position de notre dorsale Atlantique: Islande? Ouest GB? GB? France? Mer du Nord, Mer Norvège? Scandinavie?= il y a de tout sur les DET et sur GEFS quant à la position de la dorsale en toute fin de semaine et début de l'autre. Mais au final, très peu d'incertitudes sur les T2M sur une bonne partie du Pays (au moins la partie centrale et l'Est). Elle resteraient hivernales, l'exemple de Paris est assez parlant avec des températures froides très majoritaires, très longtemps au delà de l'échéance. En fait pour les régions centrales et de l'Est, le doute principal consisterait à savoir si l'air froid serait cantonné aux basses couches (ce serait le cas si la dorsale est centrée sur l'ouest GB, GB, France) ou s'il serait présent à tous les étages (dorsale sur l'Islande, la mer de Norvège, la mer du Nord ou la Scandinavie). Evidemment les scénarios du 2ème groupe seraient aussi ceux qui garantiraient un froid le plus vif et le plus durable. Pour le régions plus à l'ouest, un anticyclone positionné sur l'ouest de la GB (type CEP12z) aurait pour conséquence de soumettre ces régions plus rapidement à l'air océanique comme l'a souligné Oliv, les autres seraient plus hivernaux au moins jusqu'en fin d'échéance.
  12. Attention quand même à ne pas tirer de conclusions définitives à partir des champs 500 et 850 hpa d'un seul modèle à J+7. C'est un peu hasardeux comme méthode.
  13. Oui on pourrait peut-être considérer ce scénario comme intermédiaire entre ce que proposaient dernièrement les déterministes et le scénario majoritaire GEFS même si le DET reste en haut des courbes. Sans vouloir paraître monomaniaque, GFS 6z projette d'ailleurs quand même une extension de la dorsale jusqu'en Scandinavie sans bénéficier réellement d'une branche solide du jet descendant de l'Europe du nord vers la France. Mais, avec une telle cloche Anticyclonique au-dessus de la tête et un petit flux d'est en basses couches, l'air froid resterait présent un bon moment près du sol sur quasiment tout le pays.
  14. Ok au niveau des déterministes, mais je ne suis pas aussi catégorique que toi au vue de la PE GEFS. A l'issue de la semaine, une majorité de scénarios envisage toujours une extension vers la mer de Norvège ou la Scandinavie ou le maintien de la dorsale sur l'Atlantique, c'est très net sur le panel. Je crois qu'on en a pas fini avec cet épisode hivernal, d'autant que si la dorsale s'affaissait sur la France, l'air froid pourrai rester piéger en basses couches en début d'échéance suivante.
  15. Bon sang, tu vas loin dans l'investigation Oliv! 384 heures pour nous trouver cette perle +visite du panel à cette échéance
  16. C'est assez marrant de remarquer qu'il y a eu une sorte d'inversion au niveau de la modélisation entre les déterministes et ensemblistes depuis 24h. Depuis plusieurs jours, GFS et CEP s'évertuaient à nous modéliser systématiquement les scénarios les plus froids avec un cut-off continental indéboulonnable de la France jusqu'à perpet. Les modalités étaient souvent différentes et même parfois sans modélisation d'un blocage aux hautes latitudes, mais le résultat était toujours le même. Depuis peu, on remarque que nos déterministes ont changé de camp, ils sont maintenant les plus prompts à voir la dorsale finir par s'affaisser sur la France en fin de semaine prochaine. Cet affaissement serait très lent, il nous garantirait une semaine très hivernale malgré tout, mais nos déterministes modélisent maintenant l'affaissement (même si le CEP est un peu + mesuré ce soir). Ce qui est curieux, c'est de constater dans le même temps que les ensembles, qui jusque là isolaient les déterministes en bas des courbes, donnent maintenant un signal contraire. A partir du 7-8 Février, les déterministes sont positionnés systématiquement dans les courbes les plus hautes.(De bilt 0z- Diagramme GEFS Paris 12z). Cette remarque étant peut-être un peu moins vrai pour le dernier CEP au vu du scénario médian ENSCEP (même s'il est difficile à interpréter à si LT) Difficile donc pour le moment de sceller le sort de notre épisode hivernal. On remarque que le maintien du cut-off continental sur la France au-delà de la semaine du topic se joue à très peu de chose et notamment à l'orientation du jet plus ou moins SO sur l'Atlantique qui pilote la capacité de de la pulsion douce de la fin d'échéance à s'étendre plus ou moins haut vers La Scandinavie. Plus cette pulsion montra, plus le jet inversé (NE) sera positionné haut en latitude de sorte à stabiliser plus longtemps la présence du cut-off continental au-dessus de nos têtes. Dans un contexte comme celui-ci, pas besoin d'un blocage massif aux hautes latitudes, il faut juste (façon de dire) à chaque pulsion douce, une extension temporaire de celle-ci suffisamment haut vers la mer de Norvège ou la Scandinavie. Tout ceci se joue quand même très loin dans l'échéance, normal que ça bouge. Sinon, tout le monde l'aura noté, au fil des runs notre potentiel neigeux du début de semaine régresse du fait d'anomalies Atlantiques de plus en plus modélisées circulant à l'ouest. -
  17. Je voulais revenir sur le 12z GFS qui a fait pas mal parler. Je trouve qu'il est assez significatif du caractere tres particulier de la situation synoptique qui est en train de se mettre en place. On remarque qu'a l'echeance de la fin de semaine prochaine, on a l'impression a 500 hpa que l'ondulation est en train de s'afaisser sur la France. Or si on regarde a 1,5 PVU, on remarque que les pulsions douces continueraient longtemps a s'etirer vers la mer de Norvege ou la Scandinavie meme avec un vortex Groenlandais debordant de plus en plus vers l'est. Et surtout, on aurait une branche du jet descendant de la Scandinavie vers la France, elle constituerait un soutien tres robuste pour notre cut-off et elle garantirait son maintien sur nous sur le long terme. Ce maintien n'est pas garanti au vu du panel GFS sur toute la semaine mais on remarque qu'un tube se dessine autour du DET. Et on ne peut s'empecher de faire le parallele entre ce 12 z GFS et le 12z ENCEP median.
  18. De quelle échéance parles-tu? GFS est hivernal toute la semaine. D'ailleurs la dorsale ne s'écroule pas vraiment en fin de semaine, une partie de celle-ci rejoint la mer de Norvège en passant par le proche Atlantique: ça reste très méridien et ça se joue à rien. C'est de toutes façons très tendu pour la fin de semaine prochaine avec évidemment encore des possibilités importantes de blocage durable. C'est normal qu'à un moment ou un autre le déterministe navigue sur son panel surtout à une échéance où l'amplification de l'ondulation vers la Scandinavie se joue et au moment où une nouvelle ondulation se produit sur l'Atlantique. Sinon, le risque d'un épisode neigeux important en 1ère partie de semaine reste également très présent sur GFS et UKMO.
  19. Oui ça me semble être un signal fort de l'ensembliste même si l'écart-type est évidemment très important à cette échéance.
  20. La journée de dimanche devrait se passer en flux strictement de nord avec beaucoup d'air froid en altitude et avec une forte instabilité surtout sur les côtes de la manche et sur une partie centrale du pays, le risque de chutes de neige sera très présent sur ces régions et pourra d'ailleurs se manifester partout en France. Par contre, avant et en début de semaine du topic, on voit que la composante NO du flux risque de nous poser encore pas mal de problèmes quant à la prévisibilité des possibilités de neige sur la moitié ouest du pays notamment. Sur le reste du pays, c'est davantage la capacité de l'anomalie du début de semaine à s'enfoncer vers l'Est qui pose question. Sur le CEP de ce soir, cette anomalie Atlantique soulèverait, en tous cas, suffisamment d'air doux dans les basses couches devant elle pour qu'elle soumette au moins temporairement une bonne partie de l'ouest du pays à de la pluie. Mais on voit aussi que cette influence maritime est une composante importante pour avoir beaucoup d'humidité. C'est un peu le risque à payer pour avoir une chance de voir tomber la neige en abondance sur une partie de la France en ce début de semaine. Et l'autre intérêt de cette anomalie (c'est une constante sur nos modèles) est qu'elle conduit systématiquement à un refroidissement net de la masse d'air après son passage avec un flux plus nordique, l'air froid en embuscade au nord et à l'est étant aspirés vers le sud dans son sillage. Du coup, si un/des fronts secondaire(s) se glissent à l'arrière comme sur GFS, c'est à nouveau un risque de neige généralisé qui intervient. Enfin, retenons à nouveau que GFS et le CEP envisagent le maintien des conditions hivernales sur toute la semaine. Il s'évertuent à très peu naviguer sur le panel de leurs ensemblistes et restent scotchés sur une propension à voir le cut-off continental se maintenir. Les modalités évoluent au fil des runs (Amplification de la dorsale vers la Scandinavie ou la mer de Norvège ou nouvelle ondulation après extension de la 1ère vers l'Europe du nord...), mais à chaque run, ils confirment le froid sur le LT. Les ensembles ne cèdent pas complètement pour le moment et restent souvent un cran en dessous, même si de plus en plus de scénarios, au fil des réactualisations, prolongent la durée de l'épisode hivernal.
  21. Oui cette évolution est à suivre, on remarque que l'ensembliste GEFS fait quelques pas supplémentaires vers son déterministe avec un nombre de scénarios faisant résister le cut-off continental sur la France plus longtemps, plus nombreux que dans les précédentes sorties. On a encore peu de scénarios correspondants au déterministe avec une forte extension de la dorsale vers le nord de l'Europe mais en s'en rapproche pas à pas. Si on décroche "cette timbale", on basculera alors vers quelque chose de purement hivernal sur le long terme et sur toute la France tel que les déterministes nous le propose de façon insistante.
  22. Toujours cette anomalie qui contournerait la crête d'altitude sur nos modèles à partir de Terre-Neuve et passant par le sud Groenland pour redescendre vers l'Europe occidentale entre samedi et lundi/mardi. Elle est présente sur UKMO/GFS/CEP. Mais les 3 modèles varient quant à sa trajectoire et son comportement à partir du sud Groenland vers l'Europe occidentale. Sur UKMO, elle aurait une trajectoire orientale, elle n'entrerait pas en interaction avec les anomalies chaudes de basses couches Atlantiques et n'entrerait pas en cyclogenèse. Par contre sur CEP/GFS, elle aurait une trajectoire plus occidentale, elle entrerait en interaction avec les anomalies chaudes de basses couches. Ce scenario prend du galon sur GEFS également et ce genre de situation est potentiellement très propice à une tempête de neige. En dehors de la trajectoire de cette anomalie et l'étendue de cette éventuel épisode neigeux (moitié nord sur GFS, ouest de la France sur CEP pour le moment) On remarque aussi que le risque d'un tel scénario est que l'anomalie ait une trajectoire très occidentale et qu'elle soulève beaucoup d'air doux dans son parcours de sorte que le risque de neige s'éloignerait (temporairement) de l'ouest de la France notamment. Mais on est loin de maîtriser le scénario final pour le moment au vu des divergences des 3 modèles précités et de l'éparpillement de l'ensemble sur son comportement. Par ailleurs, on remarque sur GFS et le CEP, une propension de notre crête d'altitude à s'étendre (avec des modalités différentes) vers la mer de Norvège en 2ème partie d'échéance. Cette modélisation nous garantirait la poursuite de conditions hivernales sur la semaine entière. De ce point de vue, l'ensemble GEFS est encore partagé.
  23. Oui c'est peut-être là où le bas blesse pour le moment. On voit que les déterministes sont encore un peu seuls sur cette affaire. Ils entrevoient tour à tour cette amplification de l'ondulation vers la mer de Norvège évoluant en blocage. Mais ils sont relayés timidement par leur ensemble. Je me souviens que lors de l'épisode hivernal de février 2013, les ensemblistes avaient rapidement relayé majoritairement le scénario d'une extension de la crête d'altitude vers la mer de Norvège. (je me rappelle d'un scénario ENCEP médian très raccord avec son déterministe à J+10 notamment). En même temps, on sait que le déterministes peuvent jouer le rôle "d'aiguillon" dans ce type de situation très tendue où la moindre anomalie Atlantique peut contrarier l'amplification. On peut aussi remarquer que depuis le début de l'hiver, on a flirté plusieurs fois avec cette fameuse extension de HP vers la mer de Norvège (fin décembre, un chouia début janvier et maintenant). Et, pour faire un autre parallèle avec 2013, on avait aussi eu 1 ou 2 tentatives plus tôt dans l'hiver qui avaient échoué avant que les HP trouvent la route des hautes latitudes Européennes début février.
  24. Comme le souligne Yann, c'est rare d'avoir la chance qu'un tel morceau de vortex modélisé descendre si bas en latitude vers nos régions. Les anomalies basses Arctiques sont même souvent vue descendre jusqu'en Afrique du nord sur nos déterministes. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que la poursuite d'une circulation méridienne sur l'Atlantique soit de plus en plus modélisée sur le long terme. Il y a effectivement souvent une sorte de "vide" entre le talweg Américain et le talweg Européen de sorte que le jet est vu majoritairement continuer de bifurquer assez facilement vers les hautes latitudes au-delà de l'échéance du topic (14 scénario GEFS à j+10)+ CEP et GFS DET.
  25. Oui comme souvent dans ce type de configuration. Avec un iso 0 parfois entre 300 et 600 m, les collines normandes sont souvent bien servies. Si le timing est bon et si l'isothermie joue pleinement son rôle, il pourra aussi y avoir de bonne surprises ailleurs avec une masse d'air très froide en altitude. Mais la situation resterait limite pour une bonne partie du NO. Il faut espérer que le flux bascule plus nettement au nord à un moment ou un autre. De ce point de vue, UKMO est plus encourageant.
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