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lame2

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  1. On voit quand même peu à peu une baisse de la zone barocline au fil des runs à LT (à confirmer) notamment en liaison à l'isolement de petites anomalies positives vers le Groenland. Cette baisse pourrait finir par nous soumettre plus directement au flux d'O.
  2. A long terme, on remarque en effet que les anomalies basses Atlantiques plongeraient moins franchement vers les Açores, le talweg Atlantique circulerait un peu plus zonalement. Toutefois le mouvement serait insufisant pour effacer le bloc anticyclonique continental rapidement. Celui-ci aurait tendance à s'étaler sur l'Europe continentale au lien de s'étendre vers La Scandinavie. Dans ce contexte, la France pourrait peut-être se situer en bout de course des anomalies Atlantiques en toute fin de semaine ou début de l'autre en flux de SO. Ce phénomène pourrait finir par constituer une porte de sortie à cette situation de blocage mais c'est un long chemin. Pour véritablement devenir une alternative, il faudra au moins que les anomalies basses Atlantiques finissent par pénétrer profondemment sur le continent comme le remarque Jtomtom. A voir si ces mouvements s'accélèrent dans les prochaines sorties. Et il est à noter que la zone barocline reste majoriatairement positionnée particulièrement haut en latitude même à long terme.
  3. UKMO et BOM sont étonnamment proches ce soir à 144 h, c'en est même bluffant. Lorsqu'on voit ce que projette le modèle Australien à 240h, on ne peut s'empêcher d'être méfiant sur la suite du run UKMO. Encore une fois, les modèles n'envisagent pas de porte de sortie à cette configuration pour le moment. Cette porte pourrait venir: -soit d'un repositionnement du blocage plus à l'ouest ou d'un déploiement de celui-ci vers le nord -soit d'un effacement progressif de la dorsale lorsque les anomalies basses Atlantiques daigneront ne plus plonger du continent Américain vers les Açores et circuleront plus zonalement. La 1ere type de porte de sortie n'est plus envisagée sur la PE et la 2 nde apparaît de façon minoritaire sur des échéances dépassant le cadre du topic. En tous cas cette situation est assez remarquable d'un point de vue synoptique, et ce ne sont pas les Athéniens qui nous contredirons.
  4. Jusqu'à j+10 au moins on a une unanimité des modèles (déterministes et ensemblistes) pour envisager un renouvellement continu du bloc anticyclonique continental. Il semble indéboulonnable même au delà de ces échéances ce qui est assez remarquable et cela démontre la puissance de la mécanique en place: - talweg Atlantique qui plonge du Groenland ou de Baffin vers les Açores - Remontées successives de haut Geopotentiels depuis le proche Atlantique en passant par la France vers la Scandinavie - jet d'ouest bien installé entre Groenland et Scandinavie qui rabat les anomalies basses polaires vers les Balkans. Même dans les échéances farfelues au-delà de J+10, GEFS n'envisage pas de manière solide de portes de sorties de cette mécanique pour le moment: pas d'activité dépressionnaire Atlantique plus incisive pour déboulonner le mastodonte, pas de repositionnement du bloc anticyclonique plus au nord ou plus à l'ouest. Les scénarios envisageant cela sont devenus très minoritaires au fur et à mesure des sorties. Rassurons-nous en nous disant qu'à J+10 cela a le temps de changer... Ah si, j'oubliais pour Oozap , il y a NAVGEM qui tend à 180h à faire bouillonner un peu plus l'Atlantique et à déséquilibrer la dorsale, mais il est isolé et il n'augure pas forcément d'une porte de sortie.
  5. Tu parles du sud des Pays de Loire car en Sarthe par exemple, cette année est loin d'être la pire en matière de neige avec plusieurs épisodes significatifs l'hiver dernier. Et depuis quelques années, nous sommes très bien servis côté neige dans mon secteur. Maintenant, il est vrai que c'est un peu aberrant que la Sarthe soit dans les Pays de Loire d'un point de vue géographique, le fleuve étant assez éloigné du département, mais c'est un autre débat.
  6. Merci J.Klem. Effectivement le 12z GFS de ce soir n’est pas très éloigné de celui d’hier mais au final la 2nde pulsion dont je parlais hier finirait par s’affaisser sur la France sur l'Américain ce qui ferait toute la différence par rapport au run d'hier soir où l'isolement était parfait. Par contre il est à noter que sur l’américain, la circulation resterait méridienne sur l’Atlantique sur les échéances suivantes avec une nouvelle advection douce sur l’océan! C'est maintenant cet élément synoptique présent depuis 2 runs qui est à suivre et qui montre qu’on n'est pas près visiblement à sortir de cette circulation méridienne qui pourrait bien finir par donner quelque chose de très froid. D'ailleurs le CEP envisage lui une 2ème poussée plus efficace qui s’affaisserait moins directement sur la France contrairement à GFS puis une 3ème décisive qui drainerait des anomalies basses continentales sur la France en début de semaine suivante avec une VDF à la clef (2nd run consécutif pour cet option sur l’européen). Concernant le diagramme, c’est le 6z GEFS que tu proposes Mopral, le 12z a du mal à sortir. Je ne m'aventurerai pas sur ce point....
  7. Le GFS de ce soir est l’illustration du scénario «parfait » à vague de froid tel qu’il commençait tout juste à se dessiner en milieu de semaine : Une poussée méridienne initiale très puissante se déployant à partir de la sortie du continent Américain depuis l’Atlantique en direction du Groenland qui décrocherait un bloc d’anomalies basses Arctiques. Une plongée des ces anomalies basses en direction de la France accompagnée sur son flanc occidentale de la poussée initiale méridienne qui retomberait sur le proche Atlantique. Une 2nde poussée méridienne encore plus puissante provenant comme la 1ère de l’Est Atlantique se dirigeant également vers le Groenland. Plusieurs éléments me paraissent décisifs dans cette synoptique : D’abord la modélisation de la trajectoire de la poussée initiale= elle n’est pas encore tout à fait cernée par les modèles car on remarque que notamment l’Européen l’envisage un peu moins puissante, rabattre un peu moins d’anomalies basses et redescendant un peu plus à l’est, près de la France. Du coup le décrochage Arctique rompt un peu plus vite en cut-off sur le CEP que sur l’américain déséquilibrant partiellement l’édifice Sur GFS, la 1ère poussée fonctionne parfaitement et retombe au bon endroit, du coup la place est laissée à l’arrière pour que la 2nde poussée se déploie et s’amplifie littéralement par la suite pour générer un blocage solide. Celui-ci est alors boosté dans son envol par l’ouest, dans le même temps il s’isole de ses racines subtropicales par le sud et il est maintenu en équilibre à l’est par les anomalies basses continentales. D’un point de vue synoptique c’est un scénario extrême dont la mise en place est très fragile. Le plus étonnant étant pour moi la façon dont la partie occidentale de la poussée chaude est projetée vers le Spitsberg à partir du Groenland entre 150 et 180 h. Les méandres modélisées du jet à la sortie du continent américain (oui Sky il va falloir vérifier comment il se comporte) : les décélérations et ses accélérations ne doivent pas y être étrangers. Maintenant le scénario GFS dans toute sa dimension et dans sa modélisation de sa 2nde poussée est isolé sur son panel ce qui permet de le relativiser pour le moment. Il est à noter tout de même que Ukmo, un peu court en échéance et moins spectaculaire dans sa configuration synoptique propose tout de même un scénario très froid comme l'a fait remarqué Run et qui semble fait pour tenir également dans la durée et pas si éloigné que ça de GFS; Enfin le type de circulation majoritairement proposé à long terme et le scénario médian ENSCEP laisse pour le moins songeur et tend à démontrer que GFS a sans doute du sens.
  8. Oui c'est vrai que sur les principaux déterministes, la poussée méridienne Atlantique vers le Groenland est prévue se déployer moins massivement qu'hier sur l'inlandsis (voir comparatif du jet dans cette zone entre hier et aujourd'hui à 144 h même si tout se joue avant) d'où un décrochage Arctique un peu moins massif et une propagation de l'isolement de HTP un peu moins évidente vers la mer de Norvège par la suite. Du coup l'édifice en voie de constitution serait moins solide. A voir si cette orientation prend du galon dans les prochaines sorties sur les déterministes sachant que la PE reste partagée entre ce scénario et celui d'un isolement plus massif et plus durable du côté de la mer de Norvège.
  9. Il faut prendre un peu de recul quand même on est en novembre et un déterministe qui prévoit du -6°C à 850 hpa c'est quand même plus que frais d'autant que ce n'est pas discordant par rapport à la PE. De plus on sait que la prévision n'est pas stabilisée concernant la masse d'air ni l'humidité. Enfin parler de coup de frais bref me paraît très prématuré quand on voit cette dynamique méridienne s'installer. Attendons donc au moins une stabilisation avant de tirer des conclusions hâtives.
  10. Ca dépend de l'échelle dont tu parles. Je trouve qu'à l'échelle synoptique les choses se précisent au contraire avec d'abord une advection douce qui se dirigerait vers le Groenland provoquant un décrochage arctique en notre direction en flux majoritairement de nord. Puis l'advection douce se propagerait ensuite en direction de la mer de Norvège ou du Spitzberg ce qui aurait pour effet de transformer en cut-off le décrochage arctique et sans doute de continentaliser le flux. Effectivement à meso-échelle les choses sont beaucoup moins claires mais tout cela est très normal car l'échéance est encore lointaine et la trajectoire des petites anomalies n'est pas encore bien appréhendée et peut changer largement la donne sur le temps sensible surtout avec une masse d'air limite entre 0 et -4 voire -6°C.
  11. Comme le précise Fayçal, la différence se fait au niveau de la puissance de la poussée méridienne Atlantique et ce n'est pas anodin, c'est même déterminant dans ce genre de situation (quant à l'importance du décrochage et quant à la capacité de la poussée à s'amplifier par la suite), tu l'as d'ailleurs évoqué toi même plus haut. D'ailleurs la puissance de la poussée modélisée par Ukmo va bien au-delà de la pointe sud du Groenland, il faut se méfier du z500. Pour s'en convaincre il suffit de regarder la carte 1,5 pvu de GFS à 144h en se disant qu'UKMO modélise quelque chose de plus puissant comme en atteste les cartes z500. Après, je suis incapable de dire pour autant comment évoluerait le modèle anglais sur les échéances suivantes bien sûr.
  12. C’est le contraire qui aurait été remarquable. Comment veux-tu trouver une cohérence dans des spaghettis à 240 h ? A la limite en situation de zonal bien établi, tu peux trouver une certaine lisibilité sur ce genre de carte à longue échéance mais c’est le seul cas. Ce qui est intéressant dans la situation projetée par les modèles à long terme, c’est d’essayer de trouver les quelques constances qui nous sont proposées. Et parmi elles on ne peut s’empêcher de remarquer notamment une situation rarement dépressionnaire sur l’Atlantique. Par ailleurs, dans les situations où les modèles commencent à modéliser des scénarios de blocages ou plus précisément d’isolement d’HTP aux hautes latitudes, on sait que les écart-types deviennent très forts : Un type de circulation exacerbé vient alors en opposition avec des projections plus classiques. Maintenant, notre situation actuelle peut aboutir à quelque chose de classique comme une ondulation plus ou moins forte avec isolement d’un cut-off sur l’Europe occidentale avant affaissement de la dorsale sur nous. Ce n'est pas parce qu'on pointe du doigt la possibilité de survenance d'un scénario "moins classique" qu'on estime qu'il a le plus de chance d'aboutir.
  13. Je suis d’accord avec toi Lolox. Depuis 2 runs, l’européen donne des signes d’amplification de la poussée méridienne Atlantique allant jusqu’à la mise en place d’un blocage à long terme. Maintenant comme tu le précises, il est prématuré de s’avancer outre mesure sur cette option. Il semble bien cependant, que la circulation méridienne déjà actuellement en route sur l’Atlantique se poursuive sur les échéances lointaines. Et même si c’est anecdotique pour l’instant, il est à noter que le dernier GFS reste méridien sur l’Atlantique jusqu’à 384h… La remarque vaut d’ailleurs pour pas mal de scénarios GEFS= étonnant de voir autant de scénarios avec si peu d'agitations sur l'océan aussi longtemps.
  14. Complètement d'accord Dexxa. Avant de s'attarder à ce que donneraient nos modèles en terme de temps sensible, il est important de regarder ce qui se passe à l'échelle synoptique. Et de ce point de vue la prévision d'ensemble est de plus en plus clair avec la confirmation de l'installation d'une circulation méridienne sur l'Atlantique. Quant aux déterministes, ils sont souvent de très bons indicateurs quant à un changement de circulation lorsqu'ils répètent au fil des runs, dans les grandes lignes, un changement de circulation. De ce point de vue, le CEP et GFS déterministes envoient depuis pas mal de runs des signaux dans le sens d'un déploiement de pulsions chaudes à partir de l'Atlantique vers les hautes latitudes. Evidemment il est trop tôt pour définir ce que cela pourra signifier pour nous en terme de temps sensible même si on peut sans doute miser davantage sur une option plus fraiche voire froide que douce dans ce contexte.
  15. Ouais... c'est un peu l'histoire de l'œuf et de la poule. Mais de mon côté, je ne pense pas que ce soit la goutte froide qui amorce le changement et qui soit précurseur. Il suffit de voir l'évolution de la modélisation entre hier soir et ce soir pour constater que la poussée méridienne en amont et à l'origine du déferlement d'anomalies basses est maintenant modélisée plus puissante et davantage orientée vers la mer de Norvège qu'hier soir. Le nouveau positionnement du cut-off est alors la conséquence de la trajectoire plus à l'ouest et plus puissante de la poussée méridienne. Par contre il est vrai que dans les échéances suivantes, le cut-off pourrait interagir avec les anomalies basses nord-Atlantiques ou continentales suivantes à condition bien sûr que la circulation méridienne se poursuive sur l'Atlantique.
  16. En tous cas le scénario du CEP ce soir est absent en tant que tel du panel GEFS 12z avec sa plongée d'une partie du talweg Atlantique vers le large de la péninsule ibérique. Il interpelle malgré tout tant il fait échos à nos récurrences estivales.
  17. Oui enfin à cette limite près que CEP et GFS nous sortent systématiquement depuis hier matin la modélisation d'un déferlement d'anomalies basses entre Islande et Scandinavie débordant plus ou moins largement au sud vers la GB jusque sur le France en fin de semaine du topic. Ce sont des signaux à prendre en compte même s'ils sont lointains. GEFS commence d'ailleurs lentement à tendre vers cette modélisation. Il faudra donc surveiller la capacité qu'aura le jet Atlantique à plonger ou non vers la France en 2nde partie de semaine. Edit: le CEP envisage bien ce déferlement sur l'Atlantique nord mais avec une plongée d'une branche du jet vers le large de la péninsule ibérique: ça rappelle nos coups de chaud de l'été avec plongée d'anomalies basses sur le proche Atlantique et remontée chaude sur la France.
  18. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que le scénario majoritaire du début de la 2ème partie de semaine devienne celui d'une masse d'air à 20°C à 850 hpa sur la moitié nord. GEFS qui tendait vers ce scénario devient de plus en plus clair ce matin quant à cette hypothèse. Et, dans ce contexte d'une isolement d'anomalies basses au large de la péninsule ibérique, c'est évidemment le SO qui est en 1ère ligne pour subir les remontées brulantes d'Afrique du Nord. Là on est plutôt dans une fourchette moyenne entre 20 et 25°C à 850 hpa (sans doute pourrait-on atteindre les 40°C au sol dans certains coins du SO et pas loin de 35°C généralisé sur la majorité du pays si ça se confirme ).
  19. Effectivement, impressionnante advection chaude envisagée par nos déterministes ce soir. On peut noter qu'il n'en sont pas à leur coup d'essai concernant cette modélisation qui est de plus en plus proposée au fil des runs. D'ailleurs on remarque souvent que ce type de signaux: les déterministes majeurs qui commencent à tabler sur du 20°C ou + à 850 HPA à long terme sont souvent dans le vrai au final. Finalement l'inconnue majeure concernant cette nouvelle poussée chaude sera sa capacité à remonter plus ou moins largement sur la moitié nord du pays car pour la moitié sud les 20°C à 850 hpa sont modélisés de façon majoritaire au fil des runs déterministes comme ensemblistes à partir du 1er-2 Août.
  20. Oui le CEP est extrême ce soir avec un talweg Atlantique qui plongerait vers le proche Atlantique très bas en latitude soutenu qu'il serait sur sa façade occidentale par un jet descendant depuis le Groenland vers les Açores. L'advection chaude qu'il modélise en contrepartie en direction de la France est presque effrayante avec ses 20°C à 850 HPA remontant jusque sur l'extrême nord du pays. GFS soutient à peu près la même idée générale avec malgré tout une plongée moins méridionale du talweg et du coup une remontée chaude associée sur la France un peu moins prononcée. Maintenant lorsqu'on étalonne le scénario CEP de ce soir au panel GEFS on se rend compte qu'il est très minoritaire au moins dans la masse d'air à 850 hpa qu'il propose. Ceci-dit il l'est moins dans la configuration synoptique qu'il envisage. Dans ce contexte il faudra donc surveiller la survenance d'un nouveau coup de chalumeau en cours de semaine.
  21. Il semble de plus en plus probable que le cut-off Atlantique lance une 1ère salve d'anomalies basses sur la France entre mardi soir et mercredi. Cette 1ère attaque aurait pour effet de soumettre la majorité du pays (extrême SE excepté) à une dégradation orageuse lors de cette journée de mercredi. La journée de jeudi pourrait être à nouveau calme avec un nouveau renforcement temporaire de l'advection chaude à l'avant du talweg Atlantique avant la mise en place dune nouvelle dégradation orageuse pour vendredi. Pour la suite, le scénario majoritaire projeté depuis plusieurs runs, tend à modéliser la baisse en latitude du jet Atlantique qui serait favorable à une circulation plus méridionale des anomalies basses venant de l'océan traversant au moins une partie du nord de la France en début de semaine suivante. Et même le CEP qui est le modèle (sérieux) le plus prompt à envisager le renouvellement de l'advection chaude après le 1er cut-off et donc à envisager le renforcement du barrage aux anomalies basses Atlantiques suivantes, finit par voir ce barrage céder aussi et le talweg Atlantique simposer dans le début déchéance suivant. Dans ce contexte, on pourrait assister à un dégradé N/S en début d'échéance suivante plus ou moins marqué en fonction de la latitude plus ou moins basse qu'arriveront à atteindre les anomalies négatives Atlantiques dans leur avancée vers la France.
  22. Oui c'est encore loin mais ce soir tous les déterministes envisagent que le cut-off serait repris dans la circulation d'ouest pour s'évacuer vers l'est en passant au moins partiellement par la France. L'ensembliste GEFS va également majoritairement en ce sens depuis plusieurs runs. Dans ce contexte dynamique, avec une grosse advection chaude en amont on peut effectivement s'attendre à un gros épisode orageux en 2ème partie de semaine même si UKMO est un peu dissonant. Maintenant il reste encore pas mal d'inconnues concernant notamment la capacité de l'épisode caniculaire à déborder plus ou moins largement sur la moitié nord et quant à la trajectoire plus ou moins méridionale que prendra le cut-off Atlantique dans son avancée vers l'Est. Pour le moment sa trajectoire est souvent vue suffisamment septentrionale pour épargner les régions du sud-est au moins.
  23. Merci à tous pour vos commentaires. Merci Bruno d'avoir pensé à moi. J'étais un peu stressé lundi matin et j'ai effectivement joué la montre craignant d'être bloqué sur la route. J'en ai donc oublié mon APN, Grrrr! Je m'en suis voulu, heureusement que j'avais mon téléphone , j'aurais été très frustré de ne ramener aucune image. Lorsque j'ai vu le front stagner sur nous, j'ai espéré qu'il en garde un peu pour vous plus au sud. Finalement il n'en est resté que quelques miettes pour certains. En tous cas je me souviendrai longtemps de ces 2 jours de neige. C'était même un peu flippant par moments (on est moins serein quand on vit un truc comme ça loin de chez soi). Ceux qui se déplaçaient en voiture comme moi craignaient surtout d'être bloqués sur les routes, c'est arrivé à quelques collègues qui ont passé une nuit dans leur voiture. D'autres qui étaient à pied avaient peur de tomber: on ne repèrait plus les trottoirs et mercredi matin, de gros pans de neige tombaient des toits. Je mettrai peut-être d'autres photos ce soir si je trouve le temps.
  24. Je vous propose quelques photos de la tempête de neige que j'ai prises suite à mon déplacement à Caen les 11-12 et 13 Mars. J'ai eu la chance de vivre un phénomène exceptionnel par sa durée, son intensité et la période de l'année à laquelle il s'est produit. Pour ma part je n'avais jamais vécu une telle tempête de neige en plaine. J'étais à Caen pour des raisons professionnelles, je n'étais donc pas libre de mon temps, je n'ai pas pu beaucoup me ballader dans "le paradis blanc" et je n'avais que mon téléphone pour immortaliser cet épisode. Mes photos sont donc de piètre qualité et elle ne rendent finalement que partiellement compte de l'intensité de l'événement. D'abord je pars de la Sarthe à 6h du matin lundi Au fur et à mesure de ma montée vers "le nord", la température diminue pour atteindre 0°C au termomètre de ma voiture dans l'Orne vers Macé. Il pleut toujours mais les flocons se mèlent de plus en plus à la pluie. La neige fait son apparition au sol vers Falaise (désolé pour la qualité de la photo): Arrivé à Caen, il y a une petite couche de neige (3 à 4 cm), elle est lourde et mouillé. Il a plu et ne fait que recommencer à neiger. Les routes sont dégagées: La neige tient jusqu'en centre-ville et la couche est modeste mais il fait 0°C: La neige est tombée toute la journée en cumulant assez peu et en ne tenant pas sur les routes. Vers 18 heures, un blizzard s'abat sur la ville, toutes les surfaces se recouvent de blanc très rapidement. Je prends une photo sur le périphérique, ça commence à glisser: Tout blanchit rapidement à l'extérieur du périph; Vue de la fenêtre de là où je logeais, intensité forte et vent violent: La neige va tomber toute la nuit (neige fine et dense), le vent souffle toujours fort; Mardi matin, je me rends compte que le cumul commence à devenir costaud: Les routes sont déjà quasiment impraticables, seules les (très) grands axes comme le périph sont à peu près praticables: Les rues du centre-ville sont désertes, il neige fort en cette matinée du 12 mars: Le vent souffle toujours fort, le blozzard est vraiment là. Le silence est impressionnant dans les rues, pas une voiture qui circule, les magasins sont fermés. Seul le bruit du vent nous siffle aux oreilles. Photos prises en milieu de journée!: La neige s'arrête de tomber vers 17h00, nouvelle photo prise depuis la chambre où je logeais (vers 18h00), une congère s'est formée : Enfin, je m'offre une petite ballade dans Giberville où les rues sont quasi impraticables, beaucoup sont restés à la maison et n'ont pas bougé: Les arbres souffrent sous le poids de la neige; Voilà quelques unes des photos que j'ai prises de ce périple normand. La neige est présente massivement jusque dans l'orne en limite sud d'Argentan. Aujourd'hui du fait du soleil, la neige a pas mal fondu à Caen. Juste au nord de la ville une centaine de personnes sont restées bloquées dans leur coiture toute la nuit de lundi à mardi à cause des congères. Ce sont des agriculteurs avec des tracteurs qui sont venus les "libérer". Ce midi ils n'avaient pas encore récupéré leurs voitures.
  25. Oui ça risque d'être limite notamment pour l'ouest du 14.A suivre en live en tous cas. Les températures ont déjà bien baissé sur ces secteurs:
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