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lame2

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  1. Ah oui j'avais pas vu... Si Ciel d'encre ouvre le topic de la semaine suivante dès le samedi c'est un vrai signal . Il me semble que la dernière fois qu'il l'a fait aussi tôt en plein hiver, c'était il y a quelques années, il s'appelait encore Yann 76 et ce fut un coup gagnant. Evidemment je plaisante... son analyse d'ouverture est on ne peut plus objective "schéma circulatoire pourrait aussi ne pas changer décisivement" ...." le champ des possibles est largement ouvert"
  2. Je ne sais même pas si le fait que l’ondulation Est Pacifique bloque ou pas soit l’élément déterminant pour nous à terme finalement Oliv. (contrairement à ce que j'ai dit avant d'ailleurs). On voit sur GFS depuis 2 runs que cette pulsion n’atteint plus le pôle sans que cela ne change la donne quant à la modélisation d’une amplification des ondulations sur le cadran Atlantique en toute fin d’échéance et surtout en début de la suivante. On voit que cette ondulation Pacifique continuerait sur GFS à permettre le maintien très majoritaire du Vortex Américain sur le continent sur l’échéance suivante. C’est également une constante à depuis plusieurs runs sur le CEP. Et sur le modèle déterministe européen comme sur l’américain, seul un talweg parviendrait à déferler sur l’Atlantique aidé par une pulsion douce Atlantique (toujours en début d’échéance suivante), il aurait pour caractéristique (depuis les modélisations déterministes d’hier matin) de se détacher presque totalement du VP Américain : Il faudrait au moins tout ça pour changer de configuration. La PE commence à réagir sur le cadran Atlantique, mais NAEFS ne voit pas (encore ?) l’Atlantique échapper à la prédominance dépressionnaire même hors échéance. Mais on sait que les déterministes sont souvent plus prompts à anticiper le changement par rapport aux ensembles. Je poste ici parce que je ne veux pas polluer le LT avec un post hors échéance et un peu (trop) orienté
  3. A l'échelle hémisphérique, ça sent le gros chambardement au niveau des hautes latitudes avec sans doute une bulle tiède imposante qui pourrait s'isoler vers le pôle et du coup avec un vortex Américain impressionnant qui pourrait rester assez longtemps principalement américain... C'est ce que suggèrent GFS et le CEP à LT et TLT. Même s'il y a "un coup de loterie" à ces échéances, ça sent quand même l'amplification des ondulations sur le cadran Atlantique pour la semaine du 27/01.
  4. C'est effectivement un courant d'ONO qui semble s'imposer pour la semaine du topic (au moins une bonne 1ère moitié). En fait c'est assez simple de faire de la prévision cet hiver , il suffit de prendre le scénario médian à 192 heures et avec cette configuration qui ne bloque jamais, on a presque bon à chaque fois.
  5. Ce n’est pas encore le grand soir sur nos modèles mais on voit quand même un rapproché entre les principaux déterministe et la PE GEFS pas trop éclatée jusqu’à 144h. En effet le point de convergence important est la poursuite jusqu’à cette échéance de la plongée des anomalies basses Atlantiques vers le bassin méditerranéen. (mon Dieu je radote) La cyclogenèse Atlantique n’y est bien sûr pas étrangère en s’escrimant à ne pas balancer d’anomalies de tourbillon subtropical vers le Groenland entre maintenant et 102 heures. Du coup le jet fait une sorte d’arc de cercle au-dessus de l’Atlantique en partant en gros du Labrador pour monter jusqu’au sud Groenland et pour redescendre à l’ouest immédiat de la France sur à peu près toute cette échéance. On l’a vu, à chaque fois que les modèles modélisaient une faille pour les anomalies hautes dans cette mécanique, le flux repassait très vite à l’ouest ensuite. Je focalise sur cette plongée qui commence à devenir solide sur la PE également (avec une dispersion limitée des scénarios à cette échéance) car c’est un élément déterminant si nous voulons qu’à un moment donné, la circulation méridienne prenne le dessus sur la circulation d’ouest Atlantique. C’est d’autant plus vrai lorsque dans une situation « quasi initiale » comme celle là, où on a une forte présence d’anomalies hautes isolée aux hautes latitudes plus à l’Est ou en train de s’élever. Ces anomalies hautes ont en effet aussi une importance pour la suite, car elles prennent la place, elles rendent difficile le cheminement des anomalies basses Atlantiques vers l’est surtout lorsqu’elles sont en phase de propagation comme celle qui s’élèverait à partir du continent. Concernant la circulation ondulante ou méridienne, elle va dépendre de la cyclo Atlantique et de ce point de vue, on voit que majoritairement sur les modèles, cette cyclogenèse tend maintenant à envoyer des anomalies hautes vers les hautes latitudes à partir de 120 heures. Et c’est après 144 h que les modèles divergent sur les effets de ces pulsions Tantôt elles tendent à installer une circulation méridienne de nature à bloquer le flux lorsque le jet se détourne largement vers le Groenland et lorsqu’en parallèle, le talweg rompt en cut-off pour retomber continuer à retomber vers la méditerranée Tantôt elles tendent à installer à nouveau une circulation plus zonale, lorsque l’ondulation est moins puissante et que le jet tourne alors à l’ouest alors que le talweg glisse vers l’Est sans plonger vers la méditerranée= dans ce cas l'équilibre précaire tombe. Le scénario intermédiaire serait celui d’une poursuite d’une circulation NO ondulante avec plongée récurrente du talweg Atlantique vers la méditerranée.
  6. En tous cas, les déterministes ont tous fait un rapproché vers le CEP au moins sur un aspect: ils modélisent maintenant un talweg Atlantique continuant à plonger vers le bassin méditerranéen en début d'échéance. Sur cet aspect, CEP était minoritaire hier soir, la majorité des modèles et de la PE GEFS voyant le jet reprendre une courbure zonale dès les 1ère échéances du topic. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où le jet est modélisé continuer à plonger et l'évolution des sorties GFS d'hier soir et ce soir atteste de ce rapprochement notamment. Sorti de ce rapprochement concernant la plongée du jet aux 1ère heures du topic, le CEP est effectivement très différent du reste de la modélisation: dès les échéances assez courtes, il envisage une plongée des anomalies basses Atlantiques beaucoup plus à l'ouest que les autres modèles. Et surtout, contrairement aux autres modèles, il est le seul à envisager la cyclogenèse Atlantique capable de propulser une pulsion méridienne très haut en latitude se propageant vers la mer de Norvège. Seuls 2 scénario GEFS sont proches de l'européen (11 et 13) comme l'a remarqué Yann. Et les autres modélisations sont tellement en phase avec la configuration que nous servent les modèles depuis le début de l'hiver qu'on a tendance inévitablement à leur donner beaucoup plus de crédit (je paraphrase RUN999). En même temps, ce type de configuration avec AR et vortex présent du continent américain plongeant vers le sud Groenland se prête assez à des remontées chaudes se propageant plus à l'Est vers la mer de Norvège ou la Scandinavie dans un contexte également moins zonal entre Islande et Scandinavie et plus dégagé en anomalies basses. Mais encore faut-il que la cyclogenèse Atlantique fasse suffisamment bifurquer le jet vers les hautes latitudes et qu'une autre branche continue à plonger bas en latitude, car sinon à la moindre brèche, c'est le jet d'ouest qui reprend ses droits. C'est ce travail d'équilibriste qu'arrive à modéliser le CEP. Et on ne peut pas dire qu'il se perd, il est seulement logique avec lui-même si on peut dire. Et malgré tout, ces modélisations très méridiennes que le CEP nous propose de plus en plus ces derniers temps et que les autres modèles reprennent parfois, sont peut-être des signaux vers un changement plus profond qui s'opèrera peut-être à un moment ou un autre. Je me rappelle notamment qu'en 2012, les modèles nous avaient fait plusieurs fois miroiter des scénarios de blocage avant la fameuse semaine où tout avait basculé. Et m... je me fais prendre la main dans le sac en plein délire d'extrapolation, vous ne m'en voudrez pas j'espère et je n'irai pas jusqu'à dire que GFS finalement n'est pas si lointain de son compère CEP avec sa pulsion douce qui s'élève jusqu'au cœur du Groenland à 192h mais qui s'isole trop vite....à moins que ce ne soit CEP qui se rapproche de GFS Bref arrêtons ces délires hivernophiles et constatons que l'option majoritaire est très largement zonale, ondulante parfois, mais zonale. On y verra plus clair demain...peut-être si le CEP entre dans le ranG
  7. Effectivement Run et le CEP qui est en train de sortir voit une situation moins tendue que sur l'Américain ce matin. Sur GFS Il s'en faut de peu pour que les anomalies basses Atlantiques plongent vers la méditerranée à 144h et s'est encore plus tendu à 180 h où la plongée se fait in extremis. Sur le CEP les anomalies Atlantiques passent plus à l'ouest et le flux ralentit rapidement en début d'échéance pour laisser place à une pulsion douce qui semble remettre en cause plus sérieusement la circulation d'ouest. (pas le temps de suivre la fin du run...grrr) En fait la semaine s'annonce peut-être plus incertaine qu'envisagée....
  8. Tiens tiens, le 18z GFS fait un rapproché par rapport au CEP et à sa modélisation d'hier soir avec un jet Atlantique qui plonge à nouveau jusqu'en fin de semaine prochaine vers la méditerranée. Pas forcément suffisant pour remettre en cause une circulation zonale par la suite car le jet bifurque à nouveau ensuite mais c'est un pas vers l'Européen. En tous cas la cyclo Atlantique est encore modélisée de façon différente que sur le précédent run dès 96 h.
  9. Je crois que ce qui fait la différence entre le CEP et les autres modèles ce soir et ce qui faisait d'ailleurs aussi les divergences d'hier soir se joue à 96 h sur l'Est du continent nord-Américain dans l'articulation qui se fait entre 2 talwegs. On remarque ces divergences à cet endroit sur la carte des écarts-type de GEFS à la même échéance. Je remarque depuis plusieurs sorties que les modèles ont des difficultés à appréhender le comportement de ces anomalies négatives sur l'océan lorsque le jet les propulsent vers l'Europe occidentale. On constate que le plus souvent, elles provoquent une cyclogénèse qui propulse des anomalies positives de tropopause à l'avant, ce qui a pour effet de finir par dévier le jet en direction de l'Est plutôt que de laisser continuer à plonger vers la méditerranée. Sur le CEP de ce soir, comme sur GFS 12z d'hier soir par exemple, ces anomalies basses ne se font pas suffisamment devancer par les anomalies hautes, le jet ne dévie pas vers l'Est et les anomalies basses continentales continuent de plonger vers la méditerranée. (cf jet sur le CEP et l'articulation anomalies hautes et basses+jet sur GFS 12z d'hier). Cette étape est indispensable pour commencer la semaine du topic avec un flux à composante nordique et pour avoir des chances de poursuivre immédiatement avec un contexte méridien au-dessus de l'océan comme le propose le CEP. Mais on sait que ce scénario est minoritaire: très peu présent sur GEFS et soutenu uniquement par des modèles secondaires comme NAVGEM ou JMA. Ceci-dit tant que l'écart-type n'est pas totalement estompé sur les zones d'incertitudes dont j'ai parlé et quand on voit à quel point ça se joue finalement à peu de choses au niveau de la cyclo Atlantique, on peut peut-être encore attendre avant d'être complètement affirmatif sur la solidité de l'option majoritaire pour la toute fin d'échéance précédente et pour le début de celle du topic
  10. Oui les signes de poursuite du plongeon du jet vers la méditerranée pour la fin d'échéance et le début de la suivante sont de moins en moins présents sur les modèles (cf GFS et CEP par exemple). On constate également une orientation plus ouest de celui-ci au-dessus de l'Atlantique favorable à une zonalisation du flux dans les même échéances. Donc après une orientation NO, le flux devrait repasser à l'ouest plus franchement en début d'échéance suivante, la PE va aussi dans ce sens. C'est vrai que cette année, ça a beaucoup de mal à bloquer (cf le post de cotissois hier soir). Maintenant, on ne va pas pour autant enterrer la configuration de la semaine suivante même si on devrait avoir un talweg bien costaud à la sortie du continent Américain qui semble assez mobile. Il faudra voir comment ça se passe sur l'Atlantique avec ce talweg et à l'arrière.
  11. En tous cas, voir une branche du jet modélisée plonger si bas en latitude, ce n'est pas courant. Et nos 2 modèles phares sont assez proches de ce point de vue. Ce qui est intéressant, c'est aussi de noter que le jet est toujours vue par nos 2 déterministes GFS et CEP, continuer à plonger N/S vers la méditerranée (bien moins profondément qu'avant évidemment) en fin de semaine et début de la semaie suivante. Cette modélisation reste fragile et sera à suivre dans les prochaines sorties. Tout se joue à mon avis au niveau du cyclonisme Atlantique qui n'est pas complètement cerné dès les échéances proches. Dans le 6z GFS notamment, on remarquait d'un talweg Atlantique moins profond et moins solide que sur GFS 12z ou CEP, du coup une branche du jet repartait du Groenland vers la Scandinavie en fin d'échéance pour annihiler les velléités méridiennes sur l'Atlantique au lieu de continuer à plonger le long du talweg. La dorsale s'affaissait peu à peu et le zonal reprenait de la vigueur au-dessus de l'Atlantique en toute fin d'échéance et début de la suivante. Ce soir les déterministes (avant le 18z GFS) sont plus méridiens au-delà de l'échéance tout en hésitant encore sur l'option à prendre et la PE est partagée ce qui est normal vue l'échéance. En tous cas, pour la fin de semaine, la prévision devient délicate pour le NE surtout où la masse d'air à 850 HPA varie de 10°C à 850 hpa en fonction de la trajectoire/du creusement du talweg et en fonction du flux associé. Par ailleurs, sur le 18z il apparaît que le talweg Atlantique est un peu plus massif très tôt, un peu moins dyamique et moins direct dans sa trajectoire vers la France, moins poussé par le jet Atlantique, du coup, la masse d'air associée est un peu plus douce et le jet tend en fin d'échéance à bifurquer vers la Scandinavie plutôt que de plonger franchement vers le sud comme sur la précédente sortie. Une circulation zonale tend alors à s'imposer pour la semaine suivante. Tout ça se joue en fait à très peu sur cette sortie.
  12. Ce run me paraît quand même assez différent du précédent et pas vraiment en cohérence avec une circulation typiquement zonale. J'ai rarement vu modélisé un talweg Atlantique si profond descendant si bas sur l'Afrique du Nord sans même rompre en cut-off. De ce point de vue, cette modélisation me paraît d'ailleurs très fragile et elle demande évidemment confirmation pour tester sa solidité. Ensuite, on se rend compte qu'en tout début d'échéance, ça devient à nouveau très méridien avec une pulsion chaude Atlantique envoyée jusque vers le Spitzberg (largement à confirmer aussi). Bref, pour moi un run un peu en décalage avec les runs précédents de déterministes.
  13. Sur la prévision d'ensemble GEFS, on remarque que lorsque l'air froid continental ou nordique n'atteint pas la France, ce sont que le plus souvent, les éléments constitutifs du blocage lui-même (les 3 pulsions dont je parlais précédemment) n'opèrent pas l'isolement d'une bulle tiède vers la mer de Norvège. (Exemples- scénario 2: la poussée méridienne a une trajectoire un peu zonale trop à l'Est-scénario 9= l'isolement s'échappe vers la nouvelle Zemble- scénario 17: poussée trop à l'est-scénario 19= simple ondulation). De ce point de vue, la stabilité depuis quelques runs des grands déterministes à envisager la même mécanique de mise en place de cet isolement (en opposition à ces scénarios) milite vers la solidité de ce schéma général même si tant que la PE n'a pas complètement choisi son camp, il faudra malgré tout de même rester prudent. Et évidemment comme déjà précisé, si le schéma du blocage se confirme, la trajectoire des anomalies basses Atlantiques sera à surveiller car il n'y aurait plus qu'elles pour perturber la progression des anomalies froides continentales jusqu'à nous.
  14. Il commence quand même à y avoir une grande stabilité de GFS par rapport à la modélisation générale de notre configuration synoptique de la semaine prochaine. Les 3 pulsions qui pourraient nous conduire à la mise en place d'un blocage positionné en Mer de Norvège sont systématiquement modélisées emprunter quasiment le même chemin sur le modèle américain depuis au moins 3 runs à l'échéance de lundi soir, ce qui est assez étonnant au vu de l'échéance et de la complexité de la situation. Ce sont à mon avis principalement les petites anomalies Atlantiques qui peuvent changer la donne quant au flux qui nous concernera. Mais au vu de cette situation générale systématiquement modélisée depuis plusieurs runs maintenant, il devient très probable que nous soyons majoritairement concernés à un moment ou un autre par des conditions hivernales la semaine prochaine. Il serait en tous cas décevant pour les hivernophiles qu'il en soit autrement. Il est par ailleurs prématuré de faire actuellement une lecture littérale des modèles pour le moment pour en tirer des conclusions sur le temps sensible auquel nous pourrions être exposés.
  15. Effectviement les modèles continuent à avancer ce matin vers une mécanique très hivernale. Il reste cependant pas mal d'inconnues comme notamment la capacité de l'isolement initial qui devrait s'installer vers la mer de Norvège à drainer massivement les anomalies basses continentales vers l'Europe occidentale, comme la capacité de la pulsion Atlantique suivante (modélisée systématiquement par la PE) a prendre suffisamment de latitude (en lien avec la cyclo ouest Atlantique) pour ancrer l'éventuel blocage et comme la trajectoire plus ou moins méridionnale des anomalies basses Atlantiques qui passeraient sous l'isolement et qui peuvent changer la donne en terme de flux. Concernant l'Europe de l'Est, les scénarios à vague de froid deviennent très majoritaires, ils le sont aussi sur l'Europe de centrale même si la panel est plus dispersé. Inévitablement concernant l'Europe de l'ouest et la France la situation est plus incertaine même si on voit au fil des runs continuer à augmenter le nombre de scénarios froids à très froids. D'ailleurs on remarque bien que cette histoire de réserve de froid à l'est n'a pas véritablement de sens et que la configuration synoptique peut radicalement changer la donne lorsqu'elle devient favorable.
  16. Difficile d’y voir clair sur la prévision de la semaine du topic pour le moment. Il y a malgré tout de grandes chances que la semaine commence en flux majoritairement d’ouest en bout de course de la circulation Atlantique. Mais pour le reste difficile de dire. Pour autant, nos modèles ont tous fait un rapproché vers la tendance que nous propose le CEP depuis quelques jours : à savoir la mise en place progressive d’une circulation méridienne de notre côté de l’hémisphère. Celle-ci est visible sur tous les modèles et la carte du jet sur le CEP et GFS à 126 h est symptomatique de cette circulation avec des branches plus ou moins grandes qui enserrent les 2 côtés des pulsions douces. Les branches situées sur le flanc occidental des poussées, les aident à monter en latitude et les banches situées sur leur flanc oriental rabattent les anomalies basses continentales vers l’ouest et le sud. De tout cela il résulte un combat entre la circulation d’ouest qui tente de se maintenir sur l’Atlantique avec un jet vigoureux et cette fameuse circulation méridienne qui tend à étirer le talweg Atlantique vers le nord mais aussi vers le sud, car la branche Atlantique du jet serait obligée de plonger vers la méditerranée. A partir de ces points de convergences, nous constatons plusieurs choses : D’abord que le talweg Atlantique est souvent modélisé s’étirer très fortement vers le sud à partir du continent Américain jusqu’à la méditerranée Ensuite que le plus souvent l’isolement présent aux hautes latitudes resterait majoritairement positionné entre Islande et Scandinavie en maintenant les masses d’air très froides positionnées sur l’Europe continental assez longtemps Enfin que l’étirement du talweg Atlantique serait propice à des bifurcations du jet capable de générer d’autres pulsions méridiennes plus à l’ouest sur l’Océan (voir scénario médian GEFS à LT) Quant au temps sensible, on semblerait conserver une tendance océanique en 1ère partie d’échéance car les anomalies Atlantiques semblent vraiment plus prompts à nous atteindre que les anomalies continentales, pour le reste c’est très flou car la PE nous soumet tantôt à un flux restant océanique, tantôt à un flux tournant au nord du fait de l’ondulation Atlantique, tantôt à un flux plus continental si la pulsion Atlantique rejoint l’isolement initial plus au nord-est. Les 2 dernières options sont en tout cas en train de prendre du galon au fur et à mesure des sorties.
  17. Bien sût qu'il est stable. Il l'est dans la configuration synoptique qu'il propose en modélisant plusieurs poussées méridiennes à chacun de ses runs. Et le 12z est cohérent avec le 0z même s'il ne propose pas évidemment exactement le même scénario. Nous sommes en train de commenter des runs qui modélisent des situations prévues à LT, il est normal d'un run à l'autre que les champs d'action ne se situent pas au même endroit qu'au précédentes sorties. Mais sur l'Européen l'idée générale reste la même: - d'abord il y a la mise en place d'une poussée méridienne initiale qui va commencer à s'élever dans les prochaines heures à partir de l'ouest Atlantique vers le Groenland (tous les modèles sont ok sur ce point: cf GFS ou UKMO par exemple). - ensuite il y a une autre poussée méridienne positionnée sur le centre Atlantique que l'on voit ici à 144h sur le CEP et qui est soutenue par une forte cyclogenèse. C'est cette seconde poussée qui permettrait aux anomalies basses continentales de poursuivre leur route vers l'Ouest du continent européen. Et c'est dans l'appréhension de cette 2nde poussée et dans celle de la cyclo que les modèles divergent. On remarque de ce point de vue un petit rapproché de l'américain vers l'européen car cette 2de poussée était très faible et avait un parcours zonal sur le 0z de ce matin. Ce soir GFS lui donne davantage d'ampleur mais si elle reste peu puissante, de plus elle est soutenue par une branche du jet et elle est suivie par une autre poussée certes faible mais gardant un mouvement méridien. Maintenant CEP me semble malgré tout un peu seul parmi les déterministes et on remarque aussi et à nouveau, que malgré son caractère méridien, il ne remet toujours pas totalement en cause la circulation d'ouest, les anomalies basses continentales ne faisant que "lécher" la France. La PE GEFS devient elle plus ondulante en atteignant rarement ce que propose le CEP. Elle l'était tout autant sur le CEP de ce matin. Le risque de ce genre de configuration est de se trouver en bout de course du flux d'ouest.
  18. Le CEP qui est en train de sortir reste très méridien ce matin, il l'est même plus qu'hier soir avec une succession d'ondulations qui mettraient à mal la circulation Atlantique. GEM envisage également une succession d'ondulation mais avec une vigueur moins prononcée que le CEP. GFS reste zonal mou avec des anomalies basses qui couperaient les velléités méridiennes en passant de l'Islande vers La Scandinavie entre 144 et 180 h. UKMO semble suivre cette version. GEFS qui restait essentiellement zonal hier soir devient de plus en plus ondulant avec bon nombre de scénarios qui vont en ce sens sans atteindre l'intensité du CEP et encore aussi pas mal de scénarios qui suivent le déterministe. Bref, la prévision reste très ouverte pour la semaine du topic.
  19. C'est même bluffant de constater à quel point l'ensembliste américain ignore ce soir le scénario d'une remontée franche de HG vers la Scandinavie. Surtout que le CEP n'est pas le seul déterministe à envisager cette remontée puisque GEM et JMA l'accompagnent dans les grandes lignes. C'est vrai aussi que les scénarios de l'ensembliste américain n'envisagent pas le développement de la cyclogenèse dont parle Treize Vent sur le centre Atlantique ou alors ils l'envisagent beaucoup plus nord que les 3 modèles pré-cités. Et effectivement dans ce contexte l'ENSCEP de ce soir sera intéressant à suivre. En tous cas, même sur les modèles qui modélisent une plus forte méridiannisation du flux, on voit à quel point la circulation d'ouest peine à s'essouffler.
  20. En regardant rapidement le panel GEFS de ce soir, on remarque 2 types de scénarios: - scénario très majoritaire qui envisage la poursuite d'un zonal faiblement ondulant - scénario minoritaire qui envisage la mise en place d'une dorsale un peu plus solide sur la France s'apparentant plus ou moins à un AF En tous cas il n'y a pas de scénario véritablement hivernal pour le moment même à LT. Les scénarios avec isolement de HTP aux hautes latitudes ont disparu de la modélisation GEFS.
  21. Je me demande si depuis le début de l'hiver on a déjà vu modélisée une poussée méridienne aussi puissante s'élever vers le Groenland à une si courte échéance? Elle serait, qui plus est, soutenue jusqu'au nord de l'Inlandsis par une branche du jet orientée au sud a partir de l'Atlantique. Mais ne nous réjouissons pas trop vite de ces changements. Il n'y a qu'à regarder la suite du run GFS pour remarquer qu'une telle poussée à elle seule ne peut pas remettre en cause la circulation d'ouest actuelle. Le déterministe américain en modélisant cette poussée, montre qu'elle est en mesure d'étirer le VP Nord-Américain et Groenlandais vers l'Atlantique en l'empêchant de remonter rapidement vers le pôle en passant par la Scandinavie. Mais au fond, rien ne change fondamentalement sur l'Américain. Pour que cette poussée commence à casser véritablement la dynamique d'ouest, il faut qu'elle soit plus continue, qu'elle se prolonge dans l'échéance pour étirer davantage le talweg Atlantique (cf GFS 6z d'hier) et qu'elle ne se décale pas trop vite vers l'Est Sur le run GFS de ce soir, l'alimentation de la bulle tiède s'arrête vers 138 h et les anomalies Atlantiques reprennent alors leur chemin d'ouest entre Islande et Scandinavie anihilant partiellement la circulation méridienne à peine installée. Sur le CEP, la poussée méridienne Atlantique est plus puissante et plus continue. Et même si les anomalies basses Atlantiques poussent vers l'Est par la suite, elles ne suffisent par à remettre en cause la mise en place d'une circulation méridienne sur le proche Atlantique même s'il s'en faut de peu. Le panel GEFS reprend ces 2 types de scénarios parfois en les modalisant de façon plus prononcée (zonal plus marqué ou ondulation(s) voire isolement plus puissante(s)) il modélise aussi d'autres scénarios intermédiaires qui peuvent finir en AF si les poussées méridiennes sont plus orientales. Pas mal de possibilités sont donc ouvertes pour la toute fin d'échéance et rappelons pour Sky Blue que ce n'est pas l'absence de réserve froides sur le continent qui dictera la mise en place ou non de conditions éventuellement plus hivernales chez nous, c'est la configuration synoptique qui gouverne en la matière. A noter d'ailleurs d'un point de vue supra synoptiques que les poussée méridiennes depuis le proche Pacifique vers l'Alaska qui sont incessantes depuis le début de l'hiver et qui favorisent la présence d'un fort VP sur le continent Nord-Américain, sembleraient se faire beaucoup moins puissantes dans les 10 jours à venir au moins selon les principaux déterministes.
  22. Ca bouge un peu au niveau de la modélisation à long terme avec un VP entre Baffin/Groenland et Islande qui pourrait commencer peut-être à être plus mobile pendant la semaine du topic. Ce changement, s'il sopère, serait très progressif et il ne garantirait pas forcément un changement de récurrence au final. Mais il est intéressant de constater que l'isolement d'anomalies positives de HTP modélisé depuis un long moment vers le Spitzberg/mer de Norvège ou l'Est du Groenland et soulevé par un talweg un peu plus profond que les autres qui s'isolerait en méditerranée ou en Afrique du Nord, se confirme au fil des runs (cf GFS par exemple) Ces mouvements auraient pour effet de désorganiser un peu le VP très présent entre Baffin/Groenland et Islande. Celui-ci qui avait jusque là l'habitude de plonger depuis le Groenland ou Baffin vers les Açores et de remonter vers la mer de Norvège, aurait alors davantage tendance à plonger vers la France: interaction avec le cut-off méditerranéen et remontée vers l'Est de la Scandinavie plutôt que la mer de Norvège du fait de l'isolement de HTP. Le VP deviendrait alors plus mobile, il descendrait plus sud et la zone barocline nous concernerait davantage dans les échéances lointaines avec un fort courant d'ouest et des risques de coup de vent. Pour que ce mouvement s'accélère, il faut que d'autres anomalies hautes rejoignent les anomalies pré-existantes aux hautes latitudes, c'est notamment ce qu'il faudra vérifier dans les prochaines sorties. Le VP pourrait alors se détacher plus franchement de ses racines polaires pour migrer vers l'Est et des ondulations pourraient alors avoir lieu à l'arrière sur l'Atlantique (il y avait pas mal de scénarios en ce sens dans le GEFS 18z, il y en a moins ce matin). Si le mouvement est moins important, on peut se retrouver avec un talweg Atlantique qui certes descendrait davantage en latitude, mais qui nous laisserait principalement positionné en bout de course du flux Atlantique en flux de SO. Le VP serait beaucoup moins mobile et on repartirait sans doute pour un tour.... Quoiqu'il en soit, au vu des sorties de ce matin, nous avons au moins une modélisation majoritaire vers une zone barocline plus basse et le spectre de l'AF s'éloigne un peu.
  23. Quand on regarde le panel GEFS à J+10, on constate malgré tout 2 grandes familles de scénarios (qui expliquent sans doute du fait de leur différence marquée l'écart-type sur une partie de l'Europe occidentale et du nord) : - ceux qui envisagent la mise en place d'une dorsale remontant du proche Atlantique vers la France (type GFS12z) en flux de SO peu dynamique - ceux qui envisagent un talweg Atlantique suffisamment mobile pour qu'il déborde plus largement sur la France en flux d'O dynamique voire très dynamique ou NO un peu moins dynamique. La 1ère famille de scénarios est la plus dominante sur le panel GEFS ce soir (ce n'était pas le cas lors des précédentes sorties) Le scénario moyen ENSCEP à cet échéance envisage lui une zone barocline moyenne plus basse que son homologue américain, ce qui tendrait à penser que les scénarios de la 2ème famille sont plus nombreux chez lui. Le CEP déterministe est lui, intermédiaire entre les 2 familles de scénarios avec un flux de SO assez dynamique et un talweg Atlantique qui semble à terme plus mobile que sur le déterministe Américain. Reste, de façon étonnante vue l'échéance dantesque, finalement très peu de scénarios qui n'entrent pas dans cette classification avec par exemple la perturbation 10 pas mal commentée ce soir (mais très isolée) qui propose une ondulation Atlantique beaucoup plus marquée que dans les scénarios du 2ème groupe. Maitenant mon analyse risque d'être assez chahutée dans les prochaines sorties car nous sommes tout de même à J-10!
  24. J'ai beau regarder le LT aujourd'hui, je ne vois de prévisions fantaisistes hors topic... Peut-être que le modération a déjà oeuvré, remarque. En fait je trouve que le topic LT ne part pas trop en vrille. C'est vrai il faut vraiment beaucoup d'imagination pour voir une véritable porte de sortie hivernale pour le moment. Espérons au moins (pour les hivernophiles et agitophiles ) que la zone barocline descende plus largement vers le sud dans la semaine de Noël (comme semble l'augurer la PE) et que le VP se déserre un peu entre Baffin/Groenland et Islande histoire de redistribuer un peu les centres d'action.
  25. On remarque à nouveau à LT des signaux vers un abaissement de la zone barocline plus au sud et concernant plus largement la France (ENCEP median d'hier soir) et GFS par intermittence en liaison avec la remontée de petites anomalies de HTP vers le Groenland à partir de 150h. Nous pourrions donc être davantage soumis à un flux d'O dynamique en fin d'échéance et début de l'autre si tout cela se confirme. Le CEP d'hier soir était beaucoup moins clair et tendait plutôt à pérénniser à LT le flux de SO peu dynamique... A suvreiller aussi si l'étau se désserre au niveau du VP par la suite (pas mal de scénarios commencent à envisager des remontées de HTP de l'ouest Pacifique et de la Sibérie vers le pôle-cf le post de run- )
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