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Kyrion

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Tout ce qui a été posté par Kyrion

  1. Oui, quelle douceur ce soir encore sur le nord-est. Pour les archives : Une fois n'est pas coutume, Arôme est un peu dans les choux à très court terme avec une sous estimation d'environ 2° :
  2. Effectivement, pas de blocage en vue mais tout de même encore beaucoup d'incertitudes sur la synoptique selon la trajectoire que prendra la goutte froide. On part vraiment sur des modélisations totalement opposées (flux de S/SE vs N/NO) selon que celle-ci se propage vers l'ouest ou si au contraire elle se comble au niveau du bassin Méditerranéen. Dans le premier cas on ne serait pas loin d'un AF avec un flux de S potentiellement très doux : Dans le second cas, elle pourrait pourrait ouvrir un couloir favorable aux descentes polaires : Pour avoir fait le tour du panel de CEP, le 1er scénario est majoritaire (2/3) mais le second n'est pas non plus totalement marginal (1/3). Si on regarde les diagrammes, la version descente polaire (prioritairement sur l'Europe centrale) est apparue seulement sur les 2 dernières sorties. Il va être intéressant de voir si cette tendance va être amenée à se renforcer au point de devenir majoritaire ou au contraire se stabiliser. En conclusion, ça semble trop verrouillé pour espérer une synoptique à AG même en prenant le scénario le plus favorable, la concentration du VP ne s'y prête pas. En revanche, beaucoup d'incertitudes sur le fait de savoir si on s'oriente vers la mise en place d'un toboggan Atlantique (AR) bénéfique aux reliefs ou si au contraire la dorsale Atlantique sera amenée à se décaler une nouvelle fois irrémédiablement vers l'Europe occidentale (AF ?). Ce n'est pas le grand soir synoptique mais c'est tout de même autrement plus intéressant à commenter que de savoir si le flux de SO sera plus ou moins anticyclonique.
  3. Petite devinette : saurez-vous trouver la zone géographique qui conservera les mêmes géopotentiels à 8 jours d'intervalle ?
  4. C'est encore loin pour parler à si fine échelle mais par rapport aux 2 cartes que tu postes, malgré le fort radoucissement en altitude, la différence resterait assez faible en basse couche surtout sur une large moitié nord : On a quand même une belle petite advection froide qui va tangenter notre pays et en fonction de la position du dôme de HP on pourrait partir sur une séquence d'inversion de quelques jours selon la vitesse à laquelle le dôme retombe sur ses racines orientales. Comme tu le dis, GFS est plus intéressant avec un creusement Méditerranéen durable et bien placé mais il apparait isolé. Il me fait penser un peu à GEM qui a/avait tendance à creuser tout ce qui bouge dès qu'un thalweg approchait de l'Adriatique ^^. D'ailleurs pour une fois je trouve que ce fameux GEM pourrait être un bon compromis entre GFS et son puissant creusement Méditerranéen et CEP qui voit lui une évacuation rapide de la goutte froide vers le sud de la Péninsule Ibérique voire même Maroc : On serait à mi-chemin entre l'advection froide à tous les étages de GFS et le seul froid d'inversion proposé par l'européen.
  5. Oui, sauf que ce topic étant déjà bien cerné depuis un bon moment on commence à s'intéresser au prochain. Mais bon tu le sais très bien... Et ne pas voir qu'il y a des velléités de changements, y compris sur les moyennes, c'est avoir tout autant le nez dans le guidon que ceux qui voient 50 VDF par saison.
  6. Salut Sasturgis, De l'autre côté, par rapport à ce que j'ai mis en gras, il n'y a jamais été vu quelque chose de réellement hivernal dans le cadre de ce topic. En tout cas, ca n'a jamais été suffisamment robuste pour qu'on prenne cela au sérieux. En revanche, là où tu trouves que le VP subit de petites attaques (et j'avais dit la même chose il y a quelques jours), je trouve désormais au contraire que ces attaques sont de plus en plus robustes (ou durables en tout cas). Comme l'avait mentionné @_sb et d'autres intervenants, on observe quand même un très net changement de positionnement du VP. Petit "time lapse" de notre VP du 1er au 14 janvier par intervalle de 5 jours : Et enfin à j+8 (limite de ce topic) / j+10 (GFS + CEP) : Même si l'atmosphère est un système chaotique, on peut tout de même observer plusieurs choses : - disparition progressive des racines africaines de la dorsale qui nous a concerné en début de mois - relâchement de la ceinture zonale autour du VP notamment côté Amérique/Pacifique avec migration du VP vers l'Asie - réapparition d'un mouvement ondulatoire avec notre chère dorsale mais cette fois-ci avec des racines Açoriennes Vous allez me dire que ça nous fait une belle jambe d'avoir un VP bien placé, mais chez nous, c'est le statu quo... Oui, vous n'avez pas tort, cependant entre la dernière carte et celle du 1er janvier on a beau avoir un champ de pressions identique à un instant T sur notre quadrant hémisphérique, les opportunités et la dynamique ne sont absolument pas les mêmes. Bien que le Labrador/Groënland soit encore le siège des bas géopotentiels, la dynamique dépressionnaire y est bien moins forte. Si dorsale il y a, elle aura bien plus de facilité à se propager aux hautes latitudes avec un centre de gravité du VP désormais positionné en Asie et non plus sur le Groënland. Ca me permet d'ailleurs de rejoindre le message précédent posté pendant que je rédigeais notamment par rapport à l'écart-type (j+5 / j +10) : Cette évolution c'est la réapparition d'un écart type sur l'ouest européen a contrario de la situation actuelle où la dorsale ne faisait pas le moindre doute (flèche rouge - gauche). Dans la continuité de cette observation, on voit également que l'écart type diminue sur le centre Atlantique, signe que les racines de cette dorsale devraient être plus occidentales (flèche droite). Ce post est un peu à mi-chemin entre la prévision et l'autre topic mais je pense qu'avec cette respiration du VP on s'oriente vers une fenêtre d'opportunités de 2-3 semaines pour observer l'apparition de synoptiques plus variées que ces dernières semaines (goutte froide ? Flux de NO dépressionnaire/anticyclonique ? AF avec flux d'est en basse couche ?).
  7. Dans le même registre, il y a aussi les indémodables aventures du @néoulous. Chaque année, en période de disette hivernale, il m'arrive de les relire : Edit : pour le dico de TreizeVents, une version plus complète tirée des limbes d'IC même si je n'arrive pas à mettre la main sur le message original :
  8. Outre l'hypothétique scénario froid de GFS on peut quand même noter à plus court terme la confirmation d'une baisse (temporaire ?) de la limite barocline comme l'a mentionné Cédric hier. Une fois n'est pas coutume c'est quand même une évolution plutôt positive pour qui aime l'agitation. Petit retour en arrière pour mettre en perspective ce que modélisait encore CEP il y a 3 jours pour mercredi 15 et ce qu'il modélise ce soir : Une explication parmi d'autres réside probablement dans l'apparition de ce petit anti polaire, reliquat de la dorsale Pacifique (1). Petite entaille au vortex polaire forçant la limite barocline à s'abaisser légèrement de notre côté de l'hémisphère. Reste à voir si cette entaille pourrait trouver une réalimentation côté ouest américain à plus long terme (2) 1. 2. Cela n'augure pas un temps plus froid mais probablement bien plus agité au moins sur une moitié nord + couloir rhodanien (vent) et pourquoi pas le retour de quelques précipitations neigeuses à moyenne altitude si une ondulation arrive à se faire plus incisive en seconde partie de topic.
  9. Clairement, mais je pensais qu'il y avait une autre explication que le bug Davis concernant les variations très régulières du second graphique.
  10. A quoi sont dues ces variations intrahoraires ?
  11. Je vous trouve pessimiste, entre mercredi 8 janvier : et mercredi 15 janvier : La limite barocline descend tout de même d'une bonne centaine de km. En prévision linéaire, d'ici 4 semaines le pays devrait repasser sous les 1015 hPa
  12. Tu as de la chance que nous ne sommes pas en RPC . Justement, cette seconde pulsion hémisphérique existe belle et bien côté Pacifique. C'est le signal fort visible sur la carte NAEFS que j'avais posté dans mon précédent message. On bascule plutôt sur le prochain topic, mais vu le signal on peut dire que cette dorsale est quasi acquise et qu'elle va s'inscrire dans la durée. Ca sera la première fois de la saison que ce secteur se retrouvera sous l'emprise des HGP. Est-ce que cela aura des conséquences chez nous ? Je ne sais pas (). Mais disons que ça pourrait être un élément perturbateur du vortex polaire susceptible de ralentir la circulation zonale et favoriser le déplacement de son centre de gravité vers l'Amérique du nord. A terme, cela pourrait ouvrir une brèche quelque part sur notre quadrant hémisphérique (version optimiste ++) : Mais si le vortex polaire ne daigne mettre du sien en se répartissant de manière équitable de part et d'autre de l'hémisphére, la dorsale pourrait bien n'être qu'une pichenette sans lendemain. Voire même avoir pour effet d'accélérer la circulation zonale sur l'Europe occidentale (dans sa version anticyclonique pour l'instant). Cela ne serait pas sans faire écho à la seconde partie d'hiver 89/90 dont Yann faisant mention sur le topic saisonnier (carte de droite) : Bref, il y aura peut-être quelques bricoles à surveiller sur le prochain topic ;). @Ciel d'encre : Je sais bien, de toute manière la prévision probabiliste est sans équivoque, même pour le prochain topic. Mais c'est intéressant de mettre le doigt sur ce qui pourrait potentiellement faire évoluer les choses. Et accessoirement, j'ai un peu de temps pour écrire donc j'en profite .
  13. Outre l'explication de Sebaas il ne faut pas oublier que Sydney est une mégalopole d'une superficie énorme, 20% supérieure à la région Île-de-France (15 000km2). Les températures relevées/prévues à l'aéroport en bord de mer ne sont pas représentatives de ce qu'il se passe quelques kilomètres à l'intérieur des terres. Penrith cité dans l'article est à plus de 50km du centre-ville.
  14. Bon résumé . On devine d'ailleurs assez bien sur les cartes d'écart-type de GFS + CEP ce cône d'incertitude au niveau de l'Islande traduisant l'hésitation sur l'élévation de la dorsale : Ca ne remet pas en cause la tendance des HGP sur le pays mais ça pourra influer sur le temps sensible selon que le flux reste zonal (températures douces) ou si au contraire il devient plus méridien (inversions et températures plus fraiches). La tendance à long terme tend quand même vers une élévation du complexe de HGP vers la Scandinavie ce qui serait une nouveauté par rapport à ces dernières semaines où le zonal a été omniprésent sur l'Europe du nord. Ca n'annonce pas un temps plus intéressant chez nous, mais le prochain topic devrait être marqué par des températures bien plus fraiches en basse couche et ça ne m'étonnerait pas de voir apparaître assez régulièrement des configurations à AS (de là à ce qu'il se réalise...). J'ai presque envie de dire que cette évolution en AS ou au moins accumulation de HGP sur l'Europe du nord est la seule évolution qui pourrait nous être favorable tant la position du vortex polaire semble exclure toute dorsale Atlantique, synoptique à AG ou flux polaire chez nous. En attendant, on surveillera les journées de mardi et mercredi prochain qui s'annoncent très douces sur les Îles Britanniques mais également toute la façade ouest avec des Tn/Tx > 10°. Edit : @sastrugis Je n'avais pas vu la MAJ de ton message que je partage également quant au prochain topic.
  15. C'est quand même monté à 10° à Lans, à 1000m. Si les brouillards s'étaient dissipés rapidement (ce qui n'était pas vraiment prévu), ça aurait pu être jouable ;).
  16. Bonne année les centre-estiens ;). 1ère sortie trail de l'année et ressenti quasiment estival au soleil. Seuls les fonds de vallons encore givrés étaient là pour nous rappeler que nous sommes le 1er janvier. Belle amplitude à Lans en Vercors village avec une Tn de -7,8° et une Tx de 11,3°. @riri vertacorien des soucis avec la station des Allières ?
  17. Salut Nico, L'analyse du vortex polaire stratosphérique par le seul prisme de sa température et de son éventuelle localisation est bien insuffisante puisqu'on parle d'une masse d'air et d'une dynamique se situant à plus de 20km d'altitude. Si l'on veut essayer d'en tirer un aspect prévisionnel, il faut bien davantage s'intéresser à l'éventuelle propagation de ce réchauffement aux couches inférieures de l'atmosphère. Propagation susceptible alors de perturber notre vortex polaire troposphérique qu'on analyse habituellement à 500hPa et qui lui conditionne directement la synoptique que nous analysons quotidiennement. Sur le graphique ci-dessous disponible sur le site de l'université de Berlin (données d'ECMWF), on peut déjà voir en analysant les températures à 10 hPa et 30 hPa (les deux premiers graphiques) que ce réchauffement est au mieux très faible (à 10hPa) et au pire inexistant (à 30hPa). Sachant qu'un réchauffement mineur suppose une hausse de température d'environ 25°, on en serait très loin. En somme, la légère oscillation que tu mets en exergue à 10 hPa est par définition très faible et en plus elle ne se propage pas aux couches inférieures (30hPa) : Second élément essentiel dans la prévision stratosphérique : le courant zonal. Schématiquement, plus celui-ci est stable et puissant plus le VPS sera concentré, plus celui-ci sera oscillant et faible plus le VPS est susceptible de se destructurer : un SSW supposant une inversion des vents zonaux (valeurs négatives). Une nouvelle fois, l’université de Berlin permet d'analyser tant l'intensité de ce flux (1er graphique) que la possible inversion du courant zonal (dernier graphique). On voit que le vent zonal ne faiblit que légèrement en frôlant les 20m/s avant de remonter rapidement. On n'atteint donc à aucun moment une valeur négative susceptible de traduire l'inversion du courant zonal. Enfin, pour être tout à fait complet et aller au-delà de cette première approche qui ne concerne que CEP, on peut s'intéresser aux ensemblistes. Stratobserve permet de visualiser les différents scénarios proposés au sein du panel GEFS concernant le vent zonal et la température (gauche). Ainsi que l'éventuelle propagation de cette inversion des courants zonaux dans les couches inférieures (coupe de droite) : Et cette fois-ci les ensemblistes confirment ce que laissait entrevoir CEP en début de message : le réchauffement reste faible et éphémère puisqu'il dépasse rarement les 25° marqueur d'un réchauffement mineur (210 à 225 Kelvin). Seul GFS s'échappe à très long terme, mais outre son isolement il est également connu pour sa propension à surestimer les températures à très long terme. Même analyse au niveau de la coupe des vents zonaux : on voit qu'il existe un léger ralentissement à 10 hPa mais l'on reste sur des valeurs très élevées bien insuffisantes pour déstabiliser les couches inférieures qui restent d'une grande homogénéité. On est loin d'une analyse scientifique de la stratosphère mais je pense qu'avec ces quelques clefs on a déjà un kit de survie pour essayer de déceler un éventuel réchauffement du VPS pouvant avoir des conséquences sur notre vortex polaire troposphérique. En première approche les graphiques pour le réchauffement/inversion du courant zonal et dans un second temps les coupes pour étudier leur propagation .
  18. Tout d'abord belle et heureuse année à tous ;). Pour revenir aux débats GFS vs ECMWF, c'est vrai que cela a permis de donner un peu de grain à moudre à ce topic en cette période de grand calme mais objectivement j'ai presque envie de dire qu'en plaine on ne ressentira même pas cette évolution synoptique (excepté peut-être sur la façade Méditerranéenne). Selon moi, on se focalise un peu trop sur la température en altitude dans cette situation en sous estimant la subsidence créée par ces hautes pressions (quelle que soit la modélisation, c'est la constante du début de topic) : Evolution en altitude au cours des dernières 48h, oui (0z 30/12 vs 0z 01/01) : Evolution de la T2m (mêmes sorties, même échéance) : Pour ne pas surcharger ce message, je n'ai pas mis les cartes en grand format mais on voit à l'échelle de couleur que les différences de températures sont marginales en plaine (de l'ordre de 2-3° alors qu'en altitude on en a gagné parfois 10). La différence la plus notable concerne naturellement les massifs où la hausse est sensible mais une nouvelle fois cela ne concerne qu'une part négligeable de ce topic. Franchement, pour la fin du topic précédent et les premiers jours de ce topic, l'évolution synoptique ne change pas grand chose. On s'est focalisé sur la trajectoire de la coulée polaire à l'est de notre pays mais ce qui va vraiment changer le temps sensible en seconde partie de semaine couverte par ce topic, c'est plutôt la baisse progressive de la limite barocline et cette première excroissance dépressionnaire qui va faire sauter le couvercle anticyclonique. Alors qu'elle était absente sur GFS il y a 48h, elle est désormais unanimement reprise par tous les modèles empêchant la prolongation des inversions (attention à l'échéance, la latitude de cette dépression pourrait encore évoluer) : Ceci ne serait que la première d'une succession de perturbations qui devraient concerner notre pays au fil de la semaine. On serait toujours en marge du courant perturbé principal qui concernera les Îles Britanniques mais tout de même suffisamment proche pour bénéficier des effluves douces et suffisamment dynamiques empêchant toute inversion. Le thermomètre devrait donc s'envoler à partir du milieu de semaine avec un dégradé classique SO/NE : La semaine couverte par ce topic sera donc très hétérogène en terme de temps sensible puisque si l'on devrait débuter dans le frais voire le froid par temps calme (lundi/mardi), on devrait rapidement basculer vers la douceur humide et venteuse, surtout sur la façade ouest. La fin de la semaine reste plus incertaine, pas nécessairement concernant la douceur qui est envisagée par les deux modèles phares, mais plutôt sur le caractère plus au moins dépressionnaire : Sur le très long terme (limite hors topic), on semble retrouver sur les moyennes une hausse du champ de pression par l'ouest laissant supposer le retour à une situation propice aux inversions en 2ème décade rejetant le rail perturbé à des latitudes plus nordiques.
  19. Pour ma part, la satisfaction est de voir ce soir des cartes très similaires à celles ayant précédé février 1956 : Je suis déjà loin... bon réveillon à tous
  20. Ce topic étant globalement plié quant à la synoptique, les quelques lignes qui vont suivre peuvent plutôt s'analyser comme une recherche de l'éventuel élément perturbateur. Voire une recherche de signaux hivernaux, vous êtes prévenus . Le premier élément nouveau qui apparait dans les dernières sorties réside dans l'évolution de la zone d'incertitude. Pour rappel, il y a quelques jours, l'incertitude était quasiment inexistante sur le Groënland/Labrador même à des échéances démentielles (carte gauche, sortie du 24/12 pour j+10). Désormais, on commence à observer à long terme quelques hésitations sur la gestion des bas géopotentiels nord Atlantique et de manière subséquente sur la migration d'une partie du vortex polaire : Si l'on s'inspire des scénarios du panel, cela pourrait donner de manière extrême deux scénarios aux finalités très différentes selon que les HGP arrivent à s'insinuer vers le Groënland en favorisant l'écoulement du VP vers la Scandinavie (1) ou si au contraire la cyclogenèse Labradorienne ne fait que renforcer l'advection de HGP vers l'Europe occidentale en flux de SO (2) : 1. 2. Cette hésitation pourrait disparaître des modèles aussi vite qu'elle est apparue mais on voit quand même sur du nombreux scénarios du panel qu'une coulée polaire d'ampleur pourrait se produire quelque part en Europe ce qui en soi serait déjà une nouveauté puisque le flux zonal balaye actuellement l'ensemble du continent. Ci-joint un diagramme pris au nord de l'Allemagne où l'on devine des scénarios à déferlement polaire, notamment au niveau des températures à 500 hPa : Il reste beaucoup de chemin pour que la France puisse en tirer quelque chose mais l'apparition de scénarios ondulatoires est une nouveauté qui sera à suivre dans le prochain topic. Edit : @TreizeVents, je vois que nous sommes sur la même longueur d'ondes ;).
  21. Je nuancerais tout de même cette partie du message, contrairement à l'exceptionnel décembre 2015 le flux d'ouest anticyclonique devrait tout de même se situer cette fois-ci davantage sur les Îles Britanniques. Alors oui rien de passionnant, mais au moins pour la première partie de ce topic, je pense que les températures seront plus fraiches que ces dernières semaines et ne devraient pas se situer très loin des moyennes avec un dégradé classique O/E : Pour le reste rien à ajouter, on a déjà connu topic bien plus intéressant...
  22. Et les cartes d'écart-type de GEFS-IFS sont le parfait exemple de cette hésitation sur la latitude du rail dépressionnaire (présence d'un écart-type "horizontal") mais aussi l'absence de véritables incertitudes sur la prédominance du flux zonal et des bas géopotentiels aux latitudes nordiques (absence d'écart-type "vertical" -> faible probabilité d'un mouvement ondulatoire marqué) : Ca peut encore changer mais même à ces échéances lointaines on n'observe pas le moindre scénario à dorsale sur l'Atlantique. Le vortex polaire troposphérique et stratosphérique semblent parfaitement synchrones pour empêcher toute velléité hivernale en plaine sur notre quadrant hémisphérique dans l'échéance couverte par ce topic. Tout au plus pourra-t-on surveiller le déplacement du VPS en toute fin d'échéance du bassin Atlantique vers la Scandinavie, ca pourrait très hypothétiquement favoriser un abaissement du rail zonal/une composante plus polaire du flux. Mais bon, même conclusion que Cédric : "bien loin tout ça...".
  23. Par la publithèque de MF : https://publitheque.meteo.fr/okapi/accueil/okapiWebPubli/index.jsp Il faut se créer un compte et ensuite soit acheter les données soit utiliser les points obtenus via le partenariat IC-MF lorsque l'on est adhérent. Pour un set de données portant sur un seul paramètre et à intervalle mensuel, ça ne coute pas bien cher. Bonnes fêtes à toi aussi Fabien, et pour les amateurs de neige -> M6 (je suis déjà loin).
  24. C'est de la classe 4 mais en première approximation pour des précipitations la station de Gondrexange pourrait donner quelques informations :
  25. Pas de prévision mais la puissance de la dorsale entrevue en début d'échéance de ce topic est tout de même remarquable. Ca doit faire bien longtemps que nous n'avons plus vue une ondulation d'une telle ampleur ne pas être contrariée par une branche du jet : Sur d'autres paramètres, elle est tout aussi impressionnante notamment sur la T° à haute altitude (500 hPa) où on atteint les -14°, littéralement ce sont des valeurs autour desquelles on tourne en été. Tout aussi remarquable sur l'iso 0° qui serait supérieur à 3000m sur l'ensemble du pays et frôlera les 4000m (!) sur la chaîne Pyrénéenne : Edit : Je précise que cela ne sera pas forcément dramatique pour le manteau neigeux puisque cette dorsale sera accompagnée d'un air particulièrement sec dans une ambiance calme. Ca risque d'être plus problématique dans un second temps, notamment sur GFS, lorsque celle-ci sera tassée sur ses racines méridionales, on pourrait alors basculer dans une douceur humide.
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