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Tout ce qui a été posté par _sb

  1. Je profite de ce dimanche pluvieux où le farniente est roi dans l'appart pour proposer un coup d'œil sur cette journée et les modélisations du dimanche précédent. L'image satellite de cet après-midi : On y rencontre un certain nombre d'éléments, tant en altitude qu'en surface, que les modèles nous montrent avec leurs courbes et leurs plages colorées. En altitude, on perçoit les grands mouvements des masses d'air, jaune pour celles d'origine subtropicale, en bleu pour celles d'origine arctique. En vert, les zones de conflits, peu marqués en ce dimanche, le principal concernait le nord du bassin méditerranéen occidental mais celui-ci se comble et s'estompe. Notre quadrant est relativement calme. Sur la gauche, une confrontation brève mais brutale s'esquisse entre une tentative de pulsion chaude et une descente froide. Une anomalie se crée qui pourrait donner un coup de vent, voire plus, sur notre nord-ouest mardi / mercredi. Pour l'heure, elle est encore inoffensive : et pour cause, son interaction avec la dépression de surface en provenance des Antilles ne s'est pas encore réalisée. C'est cette anomalie naissante qui devrait rebooster sur cette onde tropicale. Justement, au sol, les différentes occlusions, nombreuses, se matérialisent par des rubans nuageux plus ou moins actifs : autour de la mer Tyrrhénienne, sur l'ouest du pays en apportant de la crasse et sur le proche Atlantique. Cette dernière donnera un peu de pluies cette nuit sur la Bretagne et demain sur la façade ouest du pays. Au nord de la galice, front chaud et front froid sont encore distincts. À l'arrière du front froid, des limites secondaires sont clairement visibles avec un ciel de traîne dans le sillage de la descente froide d'altitude. Ces averses se manifesteront sur l'ouest demain après-midi. Au niveau de la modélisation, on a ceci pour 12h UTC (13h, soit deux heures avant l'image satellite) : Une semaine auparavant, la sortie du dimanche 17 novembre 00Z modélisait ces champs pour ce dimanche midi : Les différences sont minimes et ces modélisations évolueront peu durant la semaine écoulée. Les quatre noyaux bas de HG sont présents et correctement positionnés sur la côte est des États-Unis, l'Atlantique ouest et est et en Méditerranée et les deux pulsions chaudes sont présentes vers le Groënland et le Royaume-Uni. Les zones de conflits sont déjà bien délimitées (matérialisées par les plages de vorticités et d'ascendances). Même l'anomalie au large du sud marocain est marquée. Il faudrait remonter 24h avant, soit à la modélisation du 16 novembre 00Z pour enfin rencontrer des différences synoptiques notables : Du côté d'IFS, l'observation est la même. La modélisation d'hier soir pour ce midi : et celle du 17 novembre 12Z pour ce midi : Au niveau du Z500 (bleu), les différences sont minimes et la modélisations d'IFS ressemble grandement à celle de GFS. Au niveau de la surface, le champ de pression diffère entre les deux dates, ce champ est nettement plus sensible que le Z500. Sachant cela, la pression au sol, si elle diffère relativement sur les positions précises est correcte au niveau de ses gradients. Pour les T850, avec un Z500 similaires, les T850 se retrouvent similaires entre les deux modélisations d'IFS. On peut dire que les prévisions synoptique et sous-synoptique ont été bonnes depuis H168 / 180. Naturellement, si, à ces échéances, on se focalise sur des champs fins (style T2m, RR ou vent à 10m) qui plus est sur une zone précise (la France), on va de désillusions en désillusions et les modèles semblent complètement versatiles d'un run à l'autre. Pourtant, de façon tout aussi naturelle, on part du général vers le particulier au fur et à mesure du rapprochement de l'échéance. C'est une des clés de base. Une autre clé est d’observer l'évolution de chaque modèle pour constart les tendances. Cette semaine-ci, la tendance était nette, les évolutions étant sporadiques, comme montrées. Parfois, c'est instable et l'analyse de l'évolution des modélisations devient encore plus importante, comme cela semble être le cas pour la semaine 49.
  2. On approche le mètre depuis le 1er novembre sur certains postes de Ligurie et on les dépasse pour quelques uns. Ce n'est pas historique, la région est plus habituée que nous autres, c'est tout de même remarquable. Sur 30 jours, excepté la partie frontalière, les cumuls sont assez homogènes avec deux « gros » épisodes : le premier, autour du 3, a touché plutôt l'est de la région (exemple avec Cuccarello, 835m) et le second actuellement, plus central, entre Savonna et Gênes (exemple avec Urbe, 810 m). Les réactions des fleuves côtiers sont restées modérées. On peut noter quelques crues dans la province de La Spezia, avec le Vara par exemple, ou plus à l'est, au nord de Savonna, les deux Bormida, sous-affluents du Po (et donc non côtiers !) : Les pluies se décalent désormais vers l'ouest, les régions les plus impactées retrouvent des conditions plus sèches. Seules les communes à l'ouest de Savonna continuent de recevoir des pluies faibles à localement modérées.
  3. Tout à fait, j'allais poster !
  4. (Citation extraite depuis le topic de suivi) Oui, c'est un paramètre à prendre en compte. Je pense, pour ma part, être resté dans un contexte de sécheresse en phase de comblement progressif mais qu'il restait encore une certaine marge avant de telles réactions hydriques. Il y a manifestement un niveau d'eau bien plus élevé sur PACA notamment, dû : - à la saison : les pluies se déversent dans un contexte d'arrêt de la végétation et de diminution importante de la couverture végétale. D'une part, la végétation ne repompe plus l'eau de surface et le contexte fortement humide (même sans pluies) de ces dernières semaines contribuent à cette saturation. D'autre part, les tapis de feuilles et les branches tombées avec plusieurs épisodes venteux peuvent limiter l'infiltration (dans une fraction que je ne connais pas, c'est une simple hypothèse), en plus de créer de petits barrages naturels. - à la succession d'épisodes pluvieux sur ces secteurs qui, sans être particulièrement intenses pris individuellement, cumulent. J'ai pris ICON-EU 12Z du jour pour générer quelques cartes au 25 novembre 2019 12Z, une fois l'épisode totalement évacué. L'intégration verticale d'eau dans le sol modélisée entre 9 et 27 cm de profondeur (kg/m2 = mm) : L'intégration verticale d'eau dans le sol modélisée entre 27 et 81 cm de profondeur : L'intégration verticale d'eau dans le sol modélisée entre 81 et 243 cm de profondeur : Le ruissellement cumulé modélisé sur les 48 prochaines heures : Le total des précipitations modélisées entre ce midi et lundi midi, donc les 48 prochaines heures : L'échelle entre la carte du ruissellement et celle du total des pluies est la même pour comparer facilement. C'est une modélisation, ce n'est pas assez précis pour effectuer une prévisions des risques de crues mais cela donne une idée de la saturation des sols et du ruissellement par rapport aux précipitations. Des pluies sont prévues notamment par ICON et ICON-EU en milieu de semaine sur les mêmes secteurs de PACA. J'ai un problème pour générer une carte des niveaux moyens sur la période 2001-2018 de novembre depuis les données ERA5. Si j'y parviens, j'éditerais le message. Cela permettrait de comparer le niveau actuel. Un petit fleuve comme l'Huveaune avec autour de 60-70 mm dans un secteur encore relativement épargné au sens où les massifs de son bassin versant font château d'eau, réagit fortement et rapidement : Plus à l'est, dans un contexte davantage saturé, fleuves et affluents côtiers sont donc à surveiller attentivement si ces pluies se confirment. EDIT : impossible à générer depuis les données ERA5 (?), une réanalyse 100-200cm du NCEP sur la période 1971-2000 pour avoir une idée, avec des valeurs modélisées plutôt dans la moyenne. À vérifier toutefois.
  5. Tu as ce topic où tu trouveras des réponses. Au pire, tu pourras y poser tes questions. Mais Sebaas a raison sur le fait qu'il faudrait procéder par étape et comprendre la troposphère avant de tenter l'ascension de la stratosphère...
  6. Davantage les Bouches-du-Rhône que le Gard a priori mais des pluies sont très probables jusqu’en fin de nuit milieu de journée demain, en allant de l'ouest vers l'est. La dépression de surface s'évacue lentement vers l'est et la Tramontane se lèvera sur le golfe du Lion. Une convergence de surface dans un environnement fortement humide permettra encore des averses et des lignes d'averses costaudes. Illustration avec AROME pour ce début de soirée : En altitude, le flux continuera d'être au sud en altitude, voire sud-est en haute-altitude pour 12 à 24h encore, avec une humidité encore présente bien qu'en basses couches le flux d'ouest à nord-ouest assèche l'air près de la surface. Des averses et des pluies seront ainsi encore probables, leurs nombres et intensités s'accentueront en allant vers l'est du bassin. En cours de journée de dimanche, le flux virera progressivement au NW à tous les étages dégageant le ciel. Des pluies pourraient revenir en milieu de semaine, notamment sur l'est du bassin une nouvelle fois, mais c'est encore très mal défini.
  7. La bienvenue sur les forums Tu as un peu plus de chances de vivre quelques sensations hivernophiles que moi, profites-en et partage les avec nous !
  8. Aperçu sur la ML RFC de la NOAA, fin novembre, les GRIB de l'ensemble OCEAN FNMOC présents sur NOMADS seront mis à jour de 1° de résolution horizontale à 0.5°.
  9. 64 mm ici en provisoire sur cet épisode, l'Huveaune connaît une petite crue, supérieure à celle de décembre 2009 mais inférieure à celle de décembre 2008 avec un maximum à 52.65 m3/s. Bien loin des fleuves plus à l'est ...! Très violentes rafales cette nuit avec de nombreux dégâts. Pour le Rhône, prévisions de débit à 7600 m3/s (médian) pour le milieu de la nuit prochaine : (Le site de Vigicrue a eu un temps de retard me semble-t-il car la vigi MF était déjà présente plusieurs minutes avant)
  10. Fortes rafales ici mais cumul < 10 mm. En revanche, plus de 15°C sur le balcon !
  11. Après échanges avec les responsables des modèles COSMO « nationaux » au DWD (pour COSMO-D2) et au COMET (le service de l'armée de l'air italienne qui implémente COSMO-ME et COSMO-IT), j'apporte ces quelques précisions : - en premier lieu, un grand merci à ces personnes qui m'ont très gentiment répondu en me donnant plus de détails que demandé, tant sur le plan de la conception que de l'implémentation (code source). - ensuite, la mise à jour citée ne concerne dans sa totalité que COSMO-D2 (déterministe et ensemble). Le correctif sur les crashes (lié à l'infrastructure hardware spécifique du DWD) impacte également de façon positive les sorties. - les correctifs sur l'assimilation [1] (concernant KENDA, adaptations du DWD et de MeteoSwiss du LETKF, les filtres locaux de Kalman, plus classique pour trier les données à assimiler par le système [2]) ont été appliqués également aux trois modèles gérés par le COMET + ARPAE : COSMO-ME/5M (domaines Méditerranée aux conditions initiales imposées par IFS et COSMO-IT, au domaine couvrant l'Italie, aux conditions initiales imposées par COSMO-ME (nested)). Les autres correctifs appliqués sur COMO-D2 n'ont pas été appliqués à ceux-ci. - MeteoSwiss les [1] a déjà appliqués depuis mai 2018 (COSMO-1 et -7, COSMO-E, conditions aux limites : IFS) - Des correctifs similaires [1] seraient en test pour COSMO-PL7 (domaine centré sur la Pologne, conditions aux limites : ICON). - Pas d'informations sur les autres versions. [1] : il s'agit donc d'un travail de longue haleine mené depuis plusieurs années sur les biais systématiques en conditions d'inversions et initié par la météo suisse (fort besoin d'une meilleure prévision des stratus et de l'humidité de basses couches) épaulé par le DWD. Les expérimentations opérationnelles ont commencé dès le début de l'hiver 2016-2017. [2] : basiquement, il s'agit d'autoriser ou de rejeter une donnée selon des critères de départ et des algorithmes. Un exemple simple : elle est incohérente au regard des données proches spatialement ou par rapport aux mêmes données à des instants différents ou encore sur le plan climatologiquement. COMO-5M : par ARPAE
  12. La réponse d'Arkus est parfaite ! :)
  13. Mouais, enfin pour pouvoir comparer, c'est mieux de prendre des échéances identiques entre ENS et DET et entre les posts qui se succèdent lorsqu'on se répond. Autrement, ça ne veut plus rien dire et on parle tout seul ... 😛 Pour rester sur les échéances raisonnables de @Tomdu17 et de @F85, IFS n'est dans l'option de son ENS : On ne peut pas dire que l'ENS suit le DET ou inversement ! Le no man's land au large de l'Irlande est révélateur. Ce qui se traduit sur les T850, où la probabilité d'une masse d'air > 0°C reflète leur désaccord (cf carte de Tomdu17 pour le DET) Ce qui ne veut pas dire que le DET a tort mais qu'il convient de relativiser.
  14. Synoptiquement, on a un déferlement qui nous occasionne toute cette agitation : et créant les conditions quasi-parfaites pour un bel épisode, avec toute l'humidité nécessaire, avec courbure, accélération et diffluence : Le phasage s'effectue bien et l'isolement en GF peu mobile dans un contexte de réalimentant humide et doux autorise à projeter une durée qui s’avérerait plus délicate que les intensités. Toutefois, cette durée est sans doute un leurre et il est très probable que plusieurs salves se succèdent avec des pauses mais les signaux sont aussi présents pour des lignes peu mobiles voire stationnaires avec des précipitations intenses. C'est le principal risque. Le flux de S à SE en BC avec un contenu en eau précipitable remarquable frappera les reliefs, notamment ceux de PACA en plus de ceux plus habitués de l'E-LR. Vue la saturation et la virulence du flux (attention aux vents sur les côtes !), les premiers reliefs seront également affectés même s'ils ne sont pas très élevés. Par exemple, prêchant pour ma paroisse, il est probable que l'extrême SE 13 et extrême SW83 soient concernés par des intensités / un cumul plus élevés que les versants sous le vent. Illustrations : Cassis (extSE13, sur le littoral, au vent), avec un flux optimal un peu moins durable : Aix-en Provence (E13, sous le vent) : ou encore La Londe les Maures (SE83, au vent), avec un flux optimal plus durable : et Saint Maximin (C83, sous le vent) : Une estimation du potentiel global de cet épisode par ARPEGE : Si on considère l'EFI calculé par IFS pour la journée de samedi, on table sur un épisode remarquable, localement historique sur 42 et 48. Notons que l'Italie pourrait encore plus impactée et que la situation pourrait aussi devenir critique de l'autre côté de la frontière. Notons encore que l'EFI a une forte composante climatologique ce qui veut dire que les valeurs les plus élevées ne coïncident pas forcément avec les cumuls les plus élevés. Pour simplifier à outrance, c'est le rapport cumul/24h sur la climato du lieu. La valeur 1 est théorique et ne peut être atteinte (limite asymptotique). Je place ici pour info et évaluations a posteriori, la modélisation publique GloFAS, à partir d'IFS et de SEA S5 pour les 22, 23 et 24 novembre (risques sur les 3 jours), calculée par ECMWF et diffusée sur Copernicus :
  15. Ton point de rosée Td1 au niveau du miroir, de la coupole ou ailleurs c'est pareil, est calculé à un instant t1 pour une température de l'air T1 et une humidité q1. À l'instant t2 = t1+dt, la température sera T2 = T1+dT, q2 = q1+dq et ton point de rosée sera Td2. Ta température (et l'humidité contenue dans l'air) va varier en fonction du temps. Fort logiquement, la valeur de ton point de rosée aussi. Tu ne peux pas calculer Td2 en fonction de T1, forcément Td1 est différent de Td2 si T1 est différent de T2. Tu calcules le point de rosée à chaque instant t si T ou RH change et c'est ce calcul qui te donnera l'indication du risque de condensation à chaque instant t. À l'instant t2, Td1 ne te sert plus (sauf si les conditions météorologiques sont strictment identiques).
  16. Il y a effet(s). Peut-être ce soir aurais-je le temps de détailler mais d'autres peuvent le faire, n'est-ce-pas ? ;)
  17. Pluies qui s’intensifient sur Aubagne, avec un vent qui se lève et des températures qui en profitent pour remonter.
  18. Sur PACA, Pluies modérées localement fortes avec effets convectifs jusqu'à vendredi soir puis avec la mise en place d'un flux de SE chaud et très humide remontant sur PACA, les précipitations devraient s’intensifier nettement. À cette heure, le risque d'épisode généralisé fort à sévère est élevé, il n'y a guère de doute ! Toutefois, ce n'est pas encore calé sur l'intensité et l'emplacement : on reste encore sur des réglages fins distincts entre GFS et IFS tels que je les avais décrits dans mon message de lundi. Cette différence n'a pas vraiment évolué depuis et les premières mailles fines montrent les deux options. Les premiers modèles fins régionaux aux conditions initiales imposées par GFS visent en premier lieu PACA avec de très fortes pluies principalement sur les 3 départements côtiers, LR viendrait en second ordre avec des cumuls tout aussi remarquables mais sur des intensités moindres (cela reste relatif toutefois). Pour illustration : flux max de l'épisode essentiellement modélisé sur PACA par les modèles issus de GFS : Les premiers modèles fins régionaux aux conditions initiales imposées par IFS proposent la version inverse, avec LR (surtout E-LR, 34, 30, 07) en première ligne, suivi de PACA qui connaîtrait aussi de forts cumuls. Pour illustration : flux max de l'épisode essentiellement modélisé sur LR par les modèles issus d'IFS : EFI RR/24h pour la journée de samedi, il devrait y en avoir pour tout le monde de toutes façons, excepté W-LR désavantagé dans un flux qui ne s'oriente pas à l'est ! :s Pas le temps rédiger davantage ...
  19. Mise à jour mineur de COSMO déterministe et ensemble au niveau de l'assimilation afin de corriger divers bugs responsables de crash ou de rejet (faux positifs) de données des RS et de corriger certains biais sur les gradients thermique et d'humidité verticaux dans les situations d'inversions. L'expérimentation faite en amont montre une réelle avancée corrective des T2m, des RH2m et de la présence et épaisseur des stratus lors des inversions hivernales. La correction opérationnelle a été effectuée ce jour, avec la sortie 09Z.
  20. Rien que par le changement de phase de l'eau (évaporation, condensation, sublimation). L'évaporation et la sublimation sont endothermiques, c'est-à-dire qu'elles absorbent de la chaleur dans son environnement (le corps par exemple). Au contraire, la condensation est exothermique, elle apporte de la chaleur à l'environnement.
  21. Que l'on peut suivre en direct : https://www.ecmwf.int/en/learning/workshops/workshop-stratospheric-predictability-impact-troposphere
  22. Le ciel se dégage et les températures sont nettement en hausse par rapport à hier puisqu'on dépasse largement les 10°C en cet après-midi. Le Soleil fait de timides apparitions dans une ambiance très voilée et humide. Quelques gouttes et une faible averse ce matin ont simplement réhumidifé les chaussées. 12.4°C à Roquevaire par exemple pour une Tn de 3.4°C, 1°C de plus ce matin à Aubagne. Vent faible de nord à nord-ouest. Sur la carte satellite, le joli cœur de la dépression est clair entre Corse et Var. C'est cette petite dépression peu mobile qui nous concerne ces derniers temps. Quelques averses longent les côtes de l'E83 et du 06. On y voit le front chaud qui file du centre vers Vintimille et qui continue vers la Vénétie, le front froid qui longe les côtes italiennes vers la Sicile et une occlusion qui donne quelques averses visibles ici sur le sud de la Corse et le nord-ouest de la Sardaigne. On y voit encore la convergence entre Mistral et Tramontane, au départ de l'Hérault vers la Corse matérialisée par des trains de Cu au sein de l'air froid postérieur dont l'étendue en Méditerranée est marquée par les lignes nuageuses au sud. On note aussi la convergence stationnaire au sud-est immédiat de Gênes : cette ligne orageuse apporte des cumuls conséquents sur la Ligurie et le sud-est de la région piémontaise. Elle est en perte de vitesse par rapport à cette nuit et ce matin. Enfin, un front occlus provenant d'une dépression aux parages de l'Islande aborde la Bretagne et glisse sur la Galice. Au large de Lisbonne, le front froid, à l'ouest, n'a pas encore rattrapé le front chaud qui, lui, est déjà entré sur le Portugal. Les trois fronts forment un Y renversé. Cette occlusion mourrait sur place sans nous concerner. Cumuls sur le Piemont et sur la Ligurie sur ces 24 dernières heures. Certaines stations d'arrière pays (ici 335 m d'altitude) approchent les 900 mm sur 30 jours glissants après l'épisode de fin octobre alors que de nouvelles fortes pluies sont prévues : Près des côtes, dans l'agglomération gênoise (174 m), le cumul reste important :
  23. Argh j'ai loupé !
  24. L'évolution d'IFS sur les 10 prochains jours (maintenant > 28/11) : Une rotation du VPS avec un resserrement du gradient de pression. Influences ? Je pose ça ici (src) :
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