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  1. Les fichiers bruts sont les fichiers GRIB (1 et 2), NetCDF (nc), etc ... c'est-à-dire binaires : dans ce cas, il vous faut un viewer tel que XyGrib si celui-ci vous convient pour simplement visualiser leur contenu ou un outil d'extraction et de génération (de cartes, de matrices ou n'importe quoi d'autres dont vous avez besoin). Dans ce dernier cas, il faut généralement utiliser des bibliothèques en Python ou en R ou encore passer par des logiciels ou langages spécifiques (GrADS, ncl, etc). Autre format binaire : les BUFR qui contiennent généralement les données d'observations. Selon le type de paramètres, vous pouvez parfois avoir des données brutes sous format texte : ascii, csv, ... lisible avec n'importe quel éditeur de texte.
  2. Pour rebondir sur le message de @13008, deux options à échelle sous-synoptiques sont toujours proposées ce soir pour le week-end. Deux options proches à cette échelle mais aux effets bien distincts. Sur IFS, GEM et ICON, l'isolement en GF est plus précoce et la trajectoire est sud, vers la Catalogne / Baléares. De fait, son gradient est plus resserré et le flux de sud sud-est est puissant, très humide et très cyclonique venant heurter les Cévennes d'un côté, et se canaliser dans la vallée du Rhône d'autre part. Un épisode de fortes pluies serait alors probable de W-PACA à E-LR inclus. Dans un second temps, avec son décalage vers l'est, le flux pivoterait à l'est permettant à W-LR de profiter d'un bon arrosage et à E-PACA. Sur GFS et UM (UKMO), l'isolation est un peu plus tardive et la trajectoire est sud-est : le gradient est moins serré et le flux s'orienterait rapidement au NW sur LR et W-PACA. Un épisode potentiellement durable concernerait surtout E-PACA, plus à l'estouest les précipitations seraient davantage éparses et temporaires. En attendant, une instabilité plus ou moins présente sur PACA. Puis, à partir de mercredi, avec l'orientation du flux de basses couches au sud-est, des pluies orographiques s'inviteront. ARPEGE, à la limite de son échéance (ci-dessous), propose une configuration proche de celle d'IFS mais avec un timing plus proche de celui de GFS, avec un isolement débutant sur le proche Atlantique : Pour la petite histoire, aujourd'hui une onde tropicale non loin de la Floride s'évacue en longeant les côtes est du continent nord-américain. Elle génère un fort flux humide qui sera repris sur le flanc ouest de l'anticyclone des Açores avant de jouer au toboggan sur son flanc est jusqu'à cette GF pour venir échouer dans le domaine méditerranéen ce week-end... Ce flux humide viendra d'ailleurs alimenter le front froid que l'on voit matérialiser ci-dessus, notamment sur la Galice et le Portugal, vendredi après-midi selon ARPEGE.
  3. L'évolution est défavorable pour cette nuit et demain matin tôt mais elle n'a jamais été flamboyante ! Si la PE d'AROME 9Z permettait encore un espoir, l'évolution du déterministe est négative d'échéances en échéances. De plus, en live, la couverture d'As qui nous concernait sur l'E13 toute la journée régresse vers l'est en cette fin d'après-midi. À l'inverse, l'épisode est renforcée ... en mer (au large du Var et dans le golfe de Gênes principalement) et sur la Ligurie / sud Piemont ! La convergence au large du 83 est trop éloignée pour affecter de façon significative les côtes de l'est varoise bien que des intensités localement fortes soient encore probables mais de façon plus temporaire. Ensuite, le minimum de pression de surface est vu tournicoter entre Corse et Var, dans un contexte mou d'altitude : les averses devraient ainsi rester présentes jusqu'à mercredi matin au moins. Là encore, sur E83 et 06. Pour le 13 et W83, des averses possibles jusqu'à demain mi-journée avant que le minimum remonte un peu plus près des côtes. Le vent tournera alors davantage à un pseudo Mistral. Sur LR rien de changé jusqu'à la nuit de mardi à mercredi avec Mistral et Tramontane. À partir de mercredi, le flux devrait s'orienter au sud-est, prélude au changement de temps probable mais dont les modalités sont encore floues.
  4. Cette nuit, puissante convergence de surface stationnaire au sud immédiat de Gênes, générant des noyaux de fortes précipitations durant de nombreuses heures. Quelques scénarios minoritaires les voient toucher l'agglomération. Ici, avec MOLOCH 06Z :
  5. Tu as raison, ce n'est pas bon signe ! Je regardais pour ce soir et demain : si l'essentiel est en mer et en Italie, la messe n'est pas forcément dite pour E-PACA et ses littoraux (zones les plus peuplées) en particulier. Pour la neige à très basses altitudes, c'est mal barré. 1200m, 800m si la convection entre suffisamment, autant dire que les massifs côtiers ne sont pas visés ! Peut-être sur les crêtes de la Sainte Baume (max à 1157m) mais là, faut-il qu'il précipite et ce n'est pas gagné non plus. Var et Alpes-maritimes pourraient récolter en moyenne départementale entre 10 et 30 mm, davantage en allant vers les littoraux. Les Bouches-du-Rhône sont en limite d'extension : probabilité nulle à l'ouest de l'étang de Berre, faible à l'est, le sud-est est le mieux placé, autour des 10 mm, 20 à 30 mm si on est très très chanceux (sait-on jamais, 100% des gagnants ont tenté leur chance !). Les cumuls pourront dépasser les 50 mm sur S83 et 06 si un « bon » scénario de phasage se met en place. À quelques heures, ce n'est pas encore établi. En revanche, des précipitations intenses sont possibles sur les côtes varoises, à l'est de Toulon. On a deux éléments très favorables en plus d'une CAPE qui pourrait s'élever à 400-500 J/kg et qui est toujours bonne à prendre, le tout dans un contexte fortement humide et précipitable. D'une part, on a des noyaux d'anomalies basses de tropopause qui circulent près des côtes, maintenant une divergence d'altitude se phasant idéalement ou presque avec le second point ; d'autre part, de fortes convergences de surface très peu mobiles pour ne pas dire stationnaires. Cela va se jouer à quelques kilomètres près, voire quelques dizaines de kms, à des réglages extrêmement fins. AROME 06Z ne renie pas son ensemble d'hier soir 21Z. On y voit circuler des noyaux de basse tropo, les fortes et stables convergences près des côtes varoises, sur cette modélisation près des îles d'Or et du golfe de Saint-Tropez, la zone à risques varie de Toulon à Cannes. On remarque aussi les zones humides de moyenne altitude et accessoirement le manque de froid pour la neige. Sur la PE d'AROME, histoire d'illustrer, la probabilité d'un cumul > 100 mm (le taux est faible mais le seuil est haut), signal de risque d'autant plus à considérer que le déterministe de ce matin, confirme non pas un tel cumul, mais une situation proche ayant les capacités. On remarquera sur ces deux cartes, la situation sur le fond du golfe de Gênes et la Ligurie : sur la première, la puissante convergence de surface au sud de Gênes où plusieurs mailles fines « s'affolent », fort heureusement en mer mais néanmoins proches des côtes ; sur la seconde, la probabilité de cumuls > 100 mm sur la Ligurie et le sud du Piemont, secteurs déjà bien gorgés d'eau (récurrence ...). Outre AROME, les mailles fines sont généralement plus généreuses tant en cumuls qu'en extension vers l'ouest lorsqu'elles sont initiées par GFS que par IFS, IFS imposant un décalage vers l'est plus prononcé et une évacuation un peu plus rapide. Enfin, à noter que l'instabilité pourrait perdurer jusqu'à demain fin d'après-midi / début de soirée, comme signalé par @Twister83, tout en perdant de l'activité. Pour la neige sur 24h, sur les massifs par le WRF ARW du LaMMA aux conditions initiales imposées par GFS : La version initiée par IFS est moins généreuse.
  6. Salut ! J'ai déjà remarqué ce phénomène. Je ne pense pas que ce soit un problème du radar en lui-même mais peut-être de configuration (topographie) ou de parasitages (antennes TDF avec d'autres types d'antennes ?). MF est au courant puisque sa carte au 1er septembre dernier est révélatrice : http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/moyens/les-radars-meteorologiques https://www.eumetnet.eu/wp-content/themes/aeron-child/observations-programme/current-activities/opera/database/OPERA_Database/index.html
  7. D'abord froid neigeux et de courtes durées, afin d'établir une bonne couche un peu partout, plaines comprises. Puis froid sec de longues durées afin de profiter de la neige tombée le plus possible et de battre des records de froid ! Là je signe !
  8. Tn pr : 3.4°C à Carnoux, -0.2°C à Roquevaire et -0.5°C à Aubagne-MF (meteonews mais pas vérifié). Dégradé littoral > intérieur bien classique. Vent quasi nul. Ciel couvert. Temps froid mais > 0°C, avec un gradient thermique vertical faible, ce qui n'est pas bon signe pour voir des flocons à basses altitudes. Curieux de voir que ça va finalement donner ...!
  9. En rouge, les valeurs positives : vent d'ouest. En bleu, valeurs négatives : vent d'est.
  10. C'est fini ? On peut reprendre le cours normal du topic ? Merci beaucoup ! Deux séismes proches de Saumur (49), l'un le 24 septembre dernier (Magn. 3, Prof. 5 km), l'autre hier matin (Magn. 3.5, Prof. 2 km), les deux épicentres sont très très proches. http://www.franceseisme.fr/nseisme.php?IdSei=912 http://www.franceseisme.fr/nseisme.php?IdSei=933
  11. Épisode en milieu de semaine avec un thalweg bien formé modélisé. Départ classique avec des pluies orographiques sur ~ 24h avant une extension aux plaines et à PACA par flux de sud-sud-ouest en latitude. Cela pourra bouger d'ici là. Ensuite, c'est encore incertain. Le thalweg devrait s'isoler en GF quelque part entre Espagne et Méditerranée occidentale. Positionnement et intensités conditionneront la présence de salves supplémentaires sur nos régions et leurs sévérités éventuelles. Comme on sait, les GF sont capricieuses ! À noter qu'ICON met en garde sur un potentiel sévère en seconde partie de semaine. C'est un peu « son rôle » sur le MT de proposer les facteurs de risques. Il n'est pas isolé puisque la plupart des modèles prévoient des facteurs plus incisifs (courbures du flux quasi parfaites pour l'un, T500 autour des -30 pour un autre, etc) et d'autres inhibants.
  12. On a une dépression du même type que celle qui est passée la nuit dernière et ce matin sur la Corse et l'Italie du nord, mais dans un contexte initial moins chaud. Trajectoire sud ouest > nord-est si bien que nous ne serions pas dans l'advection chaude (E13/W83) mais dans un flux de NE avec des plages plus froides au sol comme à basses altitudes (925, 850 hPa) que les collègues plus à l'est. Pourtant, c'est limite, ce froid est très relatif (T850 proche du 0°C (-2/+2) et T500 entre -20 et -25°C. Le contexte précipitant est faible d'où une petite probabilité d'isothermie, l’essentiel du potentiel étant en mer et, en second ordre, les littoraux où la douceur sera trop importante. Par ailleurs, le littoral E13 et W83 sera foehné, températures un peu plus douces et moins d’humidité. Autre facteur, la rapidité d'occlusion est modélisée de manière différente. Si elle est effective, ce serait un élément supplémentaire à considérer. En outre, cela favoriserait une faible convection permettant des précipitations un peu plus modérées et donc une isothermie potentiellement plus grande. Les crêtes de la Sainte Baume et de la Sainte Victoire ont toutes leurs chances. Plus bas, le risque est loin d'être nul mais n'est pas majoritaire pour autant, comme souvent par chez nous où ces situations sont limites. LPN entre 400 et 1000 m sur E13 et W83, ça laisse de vastes zones dans l'incertitude ! Je n'ai pas regardé les autres secteurs. Peut-être existe-t-il des similitudes ...
  13. Il me semble que la grosse différence entre les deux scénarios est dans la propagation - ou non - d'une onde à l'échelle hémisphérique. En cas de non propagation, on a le scénario 1 avec des ondulations classiques dont l'intensité et le timing marqueront le tempo du topic, dans un contexte NAO+ sur notre quadrant. En cas de propagation, on a le scénario 2, avec déferlement arctique et remontée subtropicale. Ce scénario présent est minoritaire pour deux raisons : d'une part il n'est pas représentatif des modélisations actuelles et, d'autre part, la propagation, quand elle existe, est vue d'ampleur faible à modérée si bien que son influence n'est pas toujours suffisante pour supporter l'impulsion nécessaire à la création d'une bulle de HG sur le NW Atlantique. Actuellement, comme écrit par @Kyrion, la conséquence serait « seulement » une faiblesse de la cyclogénèse labradorienne. À 72h, pulsion sur le NE du Pacifique, propagée ou non, that is the question... C'est peut-être mieux visible sur les T500 que sur les Z500.
  14. Disons le 1er mai au lieu du 1er mars !
  15. Bonjour, Je ne comprends pas ta phrase. Ton programme calcule le point de rosée, c'est-à-dire la température où la pression partielle de la vapeur d'eau (à pression constante) est égale à la pression de vapeur saturante. La valeur de la pression de vapeur saturante est la quantité maximale d'eau (gazeuse) que peut contenir une parcelle d'air. Celle-ci varie en fonction de la température : plus il fait chaud, plus elle peut en contenir. Et inversement. La valeur de pression de vapeur partielle est la pression qu'exerce le contenu en eau actuel dans ta parcelle d'air. Elle ne varie pas tant que la pression / le volume ne change pas. En d’autres termes, la quantité d'eau contenue dans la parcelle d'air que tu idéalises dans ton programme reste constante, de même que sa pression de vapeur partielle. C'est la valeur de la pression de vapeur saturante qui diminue (respectivement augmente) lorsque la température de la parcelle baisse (s'élève). Ainsi, lorsque la température continue de baisser, il arrivera un moment où la valeur de pression de vapeur saturante (correspondant à la quantité maximale que la parcelle d'air peut contenir) sera atteinte puisque la quantité d'eau reste constante durant ce processus. La température où cet équilibre est atteint, s'appelle le point de rosée. Donc ton programme ne te donnera jamais une valeur inférieure (ni supérieure !). L'humidité relative (HR) est d'ailleurs définie, à une température donnée, comme le quotient de la valeur de pression de vapeur partielle par la valeur de la pression de vapeur saturante (à la température considérée). Il est logique d'avoir un point de rosée identique à la température lorsque HR vaut 1 (100%) puisque la valeur de la pression saturante égale celle partielle (x / x vaut toujours 1 ). Je laisse de côté la surfusion / sursaturation. Lorsque la température atteint le point de rosée, ta parcelle d'air est en équilibre, elle atteint son point de condensation => changement de phase sur les supports de nucléation (sables, poussières, etc). Si ta température baisse encore, ta parcelle pourra contenir encore moins d'eau sous forme gazeuse (condensation, voire solidification => point de givrage) mais cela ne modifiera pas ton point de rosée initial. Dit encore autrement, le point de rosée est la température qu'aurait ta parcelle d'air si l'humidité relative était de 100%. Le temps n'intervient pas directement. Lorsque ta température change alors le point de rosée change. La température est celle de la parcelle d'air que tu étudie, a priori celle de la masse d'air autour du télescope, donc a priori celle mesurée par le capteur (ou par le modèle numérique pris pour référence). Pour le calcul, tu en as plusieurs selon les paramètres dont tu disposes. Puisque tu sembles avoir la température et l'humidité relative, tu peux utiliser celle-ci. Si ce n'était pas l'objet de ta question, merci de la repréciser.
  16. Impossible n'est pas français ! On est irréductibles, oui ou m.... ??!! La carte se réalisera mais faut rien à Fonky, chuuuutt ! Il hiberne 😛 Le 25 décembre du jour n'est plus celui de la veille Ce n'est pas Noël tous les jours !!
  17. Bel enroulement qui s'évapore avec la rentrée du centre dépressionnaire dans les terres (un landfall en quelque sorte ! ) 5.1 mm à 23h, sans forte intensité, simplement modérées durant un à deux minutes de temps en temps, sinon des pluies faibles. 4,8°C, faible vent de nord. Brouillard léger. 2.8 mm à Nans, 6.9 mm sur Roquevaire et 8.6 mm à Carnoux VP2 plus proche du littoral. Dégradé littoral / intérieur.
  18. Juste une dernière remarque afin de ne pas prolonger inutilement le HS mais qui intéressera ceux qui découvre ce protocole : avant d'utiliser OpenDAP, bien préparer toutes les données nécessaires. Typiquement, pas uniquement celles de la map en cours mais aussi des suivantes. Basiquement, si tu veux générer deux maps WIND et deux autres T à 10 et 50 hPa, tu n'envoies pas 4 requêtes mais qu'une seule contenant tes variables et niveaux pour les 4 maps et tu gères ensuite en local tes 4 scripts de génération. Rien que par courtoisie, les serveurs sont en quelques sortes mutualisés. wgrib2 et wgrib sont d'excellents couteaux suisses qui te permettent aussi d'extraire, comparer, regridder, et j'en passe. FAQ wgrib2 wgrib1 pour la plupart des cas sinon la doc. De plus l'auteur est réactif et ouvert tant pour apporter de l'aide que pour les suggestions. Si nécessaire, tu as aussi les outils CDO du Max Planck Institut für Meteorologie et les ecCodes d'ECMWF (plus spartiate) pour préparer tes fichiers sources. Si besoin, un sujet peut être ouvert dans un forum idoine. C'est d'ailleurs hors sujet : on évoquait un moyen plus rapide et moins gourmand pour récupérer les données brutes des modèles de la NOAA et affiliés et générer des cartes. NOMADS sont une collection de serveurs optimisés de la NOAA pour l'accès aux données des modèles opérationnels (globaux, régionaux, atmosphériques, océanographiques, etc). R est un langage de programmation libre spécialisé dans les statistiques et le traitement des données.
  19. Mon souhait : voir quelques centaines de m2 banquise ne serait-ce qu'une journée en Méditerranée ! --> [ ]
  20. _sb

    Cartes insolites #2

    Toujours d'actualité, avec un léger décalage vers l'est, visant axialement le Valais et le Tessin, la vallée d'Aoste et le nord de la Lombardie. De notre côté, le centre-est est le mieux placé. La tenue au sol en plaine, c'est une autre histoire ! 😛
  21. Avant de scruter des échéances « lointaines », la situation de dimanche mérite que je m'y arrête un instant. Pour l'instant, peu de choses de prévues sauf en Corse et sur les Alpes du sud frontalières et les Alpes du nord avec pluies et neiges. Actuellement, on a un minimum de surface bien inoffensif sur le sud de la frontière algéro-marocaine, aux confins de la descente arctique qui concerne l'Europe de l'ouest. Celui-ci va migrer vers la Méditerranée en passant par la frontière algéro-tunisienne puis virera nord nord est en direction de l'Italie du nord puis de l'Allemagne. Lors de son périple, il va rencontrer à l'avant cette pulsion chaude et humide qui remonte du Sénégal et va se structurer en un système frontal bien établi : front chaud qui va glisser sur les HG/HP du sud-est européen, front froid avec la descente arctique qui glisse en Méditerranée. Dimanche à 00h UTC, cette petite dépression se situerait vers la Sardaigne, les valeurs de theta-e marquent clairement les deux fronts. Ensuite, cette dépression filerait plein nord, via l'Italie vers l'Allemagne. Pour l'heure, sa trajectoire est vue un peu trop est et un peu trop rapide pour que le continent, côté français, soit concerné par un retour d'est. Côté transalpin, ce serait une autre histoire et cette récurrence pourrait valoir des situations délicates là bas. GFS et les mailles fines aux conditions initiales de GFS sont les plus favorables. IFS et les mailles fines qui y sont issues ainsi qu'EURO4 et BOLAM sont moins favorables avec un parcours trop éloigné vers l'est. Toutefois, sur les Alpes, lors de son déplacement vers le nord, l'occlusion pourrait alimenter la couche de neige d'hier. Le massif, situé sur le quadrant nord-ouest de la dépression, ne subirait pas d'advection douce particulière. Les températures ne sont pas prévues très froides donc la neige ne devrait pas se manifester à basses altitudes a priori. Le peu de dynamisme de l'occlusion est également un facteur positif dans une configuration de ce type. Enfin, ce soir et cette nuit, un système pluvio-neigeux concernera une grande partie de nos régions, comme déjà signalé à plusieurs reprises par différents intervenants.
  22. 99.8 mm à Aubagne-MF, sauf erreur. 0,6°C ce matin, soleil désormais largement présent avant la déstabilisation cet après-midi. Sur la Ligurie, 20 à 40 mm excepté sur le relief au fond du golfe de Gênes, entre Savonna et Gênes où les cumuls ont atteint localement les 100 mm. Quant au Piemont avec le maximum près du maximum ligure :
  23. [HS] Utiliser l'entrée OpenDAP des NOMADS pour n'extraire que les variables voulues pour le domaine souhaité ? Je connais mal R mais je sais que cela peut s'interfacer, ayant déjà vu des présentations utilisant R sur des données extraites par OpenDAP, c'est donc faisable. Il ne m'a fallu que quelques instants pour générer cette map (avec OpenDAP mais pas avec R) avec les variables u et v pour le niveau 10 hPa. Il ne télécharge que ce qui est nécessaire, ce sont les serveurs de la NOAA qui font l'extraction en fonction de ta requête et qui n'envoie que le set de données correspondant (ici, u, v à 10 hPa pour l'HN). Le temps d'attente est le temps de traitement du serveur, qui dépend de sa charge mais c'est rarement très long, comparativement au téléchargement du GRIB entier. [/HS]
  24. Et fort bien prévu depuis plusieurs jours. Il n'y a pas eu de bonnes surprises. J'espère que le Champsaur aura de la neige, c'est une région que j'aime beaucoup et ù j'ai de nombreux souvenirs ! L'Huveaune est montée à 1m33 pour 26.15 m3/s, il me semble que c'est sa valeur la plus haute depuis le 05 février 2014, mais ce serait à vérifier. Quelques faibles averses actuellement, on pourra sans doute atteindre les 100 mm de 0h à 0h. EDIT : Grillé par @supeu
  25. Le propriétaire a eu le nez fin de l'installer ! ;)
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