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  1. 23.8 mm pour la ligne de ce soir à Aubagne-MF, portant le total provisoire de l'épisode à 99,2 mm ce qui constitue comme dit ci-dessus « Un bel épisode pour le coin » ! L'Huveaune a du coup presque réatteint son niveau de 15h30, avec près de 23 m3/s et 1m25 ici à 19h45, lors de l'arrêt des pluies.
  2. Anomalie et moyenne du Z500 sur les 5 prochains jours d'après IFS. Mais épisode incertain malgré une synoptique plutôt favorable en effet, excepté la persistance d'un temps à averses fréquentes suivant les moments. Au-delà des 5 jours, un meilleur phasage s'initialiserait, cela restant une possibilité à ce jour.
  3. Bel oxymore ! :) Pas d'analyse précise, cependant pour la Corse, les précipitations ont atteint l'île. Dans ce flux généralisé de sud-ouest, c'est logiquement la moitié sud-ouest de l'île qui est principalement visée, le relief jouant son rôle de barrage. C'est ainsi qu'on peut définir grosso modo une ligne Calvi / Corte avec des précipitations au sud et un léger foehn au nord. Le max des pluies devrait tout aussi logiquement concerner le massif du Monte Cinto et les alentours (pardon, je ne connais pas la toponymie de l'île de Beauté). Le balayage devrait durer quelques heures. Au nord-ouest de l'île, le foehn rendra la nuit plus douce qu'au sud-ouest et à l'ouest avant que, avec le décalage de la méso-dépression vers l'Italie, le vent ne s'oriente en basses couches au sud, homogénéisant les températures (fin de la subsidence). Demain vendredi, aussi bien en Corse que sur le Continent, les averses convectives devraient se succéder, parfois virulentes, jusqu'en fin de nuit de vendredi à samedi.
  4. Oui, depuis une grosse demie-heure, ligne sud nord de fortes précipitations convectives avec quelques rafales par moments, fortes pluies donc ici aussi sur l'est d'Aubagne, en limite ouest de cette ligne. 83.5 mm sur Roquevaire, mais les cumuls vont encore augmenter. Aucune activité électrique. Fortes averses sur le secteur d'Arles et Salon. Beaux rubans méridiens matérialisant les deux flux et le front froid, de sud sur notre façade est (et la Belgique et Pays-Bas), et de nord sur notre façade ouest (et l'Espagne et le RU)
  5. Effectivement un peu plus de 5 mm supplémentaires entre 15h et 15h30 !
  6. Pour l'heure, 70 mm à Aubagne-MF (Tn : +0.1°C) 63.7 mm à Roquevaire (Tn : -0,3°C) 43.1 au Castellet (Tn : +0.1°C) 40.3 mm à Nans (Tn : -1,6°C) Activité électrique faible mais puissante et fortes intensités par moments entre 12 et 14h. Les températures ne dépassent pas les 10°C sur le secteur, avec une humidité proche de la saturation. Le vent a en effet considérablement molli et s'oriente vers l'est/nord-est au lieu du sud-est ce matin et midi. Des averses probables jusqu'à demain après-midi. Conforme à la prévi sur les cumuls étendus et les fortes intensités locales excepté une fin de l'épisode un peu plus précoce. Jolie réaction de l'Huveaune à son passage à Aubagne (1m27 pour près de 24 m3/s à 15h30, sans effets néanmoins ; elle devrait encore gagner quelques m3 avant de redescendre durablement) :
  7. Ça descend bien ici aussi à la faveur d'un ciel qui s'est dégagé (temporairement bien voilé en journée) et d'un vent de terre quasi nul. 1.4°C à Aubagne-MF -0.1°C à Roquevaire, station déventée par Mistral surtout faible 5.5°C à Carnoux
  8. Même direction entre GFS et IFS (l'échelle de couleurs est trompeuse) avec réchauffement minimal : Mes faibles connaissances en dynamique stratosphérique ne me permettent pas de trancher sur une interprétation claire du graphe suivant par rapport à ce que tu expliques dans ton post d'une part et des températures à 10 hPa d'autre part. Pourrais-tu (ou un autre autre intervenant) m'éclairer ?
  9. Tout à fait, tendance au blocage qui s'affaiblirait en avançant dans la semaine mais qui aura perduré une semaine. La configuration de sortie reste en revanche bien floue excepté le flux à dominante sud... On pourrait déjà entrevoir l'option majoritaire des modèles saisonniers pour décembre dans cette fin de semaine avec HG très dominants. Indice de blocage selon le CPC. Z 500 en noire, anomalies par rapport à 79-00 en couleurs, positions et valeurs de l'indice de blocage en vert. Prévisions d'après IFS
  10. Merci à @Tristan06 pour son excellente analyse. Je vais me concentrer sur sud-ouest-PACA (13 et W83). Pour LR, l'essentiel a déjà été dit : le Mistral faiblit et le vent de sud à sud-est va forcir temporairement, amenant grisaille et ondées. La meso-dép. depuis l'Aude, transitera le long des côtes. À l'arrière, le vent tournera à l'ouest / nord-ouest faible à modéré. Rien de transcendant pour les Languedociens, encore moins pour les Roussillonnais. Neige sur les Cévennes en quantité limitée. Pour le nord-ouest-PACA (84 et 26), les précipitations devraient être abondantes avec réactivation frontale associée à une advection humide de basses couches. La Corse sera touchée un peu plus tard et potentiellement de façon un peu moins forte. Pour sud-ouest-PACA : Le phasage sol / altitude devrait s'effectuer de façon optimale autour du franchissement du Rhône : le minimum atteindra son maximum (!) et le gradient de pression sur son flanc est se resserrera. Le vent de sud va forcir et des rafales tempêtueuses pourront être enregistrées sur le 13 dès le début de matinée. Ce flux plein sud augmentera l'advection douce et très humide, corrélée en altitude, à tous les étages. La colonne sera saturée de la surface à la tropopause. Le gradient thermique s'intensifiera également, entre littoraux et intérieurs, favorisant la dynamique convective, notamment sur la moitié sud-est du département. Les orages ou averses (sans activité électrique) noyés dans la masse, sur les littoraux et le proche intérieur, seront mobiles mais (très) pluvieux, avec succession de cellules. L'ouest du département devrait retrouver une météo moins agité assez rapidement alors que l'est continuera dans cette forte agitation tout au long de l'après-midi jusqu'en début de soirée, le vent ayant toutefois mollit. Sur l'ouest du Var, l'agitation devrait être identique à ceci près que le vent et l'advection humide sera un cran supérieur, avec des cumuls et des intensités horaires probablement plus supérieurs et des rafales qui scoreront davantage. La neige devrait être présente sur le nord-est du département, de la montagne du Brouis (Bargème, ...) au Lachens et jusqu'au haut pays de Fayence. Quelques éléments de risques pour ces deux départements : - AROME est finalement assez modéré dans ses modélisations. Toutefois, au niveau de son ensemble, on observe une différence importante entre les scénarios à 75% et le scénario maximal (pas uniquement en terme de RR). C'est à la marge mais présent ; comme je l'évoquais hier et avant hier, le risque de phénomènes violents est faible mais pas nul. - Les deux MOLOCH, le WRF de Keraunos sont comparativement dans le haut de la PE d'AROME, conférant un doute supplémentaire sur la violence potentielle de l’épisode. - À l'inverse, les WRF (IFS et GFS) de LaMMA et de l'Institut italien de physique (GFS) sont plus timorés dans leur configuration. - Que les plages froides de surface et l'advection froide par le nord-ouest restent des éléments encore incertain et que leurs rôles facilitateurs locaux peut être mal appréciés (dans un sens comme dans l'autre), initiant ou inhibant des convergences localisées par exemple. - Il en va de même à haute altitude, où le passage de nombreux noyaux bas dans un flux dynamique de SW pourraient booster considérablement la convection si le phasage local en surface s'effectue correctement à leur passage. En conclusion : fort épisode à attendre, bonne agitation venteuse. Incertitude relative sur les intensités : risque de pluies intenses locales et risque de pluies plus modérées (moins fortes) moyennées sur des surfaces étendues. Forte instabilité à l'avant du front froid (visible à gauche) Divergences / convergences et régularité du flux à toutes les altitudes : Convergences frontales de surface et convergences dynamiques alimentant les noyaux les plus intenses : Vendredi, de fortes averses pourraient circuler et s'attarder sur l'ensemble de PACA, en lien avec un second creusement de surface moins prononcé et plus sud associé à des anomalies basses de tropopause.
  11. Naturellement. Mon interrogation ne portait pas sur la nécessité de l'investissement mais sur l'objectif de l'investissement. Est-ce qu'on investit pour une solution moins chère avec des effets induits faibles ou est-ce qu'on investit pour une solution plus onéreuse avec des effets induits plus importants ? Doit-on ne considérer que les effets induits financiers directs (emploi, impôts sociétés, etc) ? Doit-on aussi considérer les effets financiers indirects (subventions pour favoriser un tissu économique lié à la production à proximité, construction et entretien des infrastructures externes nécessaires, etc) ? Doit-on aussi considérer les effets culturels, environnementaux, sociaux, ... ? Je vais prendre un exemple caricatural inspiré de discussions qui ont eu lieu dans ma commune il y a quelques années (j'extrapole l'exemple à partir de ces discussions) : Construire et entretenir une centrale nucléaire coûte X €. La production est centralisée et les habitations et déplacements des personnels sont radiaux. Mono-entreprise + kyrielle de sous-traitants ultra-dépendants. Construire et entretenir un parc de panneaux solaires à haut rendement et simple d'entretien sur tous les immeubles et maisons coûte Y € (l'exemple est idéalisé). La production est décentralisée, les habitations et déplacements nécessaires sont isotropes. Les infrastructures nécessaires sont moins lourdes. Multi-entreprises, sous-traitances moins dépendantes, concurrence augmentée. Deux choix de société différente avec des coûts et des retombées différents, et pas uniquement financiers. L'une mieux que l'autre ? Je doute que la réponse soit immédiate et évidente. Sauf à ne considérer que l'investissement initial ciblé sur la seule production : on prend le projet moins cher. Quand j'écrivais « retombées », c'est bien en terme de choix de vie et de vision de société future et que cette vision a effectivement un coût (financier, social, environnemental, etc). On est bien d'accord que ces choix énergétiques engagent sur plusieurs décennies ... La photographie sereine et neutre que j'évoquais n'est pas focalisée sur les seules productions mais aussi consommations. Analyser les circuits, éliminer les redondances, les puits sans fonds, etc. Si l'analyse révèle qu'on peut réduire de « 20% » la consommation en l'état actuel des besoins grâce à la suppression de ces boucles et de l'optimisation, le questionnement sur les modes de production change. Peut-être qu'une partie de ces « 20% » pourrait être réaffecté à des véhicules (communs ou individuels) électriques et donc sans production supplémentaire ? Bref, les deux pôles sont liées. Enfin, pour ça, il faudrait une analyse ouverte et accessible et certainement pas cloisonnée et opaque. Quand je lis sur ce forum les qualifications d'« écolos exaltés et suicidaires » et de « pro-nucléaires irresponsables et égoïstes », ça me rend pessimiste (et encore c'est très soft ici). On aura passé notre chance et la décision, aux origines et aux destinations opaques, nous sera imposé d'en haut.
  12. La donnée financière est une donnée importante. Est-ce la seule (importante) ? Parce que nous vivons dans une société où cet aspect est primordial ? Comment réagirait une société vivant sous un autre paradigme ? Nous ne savons pas et nous évacuons cette réflexion ... C'est dommage. Puisqu'il convient de passer par cet aspect, 45 G€ pour les EPR, c'est aussi une somme qui ne serait pas investie dans d'autres secteurs. 45 G€ pouvant rapporter par retombées directes et indirectes X G€. Alors que (peut-être, je pose là aussi la question sous cet angle, je ne connais pas la réponse) 60 G€ (chiffre arbitraire) investis dans la production d'énergies par un ensemble d'alternatives apporterait Y G€ de retombées, avec Y >> X (ou pas !). Chacun y va de chiffres invérifiables. Ne serait-il pas déjà intéressant de partir de l'observation ? déterminer l'énergie nécessaire, celle qui est redondante et pourquoi (peut-on optimiser et s'affranchir de cette redondance), celle qui est indispensable, les circuits de productions/transformations/stockages/distribution pollués par des interventions/intermédiaires extérieurs, etc. Comment discuter d'alternatives et/ou d'évolutions et/ou de transition écologique sans une photographie neutre et sereine de l'état actuel afin d'avoir une référence stable et robuste ?
  13. Petite animation cohérente sur le déroulé « Précipitations » de cet épisode de jeudi et vendredi : front atlantique pénétrant le LR avec une faible activité, réactivation sur PACA, évacuation puis stagnation sur l'Italie ( @Twister83 ), notamment le Trentin-Haut Adige et la Vénétie d'un côté, les Abruzzes et la Campanie de l'autre. Les participants (18 aux dernières nouvelles) du « Hack for the future » du 16 et 17 novembre dans le Trentin-Haut Adige auront ainsi un exemple concret et supplémentaire à considérer !
  14. Pour illustrer les portes encore grandes ouvertes, IFS ENS 12Z du jour pour la même échéance que GEFS ci-dessus : Sur les 6 dernières sorties d'IFS ENS (00Z et 12Z confondues) pour la même échéance, aucune variation significative n'est présente sur cette probabilité, ne proposant ainsi aucune tendance nette pour notre pays. En revanche, dans un flux à dominante sud à courbure neutre, la T850 maintient une valeur moyenne sans surprise comprise entre 0 et 5°C +/- de saison, éloignée de l'influence froide des BG islandais et chaude des HG russes. Probabilité de T850 < 0°C :
  15. Ils auraient même pu dire « jusqu'à -16°C » (prévi brute de Tn au Pic du midi vendredi matin) :p
  16. Les superlatifs ! Les précipitations seront abondantes sur PACA en général, nettement moins sur LR qui ne devrait pas s'attendre à grand chose de ce côté mais à beaucoup de vents et des températures très fraîches. Fort vent aussi sur les côtes provençales et les crêtes, notamment sur E83 et 06 (et plus encore en Italie) où de fortes rafales de sud à sud-est sont attendus, principalement à l'avant immédiat du front. Après, il y a une incertitude réelle sur le sud de PACA (13, 83 et 06) sur l'intensité des précipitations due à la difficulté de modéliser d'une part et d'interpréter d'autre part, l'interaction entre la meso-dépression et le système frontal atlantique dans un premier temps, et entre l'advection froide à l'arrière et l'advection chaude peu mobile dans un second temps. Je ne serais pas surpris à une forte intensification des pluies et à des débordements orageux violents localisés sur les côtes de E-PACA par rapport à la prévision actuelle. La T500 pourrait être un paramètre clé, son évolution fine reste ce soir hasardeuse. Les mailles fines pourront nous aider mais ce n'est pas sûr, c'est une configuration à double tranchant où risque de flop et d'extase sont au coude à coude. Je suis assez dubitatif en revanche sur la LPN alpine et les quantités de neige annoncées. 500 m me parait extrêmement bas et les 50 cm très optimistes (hors haute altitude bien sûr). Effectivement, sur l'air froid antérieur, l'arrivée des précipitations pourraient se faire dès les 1200 voire 1000m sous une forme solide. Mais les intensités devraient rester faibles à modérées et l'isothermie serait alors modeste. Ensuite, il y a un assèchement marqué avant un retour des précipitations mais dans un air plus doux. Il faudrait une déstabilisation prononcée à l'avant du front, le relief pouvant aider. Une petite convection aiderait l'isothermie, en plus de faire descendre l'iso0°. Plus on ira vers les contreforts ouest des Alpes (26, W04) plus les chances de voir la neige augmenteront, plus près de l'advection froide. Les hauts sommets seront bien plâtres, du 05 au 06, le Mercantour étant le plus exposé. Coupe GFS d'illustration sur le 45°N : le front aura traversé la frontière amenant avec une convection plus ou moins profonde. À l'arrière, le versant français subira une subsidence avant la seconde salve EDIT : Petit mot sur l'E13 pour samedi matin où les gelées pourraient être nombreuses, à la faveur d'un Mistral absent (très présent sur l'ouest du département).
  17. Pour un séisme, l'intensité n'est pas concentrique par rapport à l'épicentre et celle-ci ne diminue proportionnellement avec la distance. L'intensité n'est pas non plus proportionnelle à la magnitude. La profondeur du foyer joue aussi. Par exemple, ce séisme de 2.8 (3.1) seulement hier en Suisse avec pourtant la même intensité : https://renass.unistra.fr/evenements/5dc93e0ee713880001d16338 https://renass.unistra.fr/evenements/5dc9b866250ca600016b4471 https://www.emsc-csem.org/Earthquake/Map/zoom.php?key=85&typ=euro
  18. Oui Cédric, transition remarquablement proposée loin en amont par les modèles, notamment GFS même si le timing et d'autres options ont été présentées entre temps. Tendance se maintenant à la décélération et à une reconstitution du VP avec un écoulement nord / sud dans notre quadrant. Cette configuration ne devrait pas tenir dans la durée (logique pour une transition !), à voir où cela mènera ?
  19. Encore des averses sur la façade orientale de la Corse, se décalant vers le sud mais déjà, à la lame d'eau radar, on dépasse les 150 mm localement (idem en mer aux zones de convergences maximales fort bien prévues). Encore un exemple de l'intérêt de la PE à très court terme ! Côté transalpin, la Ligurie tourne autour de 10 à 20mm, localement 30 à 40 mm ; le Piemont score au mieux à 20 mm au sud, le relief étant épargné.
  20. Illustration de la puissance des flux méridiens cette semaine (13/11 à 12h, 15/11 à 00h), flux qui vont nous concerner au moins toute cette semaine :
  21. Dommage que ce soit aussi symptomatique... Mais on trouve encore de la sobriété par moments : https://www.laprovence.com/article/societe/5756732/meteo-en-provence-fort-mistral-ce-mardi-pluies-intenses-ce-jeudi-et-des-temperatures-basses-toute-la-sem
  22. Les assauts des Huns au son des balalaïkas font plus vieux aujourd'hui ! Mais oui, la réactivation et une relative stationnarité d'un secteur chaud sur le 06 et le golfe de Gênes est une possibilité.
  23. Perso, cela me paraît encore tôt pour estimer une LPN et des quantités de neige dans une configuration encore peu stable. Ce qui semble solide à l'heure actuelle, c'est l'arrivée d'un joli bloc de BG par le NW. Ceux-ci concerneront véritablement notre région qu'à partir de jeudi en pilotant un flux d'altitude de SW très humide. Associée à une dépression de surface vers la Manche, un système frontal traversera la France. Le front chaud devrait se réactiver sur PACA. Dans le même temps, sous le vent des Pyrénées, une meso-dépression devrait se créer près de la Catalogne, orientant le flux de surface au sud. Celle-ci se décalera ensuite vers l'est. En moyennes et hautes altitudes, la neige fera son retour mais les quantités prévisibles sont floues. À basses altitudes, la neige est probable en moyenne vallée du Rhône. En plaines et encore davantage sur les littoraux, ce sera de la pluie froide, dans une ambiance venteuse. Dans l'intérieur, des flocons devraient se mêler à la pluie dans un second temps, à des altitudes assez basses en Languedoc (une fois l'advection douce de surface décalée vers PACA). Avec un flux au sud-ouest, le Languedoc et, plus encore, le Roussillon, sont défavorisés bien qu'en rentre climatologiquement dans une période plus propice pour le Roussillon que pour PACA. Sur le Languedoc, les pluies seront faibles et plus ou moins continues, plus à l'est la perturbation n'est pas encore arrivée. La suite est encore imprécise. Les BG pourraient se positionner sur le golfe du Lion, le Massif central ou encore les Alpes. Ou bien camper sur l'ouest du pays. De cet emplacement dépendra la nature du flux en moyenne et haute altitude : SSW ou WSW, c'est-à-dire plus ou moins froid et plus ou moins humide. Et donc du risque neigeux à basses altitudes et des quantités à toutes les altitudes. Les « risques » vont dans les deux sens : + de neiges ou - de neige ! - Il y a un risque fort d'occlusion, favorable à des chutes de neige conséquentes et durables ; - Il y a un risque important d'être en advection douce sur les Alpes du sud ; la LPN serait alors remontée ; - Il y a un risque non négligeable d'avoir les Alpes du sud foehné, au moins partiellement, avec effet de subsidence, par un flux de SE à E alors que le versant italien sera au première loge ; les quantités seront ainsi +/- fortement réduites ; ARPEGE : Z500, RR/1h, MSLP et vent à 700 hPa : assèchement et subsidence sur le 05 et une partie du 04. Sur le 06 (hors littoraux), 26 et l'autre partie du 04, le risque neigeux est important bien que les quantités en l'état soient faibles à modérées pour les raisons évoquées.
  24. J'ai commencé la prévision avec l'observation, les cartes de surface et les RS. Il y a 20 ans, j'ai eu accès aux modèles numériques (moins nombreux et moins étoffés ! ;) ) et, par effet de nouveauté et par déformation professionnelle, j'ai privilégié cette approche. Lorsque je suis revenu à la prévision il y a quelques années, j'ai repris cette logique. Pourtant, depuis quelques temps, même à court et moyen terme, je trouve que j'attache bien trop d'importances aux sorties numériques d'une part, et que je deviens de plus en plus paresseux d'autre part. Trop d'importances parce que j'ai cet axiome partagé par beaucoup qui affirme qu'un modèle a forcément raison sur mon intelligence. De plus en plus paresseux parce que je ne prends plus le temps d'évaluer les paramètres (voire d'en calculer certains même empiriquement, l'exemple flagrant est la CAPE) et de prendre les calculs numériques pour argent comptant. Heureusement, la pluralité des modèles et de leurs sorties imposent encore un regard critique, forçant ainsi à jauger et juger et, in fine, à cogiter. Certes, la méthode analogique est mise à mal par l'afflux d'informations nouvelles complémentaires ou contradictoires (dues au RC ou non) mais la méthode numérique sous-tend ce même biais, les modèles tentant eux aussi de rattraper leur retard, autant que nous ! Les deux approches sont complémentaires et non supplémentaires : on a besoin de l'une comme de l'autre. L'IA c'est bien, l'humain, c'est mieux avec l'IA comme outil ! :) Au-delà de la prévision saisonnière, il y a cet aspect fondamental et méthodologique dans les posts de Gugo.
  25. Écrans de fumée ! Aucune impulsion ni aucune volonté fortes : chercher une autre forme de production d'énergie pour a minima garder la production de biens matériels et de services au même niveau sinon pour l'accroître. Plutôt que d'inciter à la recherche d'alternatives à ces biens et services pour une quantité d'énergie nécessaire à la production, à l'utilisation et au recyclage moindre.
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