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hma

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  1. Arpège entre dans la danse avec un creusement secondaire significatif (et les vents qui vont avec).
  2. Effectivement, ICON s'essaie à quelque chose de potentiellement intéressant pour la nuit de vendredi à samedi. Ca manque encore de phasage mais on devine l'idée.
  3. La bouée 62029 est à présent juste à l'ouest du centre supposé, et enregistre 83 km/h en rafales. A voir si ça va encore monter au prochain relevé, mais j'ai l'impression qu'elle est un poil trop au nord pour enregistrer les plus fortes rafales. Par ailleurs, je pense que les anémomètres de toutes ces bouées marines ne sont pas tous à 10 mètres de haut. A prendre en compte aussi.
  4. Jusqu'au run 0z de Arome (et le 6z qui sort en ce moment a l'air de faire pareil), j'étais à peu près en accord avec l'idée selon laquelle on ne risquait pas de surprises désagréables du style Sting-Jet avec Amélie. Mais ça, c'était avant. Il y a quelques indices troublants qui montrent que, peut-être, les quasi-180 km/h en brut modélisés par Arome, sont liés à une belle subsidence. On est encore loin des paramètres montrés par une tempête comme Ana en décembre 2017 (où le sting jet faisait peu de doutes), mais on gardera un oeil sur le quadrant sud-ouest de la dépression ce soir et en début de nuit. La bouée 62163 ne devrait pas se trouver bien loin... Ce flux très violent (qu'il soit lié à la cold conveyor belt ou à un éventuel sting jet) semble toutefois ralentir un peu la cadence avant d'atteindre les côtes. C'est déjà ça de pris. Edit: et toujours cette modélisation d'un front froid très actif et potentiellement orageux. A surveiller aussi.
  5. Le front froid semble porteur d'un certain potentiel aussi. Un peu d'instabilité, un contexte diffluent en altitude (sans être la grosse sortie gauche non plus), et ça prend. On note aussi une rapide intrusion d'air sec en moyenne troposphère derrière le front. Arome doit sans doute réagir un peu à tout cela.
  6. Une analyse de modèles parmi d'autres, mais tout de même, le signal vers du doux-humide est quand même bien prononcé... A débattre. Source: Météo Paris (si jamais)
  7. Effectivement, les tendances au sujet des cyclones ne sont pas très claires. Certaines études envisagent toutefois un shift dans la trajectoire moyenne des ouragans, orientée davantage vers le nord-est. Ca ferait donc, en théorie, moins d'échouages sur le continent américain, et davantage de systèmes qui viennent se perdre au milieu de l'océan, voire proche des Açores. Bien que considérer un cas en particulier est scientifiquement douteux, une trajectoire comme celle de Lorenzo pourrait montrer ce vers quoi on va. En théorie... Il ne faut pas oublier qu'outre le réchauffement climatique, l'activité cyclonique est soumise à d'autres cycles, notamment l'ENSO, avec les phases El Nino qui renforcent le cisaillement au-dessus de l'Atlantique, abaissant le nombre de cyclones tropicaux. Toutefois, les systèmes qui se développent près des Açores viennent souvent de dépressions classiques dont le coeur se tropicalise. Ce processus ne nécessite pas les 26°C théoriquement recquis (ceux-ci ne sont d'ailleurs pas un seuil en dur!) de la part des eaux marines. Pablo, Ophélia, Leslie... ont (ou ont eu) la particularité d'évoluer sur des eaux plus froides, autour de 22-24°C. En réalité, ce qui est important, c'est la différence verticale de températures entre la mer et la haute troposphère. Les dépressions classiques, en tant que précurseurs, transportent en altitude de l'air très froid (davantage que l'environnement), ce qui génère de l'instabilité en augmentant le différentiel de températures avec la mer. Vu qu'il fait plus froid en altitude, la température minimale recquise en surface pour développer de la convection profonde en suffisance est abaissée en-dessous de 26°C. On peut descendre jusqu'à 20 ou 21°C. Bien-sûr, cela ne permet pas d'entretenir des cyclones de forte intensité, mais l'énergie est suffisante pour générer des tempêtes tropicales, voire maintenir en vie des ouragans de catégorie 1 ou 2. Près des Açores, la température marine se réchauffe en moyenne (peut être davantage que la haute troposphère d'ailleurs), ce qui fait que le différentiel vertical de températures nécessaire à la (sub)tropicalisation est peut-être généré plus fréquemment qu'auparavant. Autre chose à laquelle je pense, le fait d'avoir des flux davantage méridiens combiné à la lente remontée en moyenne des anticyclones subtropicaux (comme celui des Açores justement) pourrait théoriquement être favorable au développement de cyclones près des Açores. Une fois le décrochage de la dépression classique précurseur effectué, la zone barocline (et donc pour faire simple, les fronts, rail des dépressions... tout ce qui n'est pas tropical) est renvoyée plus haut en latitude. Le coeur tropicalisé de la dépression classique peut alors évoluer à l'écart de la circulation d'ouest, avant de se faire reprendre quelques jours plus tard par celle-ci au fur et à mesure qu'il remonte vers le nord-est. Lorsque l'on ajoute à ça la tendance de l'anticyclone des Açores à délocaliser vers l'Europe, ça libère de la place pour que des Pablo puissent évoluer tranquillement. Bien sûr, il s'agit d'hypothèses qui demandent à être vérifiées.
  8. Toujours là, et même un peu plus intense que précédemment. Le dernier bulletin du NHC stipule que, malgré que la majorité des modèles montrent une extratropicalisation rapide, un petit nombre d'entre eux tendent à maintenir les caractéristiques tropicales du système plus longtemps, malgré un environnement hostile. L'air inhabituellement froid en altitude y aide sans doute... L'aide d'une goutte froide ou d'un talweg d'altitude est assez régulièrement observée pour ces systèmes qui naissent près des Açores, là où les eaux sont souvent sous 26°C.
  9. Ca rappelle vraiment Grace! Même apparence, même oeil minuscule, même défi lancé à la théorie des cyclones tropicaux... A l'époque, Météo France avait d'ailleurs refusé de considérer Grace comme tempête tropicale si je me rappelle bien.
  10. Avec même un zéro pointé entre le 18 et le 26 décembre: 0 minute de soleil à Uccle! Le tout dans un calme quasi absolu. J'ai une certaine tolérance au calme (quoique mis à mal ces dernières années), mais là c'était affligeant. Heureusement que janvier a sauvé la mise point de vue animation par après...
  11. On commence à les compter, les bestioles qui naissent dans les parages des Açores à partir d'une dépression tempérée. De mémoire et en voyant large (notamment en termes de latitude): Vince (2005), même si plus au sud-est il est vrai Epsilon (2005), assez au sud-ouest des Açores Une autre tempête sub-tropicale non-nommée en 2005, le front l'absorbant donnant naissance plus tard à Vince par ailleurs Grace (2009) Nadine (2012) si on compte qu'elle s'est re-tropicalisée une seconde fois dans ce coin-là Une tempête sub-tropicale non-nommée en 2013 Alex (2016) Ophelia (2017) Leslie (2018)
  12. Oui, on voit clairement sur les images satellites que sa transition est bien entammée: très forte asymétrie de la structure nuageuse, fournie au nord, en déliquescence au sud. On commence à voir l'action du front froid qui se forme (l'alignement des nuages blancs au sud-est du coeur de convection), et la masse au nord prend de plus en plus les traits d'un bouclier nuageux d'un front chaud classique.
  13. Bonjour, la transition extratropicale peut aussi s'observer sur les images satellites. Lorsque le cyclone en tant que système tropical entre dans sa phase hybride, il développe en premier lieu un important bouclier nuageux à son nord (ce qu'on appelle la "barocline leaf"). De plus en plus, l'extérieur du système prend l'apparence d'une dépression classique au sein de laquelle se maintient pendant encore quelques temps un centre de convection intense. En général, le stade final de la transition extratropicale, à savoir le décentrage des dépressions de surface et d'altitude, s'observe par un effondrement de la convection et/ou son balayage en-dehors du centre dépressionnaire. Il y a deux ans, nous avions pris l'exemple d'Ophelia pour détailler davantage tous ces mécanismes à l'oeuvre: https://lechroniqueurmeteo.blogspot.com/2017/10/ophelia-linvasion-des-tropiques.html
  14. D'un point de vue tropical, il est clairement en train de succomber à l'environnement barocline. Sur les images satellites, seul subsiste le centre toujours fourni en convection et donc tropical, le reste autour a déjà l'apparence d'une tempête classique de nos latitudes. C'est donc de plus en plus le conflit de masses d'air qui le fait tourner. Les fronts ne sont pas encore attachés au centre mais ça ne saurait que tarder.
  15. Intéressant de voir comment le solide anneau de convection qui entoure l'oeil l'empêche probablement de subir davantage les effets de la poche d'air un peu plus sec qui traîne entre lui et la Floride (voir les images WV où cela se remarque assez bien). Une tempête moins organisée mangerait de l'air sec par son ouest et s'affaiblirait probablement. Le dernier bulletin de prévisions du NHC note d'ailleurs l'absence de murs bien concentriques. Peut-être est-ce justement une conséquence.
  16. Effectivement, les paysages que tu montres sont semblables à ce que nous appelons la Fagne (à ne pas confondre avec les Hautes Fagnes) de notre côté et qui englobe un territoire entre Beaumont, Chimay, Givet et Hastière grosso modo. Dominance d'herbages et bocages encore visibles ça et là. La Thiérache est aussi vue comme la prolongation de l'Ardenne dont les roches anciennes s'enfoncent sous des formations plus récentes. D'un point de vue paysage, Thiérache et Fagne ont pas mal de similitudes. Pour en revenir à la météo, maximale de 32°C ce jour, et un air un poil plus supportable qu'hier puisqu'un peu plus sec.
  17. Pareillement pour ma part, un beau samedi à Bray-Dunes et quelques brasses dans l'eau. Pour aujourd'hui, très belle journée, quelques cirrus de décoration et une maximale à 31°C. Très agréable à l'ombre. La lumière est déjà plus douce que lors de la canicule d'il y a un mois, on voit qu'on descend progressivement de la haute saison. J'aurais presque envie de dire "sans regret" tant cet été climatologique a été d'un ennui rarement vu par ici (si on excepte la vague de chaleur de fin juillet, mais ce n'est vraiment pas mon truc). @gxxiii Je ne pense pas l'avoir déjà dit, mais les photos que tu postes régulièrement sont vraiment superbes! Ca me donne envie d'aller faire un petit séjour dans l'Avesnois, région que je n'ai fait que traverser à quelques rares occasions jusqu'à présent.
  18. Effectivement, depuis le début de l'été, j'ai l'impression qu'on oscille entre la vrai SNAO- et l'Atlantic Low. La répétition de dépressions creuses entre Açores et Europe est même un sacré marqueur de cette configuration.
  19. 26 mm tombés depuis hier matin, plus de 40 à Ernage dans le nord de la province de Namur... On va dire que par ici, on est tranquilles pour un moment niveau sécheresse. C'était attendu depuis tellement longtemps que je n'ai pas résisté à l'envie d'un tour en moto sous le crachin de ce dimanche matin. De la fraîcheur bienvenue après les derniers jours.
  20. Effectivement, et on peut y ajouter les 41,6°C de Houyet côté wallon.
  21. Records balayés aussi en Belgique: la tête est conservée avec Kleine-Brogel et 40,6°C.
  22. Au-delà de la chaleur de l'après-midi, la fin de nuit/l'aube demain pourraient être propices à la survenue de quelques orages à l'étage moyen (développements souvent à partir de castellanus) de l'Aisne au centre Wallonie. Par ailleurs, Arome modélise ce qui ressemble à des "heat bursts" en toute fin de nuit avec une remontée à 30-31°C vers 6-7h00 sur le nord des Ardennes, en lien avec une petite activité pluviométrique.
  23. Kleine-Brogel s'est arrêté à 39,9°C. Voici donc le nouveau record national de Belgique. Le précédent datait de 2018 (un bled en Flandre dont j'ai oublié le nom) et 2015 (Liège) avec 38,8°C.
  24. Un vieux brol sous un abri qui aurait bien besoin d'une couche de peinture, pour cela que je parle de surchauffe L'environnement est un village. Attention que le record dont je parle est établi par Kleine-Brogel, en Campine, pour l'instant dans les 39°C. Herhet est une station "amateure" qui surchauffe probablement.
  25. En Belgique, un nouveau record national est en cours d'établissement. On attendra les données de 17h00 voire 18h00 pour voir où le mercure se sera arrêté. 40,6°C sur Wartet (Namur) à ma station météo, il y a de la surchauffe, mais ça reste impressionnant de voir 40 pour la première fois sur un écran...
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