Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Tendances hiver 2015-2016


Messages recommandés

Bonjour à tou(te)s,

Et pourtant ri en de plus parlant et objectif que les statistiques. Si on doit se fier au ressenti des gens on peut même zapper la climatologie. Par exemple, les habitants de Mont De Marsan doivent penser quoi des jours actuels ? Froidure hivernale (car gelées consécutives) ou doueur printanière (car après-midi douces) ? On peut dire ce qu'on veut mais les stats restent les stats en effet et tant mieux d'ailleurs !

Si l'hiver à venir est 2° au dessus des normales sur les 3 mois et que cet hiver nous aura offert 10 jours consécutifs de températures froides avec conditions neigeuses alors on dira quoi ! "Sacré hiver, on s'en souviendra" ?

Bref, je n'adhère pas !

1000% d'accord avec toi, seules les statistiques "ne mentent pas".

Mais malheureusement quand on s'adresse au ressenti et à la mémoire humaine (j'm'en rappelle bien, j'y étais !), les statistiques pèsent bien peu.

Qui sait encore que l'hiver 2011-1012 a été statistiquement un hiver normal du point de vue thermique ? Personne à part nous.

Dans la mémoire collective, ça restera comme un hiver glacial (oh ben, on a quand même eu froid c't'hiver-là !).

Il faudrait arriver à faire comprendre que (ce qu'aucun neurologue n'ignore) rien n'est plus évolutif et moins fiable que la mémoire humaine.

Considérations limite HS, mais bon...

Ce qui m'amène à penser à une chose :

Sinon, je suis tout à fait d'accord pour dire qu'en effet quelques fois quelques jours suffisent à faire basculer une tendance forte. Avril fut très sec. Mais les pluies du 30 font passer le mois "excédentaire" sur Paris par exemple. Idem pour novembre où les pluies furent rares et peu intenses mis à part 3 ou 4 jours qui permettent au mois d'avoir presque l'équilibre pluviométrique à Paris (-5%). Alors il suffirait que, pour bien pimenter la chose, on est un coup de froid autour de Noël ou du Nouvel An, un autre au bout de janvier et encore un au bout de février, tous les trois bien déficitaires thermiquement. On aurait alors mathématiquement un "plantage relatif" des modèles et en prime la sensation pour le "Grand Public" d'un "joli hiver à l'ancienne" avec du froid "du début à la fin"!biggrin.png Pourtant, on aurait au final, pas + de 20 jours "+ ou moins hivernaux" et le reste bien doux. D'où plutôt, au lieu de "plantage relatif", il faudra retenir "succès relatif" des modèles.

Dans ces modèles de tendances saisonnières, fiables ou non, on ne donne jamais l'incertitude (si tant est que ce soit possible) sur la déviation par rapport aux normales, même pour les organismes officiels. Pourtant elle existe forcément, reste à la calculer de façon fiable (chose sans doute très complexe à faire).

Si on affiche 1.5° +/- 0.7° au-dessus des normales, ça n'est plus la même chose que 1.5° tout court.

Zonal 45

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 1,4k
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Bonjour à tou(te)s,

Dans ces modèles de tendances saisonnières, fiables ou non, on ne donne jamais l'incertitude (si tant est que ce soit possible) sur la déviation par rapport aux normales, même pour les organismes officiels. Pourtant elle existe forcément, reste à la calculer de façon fiable (chose sans doute très complexe à faire).

Si on affiche 1.5° +/- 0.7° au-dessus des normales, ça n'est plus la même chose que 1.5° tout court.

Zonal 45

Et c'est bien cela qui est passionnant dans la réalisation de prévisions (tendances) saisonnières, le côté incertain. Pour le prévisionniste, la liberté d'interprétation des modélisations est importante et très agréable.

Les modèles te fournissent des anomalies de pressions tant au niveau de la localisation que de l'importante et au prévisionniste ensuite d'en extraire une circulation atmosphérique dominante et d'en détecter une évolution dans le temps.

En résumé, dans la prévision saisonnière il y a de l'incertitude en ce qui concerne les modèles mais aussi l'interprétation que l'on en fait d'où une fiabilité encore à améliorer ;-)

Pour cette hiver, les anomalies de pressions sont tellement marquées sur la plupart des modèles que la fiabilité peut être jugée comme bonne. C'est mon interprétation ;-)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Je n'avais pas cette info. OK. Merci. Cependant, les épisodes froids de 85 ont été renforcés et non déclenchés par l'accumulation de souffre dans l'atmosphère, non?

Me fait pas dire ce que je n'ai pas dit hein191769.gif

janvier 85 n'a pas pour origine cette eruption, mais disons qu'elle a contribué à appuyer cette vague de froid

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tou(te)s,

1000% d'accord avec toi, seules les statistiques "ne mentent pas".

Mais malheureusement quand on s'adresse au ressenti et à la mémoire humaine (j'm'en rappelle bien, j'y étais !), les statistiques pèsent bien peu.

Qui sait encore que l'hiver 2011-1012 a été statistiquement un hiver normal du point de vue thermique ? Personne à part nous.

Dans la mémoire collective, ça restera comme un hiver glacial (oh ben, on a quand même eu froid c't'hiver-là !).

Il faudrait arriver à faire comprendre que (ce qu'aucun neurologue n'ignore) rien n'est plus évolutif et moins fiable que la mémoire humaine.

Considérations limite HS, mais bon...

Ce qui m'amène à penser à une chose :

Dans ces modèles de tendances saisonnières, fiables ou non, on ne donne jamais l'incertitude (si tant est que ce soit possible) sur la déviation par rapport aux normales, même pour les organismes officiels. Pourtant elle existe forcément, reste à la calculer de façon fiable (chose sans doute très complexe à faire).

Si on affiche 1.5° +/- 0.7° au-dessus des normales, ça n'est plus la même chose que 1.5° tout court.

Zonal 45

Et que tous les vieux c...s qui viennent ici et qui font écho des hivers de leur jeunesse se le disent santa.gif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oh, moi je me souviens très bien de l'hiver 56 ! J'allais à l'école en culottes courtes ! Mais je suis un vieux c..n

par contre je ne me souviens absolument pas des hivers 55 ou 57.

Ce n'est pas tant question de mémoire que question d'attention. Par exemple les erreurs de prévi du week end ont bien plus d'impact que les erreurs en semaine.

En montagne, une erreur de prévi me laisse indifférent si je n'ai rien prévu mais si j'ai planifié de faire le Mont Blanc je vais m'en rappeler toute ma vie.

J'ai eu le coup une fois et j'ai déconseillé à un ami de partir ...résultat tempête de ciel bleu . Inutile de vous dire que j'en ai entendu parler

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dans ces modèles de tendances saisonnières, fiables ou non, on ne donne jamais l'incertitude (si tant est que ce soit possible) sur la déviation par rapport aux normales

Il y a des cartes de probabilité d'anomalie et des cartes de quantiles.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Me fait pas dire ce que je n'ai pas dit hein191769.gif

janvier 85 n'a pas pour origine cette eruption, mais disons qu'elle a contribué à appuyer cette vague de froid

Avec une éruption du El Chichon remontant à mars 1982 ? Très peu probable, l'hiver 1982/83 fut assez doux, celui de 1983/884 normal, aussi les étés 1982 et 1983 furent chauds.

Mis à part le désastreux printemps 1983, je ne vois pas du tout ce que cette éruption aurait pu provoquer sur le climat Français...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Avec une éruption du El Chichon remontant à mars 1982 ? Très peu probable, l'hiver 1982/83 fut assez doux, celui de 1983/884 normal, aussi les étés 1982 et 1983 furent chauds.

Mis à part le désastreux printemps 1983, je ne vois pas du tout ce que cette éruption aurait pu provoquer sur le climat Français...

Les effets des grandes eruptions perdurent quelques années et les impacts climatologiques ne sont pas simultanés sur tout le globe.

je t'invite à faire quelques recherches sur les consequences de cette eruption, (il y a eu quelques papiers interessants à ce sujet) et on peut en reparler.shifty.gif

apres comme je l'ai précisé, je ne dis pas que l'importante vague de froid de janvier 85 est directement liés à cette eruption (il y en aurait possiblement eu une sans eruption), mais elle a possiblement contribué à exacerbé les niveaux de T° atteint

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Et si cette année l'hiver 2015/16 etait le premier du genre sans vrai vague de froid......

Apres tout, avec les anomalies globales historiques que l'ont connais en ce moment, cette possibilité ne serait elle pas à prendre aussi au sérieux???

je vais peut etre me faire lincher mais bon tant pis je l'ai dit lolfear.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et si cette année l'hiver 2015/16 etait le premier du genre sans vrai vague de froid......

salut serge si je ne m'abuse ce ne serait pas le premier, loin de là même; pour moi la dernière vague de froid nationale remonte à février 2012 ; après nous ne sommes peut-être pas en accord sur la définition du terme.

quoiqu'il en soit, le risque de VDF décroit à mesure que le RC s'accentue, tout le monde ou presque est d'accord là-dessus

en ce qui concerne les éruptions volcaniques j'avais lu un article sur le sujet sur meteovilles (je ne le retrouve plus) ; de mémoire, le RC n'a pas d'influence sur celles-ci, autrement dit nous ne sommes pas plus à l'abri qu'auparavant d'éruptions importantes, refroidissant l'atmosphère au moins temporairement, et par conséquent pouvant changer la donner au niveau des prévisions; une surprise "de dernière minute" est donc toujours possible

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et si cette année l'hiver 2015/16 etait le premier du genre sans vrai vague de froid......

Apres tout, avec les anomalies globales historiques que l'ont connais en ce moment, cette possibilité ne serait elle pas à prendre aussi au sérieux???

je vais peut etre me faire lincher mais bon tant pis je l'ai dit lolfear.gif

On a eu les hivers 2013/14, 2006/07 et 2007/08 dépourvus de vague de froid pour ne citer que les exemples les plus récents sur la dernière décennie...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ne pas oublier la "trilogie magique" 87- 88, 88 - 89, 89 - 90 thumbdown.gif . On parle en mal des années 90, mais il ne faut pas oublier que 90 - 91, 91 - 92, 92 - 93 (fin février), 95 - 96, 96 - 97, 98 - 99 ont été tout à fait corrects hivernophilement parlant, quand on voit ce qu'on a pu se taper en 2006 - 2007, 2007 - 2008 et, le pire des pires pour moi, 2013 - 2014 !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour

Je pense qu'on pourra dire aussi la trilogie 2013/2014, 2014/2015 et 2015/2016. Hivers sans froid notable. Sauf que 2015/2016 sera le pire. Quand on voit la réccurence actuelle , il est légitime de se poser des questions. Franchement, je souhaiterais connaitre des périodes froides. J'ai bien peur que ces Hp gluantes ne nous lachent plus les baskets pour un bon moment. Je vais hiberner et ne plus regarder les modèles sinon je sens que je vais faire de la dépression suite à une overdose d'anticyclones subtropicaux. Comme le dit si bien Guy Plaut, l'atmosphére aime bien nous resservir le même plat.

Cordialement

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ne pas oublier la "trilogie magique" 87- 88, 88 - 89, 89 - 90 thumbdown.gif . On parle en mal des années 90, mais il ne faut pas oublier que 90 - 91, 91 - 92, 92 - 93 (fin février), 95 - 96, 96 - 97, 98 - 99 ont été tout à fait corrects hivernophilement parlant, quand on voit ce qu'on a pu se taper en 2006 - 2007, 2007 - 2008 et, le pire des pires pour moi, 2013 - 2014 !

Ce n'est pas le lieu pour s'étendre là dessus et comme "corrects hivernophilement parlant" peut être interprété de 50 façons différentes et contradictoires c'est débat sans fin garanti ... même pour une seule région (1)

Mais je signale juste que pour un amateur de neige en montagne Jura /Alpes du nord , 92/93 est une des pires saisons depuis 1960 donc "correct" pour celle là me fait sursauter ohmy.png

Saison bien commencée en nov 92, en haute altitude surtout, mais la suite de 92/93 ...

La tardive saison 87/88 fut incomparablement meilleure pour ça à partir de mi-janvier

Beaucoup d' années entre 89 et 98 puis 2001 et un peu 2002 ont été mauvaises à médiocre en moyenne montagne

qq illustrations (j'en ai des paquets dans le même sens )

graph Leysin col de P et Feldberg sur 55+ années là (edit MAJ 23h35 avec 2013 à 2015 )

http://www.skipass.com/forums/enmontagne/meteo/sujet-129850-450.html#3199095

pour 92/93 http://www.cnrm-game.fr/IMG/png/bilcdp_1993_1.png

autres années là http://www.cnrm-game.fr/spip.php?article289

(1) cf hiver 1964 évoqué dans topic prévision NE il y a deux jours, beaucoup de jours de neige au sol à Nancy , une horreur totale en montagne -> bilan ? , ou bien la dernière décade de janvier 2007 fut neigeuse même à Besançon, est ce un mois bon ? correct ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ne pas oublier la "trilogie magique" 87- 88, 88 - 89, 89 - 90 thumbdown.gif . On parle en mal des années 90, mais il ne faut pas oublier que 90 - 91, 91 - 92, 92 - 93 (fin février), 95 - 96, 96 - 97, 98 - 99 ont été tout à fait corrects hivernophilement parlant, quand on voit ce qu'on a pu se taper en 2006 - 2007, 2007 - 2008 et, le pire des pires pour moi, 2013 - 2014 !

Pas 1992/93 dans le Nord Est, faisant partie de ces non-hivers dans lesquels d'interminables fins d'automnes se confondent avec un début de printemps très précoce...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Discutable, discutable... Certes, cet hiver est peut-être le moins marqué de ma liste des 90'S mais, sur Besançon par exemple, puisque tu parles du nord-est, il a fait bien froid du 26/12/92 au 05/01/93, puis à partir du 20/02/93 pour finir avec un mois de février légèrement sous les normes et neigeux dans sa dernière partie. Ce que je voulais simplement souligner c'est que, au vu des "non hivers" cités plus haut, pas mal d'hivers de cette décennnie des années 90, ne sont pas si catastrophiques que ça...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Bonjour

Je pense qu'on pourra dire aussi la trilogie 2013/2014, 2014/2015 et 2015/2016. Hivers sans froid notable. Sauf que 2015/2016 sera le pire. Quand on voit la réccurence actuelle , il est légitime de se poser des questions. Franchement, je souhaiterais connaitre des périodes froides. J'ai bien peur que ces Hp gluantes ne nous lachent plus les baskets pour un bon moment. Je vais hiberner et ne plus regarder les modèles sinon je sens que je vais faire de la dépression suite à une overdose d'anticyclones subtropicaux. Comme le dit si bien Guy Plaut, l'atmosphére aime bien nous resservir le même plat.

Cordialement

Nous sommes au 4° jour de l'hiver météo. Et on a vu récemment une jolie pointe hivernale en mars. Je rappelle l'étude MF que CFR nous a indiqués récemment d'où il résulte que l'hiver chez nous n'est pas la saison la plus abîmée par le RC:

L’évolution des températures moyennes hivernales en France métropolitaine depuis 1900 montre d'importantes variations d'une année à l'autre. Ces variations sont superposées à un réchauffement, moins marqué que celui des températures annuelles. Sur la période 1959-2009, la tendance observée des températures hivernales est comprise entre +0,2°C +0,3°C par décennie.

On note que cinq des six hivers les plus doux depuis 1900 se sont produits après 1990 (hiver le plus doux de la période) tandis que les dix hivers les plus froids sont antérieurs à 1963 (hiver le plus froid de la période).

Je pense qu'on va vers des hivers de plus en plus tardifs parce que le zonal, qui est la situation type de début d'hiver, est trop haut en latitude (même en janvier février 2014, il était très haut ce que le surcreusement des dépressions a un peu masqué, mais c'est bien le R Uni qui a subi l'essentiel des pluies et du vent).

En revanche, plus tard dans la saison, rien ne s'oppose à ce que les coulées d'air polaire soient aussi vigoureuses, RC ou pas, et on l'a vu en février 2012.

On a vu aussi que des synoptiques de fraîcheur fonctionnaient encore en septembre octobre (je n'y croyais plus!).

Enfin, il est quand même d'un grand classique d'observer un tournant hivernal fin décembre début janvier seulement. Or là, il reste encore des possibilités intéressantes un peu avant, et notamment la coulée polaire en Scandinavie évoquée par mike en topic "long terme", et que les modèles n'abandonnent pas ce matin. C'est d'ailleurs ainsi que se terminent la plupart des épisodes zonaux. L'intensité du froid favorisée par la concentration actuelle du vortex pourrait à ce moment réserver pas mal de surprises. Ce n'est donc pas parce que les flux zonaux sont nettement plus chauds et insipides parce que plus septentrionaux (l'anormalité, elle est là, et pas dans le fait qu'il y ait un zonal) qu'ils vont gouverner le temps de tout l'hiver.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'on va vers des hivers de plus en plus tardifs parce que le zonal, qui est la situation type de début d'hiver, est trop haut en latitude (même en janvier février 2014, il était très haut ce que le surcreusement des dépressions a un peu masqué, mais c'est bien le R Uni qui a subi l'essentiel des pluies et du vent).

En revanche, plus tard dans la saison, rien ne s'oppose à ce que les coulées d'air polaire soient aussi vigoureuses, RC ou pas, et on l'a vu en février 2012.

Tu me permettras de rester sceptique là-dessus.

Qu'on le veuille ou non, RC ou pas, la mi-Février est une période-clé, au moins à la latitude de Paris (je la considère comme la fin du plein hiver). La hauteur du soleil devient trop haute pour maintenir des phémonènes d'inversion, de froid en basses couches. En gros plus d'anticyclone d'hiver possible.

Si une masse d'air froid vient à être advectée à cette période, il faut que le flux se maintienne pour que le froid se maintienne. C'est selon moi une des différences entre Février 56 et Février 2012. Dans le premier cas, il y avait eu une troisième advection d'air froid (de Carélie si je me souviens bien). En 2012, on était en quelques jours revenu aux normales saisonnières, redoux plutôt dû à un glissement de l'anticyclone à des latitudes plus basses, avec des températures en hausse les après-midi. Il n'y eut aucun "balayage" atlantique.

Si comme certain(e)s en font l'hypothèse, le RC a comme conséquence un front polaire plus haut en latitude et une influence plus forte des conditions anticycloniques en hiver, il ne me semble pas évident qu'on aille vers des hivers plus tardifs.

Après ça n'est que mon avis.

A débattre...

Zonal 45

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Tu me permettras de rester sceptique là-dessus.

Qu'on le veuille ou non, RC ou pas, la mi-Février est une période-clé, au moins à la latitude de Paris (je la considère comme la fin du plein hiver). La hauteur du soleil devient trop haute pour maintenir des phémonènes d'inversion, de froid en basses couches. En gros plus d'anticyclone d'hiver possible.

Si une masse d'air froid vient à être advectée à cette période, il faut que le flux se maintienne pour que le froid se maintienne. C'est selon moi une des différences entre Février 56 et Février 2012. Dans le premier cas, il y avait eu une troisième advection d'air froid (de Carélie si je me souviens bien). En 2012, on était en quelques jours revenu aux normales saisonnières, redoux plutôt dû à un glissement de l'anticyclone à des latitudes plus basses, avec des températures en hausse les après-midi. Il n'y eut aucun "balayage" atlantique.

Si comme certain(e)s en font l'hypothèse, le RC a comme conséquence un front polaire plus haut en latitude et une influence plus forte des conditions anticycloniques en hiver, il ne me semble pas évident qu'on aille vers des hivers plus tardifs.

Après ça n'est que mon avis.

A débattre...

Zonal 45

Je ne dis pas le contraire, mais tu postes un enterrement de notre hiver alors que nous sommes début décembre. Le même post dans un mois si rien ne bouge aura déjà plus d'appui. En décembre 1955, février 56 était peu envisageable après un novembre que seul novembre 2015 vient de surpasser, et encore plus en janvier 56.

Tout comme je ne dis pas que nos hivers ne se radoucissent pas. Tout comme je fais manifestement partie de ceux qui postulent un front polaire plus haut en latitude. Simplement, le radoucissement se voit lors d'une synoptique donnée, or celle-ci n'est pas la seule. C'est pourquoi les autres saisons sont bien plus menacées, et notamment les saisons intermédiaires on vient de le voir (novembre est encore en automne).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Gif sur Yvette (91), 167 m

Pour le moment CFS a bien anticipé la position des centres d'action pour ce mois de décembre sur une zone allant du Canada à Europe de l'ouest. Un des éléments marquant est la persistance des hautes pressions sur la façade est du Canada. On est en rupture totale, pour le moment, du schéma des deux hivers précédents où de puissants blocages chauds se produisaient régulièrement côté Pacifique avec pour effet une plongée du vortex polaire sur l'est du continent Américain. Cette plongée répétée du vortex de ce côté de l'Atlantique nord avait pour effet de "booster" la machine à dépressions du côté de Terre Neuve favorable à un régime ZO parfois virulent (hiver 2013-2014) chez nous en Europe de l'ouest. Ci-dessous un exemple de configuration synoptique mantes fois répétée au cours des deux derniers hivers :

66072_ECH1_0.png

Cette année, on semble parti sur une circulation beaucoup moins ondulante côté Pacifique avec une zone barocline élevée en latitude, cela avait bien été anticipé pour CFS. Voici ce qu'il modélisait déjà au mois de septembre :

64019_glbz700MonInd4.gif

En se rapprochant de l'échéance CFS n'a cessé de renforcer les anomalies de pressions sur la partie est du continent nord-américain à tel point qu'on retrouve fréquemment ce type de configuration synoptique :

31761_ECH101_72.png

Les hautes pressions omniprésentes sur l'est du continent nord-américain favorisent régulièrement des coulées froides sur l'Atlantique qui elles-mêmes alimentent la remontée des hauts géopotentiels en direction de l'Europe de l'ouest. En France, on reste donc sous la perpétuelle dominance des hautes pressions, le rail dépressionnaire circulant très au nord (souvent du nord de la GB à la Scandinavie) , seule une petite partie nord du pays est de temps en temps soumise à une influence océanique atténuée (on est là aussi à des années lumière du ZO emportant tout sur son passage très caractéristiques des deux derniers hivers).

Ce schéma de circulation n'est pas nouveau puisqu'il nous a concerné une grande partie du mois de novembre (hormis la période plus fraiche qu'à connu l'Europe de l'ouest grâce à la remontée temporaire d'une dorsale sur le Groenland). Si l'on en croit CFS, ce type de circulation devrait être largement dominante en janvier, février et même mars ce qui nous vaudrait un hiver bien doux et souvent sec sur l'Europe de l'ouest.

Si cela parait figé côté CFS, il semble de mon point de vue que la configuration synoptique soit moins bloquée que lors des deux précédents hivers où il était très difficile de se débarrasser du régime ZO. C'est peut être très naïf comme raisonnement mais il suffirait (facile à dire!) d'une migration ou d'une extension des HG Canadiens vers le Groenland (à l'image de fin novembre) pour que l'on retrouve quelque chose de beaucoup plus intéressant pour les amateurs de synoptiques hivernales. C'est timidement ce qu'envisagent quelques scénarios GEFS ce jour après la mi-décembre :

55502_Image1.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas le contraire, mais tu postes un enterrement de notre hiver alors que nous sommes début décembre. Le même post dans un mois si rien ne bouge aura déjà plus d'appui. En décembre 1955, février 56 était peu envisageable après un novembre que seul novmebre 2015 vient de surpasser, et encore plus en janvier 56.

Tout comme je ne dis pas que nos hivers ne se radoucissent pas. Tout comme je fais manifestement partie de ceux qui postulent un front polaire plus haut en latitude. Simplement, le radoucissement se voit lors d'une synoptique donnée, or celle-ci n'est pas la seule. C'est pourquoi les autres saisons sont bien plus menacées, et notamment les saisons intermédiaires on vient de le voir (novembre est encore en automne).

Désolé mais on a tendance à amplifier la douceur du passé, fin 1955 et début 1956 furent bien plus hivernaux que de nombreuses périodes récentes.

En prenant les températures moyennes pour Novembre à Nancy :

4,4° en novembre 1955 (18 jours de gel), mois hivernal!

8,9° en novembre 2015, mois exceptionnellement doux!

Pour décembre

4,4° également en décembre 1955 avec 11 jours de gel, c'est doux mais il y a eu bien plus doux récemment (5,6° en décembre 2011, 4,6° en décembre 2012...)

Pour Janvier

2,8° en janvier 1956, c'est plus doux que la norme mais avec 16 gels et une seule tx>10° bien plus hivernal que nombreux mois de janvier de ces dernières années (3° en 2015, 5° en 2014,)

Attention à ne pas non plus surestimer les périodes "douces" du passé, on ne se rend plus vraiment compte à quel point la douceur/chaleur que l'on connaît depuis 20 ans est inédites par sa fréquence et son ampleur. Une période considérée comme un peu douce dans les années 50 passerait pour presque normale aujourd'hui.

A mon sens les comparaison avec tout ce que l'on a vécu avant 1980/1990 n'a quasiment plus de sens, on a passé un seuil depuis quelques années, nos vagues de froids des années 2000/2010 sont des naines comparées à celles des années près-1990. Nous sommes dans un climat plus chaud il faut s'y faire et enterrer l'éventualité d'un nouveau février 1956 ou janvier 1985.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour les amateurs de changements (à l'échelle de l'HN !), rien de bien changeant pour les 15 prochains jours comme plusieurs l'ont soulevé.

A une échelle plus fine, le nord de la France pourrait s'attendre à un temps plus perturbé d'ici une bonne semaine avec un abaissement sensible de la zone barocline plus au sud. Mais attention, les écart-types concernant la localisation de celle-ci sont, sans surprise, considérables avec une incertitude s'étendant des frontières du Nord / Benelux jusqu'au nord de la Grande-Bretagne. On pourrait alors retrouver dans ces régions des températures à nouveau plus proches des normales (en regard des médianes) en surface, mais aussi à 850 hPa.

Il se pourrait par la suite que le Vortex Polaire se concentre plus particulièrement sur le bord eurasien plutôt que du côté du Groenland. C'est en tout cas ce que laissent présager les modélisations stratosphériques du ECMWF (moins flagrant chez l'américain). C'est en ce sens que je trouve les prévisions d'ensemble troposphériques cohérentes à ces échéances.

Il faudra également tenir à l'oeil les autres indices (transfert de chaleur, vents zonaux au niveau de la stratosphère notamment) ainsi que l'AO. Pour le moment rien de très flagrant dans les modélisations quoique, peut-être quelques avant-signes, mais qui demeurrent très timides et peu soutenables scientifiquement à l'heure actuelle.

Les 15 prochains jours, et même la semaine à venir, pourront nous donner plus d'informations à ce sujet et permettront peut-être de soutenir une tendance plus défendable.

Je reste personnellement très prudent et reste peu persuadé d'un réel changement avant la fin décembre (dernière décade) /début janvier si cela devait se produire malgré notre récurrence actuelle.

Edit : syntaxe.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas le contraire, mais tu postes un enterrement de notre hiver alors que nous sommes début décembre. Le même post dans un mois si rien ne bouge aura déjà plus d'appui. En décembre 1955, février 56 était peu envisageable après un novembre que seul novmebre 2015 vient de surpasser, et encore plus en janvier 56.

Tout comme je ne dis pas que nos hivers ne se radoucissent pas. Tout comme je fais manifestement partie de ceux qui postulent un front polaire plus haut en latitude. Simplement, le radoucissement se voit lors d'une synoptique donnée, or celle-ci n'est pas la seule. C'est pourquoi les autres saisons sont bien plus menacées, et notamment les saisons intermédiaires on vient de le voir (novembre est encore en automne).

Ah non pas du tout !

Je ne cesse de répéter sur ce forum que je ne crois pas à la fiabilité des prévis saisonnières à l'échelle de la France.

Ce serait me contredire ! smile.png

Zonal 45

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...