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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)
il y a 51 minutes, Papusa a dit :

 

Salut @lothski,

 

Je me permet de rebondir sur ton message à propos de la station Meteo France (MF) de Paris-Montsouris.

Pour information (source sûre venant de MF) :

  • En 1948 l'abri météo a été changé, car l'ancien avait une tendance à la surchauffe lors des jours de chaleur, forte chaleur, ...
  • Cette surchauffe est estimée entre +0,5°C et +1°C.

Ayant l'historique des données quotidiennes depuis 1873, en juin 2023 j'ai fait l'exercice d'enlever 0,5°C et 1°C aux graphiques d'occurrences et cela donne le graphique ci-dessous (gif animé).

La réalité de la surchauffe doit surement se trouver entre +0,5° et +1°C. A voir quel impact cela a sur le nombre de Tx>=32°C.

animate_graphic.gif

Salut, 

 

Le "cette surchauffe est estimée entre +0,5°C et +1°C" est une moyenne.

Donc évidemment, la surchauffe est bien plus forte les journées ensoleillées avec peu de vent (ça peut monter bien au delà des +3°C) et bien plus faible voir négligeable durant les journées couvertes avec du vent.

 

Donc on comprend bien que cette surchauffe est très variable pour chaque station, dépend de la saison et n'est pas la même chaque année en moyenne. La surchauffe est en moyenne bien plus importante les années plus ensoleillées avec peu de vent que les années plus nebuleuses et plus ventées.

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Je me permets de répondre à la question, et de le faire sur ce sujet puisqu'on parle de l'échelle nationale. Pour la faire courte, la période écoulée de 2 mois glissants est, sur le plan thermique, co

C'est le moment de faire un petit bilan sur la vague de chaleur de cette semaine, qui selon les critères MF, sera retenue au niveau national comme la 48ème occurrence depuis le début de l'ITN en 1947.

Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Images postées

Posté(e)
Albertville, Savoie

Bonjour à tous.

 

J'interviens peu mais je lis quotidiennement le forum et j'apprécie énormément vos analyses.

J'aurais une question : est ce que le printemps et début d'été très pluvieux et assez maussades sont un "ovni" ou bien est-ce un début de changement dû au dérèglement climatique ?

Par exemple J'habite en Savoie et depuis Octobre nous en sommes à des quantités d'eau impressionnantes ( 1660 mm !!!!! ) les glaciers ont fait le plein cet hiver et au printemps (même si la fonte est bien là depuis 3 semaines environ).

Et plus généralement la France a fait le plein d'eau, à part les PO  qui ne sont pas sortis de leur sécheresse historique.

Je veux dire est ce que ce temps va devenir une norme où est ce simplement éphémère ?

Merci à tous 😊 j'ai hâte de lire vos réponses.

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Posté(e)
Vanves (92) et Châtenay-Malabry (92) pour le travail

Salut @Juju83,

 

Il est clair que ce printemps et début d'été très pluvieux n'est pas anodin.

 

Pour alimenter le débat voici 2 graphiques de Paris-Montsouris (station officielle Météo France), que j'avais réalisé et partagé en juin 2024 sur fil de discussion de suivi du temps en Ile-de-France.

  • Il s'agit des cumuls de précipitations quotidiennes moyennées via une fenêtre glissante de 1 an.
  • L'idée est de regarder les cumuls sur 1 an au-delà de l'intervalle restrictif 1er janvier->31 décembre.
  • Fait marquant : Depuis 1873, on observe que 5/6 pics plus pluvieux que celui que l'on vit en 2024.
  • Conclusion : Sur la région parisienne, ce n'est pas "du jamais vu" mais c'est clairement un pic pluvieux majeur. De plus on remarque qu'on est déjà à 3 pics majeur depuis l'an 2000 (c'est plus espacé au 19/20ème siècle)

Concernant ta région, il me semble qu'il n'y a pas de station Météo France avec une série temporelle aussi veille que celle de Paris-Montsouris (sérié exceptionnelle de 1873->aujourd'hui)

Par exemple sur la station Météo France de Chambéry / Aix-Les-Bains la chronique de relevée de cumuls de précipitations quotidiennes semble commencer qu'à partir de 1975 (lien fiche station MF).

image.png

 

Même graphique avec zoom sur 2000->2024

 

image.png

 

Modifié par Papusa
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Posté(e)
Ici dans le Cloud

MàJ hebdo de Gallica avec suite numérisations des clichés de l'agence ROL


Agence ROL
[clichés n°174163 - 174167]
-
chaleur à Paris
1933-07-26 (HistorIC)
-
Baigneurs et baigneuses en maillots de bain dont une fait du crochet au bord d'une piscine : https://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/btv1b532776872/f1/full/full/0/native.jpg
Passant regardant le prix des bières affiché à la terrasse d'un café : https://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/btv1b53277688h/f1/full/full/0/native.jpg
Baigneurs et baigneuses au bord d'une piscine : https://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/btv1b53277689z/f1/full/full/0/native.jpg
Homme somnolant à la terrasse d'un café : https://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/btv1b53277690b/f1/full/full/0/native.jpg
Homme donnant à boire à deux chevaux devant le cinéma Eldorado [4 boulevard de Strasbourg, 4e arrondissement] : https://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/btv1b53277691s/f1/full/full/0/native.jpg

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Déjà 2 vagues de chaleur pour cet été qui  n'est pas fini.

L'accélération liée aux GES est aujourd'hui une affirmation.

 

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/nouvel-episode-de-fortes-chaleurs-sur-le-pays

 

Il est loin le temps (et terminé semble t-il) où, une dizaine d'années en arrière sur le forum, il fallait ferrailler dur avec les sceptiques 

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il y a 14 minutes, th38 a dit :

Déjà 2 vagues de chaleur pour cet été qui  n'est pas fini.

L'accélération liée aux GES est aujourd'hui une affirmation.

 

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/nouvel-episode-de-fortes-chaleurs-sur-le-pays

 

Il est loin le temps (et terminé semble t-il) où, une dizaine d'années en arrière sur le forum, il fallait ferrailler dur avec les sceptiques 

Sur le forum ils sont (peut-être) moins visibles, mais c'est loin d'être le cas sur les réseaux sociaux.

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Posté(e)
Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.
il y a une heure, th38 a dit :

Déjà 2 vagues de chaleur pour cet été qui  n'est pas fini.

L'accélération liée aux GES est aujourd'hui une affirmation.

 

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/nouvel-episode-de-fortes-chaleurs-sur-le-pays

 

Il est loin le temps (et terminé semble t-il) où, une dizaine d'années en arrière sur le forum, il fallait ferrailler dur avec les sceptiques 

 

Les 2 vagues de chaleur-au niveau national-ont été brèves mais ce qui est le plus remarquable c'est qu' entre ces épisodes de grosses chaleurs on n'arrive même plus à passer sous les normes... 

Modifié par mathias
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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
il y a 10 minutes, mathias a dit :

Les 2 vagues de chaleur ont été brèves mais ce qui est le plus remarquable c'est qu' entre ces épisodes de grosses chaleurs on n'arrive même plus à passer sous les normes

 

Des normes qui pourtant ont été considérablement revues à la hausse en quelques décennies.

Modifié par RidersOnTheStorm
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
il y a 55 minutes, mathias a dit :

 

Les 2 vagues de chaleur-au niveau national-ont été brèves mais ce qui est le plus remarquable c'est qu' entre ces épisodes de grosses chaleurs on n'arrive même plus à passer sous les normes... 

ce qui est notable aussi, c'est qu'on a plus besoin d'avoir un flux de sud pendant 4 ou  5 jours pour pouvoir atteindre les 38/40° dans le sud. Maintenant 48h est suffisant.

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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)

Je me demande bien à quoi ressembleront les vagues de chaleurs rien que vers 2040-2050...

Leurs intensité aussi? Aurons nous atteint 50 degrés d'ici 2050..

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Posté(e)
Annet sur Marne (77)

En passant. 
cet été ne va pas nous aider. Les climato-sceptiques sont perdus, n’en parlons pas.

Le grand public, « la masse », n’est ni climato-sceptique, ni amateur ou passionné de météo/climato. 

 

Pour sa majorité, cet été n’en est pas un. Je sais que les chiffres sont plus qu’honorables en terme de Txm mais le ressenti, notamment pour une grande partie septentrionale de l’hexagone n’a pas suivi. Après un printemps objectivement pourri en terme de pluvio et de température, juin et juillet ont été globalement maussades et ont fortement contrarié les habitudes, sans doute anormalement déviées par les années passées, des « gens ».

 

la récurrence d’un ensoleillement en berne, l absence de journées réellement estivales hormis les quelques pics de chaleurs acérés n’ont pas permis à la plupart de nos concitoyens de vivre la saison comme ils l’auraient souhaité. Je formule exprès comme cela car nous sommes au delà de la science, dans l’expérience ressentie par chacun.

 

en région parisienne, notamment, les annulations d’événements (scolaires, culturels..) ont marqué fin juin et juillet n’a pas beaucoup mis les barbecues voire les piscines à contribution. Les week-ends ont souvent été plus médiocres que les semaines, accentuant cette impression d’un non-été. Ce samedi vient confirmer, après ceux, anormaux dans leur semaine, des 27 juillet ou le 3 août.

 

cet été n’aidera pas forcément à la prise de conscience en France, alors que les records sont battus presque partout aillleurs, et dans la durée. En tout cas c’est mon humble avis et ressenti.

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Il y a 8 heures, aMeR77 a dit :

En passant. 
cet été ne va pas nous aider. Les climato-sceptiques sont perdus, n’en parlons pas.

Le grand public, « la masse », n’est ni climato-sceptique, ni amateur ou passionné de météo/climato. 

 

Pour sa majorité, cet été n’en est pas un. Je sais que les chiffres sont plus qu’honorables en terme de Txm mais le ressenti, notamment pour une grande partie septentrionale de l’hexagone n’a pas suivi. Après un printemps objectivement pourri en terme de pluvio et de température, juin et juillet ont été globalement maussades et ont fortement contrarié les habitudes, sans doute anormalement déviées par les années passées, des « gens ».

 

la récurrence d’un ensoleillement en berne, l absence de journées réellement estivales hormis les quelques pics de chaleurs acérés n’ont pas permis à la plupart de nos concitoyens de vivre la saison comme ils l’auraient souhaité. Je formule exprès comme cela car nous sommes au delà de la science, dans l’expérience ressentie par chacun.

 

en région parisienne, notamment, les annulations d’événements (scolaires, culturels..) ont marqué fin juin et juillet n’a pas beaucoup mis les barbecues voire les piscines à contribution. Les week-ends ont souvent été plus médiocres que les semaines, accentuant cette impression d’un non-été. Ce samedi vient confirmer, après ceux, anormaux dans leur semaine, des 27 juillet ou le 3 août.

 

cet été n’aidera pas forcément à la prise de conscience en France, alors que les records sont battus presque partout aillleurs, et dans la durée. En tout cas c’est mon humble avis et ressenti.

 

Le grand public, on ne va pas trop compter sur lui pour parler du bilan de l'été si sa mémoire est atrophiée au point que les années passées se résument au nombre de deux. Aurait-il déjà oublié les périodes de grisaille, pluie et fraîcheur de l'été 2021 ?

Il serait aussi temps que le grand public réalise que le RC n'impose pas de tendance franche sur les quantités de précipitations et l'ensoleillement estival en France (et notamment dans la moitié nord), et que, partant d'un climat océanique, oui il va continuer à y avoir des journées grises et pluvieuses en juillet et août à Paris, pendant longtemps, et heureusement d'ailleurs.

Il serait temps également que le grand public réalise que plus de sécheresse n'est pas synonyme de moins de précipitations.

Il serait temps enfin que le grand public comprenne que le découplage des températures avec le temps sensible (il fait plus chaud qu'avant aussi quand il fait moche), c'est un signe majeur de l'évolution du climat. Et que cette évolution se traduit aussi par une hausse de l'humidité de l'air (records battus cet été) et donc aussi par des pluies plus intenses.

 

 

Bref, pour passer maintenant au bilan de la deuxième vague de chaleur de cet été, elle aura été plus longue que la première : 8 jours, du 6 au 13 août mais moins intense et moins sévère. Elle se classe quand même en sévérité au 25ème rang sur 49 événements, soit à peu près pile au milieu. Autrement dit, plus sévère que la moitié des vagues de chaleur que la France ait connu depuis 1945.

 

image.thumb.png.8e5deb77906103582cd814d3750091c9.png

 

 

Comme pour la première vague de chaleur, elle a été plus sévère et plus intense (relativement à la climatologie passée) si on prend en compte l'humidité en plus de la température.

 

Enfin si on regarde les statistiques cumulées sur la saison chaude, et à supposer qu'il n'y ait pas encore une autre vague de chaleur cette année (ce sur quoi je ne mettrai pas ma main à couper), on est à 13 jours cumulés de vague de chaleur, ce qui met 2024 au 11ème rang sur 80 ans. En sévérité cumulée, on est au 12ème rang. Pas du tout un été anodin donc.

 

image.thumb.png.b781f6749fbd052ff5540a34c97a6125.pngimage.thumb.png.925e380ce38055a71c2b8a9c6ac34a8c.png

 

 

 

D'ailleurs on peut commencer à regarder l'anomalie provisoire de l'été, on est pour le moment vers +0.8°C / 91-20, ce qui, si on en reste à cette valeur, placerait l'été 2024 comme le 8ème plus chaud sur 80 ans, devant par exemple 2006, 1983, 1976 ou 1947.

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Posté(e)
Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.
il y a 39 minutes, Arkus a dit :

 

Modifié par mathias
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il y a 1 minute, mathias a dit :

 

L'anomalie thermique n'est elle pas accentuée par les tn qui ont été très élevées cet été ? 

 

Du 1er juin au 16 août j'ai +0.84°C sur les Tn et +0.73°C sur les Tx donc non, c'est assez proche.

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
Il y a 14 heures, aMeR77 a dit :

Après un printemps objectivement pourri en terme de pluvio et de température

 

Pour la pluvio. c'est possible, pour les températures sûrement pas, puisqu'à l'échelle nationale, le printemps 2024 se classe 9ème sur 95 en température moyenne (12,86°C).

 

Consulter l'ITN:

image.thumb.png.dce8472ec26875654e2be50e743aa815.png

 

Il a même été + doux que tous les printemps compris entre 1946 et 2002 (pendant presque soixante ans) !

 

Après, le "grand public", c'est toujours la même histoire: il veut du beau, du sec et du chaud.

 

Il faut raison garder.

 

 

 

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Le 18/08/2024 à 02:54, aMeR77 a dit :

En passant. 
cet été ne va pas nous aider. Les climato-sceptiques sont perdus, n’en parlons pas.

Le grand public, « la masse », n’est ni climato-sceptique, ni amateur ou passionné de météo/climato. 

 

Pour sa majorité, cet été n’en est pas un. Je sais que les chiffres sont plus qu’honorables en terme de Txm mais le ressenti, notamment pour une grande partie septentrionale de l’hexagone n’a pas suivi. Après un printemps objectivement pourri en terme de pluvio et de température, juin et juillet ont été globalement maussades et ont fortement contrarié les habitudes, sans doute anormalement déviées par les années passées, des « gens ».

 

la récurrence d’un ensoleillement en berne, l absence de journées réellement estivales hormis les quelques pics de chaleurs acérés n’ont pas permis à la plupart de nos concitoyens de vivre la saison comme ils l’auraient souhaité. Je formule exprès comme cela car nous sommes au delà de la science, dans l’expérience ressentie par chacun.

 

en région parisienne, notamment, les annulations d’événements (scolaires, culturels..) ont marqué fin juin et juillet n’a pas beaucoup mis les barbecues voire les piscines à contribution. Les week-ends ont souvent été plus médiocres que les semaines, accentuant cette impression d’un non-été. Ce samedi vient confirmer, après ceux, anormaux dans leur semaine, des 27 juillet ou le 3 août.

 

cet été n’aidera pas forcément à la prise de conscience en France, alors que les records sont battus presque partout aillleurs, et dans la durée. En tout cas c’est mon humble avis et ressenti.

 

Arkus puis Riders ont déjà répondu factuellement sur le bilan climatique des derniers mois à l'échelle nationale.

 

Le ressenti maussade d'amer77 vient peut être du gros contraste entre le NO du pays et le SE - le dégradé habituel en été entre le NO sensiblement plus frais et moins ensoleillé qu'en allant vers le SE, était encore plus marqué qu'en moyenne. Pour les bretons, normands, nordiste (et même en RP mais dans une moindre mesure) effectivement les derniers mois n'étaient pas spécialement chauds, globalement nébuleux et humides, même juillet.

Ailleurs ce n'est pas forcément le cas y compris dans la partie septentrionnale du pays. Sans épiloguer sur le SE qui est cette année encore en surchauffe, le constat n'est pas le même non plus au NE. 

Par ex, mois de juillet à Colmar en Alsace : Tm 21,3°C et Tx 27,3°C (excédent 0,7°C) et 263 h d'ensoleillement (nettement excédentaire et plus qu'à Bordeaux ou Biarritz, sans parler de la Bretagne...). Très estival donc, même selon les critères locaux (déjà plus chaud et ensoleillé qu'ailleurs dans le nord du pays, surtout le NO).

 

Mais le sujet ici est bien le niveau national, et au niveau national le constat n'est pas celui d'un été (ou auparavant d'un printemps) frais et particulièrement maussade.

 

 

Modifié par Llop
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Je viens de jeter un oeil sut l'ITN depuis le début de l'année et comment dire.......çà chauffe, çà chauffe!

Malgré un ressenti très moyen de la fin printemps / début été, cette 1ere partie d'année se place quand meme actuellement sur la 3eme marche du podium à égalité avec 2018!!!!!! Comme quoi, le ressenti est une chose, le réalité en est une autre.

 

Infoclimat-indicateur-national.jpeg

Infoclimat-indicateur-national-moyenne.jpeg

Modifié par serge26
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Posté(e)
Hermanville-sur-mer,Calvados(14),plage du débarquement SWORD,Normandie.

Je ne pense pas qu'il s'agisse seulement d'une question de ressenti.J'en parlais au moment de la prévision sur le LT.Si on revient sur le printemps il faut clairement distinguer une première moitié(01/03->15/04) largement excédentaire(+2,2°c/91/20) :

 

image.thumb.jpeg.a486c0b639b1ad59f4e2c9f6493370b7.jpeg

 

Et un changement synoptique qui intervient à la mi avril contrastant assez fortement avec la première partie(-0,6°c/91/20 16/04->01/06)) :

 

image.thumb.jpeg.139d2335a3f8966098202764a0ac5744.jpeg

 

La séquence s'est d'ailleurs prolongée jusqu'à la mi juillet (-0,4°c du 16/04->15/07/91/20):

 

image.thumb.jpeg.729038dfddd02f0b6b57441d383d182d.jpeg

 

On y ajoute également un trimestre AMJ excédentaire(/91/20) en terme de précipitations.Cette période post 15 avril est effectivement traditionnellement celle qui marque un tournant dans nos conditions avec des week-end à rallonges ou l'on profite de l'extérieur,ça été bien compliqué de le faire cette année. Ces cartes et statistiques justifient tout à fait à mon avis ce ressenti.

 

era5-0p5deg_40.thumb.png.ab3e79176830633a32b54ff4c44a9db7.png

 

Enfin, n'oublions pas qu'il y avait eu l'an dernier un été particulièrement dépressionnaire avec des excédents de précipitations sur la moitié nord et que par conséquent des conditions estivales étaient par ici attendues pour certains avec une certaine impatience.

 

compday.NuZ4pXZ5nL.gif.76debb493bdd401c0f4a9ef89a32816c.gifera5-0p5deg_78.thumb.png.4dae527f1561f8aafb31a4408f97dbd1.png

 

Modifié par Nico 14
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Posté(e)
Frontonas (230 m)

Les 30 degrés seront à nouveau légion pour cette première partie de septembre au moins sur la moitié sud, dès lors ne serait il pas temps de réviser notre calendrier météorologique ? Je propose : été de juin à septembre. Automne : octobre + novembre. Hiver : décembre + janvier. Printemps de février à mai

Modifié par sebinnis
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 4 minutes, sebinnis a dit :

Les 30 degrés seront à nouveau légion pour cette première partie de septembre au moins sur la moitié sud, dès lors ne serait il pas temps de réviser notre calendrier météorologique ? Je propose : été de juin à septembre. Automne : octobre + novembre. Hiver : décembre + janvier. Printemps de février à mai

Un jour il faudra effectivement y venir sinon rester avec nos anciens repères et des saisons de 3 mois chacune ça va finir par devenir loufoque et bien décalé de la réalité tellement l été s'étale :/

 

Modifié par Matpo
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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 1 heure, sebinnis a dit :

Les 30 degrés seront à nouveau légion pour cette première partie de septembre au moins sur la moitié sud, dès lors ne serait il pas temps de réviser notre calendrier météorologique ? Je propose : été de juin à septembre. Automne : octobre + novembre. Hiver : décembre + janvier. Printemps de février à mai

Ca va vite être pire que ça, surtout dans les zones les plus méridionales avec l'automne de mi octobre à mi décembre, l'hiver de mi décembre à mi février, le printemps de mi février à mi mai, puis l'été de mi mai à mi octobre, entre-coupé d'une sorte de super-été caniculaire en juillet/aout...

C'est le climat de l'Andalousie... ou (bientôt) c'était, puisqu'il évolue lui aussi !

Modifié par Llop
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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 21 heures, Nico 14 a dit :

Je ne pense pas qu'il s'agisse seulement d'une question de ressenti.J'en parlais au moment de la prévision sur le LT.Si on revient sur le printemps il faut clairement distinguer une première moitié(01/03->15/04) largement excédentaire(+2,2°c/91/20) :

 

 

 

Et un changement synoptique qui intervient à la mi avril contrastant assez fortement avec la première partie(-0,6°c/91/20 16/04->01/06)) :

 

 

 

La séquence s'est d'ailleurs prolongée jusqu'à la mi juillet (-0,4°c du 16/04->15/07/91/20):

 

 

 

On y ajoute également un trimestre AMJ excédentaire(/91/20) en terme de précipitations.Cette période post 15 avril est effectivement traditionnellement celle qui marque un tournant dans nos conditions avec des week-end à rallonges ou l'on profite de l'extérieur,ça été bien compliqué de le faire cette année. Ces cartes et statistiques justifient tout à fait à mon avis ce ressenti.

 

 

 

Enfin, n'oublions pas qu'il y avait eu l'an dernier un été particulièrement dépressionnaire avec des excédents de précipitations sur la moitié nord et que par conséquent des conditions estivales étaient par ici attendues pour certains avec une certaine impatience.

 

 

 

 

C'est tout à fait vrai pour la période de mi-avril à mi juillet 2024, qui a été peu ensoleillée et souvent pluvieuse mais pas froide - et ça a d'autant plus pénalisé les régions déjà moins ensoleillées en moyenne, notamment celle du NO du pays (qui n'étaient déjà pas très gatées en 2023).

Pour l'attente par rapport à un été 2023 peu estival, je serai bcp plus nuancé, on ne peut pas le généraliser au Nord du pays. D'abord n'oublions pas que le mois de juin 2023 a été exceptionnellement ensoleillé, particulièrement dans le Nord, que globalement l'été 2023 a été particulièrement chaud (le 4ème été le plus chaud mesuré en France soit +1,4°C sur les 3 mois au national, avec un gradient croissant entre le NO et l'E. Par ex 1,5 °C d'excédent dans le NE qui a déjà des étés assez chauds) et qu'il a été globalement assez bien ensoleillé sauf dans le NO. A Colmar par ex environ 600 h d'ensoleillement entre juin et juillet 2023 et encore 200h en aout, c'est vraiment beaucoup et a permis vraiment de bien profiter des activités de plein air de l'été (j'ai de la famille là bas, les piscines ont bien servi...).

Et encore c'est sans compter l'OVNI que consttituait septembre 2023, excessivement chaud avec +3,6°C par rapport à la normale (simplement le plus chaud depuis 1900),  et bien ensoleillé, particulièrement dans le NE, beaucoup moins dans le NO encore...

 

En fait les conditions dépressionaires souvent présentes ont pénalisé surtout le NO, moins l'E et le NE, tant pour les T que l'ensoleillement.

 

C'est assez classique et habituel en été...

 

Par contre l'été 2021 avait lui été beaucoup moins estival/radieux, de manière plus généralisée.

 

Modifié par Llop
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il y a une heure, Llop a dit :

C'est le climat de l'Andalousie... ou (bientôt) c'était, puisqu'il évolue lui aussi !

 

Il évolue vers du semi-désertique ?

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
il y a 2 minutes, A.M. a dit :

 

Il évolue vers du semi-désertique ?

C'est effectivement le risque - avec sans doute l'abandon de la culture de l'olivier par endroit (en tous cas sans irrigation).

Modifié par Llop
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Posté(e)
Lausanne, Suisse (650 m)
Il y a 7 heures, Llop a dit :

Ca va vite être pire que ça, surtout dans les zones les plus méridionales avec l'automne de mi octobre à mi décembre, l'hiver de mi décembre à mi février, le printemps de mi février à mi mai, puis l'été de mi mai à mi octobre, entre-coupé d'une sorte de super-été caniculaire en juillet/aout...

C'est le climat de l'Andalousie... ou (bientôt) c'était, puisqu'il évolue lui aussi !

ça dépend où en Andalousie ! actuellement il y a déjà des régions semi-désertiques tandis que d'autres sont à plus 2000 mm en moyenne annuelle (et aussi un sommet à presque 3500 m)...

 

(autre fait intéressant la température mini moyenne de janvier est plus basse à Granada qu'à Paris)

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