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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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Bien sûr la cryosphère est un élément important du système climatique mais son extension minimale l'est nettement moins.

Je ne suis pas convaincu de cela, mais bon smile.png Je force aussi sans doute le trait en parlant d'énorme échec, parce que je travaille justement sur la glace de mer plutôt que sur les autres composantes du système climatique.

Si quelqu'un a des infos sur ce point dans les simulations CMIP 5 , je suis intéressé

Dans l'intro de ce papier http://www.the-cryos...-2931-2012.html (en cours de review), l'auteur cite une série d'articles qui ont été publiés sur la glace de mer dans CMIP5 : Pavlova et al. (2011), Stroeve et al. (2012), Maslowski et al. (2012) et Wang and Overland (2012) (voir les détails dans la biblio).
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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

Posté(e)
Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

Non, le 15 Septembre; on était à 2,234 km².

A voir ce que ça donne demain par contre ermm.gif

Ah oui pardon. M'enfin, ça s'est pas joué à grand chose. Oui demain, si la fonte continue, on aura probablement un nouveau minimum...
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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

La Nasa a réalisé une superbe vidéo expliquant comment une tempête a contribué a l'énorme fonte de la banquise Arctique cet été, regarder bien la direction et des vents et lisez la description pour les amoureux de l'Anglais.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Belle animation effectivement!

l'embacle semble enfin reprendre sur la zone "arctique" coté LAPTEV à la faveur de conditions calmes et anticycloniques.

Mais encore beaucoup d'energie à dissiper avant que l'englacement ne reprenne franchement, avec sur la périphérie du bassin, des T° de l'eau voisines de 1 à 3°

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Posté(e)
Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

Sympa cette animation ! On comprends mieux maintenant pourquoi cette tempête a contribué à l'énorme fonte Arctique en cette fin Aout.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Belle animation effectivement!

l'embacle semble enfin reprendre sur la zone "arctique" coté LAPTEV à la faveur de conditions calmes et anticycloniques.

Mais encore beaucoup d'energie à dissiper avant que l'englacement ne reprenne franchement, avec sur la périphérie du bassin, des T° de l'eau voisines de 1 à 3°

Oui mais c'est surement de l'eau douce, cela risque de geler plus rapidement qu'a l’accoutumé, enfin j'espère parce que si l'on connait un hiver type 2009-2010, la banquise Arctique risque de ne pas s'épaissir beaucoup.
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Posté(e)
Brassac les Mines (sud 63) 405m sur les bords de l'Allier
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Posté(e)
Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon

Ca me fait penser que s'il fait moins froid au pôle, et notamment en été, ne risque-t-on pas de voir l'anticyclone thermique disparaître, et de grosses dépressions prendre la place, entraînant un décalage des cellules de Hadley, Ferrel vers le Nord?

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Ca me fait penser que s'il fait moins froid au pôle, et notamment en été, ne risque-t-on pas de voir l'anticyclone thermique disparaître, et de grosses dépressions prendre la place, entraînant un décalage des cellules de Hadley, Ferrel vers le Nord?

Justement, c'est une possibilité que le jet stream remonte vers le nord en s'affaiblissant, et que justement , le temps perturbé circule plus au nord ..
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On comprends mieux maintenant pourquoi cette tempête a contribué à l'énorme fonte Arctique en cette fin Aout.

La profonde dépression de début août a clairement joué un rôle dans la fonte record de cette année 2012, maintenant il est quand même difficile de quantifier l'importance réelle de son impact, par rapport à toute une foulée d'autres acteurs non moins importants. Le recul de 2012, il est le résultat non pas d'un seul évènement de 3/4 jours, mais de toute une série de situations qui se sont combinées pour aboutir à ce que l'on a eu en septembre. Liste non exhaustive :

En entrant dans l'été avec le plus faible volume de banquise depuis le début des relevés satellites, il n'est pas nécessaire d'être devin pour comprendre qu'on a démarré la partie avec une situation pas très confortable :

post-2200-0-20709300-1348170120_thumb.png

Et dès le mois de juin, on a observé des vagues de chaleur généralisées tant sur l'Asie que le Canada, ce qui a fait plonger la couverture neigeuse de l'hémisphère nord dans les abysses, donc inutile de compter sur un bon albédo pour réfléchir une partie du rayonnement solaire :

post-2200-0-85435700-1348170438_thumb.png

La surchauffe entamée en juin s'est encore amplifiée en juillet, offrant aux régions situées au nord de 65°N le loisir d'exploser tous leurs records de chaleur :

post-2200-0-20753600-1348170558_thumb.png

Quand la tempête a déboulé au début du mois d'août, on sortait déjà du duo juin / juillet le plus chaud jamais observé en Arctique qui avait sévi sur une banquise qui était déjà la plus fragile depuis le début des mesures satellites à l'entrée de l'été. Avec un tel capital de départ ... si Paix avait été là il aurait rappelé que les miracles, c'est à Lourdes mais pas ici.

Surtout que d'une certaine manière, je pense qu'il faut voir la tempête comme un élément qui n'a qu'indirectement impacté la fonte : l'agitation a fracturé le pack, a amplifié le brassage des masses d'air comme des eaux de surface de l'océan Arctique, mais il faut quand même garder à l'esprit que ce n'est pas le vent qui fait fondre la glace. C'est la chaleur. On aurait pu avoir un cyclone catégorie 5 sur la banquise, si le mercure n'avait pas dépassé -2°, rien n'aurait fondu. Cela aurait pu influer sur l'area et l'extent en déplaçant les masses de banquise, en les concentrant ou à l'inverse en les éclatant, mais cela n'aurait rien fait fondre ou presque.

D'une certaine manière, il faut s'imaginer notre Arctique de début août comme une casserole sur le feu avec un gros glaçon dedans. La tempête, c'est juste la cuillère qui est venue touiller un bon coup tout ça, mais ce n'est pas la cuillère en touillant qui fait fondre directement le glaçon.

D'ailleurs, ce qui peut inciter à la prudence, c'est que quand on regarde les courbes d'area on ne voit aucune fracture nette dans le rythme de fonte au moment de la tempête :

ssmi1_ice_area.png

On ne constate ni accélération, ni décélération du rythme de fonte sur la première décade du mois d'août. Si la tempête avait vraiment été le moteur principal de la fonte de 2012, on devrait observer une cassure au moment où elle s'est produit, ce qui n'est pas vraiment le cas. Bon, cette observation n'apporte qu'une présomption car on pourra arguer que les dégâts de la tempête doivent davantage être vus dans une fragilisation de la banquise invisible sur le graphique mais qui auraient favorisé la poursuite du rythme de fonte marqué jusqu'à fin août. Ce n'est peut-être pas forcément faux d'ailleurs.

Maintenant, comme je l'ai dit, ce qui fait fondre la glace c'est la chaleur. Or dans notre cas, après une petite période plus fraîche début août correspondant justement au moment de la tempête, le mercure est reparti dans des excès de fièvre sur tout le bassin arctique la seconde quinzaine d'août, les masses froides se faisant éjecter en Sibérie :

post-2200-0-73504300-1348171747_thumb.png

Même s'il n'y avait pas eu de tempête en début de mois, n'importe qui lisant cette carte pouvait deviner que ce n'était même pas la peine d'espérer une accalmie dans le rythme de fonte durant cette seconde quinzaine d'août. Cela n'empêche pas que la tempête a vraisemblablement joué un rôle de fragilisation, qui a dû amplifier le rythme de fonte. Mais le vrai moteur de départ de la fonte, ce n'est pas plus la fragilisation préalable liée à la tempête que la cuillère dans ma casserole : c'est la chaleur qui a à nouveau dominé le bassin Arctique.

Maintenant, cela va être un peu le jeu de certains de vouloir mettre sur le dos de cette tempête l'entière (ou a minima le plus gros de la) responsabilité de la fonte de 2012, car ils trouvent bien plus arrangeant de mettre en cause un élément de variabilité naturelle plutôt que d'évoquer le fait bien plus gênant que l'Arctique vient de se taper l'été le plus chaud depuis le début des relevés. Alors qu'en prenant un peu de hauteur, on peut aisément se rendre compte que se focaliser uniquement sur cet évènement de quelques jours, c'est passer à côté de beaucoup d’éléments.

Sinon pour ceux qui évoquaient les différentes prévisions de l'Arctique, je signale que Neven a posté sur un blog un article sur le sujet (je ne l'ai pas encore lu, donc je ne vais pas vous dire s'il est bien ou non) blushing.gif

Volume1juin.png.6e2c48f9213288bb93702f56

Neige.png.abe1acbde7d9071a9b31f2a3300f55

JuinJuillet.png.e86e680ed64ee2c060da94cc

TFinaout.png.5f7fe5c757cb599cda8eec3cd39

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Ca me fait penser que s'il fait moins froid au pôle, et notamment en été, ne risque-t-on pas de voir l'anticyclone thermique disparaître, et de grosses dépressions prendre la place, entraînant un décalage des cellules de Hadley, Ferrel vers le Nord?

Voici ce que j'ai pu trouver concernant la question dans les archives d'Infoclimat publiees par des personnes dont la clairecoyance n'est plus a demontrer :

/user/727-torrent/'>Torrent

Posté 31 July 2006 - 13:28

C'est assez simple, une disparition de la banquise estivale diminuerait l'albedo d'autant les surfaces blanches de la banquise reflechisssant le soleil seraient remplacées par des surfaces oceaniques bien plus sombres et absorbant le rayonnement solaire, d'ou une retroaction positive du rechauffement en zone Arctique.

Ceci conduirait je pense à une apparition plus tardive du vortex polaire et avec moins de puissance des depressions de la ceinture de la zone temperée, diminuant et non augmentant les precipitations qui remonteraient plus au nord.

En résumé la dérive serait vers un climat de type subtropical avec une desertification des zones Mediterrannéennes qui deviendraient comme le Sahara et une Mediterrannéanisation des zones habituellement plus arrosées, en gros on aurait le climat de Barcelone à Lille voire Amsterdam ou en Ecosse.

Pour parler en termes Metéo ce qui nous interesse ici c'est que je pense qu'on aurait une diminution du gradient en latitude et donc le retrecissement de l'anomalie de tropopause, celle ci descendant moins bas en latitude, sur nos regions temperées les seules précipitations seraient d'ordre convectif, à savoir les orages, or nous savons trés bien que ceux ci sont trés insuffisants pour assurer l'alimentation des nappes phréatiques, des fleuves et des rivières.

Les seules zones beneficiaires seraient au niveau de la Baltique et de la Scandinavie ou le rail persisterait, une augmentation encore plus forte des temperatures de l'Arctique pourrait entrainer la disparition de l'anomalie de tropopause sur les continents entourant l'Arctique.

Peut être les zones sub Sahariennes seraient plus arrosées mais le bilan serait negatif puisqu'il a bien plus de terres emergées au niveau du 45e parrallèle qu'au niveau de l'Equateur.

Il n'est pas certain du tout que la perte des zones à cereales comme celles du Bassin Parisien ou des latitudes equivalentes pourrait etre compensée par la mise en valeur de la Siberie.

Malgré l'augmentation de la T° moyenne en effet cela n'empecherait pas des froids intenses en hiver gelant les cultures ou les semis, ainsi ceux qui tablent sur un aspect positif du rechauffement climatique et de la disparition des glaces polaires font un mauvais et dangereux calcul.

Pour ce qui est des desagrements liés actuellement à la canicule, quand je parle d'altruisme, je suis assez bien placé pour cela ayant du dormir plusieurs nuits avec du 32° le soir à minuit dans ma chambre et du 29° au matin, donc je ne donne pas de leçons aux autres puisque je subis moi même et à haute dose ce désagrement.

Et en cas de fonte des glaces polaires ce serait encore pire ...

et Par Alain Coustou :

/user/1521-alain-coustou/'>Alain Coustou

Posté 31 July 2006 - 18:43

Asolument d'accord avec tout ce que tu viens d'écrire.

J'ajouterai simplement que la disparition estivale du "glaçon dans le verre d'eau" de l'Arctique entrainerait aussi une tendance lourde au réchauffement des mers arctiques avec très probablement une quadruple conséquence directe (et de multiples conséquences indirectes):

1) Achévement de la disparition du permafrost en Sibérie, Alaska, Territoires du Nord canadiens et donc accroissement massif des rejets atmosphériques de CH4 en provenance des régions concernées;

2) Accélération des pertes nettes en volume de glace du Groenland;

3) Accroissement exponentiel des quantités d'eau douce déversées dans l'Arctique et l'Atlantique Nord (par la baie d'Hudson, notamment), avec des conséquences sur l'accélération de la montée du niveau des océans et sans doute des effets sur la circulation thermohaline;

4) Une probable déstabilation des gisements d'hydrates de méthane sous-marins (clathrates), à commencer par les immenses gisements situés à faible profondeur au large de l'Alaska.

Le tout se traduirait probablement par une notable accélération du processus de réchauffement, devenu totalement incontrolable, sauf réaction rapide et importante.

Pour moi, l'Arctique est peut-être la clé de l'évolution future du climat de notre planète...

Le fil de discussion peut etres suivi a partir d'ici : /topic/14623-banquises-et-changements-climatiques/page__st__80#entry295184'>http://forums.infoclimat.fr/topic/14623-banquises-et-changements-climatiques/page__st__80#entry295184

Ou a son commencement : /topic/14623-banquises-et-changements-climatiques/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/14623-banquises-et-changements-climatiques/

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Maintenant, cela va être un peu le jeu de certains de vouloir mettre sur le dos de cette tempête l'entière (ou a minima le plus gros de la) responsabilité de la fonte de 2012, car ils trouvent bien plus arrangeant de mettre en cause un élément de variabilité naturelle plutôt que d'évoquer le fait bien plus gênant que l'Arctique vient de se taper l'été le plus chaud depuis le début des relevés. Alors qu'en prenant un peu de hauteur, on peut aisément se rendre compte que se focaliser uniquement sur cet évènement de quelques jours, c'est passer à côté de beaucoup d’éléments.

D'autant plus qu'il semble tout à fait possible qu'un tel phénomène extrême ait été favorisé par le réchauffement de l'Arctique (constituant donc un type de rétroaction positive). Je crois avoir lu quelque part que des climatologues se sont ou allaient s'intéresser à ce lien en étudiant la formation de ce cyclone polaire, donc des articles devraient sûrement être publiés à ce sujet.
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

La profonde dépression de début août a clairement joué un rôle dans la fonte record de cette année 2012, maintenant il est quand même difficile de quantifier l'importance réelle de son impact, par rapport à toute une foulée d'autres acteurs non moins importants. Le recul de 2012, il est le résultat non pas d'un seul évènement de 3/4 jours, mais de toute une série de situations qui se sont combinées pour aboutir à ce que l'on a eu en septembre. Liste non exhaustive :

En entrant dans l'été avec le plus faible volume de banquise depuis le début des relevés satellites, il n'est pas nécessaire d'être devin pour comprendre qu'on a démarré la partie avec une situation pas très confortable.

Et dès le mois de juin, on a observé des vagues de chaleur généralisées tant sur l'Asie que le Canada, ce qui a fait plonger la couverture neigeuse de l'hémisphère nord dans les abysses, donc inutile de compter sur un bon albédo pour réfléchir une partie du rayonnement solaire.

La surchauffe entamée en juin s'est encore amplifiée en juillet, offrant aux régions situées au nord de 65°N le loisir d'exploser tous leurs records de chaleur.

Quand la tempête a déboulé au début du mois d'août, on sortait déjà du duo juin / juillet le plus chaud jamais observé en Arctique qui avait sévi sur une banquise qui était déjà la plus fragile depuis le début des mesures satellites à l'entrée de l'été. Avec un tel capital de départ ... si Paix avait été là il aurait rappelé que les miracles, c'est à Lourdes mais pas ici.

[...]

D'une certaine manière, il faut s'imaginer notre Arctique de début août comme une casserole sur le feu avec un gros glaçon dedans. La tempête, c'est juste la cuillère qui est venue touiller un bon coup tout ça, mais ce n'est pas la cuillère en touillant qui fait fondre directement le glaçon.

D'ailleurs, ce qui peut inciter à la prudence, c'est que quand on regarde les courbes d'area on ne voit aucune fracture nette dans le rythme de fonte au moment de la tempête :

ssmi1_ice_area.png

On ne constate ni accélération, ni décélération du rythme de fonte sur la première décade du mois d'août. Si la tempête avait vraiment été le moteur principal de la fonte de 2012, on devrait observer une cassure au moment où elle s'est produit, ce qui n'est pas vraiment le cas. Bon, cette observation n'apporte qu'une présomption car on pourra arguer que les dégâts de la tempête doivent davantage être vus dans une fragilisation de la banquise invisible sur le graphique mais qui auraient favorisé la poursuite du rythme de fonte marqué jusqu'à fin août. Ce n'est peut-être pas forcément faux d'ailleurs.

[...]

Maintenant, cela va être un peu le jeu de certains de vouloir mettre sur le dos de cette tempête l'entière (ou a minima le plus gros de la) responsabilité de la fonte de 2012, car ils trouvent bien plus arrangeant de mettre en cause un élément de variabilité naturelle plutôt que d'évoquer le fait bien plus gênant que l'Arctique vient de se taper l'été le plus chaud depuis le début des relevés. Alors qu'en prenant un peu de hauteur, on peut aisément se rendre compte que se focaliser uniquement sur cet évènement de quelques jours, c'est passer à côté de beaucoup d’éléments.

Sinon pour ceux qui évoquaient les différentes prévisions de l'Arctique, je signale que Neven a posté sur un blog un article sur le sujet (je ne l'ai pas encore lu, donc je ne vais pas vous dire s'il est bien ou non) blushing.gif

Merci pour ces éclaircissement Treize default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je rajouterait, notamment à partir du graphique de l'Area dans ton message, et pour relativiser le rôle de cette tempête, que lorsque la tempête est survenue nous étions déjà en dessous du niveau de 2007 à la même période... Les jeux étaient donc déjà faits default_rolleyes.gif

S'en est suivi ce qu'il se passe d'habitude - même s'il y a eu quelques exceptions ces dernières années dûes à des configurations synoptiques particulières - la fonte s'est poursuivie jusqu'à ces derniers jours.

Bref, je ne vois vraiment rien de si exceptionnel à la survenue d'une forte tempête à ces latitudes, il y en a déjà eu et cela n'a pas eu les répercussions qu'on porte à l'actif de celle-ci.

Et mon petit doigt me dit qu'il y en aura d'autres à l'avenir default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Bonjour à tous.

Pour ma part je pense que les débuts des ennuis de notre cher banquise remontent à début février lors de VDF.

Le démontage à commencé avec les 1055 hPa sur Kara et Laptev à cette époque.

Souvenir, souvenir.(pas bon pour moi).

ECH1-0_dmy9.GIF

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Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Je suis d'accord avec toi Philippe et ne nous faisons pas d'illusions les derniers hivers, la banquise a été attaqué et freiner par ces hautes pressions au pôle à répétition c'est dalleurs inquiétant pour les prochaines années surtout lorsque je vois des cartes de ce type sur CFS, même si ça reste anecdotique.

cfsnh-0-1254_vnh1.png

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Je suis d'accord avec toi Philippe et ne nous faisons pas d'illusions les derniers hivers, la banquise a été attaqué et freiner par ces hautes pressions au pôle à répétition c'est dalleurs inquiétant pour les prochaines années surtout lorsque je vois des cartes de ce type sur CFS, même si ça reste anecdotique.

C'est certes probable que les phénomènes hivernaux inhabituels pour ces latitudes puissent expliquer une part de l'évolution que nous connaissons actuellement en période estivale, mais n'oubliez tout de même pas les animations postées précédemment et qui montrent la littérale "vidange" des glaces pluri-annuelles, du Bassin Arctique, entammée depuis la fin des 90's.

Ce sont ces glaces là qui font défaut à une bonne reconstitution, puis à un meilleur maintient de la banquise Arctique car ce sont celles qui sont censées le mieux supporter les aléas estivaux du fait de leur épaisseur, mais également de leur constitution à forte densité. Et c'est pas en Hiver qu'elles prennent mal wink.png

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Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

Je suis d'accord avec toi Philippe et ne nous faisons pas d'illusions les derniers hivers, la banquise a été attaqué et freiner par ces hautes pressions au pôle à répétition c'est dalleurs inquiétant pour les prochaines années surtout lorsque je vois des cartes de ce type sur CFS, même si ça reste anecdotique.

cfsnh-0-1254_vnh1.png

Oh mon Dieu, cette configuration début novembre ! blink.pngw00t.gif Le rêve...Bref, revenons-en au sujet. Selon Cryosphère, la banquise reprends quelque peut des forces avec 130 000 km² de gagné en deux jours. On en est donc à 2,365 millions de km². Et un minimum qui semble être définitif avec 2,234 millions de km² le 15 septembre.
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document 2 : On observe une diminution de la banquise estivale de moitié (en l'espace de 100 ans), en revanche la banquise hivernale est quasi aussi étendue, ça me laisse un peu perplexe; le réchauffement climatique semble impacter seulement les saisons chaudes. Prenons 1900, entre l'été et l'hiver, il n'y eut que 5 millions de kilomètres carré de différence; en 2010 malgré le fait que l'on soit tombé à 6 millions, "on" est remonté vers 15 millions, soit quasi autant qu'au siècle dernier et surtout, avec une augmentation de la banquise de 9 millions de kilomètres, soit le double de la différence habituellement observée à l'époque entre les étés et les hivers; que faut-il en penser ? Il en est de même pour l'automne, passer de 12 à 10 millions, c'est loin d'être dramatique, finalement seule la banquise estivale a drastiquement diminué.

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

document 2 : On observe une diminution de la banquise estivale de moitié (en l'espace de 100 ans), en revanche la banquise hivernale est quasi aussi étendue, ça me laisse un peu perplexe

Je pense que cela est dû au fait qu'en hiver, l'extension de la banquise se heurte aux continents qui l'entoure, ce qui limite ainsi son extension.

On peut ainsi dire que depuis au moins 100 ans, il a fait suffisamment froid en arctique durant les hivers, pour que la banquise puisse se développer au moins en partie jusqu'aux terres émergées.

Mais du coup, il est vrai que l'extension des glaces hivernales n'est pas le bon indicateur, pour tenter d'apercevoir un impact régional du réchauffement du climat. wink.png

Il me semble que cela avait été évoqué par Paix durant le premier semestre, mais je ne retrouve plus son explication précise...

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)

document 2 : On observe une diminution de la banquise estivale de moitié (en l'espace de 100 ans), en revanche la banquise hivernale est quasi aussi étendue, ça me laisse un peu perplexe; le réchauffement climatique semble impacter seulement les saisons chaudes. Prenons 1900, entre l'été et l'hiver, il n'y eut que 5 millions de kilomètres carré de différence; en 2010 malgré le fait que l'on soit tombé à 6 millions, "on" est remonté vers 15 millions, soit quasi autant qu'au siècle dernier et surtout, avec une augmentation de la banquise de 9 millions de kilomètres, soit le double de la différence habituellement observée à l'époque entre les étés et les hivers; que faut-il en penser ? Il en est de même pour l'automne, passer de 12 à 10 millions, c'est loin d'être dramatique, finalement seule la banquise estivale a drastiquement diminué.

Je pense que ceci est dû à la diminution drastique du volume de la banquise.

En 1900, la banquise était très épaisse ce qui fait que seulement la périphérie de la banquise fondait pendant la période estivale.

Actuellement, la banquise est devenu assez fine ce qui fait que la banquise fond extrêmement rapidement et laisse une surface très faible en été par rapport aux années 1900 en plus du réchauffement constaté.

C'est pour cela que la différence de surface entre été et hiver augmente au fur et à mesure que les années passent. De plus, la présence des continents limite l'extension de la banquise en hiver en particulier pendant les années 1900.

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Euh... Et le fait que la nuit Polaire règne durant la période hivernale, garantissant quoi qu'il advienne une reprise de l'embâcle ça ne jouerait pas un rôle selon vous ?! whistling.gif

En l'absence de rayonnement solaire, les effets du RC sont limités default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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ah ben oui c'est évident; j'y avais même pas pensé. Donc finalement l'intérêt de la courbe bleue est moindre, pour ne pas dire nul. Même si la banquise disparait totalement elle retrouvera la même superficie chaque hiver.

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