Martini Posté(e) 17 septembre 2016 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 17 septembre 2016 Nié la sécheresse de l'ouest parce que l'herbe jaunie dans le 66 est courante est aussi stupide que de comparer Alméria à Marseille ou à Narbonne. Ça s'appelle comparer des climats différents. Dans l'ouest c'est grave parce que la majorité des terrains sont cultivés et que ces cultures ne peuvent avoir lieu que si la pluie ne s’estompe pas pendant plusieurs semaines. Quand on voit des champs de mais totalement jaune et que les agriculteurs commencent à ensiler dès début septembre c'est que ça ne va pas du tout. Dans le sud il n'y a quasiment pas de culture et la sécheresse devient grave quand des plantes xérophiles tirent la tête comme on peut le voir dans les photos d'Oliv. Dans les deux cas la sécheresse est grave et dans les deux cas elles n'apparaissent pas après le même nombre de mm. Meteo Roussillon je ne sais pas si tu as vécu ailleurs que dans le 66 mais tes interventions prouvent en tout cas que tu ne connais pas les besoins et les conditions des autres territoires français. 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 17 septembre 2016 Il y a 13 heures, Oliv13 a dit : Bon, jusqu'ici, je n'avais fait que citer les cumuls de la StatIC de Marseille-Corniche dans ce topic, l'une des zones les plus sèches de France. Après les 2 récents épisodes méditerranéens où Marseille est une fois de plus passée au travers, j'ai fait un petit tour aujourd'hui dans la colline de la Garde au centre de la ville, à quelques centaines de mètres à peine de la Méditerranée et de la StatIC (on peut donc considérer le cumul comme semblable à la zone concernée), et j'en ai profité pour faire quelques photos de la végétation méditerranéenne qui s'y trouve, dans un piteux état, malgré son caractère xérophile et héliophile. Vous verrez que malgré l'accoutumance à la sécheresse des végétaux caractéristiques de la garrigue méditerranéenne, la situation par ici est sans commune mesure avec les sécheresses (préoccupantes je l'avoue) du reste du pays. L'une des différences majeures vient du fait que cette sécheresse n'a pas débuté au printemps ou en juillet dernier, mais voilà plus d'un an, d'autant plus dans une zone qui cumule le plus fort ensoleillement du pays et un nombre de jours de vents forts et secs élevés (le Mistral). Cumuler moins de 200mm sur une année glissante n'est pas anodin, et la sécheresse est depuis plusieurs mois déjà profondément installée à tous les niveaux du sol, autant en surface que plusieurs mètres en profondeur, ce qui fragilise même les grands pins d'Alep. Afin de ne pas encombrer et surcharger le topic, j'ai mis la trentaine de photos et leurs légendes sur mon mur Facebook en mode public, afin que tout le monde puisse y accéder : https://www.facebook.com/olivier.gallea/posts/1731964943743704 Agaves, figuiers de barbarie...Des plantes que j'ai déjà vu en abondance dans les secteurs les plus arides de Grèce où aucun arbre ni même arbuste ne pousse (des coins qui doivent se situer autour de 250/300 mm annuels avec une sécheresse estivale de 6 gros mois)...Le fait qu'ils puissent souffrir est plus que révélateur, mais en même pas très étonnant quand on connait la situation actuelle dans le coin... 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo Roussillon Posté(e) 17 septembre 2016 Salleles/Montpellier/Rosis Partager Posté(e) 17 septembre 2016 Il y a 2 heures, acrid33 a dit : Agaves, figuiers de barbarie...Des plantes que j'ai déjà vu en abondance dans les secteurs les plus arides de Grèce où aucun arbre ni même arbuste ne pousse (des coins qui doivent se situer autour de 250/300 mm annuels avec une sécheresse estivale de 6 gros mois)...Le fait qu'ils puissent souffrir est plus que révélateur, mais en même pas très étonnant quand on connait la situation actuelle dans le coin... Certaines années on a fini à moins de 300 mm à Leucate il me semble aussi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
PAPY BOYINGTON Posté(e) 17 septembre 2016 Neuville-de-Poitou Partager Posté(e) 17 septembre 2016 Bonjour, Chaque sécheresse est différente en fonction de la situation géographique, typographie, économique... du département où de la région. Le bassin méditerranéen est plus à même à supporter une sécheresse sur un à deux ans que certaines régions avec des enjeux autres. Attention, je ne nie pas la sécheresse sur Marseille, elle est bien présente. Mais c'est grave de comparer une sécheresse par rapport à une autre. Dans nos regions, la végétation ou les secteurs économiques qui ont besoin de pluies régulières souffrent du manque d'eau depuis mi juin. Et ce ne sont pas les dernières pluies qui vont résorber ce manque de pluies. Aprés, je pense qu'il est important d'écouter les autres intervenants qui ne nie pas la sécheresse sur Marseille, Narbonne... mais même avec 600 mms tombé dans certains coins, il est indéniable qu'il y a un manque ailleurs comme le Poitou par exemple. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 17 septembre 2016 Il y a 5 heures, Météo Roussillon a dit : En même temps comment ne pas nié la secheresse dans l'ouest, j'aurais eu un hiver très pluvieux je ne me serais pas plaint, l'herbe jaunie on l'a même en hiver ici.. Là, faut peut-être pas pousser non plus, jeune homme... Parce que à te lire, on comprends que : 1) la sécheresse peut sévir même en hiver à Perpignan, comme dans les régions arides subtropicales ! Waow, ça rigole pas chez toi ! 2) Cette sécheresse hivernale survient chaque année. Là, j'en suis bouche-bée... Bon, sache que pour que de l'herbe jaunisse de sécheresse par une température moyenne de 10-11°C environ (et encore, je suis gentil, car la Tm hivernale à Perpignan tourne dans les 8-9°C), il faudrait qu'il ne tombe pas plus de 10-15 mm environ durant un mois, et qu'il fasse bine ensoleillé. Et par une Tm de 8-9°C, il n'y a quasiment aucune chance que l'herbe jaunisse (il faudrait 0 à 5 mm de pluie au plus), et avec pas mal de soleil en prime. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo Roussillon Posté(e) 17 septembre 2016 Salleles/Montpellier/Rosis Partager Posté(e) 17 septembre 2016 il y a 18 minutes, dann17 a dit : Là, faut peut-être pas pousser non plus, jeune homme... Parce que à te lire, on comprends que : 1) la sécheresse peut sévir même en hiver à Perpignan, comme dans les régions arides subtropicales ! Waow, ça rigole pas chez toi ! 2) Cette sécheresse hivernale survient chaque année. Là, j'en suis bouche-bée... Bon, sache que pour que de l'herbe jaunisse de sécheresse par une température moyenne de 10-11°C environ (et encore, je suis gentil, car la Tm hivernale à Perpignan tourne dans les 8-9°C), il faudrait qu'il ne tombe pas plus de 10-15 mm environ durant un mois, et qu'il fasse bine ensoleillé. Et par une Tm de 8-9°C, il n'y a quasiment aucune chance que l'herbe jaunisse (il faudrait 0 à 5 mm de pluie au plus), et avec pas mal de soleil en prime. Je crois que tu as mal regardé les chiffres, alors déjà pour commencer, j'habite pas à Perpignan, donc déjà vaudrait mieux se basé sur les relevés de la station de Férrals des Corbières qui est à 25 km de chez moi, on peut voir que généralement, entre Janviers et Février, les mois sont souvent ensoleillé, très venté et très sec, rarement plus de 50 mm ces dernières année.. Et je suis gentil, car plus on va vers Narbonne, moins il pleut. Année 2012: http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2012/ferrals-les-corbieres/valeurs/00018.html Année 2013: http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2013/ferrals-les-corbieres/valeurs/00018.html Année 2014: http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2014/ferrals-les-corbieres/valeurs/00018.html Année 2015: http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2015/ferrals-les-corbieres/valeurs/00018.html Année 2016: http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2016/ferrals-les-corbieres/valeurs/00018.html Pour Janvier j'ai fini à 9,6 mm ici, avec un prime un mois assez venté et généralement doux et ensoleillé, donc je peux te dire que l'herbe jaunissait bien cet hiver.. Et pas que sur Narbonne d'ailleurs. (Perpignan, Marseille, Ajaccio, Nice).. Donc avant de critiquer regarde bien les chiffres, et surtout ma position exact. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaël13 Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m) Partager Posté(e) 17 septembre 2016 (modifié) Je rebondis sur les deux derniers post, C'est vrai que de l'herbe bien sèche en hiver peut arriver sur le pourtour méditerranéen, mais cela est du surtout il me semble aux gels fort et fréquent, de la neige, au type de sol, à l'exposition .... et surtout aux types d'herbacés . Voici un exemple chez ma grand-mère à Gréoux-les-Bains(04) en décembre 2009, hiver 2009/2010 pourtant humide (et froid et neigeux) : Ici à Oppedette(04) en janvier 2015 : Bref les apparences ne font pas tous ... ps : après en dehors de la simple apparence de l'herbe, la sécheresse hivernale peut en effet arriver Gaël, ce n'est pas rare. Donc en gros ce que je veux dire c'est que : - herbe jaune en hiver ne rime pas forcement avec sécheresse hivernale. - la sécheresse hivernale est cependant tout à fait possible, surtout en climat méditerranéen, connu pou être capricieux niveau pluviométrie. Modifié 17 septembre 2016 par Gaël13 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 17 septembre 2016 il y a 33 minutes, Gaël13 a dit : ps : après en dehors de la simple apparence de l'herbe, la sécheresse hivernale peut en effet arriver Gaël, ce n'est pas rare. Donc en gros ce que je veux dire c'est que : - herbe jaune en hiver ne rime pas forcement avec sécheresse hivernale. - la sécheresse hivernale est cependant tout à fait possible, surtout en climat méditerranéen, connu pou être capricieux niveau pluviométrie. Salut Gaël, En fait, ce que je voulais dire, c'est qu'en France, même dans les endroits méditerranéens les plus doux, il ne peut pas y avoir de sécheresse écologique en hiver. Par des températures moyennes de 10°C et moins, c'est impossible, tout simplement. Après, bien sûr, exceptionnellement et par endroits, oui il se peut que l'herbe jaunisse un peu par l'effet d'une certaine sécheresse de surface. Mais, comme tu l'as bien dit et illustré, si l'herbe jaunit parfois, c'est très, très fréquemment à cause du froid et du type d'herbe spécifique. Car je le répète, pour que ce phénomène de jaunissement de l'herbe uniquement attribuable à la sécheresse se produise en hiver, il faut vraiment réunir des conditions météo particulières : au moins 10°C en Tm mensuelle, beaucoup de soleil et de vent, et pas plus de 10 mm dans le mois. Cela peut arriver, c'est vrai, mais c'est bien rare. Alors certes, ces conditions ont peut-être tout juste été atteintes par endroit cet hiver. Mais encore une fois, cet hiver fut assez exceptionnel dans ce sens, et c'est la raison pour laquelle j'ai trouvé l'intervention de notre jeune ami un tantinet exagérée et orientée (son message donnait l'impression que se produisait très souvent). Car mis à part sur le littoral corse, il est très difficile en général d'atteindre les 10°C de Tm en janvier : en moyenne, dans le midi français, les Tm de janvier évoluent entre 5 et 8°C, ce qui est bien trop insuffisant pour générer une quelconque sécheresse. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaël13 Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m) Partager Posté(e) 17 septembre 2016 il y a 17 minutes, dann17 a dit : Salut Gaël, En fait, ce que je voulais dire, c'est qu'en France, même dans les endroits méditerranéens les plus doux, il ne peut pas y avoir de sécheresse écologique en hiver. Par des températures moyennes de 10°C et moins, c'est impossible, tout simplement. Après, bien sûr, exceptionnellement et par endroits, oui il se peut que l'herbe jaunisse un peu par l'effet d'une certaine sécheresse de surface. Mais, comme tu l'as bien dit et illustré, si l'herbe jaunit parfois, c'est très, très fréquemment à cause du froid et du type d'herbe spécifique. Car je le répète, pour que ce phénomène de jaunissement de l'herbe uniquement attribuable à la sécheresse se produise en hiver, il faut vraiment réunir des conditions météo particulières : au moins 10°C en Tm mensuelle, beaucoup de soleil et de vent, et pas plus de 10 mm dans le mois. Cela peut arriver, c'est vrai, mais c'est bien rare. Alors certes, ces conditions ont peut-être tout juste été atteintes par endroit cet hiver. Mais encore une fois, cet hiver fut assez exceptionnel dans ce sens, et c'est la raison pour laquelle j'ai trouvé l'intervention de notre jeune ami un tantinet exagérée et orientée (son message donnait l'impression que se produisait très souvent). Car mis à part sur le littoral corse, il est très difficile en général d'atteindre les 10°C de Tm en janvier : en moyenne, dans le midi français, les Tm de janvier évoluent entre 5 et 8°C, ce qui est bien trop insuffisant pour générer une quelconque sécheresse. Ok en effet avec tes critères, c'est moins commun, quoiqu'on y arrive largement à Marseille Corniche décembre et janvier dernier : http://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/000C4/decembre/2015/marseille-corniche.html . Cependant je pensais tout simplement que l'on parlait de sécheresse hivernale lorsque la courbe thermique et au dessus de la courbe pluvio sur un diagramme ombro (P=2T). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
neige84 Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-André-Allas 220m (24) Partager Posté(e) 17 septembre 2016 (modifié) Il y a 8 heures, Météo Roussillon a dit : En même temps comment ne pas nié la secheresse dans l'ouest, j'aurais eu un hiver très pluvieux je ne me serais pas plaint, l'herbe jaunie on l'a même en hiver ici.. Pour te dire, avant-hier un épisode pluvieux assez important à touché le Languedoc-Roussillon, qui a été le moins arrosé dans le bassin méditerranéen? Narbonne, Perpignan.. Ce que tu n'arrives pas à comprendre, c'est que sur la façade Ouest, le creux estival aux niveau des RR n'est pas aussi prononcé qu'en med'. La sécheresse écologique n'a pas lieux d'être sur ces régions (normalement), hors cette année, comme l'a montré @dann17 de nombreuses fois, le seuil de sécheresse écologique a été franchie sur de nombreuses stations et en des points différents. Tu parles de la pluie de l'hiver ? Si on n'avait pas eu autant de flotte, on serait comme dans le 13, avec des nappes phréatique à sec. C'est le seul avantage qu'on ait à la sortie de l'été. (il faudrait que je vérifie quand même, mais le niveau était correct il me semble début Août). Je cite cette phrase de @Martini qui a très bien résumé la chose : Citation Dans les deux cas la sécheresse est grave et dans les deux cas elles n'apparaissent pas après le même nombre de mm. Sinon pour les comparaison, on peut en faire avec le désert de d'Atacama aussi hein... Horribles tes photos @Oliv13... Modifié 17 septembre 2016 par neige84 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MP84120 Posté(e) 17 septembre 2016 Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12) Partager Posté(e) 17 septembre 2016 il y a une heure, Gaël13 a dit : Je rebondis sur les deux derniers post, C'est vrai que de l'herbe bien sèche en hiver peut arriver sur le pourtour méditerranéen, mais cela est du surtout il me semble aux gels fort et fréquent, de la neige, au type de sol, à l'exposition .... et surtout aux types d'herbacés . Voici un exemple chez ma grand-mère à Gréoux-les-Bains(04) en décembre 2009, hiver 2009/2010 pourtant humide (et froid et neigeux) : Ici à Oppedette(04) en janvier 2015 : Bref les apparences ne font pas tous ... ps : après en dehors de la simple apparence de l'herbe, la sécheresse hivernale peut en effet arriver Gaël, ce n'est pas rare. Donc en gros ce que je veux dire c'est que : - herbe jaune en hiver ne rime pas forcement avec sécheresse hivernale. - la sécheresse hivernale est cependant tout à fait possible, surtout en climat méditerranéen, connu pou être capricieux niveau pluviométrie. A Pertuis chez mes grands parents l'herbe est jaune chaque hiver alors qu'elle est verte hors saison hivernale (arrosage). L'hiver aux endroits sans arbres c'est jaune paille seche surtout certains hivers, vu que dans le secteur les gelées et fortes gelées s'enchaînent presque tout l'hiver. Je me souviens de l'hiver 2010 bababa et même chez moi à Greasque sur des hivers froids c'est jaune. D'ailleurs c'est pas pour rien qu'on ne tond pas l'hiver (sauf hiver très doux). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 17 septembre 2016 Brest Partager Posté(e) 17 septembre 2016 Bonjour, encore un peu de courage, la saison des pluies n'est qu'au tout début, surtout qu'on peut logiquement attendre à ce que le maximum se fasse statistiquement plus tard qu'au XXe siècle. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 17 septembre 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 17 septembre 2016 il y a 13 minutes, Cotissois 31 a dit : (...)la saison des pluies n'est qu'au tout début C'est bien connu : le climat méditerranéen est un climat tropical... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aldébaran Posté(e) 18 septembre 2016 Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude. Partager Posté(e) 18 septembre 2016 (modifié) Avec un peu de retard, je prends néanmoins le temps de faire un état des lieux de la sécheresse au sein de notre région, au 1 septembre 2016, vu la situation très particulière de celle-ci... Cet épisode de sécheresse débuté au mois de juillet, s'est poursuivi au mois d'août, avec quasiment la même intensité que l'assèchement déjà très intense observé en juillet. Ainsi, cet épisode de seulement 2 mois, ne se distingue pas vraiment du fait de sa durée, des périodes sèches bimestrielles étant fréquemment observées, de l'ordre d'un épisode tout les 1 à 2 ans, mais plutôt à travers l'intensité exceptionnelle de son assèchement sur ces 2 derniers mois. Tout d'abord, malgré les pluies excédentaires observées en juin, l'émergence de cette période qui a suivi ce premiers mois estival assez pluvieux, a finalement permis à cet été 2016, d'être l'été le plus sec depuis 20 ans, et de voir émerger au sein de celui-ci, une sécheresse agricole avec une incidence désormais significative au mois d'août. Une telle situation n'a pu être possible que par l'émergence d'une période exceptionnellement sèche sur la période Juillet-Aout. En effet, sur la base de l'indice d'aridité de De Martonne moyenné avec mes 4 stations de référence (Angers-Beaucouzé, Le Mans, Tours, Poitiers), on a tout simplement jusqu'ici, jamais observé un assèchement bimestriel aussi intense depuis le début des relevés au cours de ces 71 dernières années. L'intensité de l'assèchement de l'épisode bimestriel de juillet-août 2016, est ainsi sans précédent, même si l'intensité de celui-ci est proche de celui observé en mai-juin 1976. Un autre fait aggravant, sur l'ensemble des département concernés, on n'avait jamais observé jusqu'ici, aussi peu de précipitations sur la période juillet-août, qui est aussi la période climatique bimestrielle la plus chaude de l'année. A travers les départements concernés, l'assèchement observé en juillet-août 2016, est l'assèchement bimestriel le plus intense depuis juin-juillet 1967 pour le Maine-et-Loire, depuis mai-juin 1976 pour la Sarthe, depuis mai-juin 1976 pour l'Indre-et-Loire, et depuis septembre-octobre 1985 pour la Vienne. Mais un peu à l'instar de celui observé en mai-juin 1976, l'assèchement observé en juillet-août 2016 a été très homogène à travers son intensité sur l'ensemble des 4 départements concernés. La Plaine, Maine-et-Loire, 4 septembre 2016: Cette image illustre parfaitement l'état général des pâturages à la fin de cet été 2016 dans notre région, malgré les précipitations très excédentaires observées en mai-juin 2016. C'est d'ailleurs aussi ce contraste entre les périodes bimestrielles mai-juin, et juillet-août 2016, qui marque particulièrement les esprits cette année. Un contraste qui a probablement aggravé le phénomène de brunissement des feuilles de certains arbres, comme on peut également l'observer en arrière plan de cette image ci-dessus. La Plaine, Maine-et-Loire, 4 septembre 2016: Le brunissement des feuilles de certains chênes pédonculés, est une image forte qui caractérise l'intensité de cet assèchement sans précédent, et qui fut également accompagné par de nombreuses journées particulièrement chaudes. Pour ma part, je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà observé un tel brunissement sur les chênes pédonculés, au cours des épisodes de sécheresses que j'ai pu vivre sur ces 20 dernières années. Enfin, pour ceux qui doutent que la sécheresse soit à l'origine de ce brunissement, il faut savoir que j'ai pris soin d'observer ces chênes, et que je n'ai trouvé aucun chêne avec des feuilles brunies, parmi ceux situés à proximité des cours d'eau, ou de réserves d'eau. La Plaine, Maine-et-Loire, 4 septembre 2016: Ce qui marque aussi les esprits, c'est que le brunissement des feuilles de chênes ne touche pas seulement de jeunes individus situés sur des stations particulièrement assèchantes, comme sur des coteaux rocailleux exposés comme j'ai pu le voir, mais aussi en plaine et visible sur des arbres de plus de 50 ans, comme l'illustre parfaitement cette photo. La Plaine, Maine-et-Loire, 4 septembre 2016: Les parcelles de maïs, notamment celles qui n'avaient pu être irriguées, ont été fortement touchées, avec des rendements inférieurs à la normale, et des ensilages qui ont débuté dès le début septembre afin d'éviter un assèchement trop prononcés de celui-ci. Une fin de printemps trop pluvieuse, couplé avec une fin d'été trop sèche, marquera les esprits au sein des agriculteurs, une région qui rappelons le, est assez imprégnée par l'élevage, et par une conjoncture économique déjà difficile en cette année 2016. Le Voide, Maine-et-Loire, le 13 septembre 2016. Également, ce qui marque mon esprit à travers les pâturages que je connais, c'est de pouvoir observer des crevasses dont les dimensions me sont pour moi, sans précédentes. J'ai positionné sur chacune des photos, une pièce de 50 centimes d'euros que j'ai signalé avec un point rouge, pour mieux se rendre compte du phénomène. Enfin, j'ai pu relever un article assez intéressant paru en septembre dans le courrier de l'ouest, pouvant illustrer assez objectivement la situation du bocage à travers notre région, notamment à travers le témoignage d'une spécialiste en arbres, dont la lecture de l'article ci-dessous est possible en cliquant sur l'image ci-jointe: http://www.courrierdelouest.fr/actualite/dans-le-bocage-les-arbres-sont-en-grand-danger-07-09-2016-282401 Une situation à suivre dans les prochaines semaines... Modifié 18 septembre 2016 par Aldébaran 12 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 septembre 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 septembre 2016 (modifié) Le 16/09/2016 à 18:04, Oliv13 a dit : Bon, jusqu'ici, je n'avais fait que citer les cumuls de la StatIC de Marseille-Corniche dans ce topic, l'une des zones les plus sèches de France. Après les 2 récents épisodes méditerranéens où Marseille est une fois de plus passée au travers, j'ai fait un petit tour aujourd'hui dans la colline de la Garde au centre de la ville, à quelques centaines de mètres à peine de la Méditerranée et de la StatIC (on peut donc considérer le cumul comme semblable à la zone concernée), et j'en ai profité pour faire quelques photos de la végétation méditerranéenne qui s'y trouve, dans un piteux état, malgré son caractère xérophile et héliophile. Vous verrez que malgré l'accoutumance à la sécheresse des végétaux caractéristiques de la garrigue méditerranéenne, la situation par ici est sans commune mesure avec les sécheresses (préoccupantes je l'avoue) du reste du pays. L'une des différences majeures vient du fait que cette sécheresse n'a pas débuté au printemps ou en juillet dernier, mais voilà plus d'un an, d'autant plus dans une zone qui cumule le plus fort ensoleillement du pays et un nombre de jours de vents forts et secs élevés (le Mistral). Cumuler moins de 200mm sur une année glissante n'est pas anodin, et la sécheresse est depuis plusieurs mois déjà profondément installée à tous les niveaux du sol, autant en surface que plusieurs mètres en profondeur, ce qui fragilise même les grands pins d'Alep. Afin de ne pas encombrer et surcharger le topic, j'ai mis la trentaine de photos et leurs légendes sur mon mur Facebook en mode public, afin que tout le monde puisse y accéder : https://www.facebook.com/olivier.gallea/posts/1731964943743704 Avec un tel constat aussi impressionnant, je vous présente les résultats de l'indice hydrique pour la station de Marseille-Marignane, pour cette année écoulée, soit entre le 19 septembre 2015 et le 18 septembre 2016. S'agissant de l'indice hydrique estival (ou plus exactement des 3 mois passés), j'obtiens : Ihe = -36 (la norme pour Marseille-Marignane étant -25). Cela signifie que le niveau de sécheresse estivale est quasiment celui d'un été normal à Santa-Cruz de Tenerife, ou à Tenerife, ou Lanzarote (Canaries), ou bien encore presque équivalent à un été normal à Cordoue. Maintenant, pour l'indice hydrique annuel, la situation est bien pire encore : j'obtiens IhA = -60 (la normale étant -30 tout rond). Cela signifie que si les conditions climatiques ayant eu cours cette année devenaient la norme, le climat serait semi-aride (et même presque aride), avec un niveau d'aridité équivalent à ce qu'on retrouve par exemple à Las Palmas (Gran Canaria, Canaries), presque aussi aride que Tenerife, pas très loin non plus du niveau d'aridité d'Almeria (justement...! IhA vaut -67 là-bas), très légèrement plus aride que Tel Aviv ou Haifa, et bien plus aride qu'Athènes (dont l'indice n'atteint « que » -45 là-bas). Bref, une année effectivement exceptionnellement sèche vers Marseille. Et il est possible que ce soit encore légèrement pire sur la corniche ! Une telle sécheresse n'est donc effectivement pas recommandée pour la végétation méditerranéenne (les images d'Olivier en attestent !). Modifié 18 septembre 2016 par dann17 10 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
PAPY BOYINGTON Posté(e) 18 septembre 2016 Neuville-de-Poitou Partager Posté(e) 18 septembre 2016 Bonjour, Pour rebondir sur le message de Dann, sans être un expert, j'ai bien peur que cette situation soit de plus en plus fréquente avec le RC, sachant que climat méditerranéen remonte. On le vois bien avec les vendanges par exemple... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
aln75 Posté(e) 18 septembre 2016 Melun (77) Partager Posté(e) 18 septembre 2016 Il y a 2 heures, dann17 a dit : je vous présente les résultats de l'indice hydrique pour la station de Marseille-Marignane, pour cette année écoulée, soit entre le 19 septembre 2015 et le 18 septembre 2016. S'agissant de l'indice hydrique estival (ou plus exactement des 3 mois passés), j'obtiens : Ihe = -36 (la norme pour Marseille-Marignane étant -25). Cela signifie que le niveau de sécheresse estivale est quasiment celui d'un été normal à Santa-Cruz de Tenerife, ou à Tenerife, ou Lanzarote (Canaries), ou bien encore presque équivalent à un été normal à Cordoue. Maintenant, pour l'indice hydrique annuel, la situation est bien pire encore : j'obtiens IhA = -60 (la normale étant -30 tout rond). Bonsoir, j'aimerais bien calculer moi même cet Ihe ou IhA mais comment tu le calcules à partir des données des stations ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mat30 Posté(e) 18 septembre 2016 Chateauneuf du Rhône (26) Partager Posté(e) 18 septembre 2016 Très surpris également de constater ici dans le Gard et malgré les fortes pluies de ces derniers jours que c'est désormais les chênes verts sur les flancs de colline qui sèchent(entre Nîmes et le plateau de Pouzilhac dans l'est du Gard). J'ai pas souvenir d'avoir vu un tel niveau de sécheresse et pourtant en se basant uniquement sur les donnés pluvio on a eu bien pire par le passé. Je pense que la chaleur historique de la première quinzaine de Septembre sur une situation normale de stress hydrique de fin d'été(donc prononcé) a fait mal surtout que c'est souvent à ce moment là que les pluies reviennent et que la chaleur s'atténue. A voir mais logiquement cela devrait aller mieux les jours prochains vu les conditions (50-100 mm tombés sur de vastes zones et des T°C ne passant plus les 25°C). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 18 septembre 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 18 septembre 2016 Il y a 2 heures, gerardt a dit : Bonsoir, j'aimerais bien calculer moi même cet Ihe ou IhA mais comment tu le calcules à partir des données des stations ? Bonjour Gerardt, Je ne peux malheureusement pas - pour le moment - étaler au grand jour la procédure de calcul de cet indice (même si je l'avais fait pour la première mouture - qui n'était pas encore au point - il y a quelques années), car je compte publier les résultats de ces travaux (qui m'ont pris des mois et des mois) par le biais d'une thèse que je viens de débuter. Donc tu comprends pourquoi, maintenant. Par ailleurs, sache que les formules à utiliser sont nombreuses et parfois complexes, et que la procédure (récolte des très nombreux paramètres climatiques et leur application dans l'algorithme) est très fastidieuse. C'est d'ailleurs cela qui fait la faiblesse de cette méthode. Quoi qu'il en soit, si tu souhaites connaître la valeur du couple (Ihe, IhA) pou une station donnée, je me ferai un plaisir de le faire. 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ventdautan Posté(e) 19 septembre 2016 Toulouse (quartier Lardenne) Partager Posté(e) 19 septembre 2016 (modifié) Comparaison du SWI avant les pluies (le 13 septembre 2016) et après les pluies (le 18 septembre 2016). A noter que le SWI permet d'évaluer l'état de réserve en eau du sol par rapport à sa réserve optimale. Il dépend donc de l'humidité des sols mais aussi de la nature des sols. C'est donc un bon moyen d'estimer l'humidité des sols mais ce paramètre n'est pas parfait (on le voit dans les villes par exemple : du fait de l'imperméabilisation des sols, la réserve utile est plus faible donc le SWI varie beaucoup plus dans un sens ou dans l'autre que dans les campagnes). J'avais fait un rappel du calcul du SWI ici : Modifié 19 septembre 2016 par Ventdautan 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 19 septembre 2016 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 19 septembre 2016 Quel est la moyenne de l'indice? J'imagine que ça dépends des saisons et des régions bien entendu mais j'ai du mal à comprendre si un indice compris aux environs de 0.3 dans l'ouest de la France est faible ou très faible voire peut-être normal... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ventdautan Posté(e) 19 septembre 2016 Toulouse (quartier Lardenne) Partager Posté(e) 19 septembre 2016 Il y a 2 heures, Martini a dit : Quel est la moyenne de l'indice? J'imagine que ça dépends des saisons et des régions bien entendu mais j'ai du mal à comprendre si un indice compris aux environs de 0.3 dans l'ouest de la France est faible ou très faible voire peut-être normal... Pour répondre à la question, voici les mêmes cartes mais en anomalie : 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 19 septembre 2016 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 19 septembre 2016 Merci pour ces cartes @Ventdautan. On remarque là la limite de cet indice qui gomme la sécheresse des sols en un passage pluvieux sur presque toute la France. Faudra voir la prochaine carte pour se rendre compte de l'état des sols après que la terre ait bu toute l'eau tombée. On devrait tomber dans des valeurs proches de celles du 13/09 car je doute que l'épisode ait étanché la soif de nos campagnes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo Roussillon Posté(e) 19 septembre 2016 Salleles/Montpellier/Rosis Partager Posté(e) 19 septembre 2016 L'aude encore en rouge sur les cartes de Météo-France.. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MP84120 Posté(e) 19 septembre 2016 Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12) Partager Posté(e) 19 septembre 2016 il y a 2 minutes, Météo Roussillon a dit : L'aude encore en rouge sur les cartes de Météo-France.. Pareil pour le 13..... hmmm dindons Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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