Suivi de la secheresse

[M4x]

Bonjour

 

Petit point sécheresse dans le NPDC (au 16 juin inclus) : 

 

En cumul depuis le 28 avril :

13,4mm à Calais (62 MF)

18,5mm à Dunkerque (59 MF)

18,9mm au Touquet (62 MF)

19,6mm au Cap Gris Nez (62 MF)

24mm à Mazinghem (62 statIC)

24mm à Radinghem (62 MF)

24,1mm à Boulogne (62 MF)

27,7mm à Lillers (62 MF)

30,3mm à Steenvoorde (59 MF)

 

En nombre de jours consécutifs sans précipitation (<1mm) :

35eme jours consécutifs sans précipitation à Calais (62), Cap Gris Nez (62), Lillers (62), Mazinghem (62), au Touquet (62), Boulogne (62), Steenvoorde (59), Watten (59)

34eme jours consécutifs sans précipitation à Maubeuge (59), Saint Hilaire sur Helpe (59), 

32eme jours consécutifs sans précipitation à Radinghem (62), Saulty (62), Dunkerque (59), Douai (59), Roubaix (59), Cambrai (59/62)
 

Toujours cette interrogation sur Lille Lesquin qui a relevé 1,3mm mardi midi (27°, Hr ~30%, pas un nuage..).

[ben01]

Il y a 2 heures, LuckyFrenchy117 a dit :

 

On peut considérer 0,0mm ce jour à Lille-Lesquin (59). Les 1,3mm ont été relevés en une fois (sur le pas de 6 minutes) et ils ne correspondent à aucun autre paramètre du moment.

Si on doit attendre derrière Météo-France pour corriger le problème dans les relevés on peut attendre un moment je pense.

Dernière preuve avec l'image satellite au moment du relevé... Je ne vois pas comment il a pu pleuvoir magiquement à ce moment sur la station :

 

 

Bref la série de jours sans précipitations à Lille continue et même la série à strictement 0,0mm.

 

Très probablement à un débouchage du pluviomètre par Météo France avec les orages passés sur Lille 2 jours plus tôt, Météo France n'a pas encore décalés ces précipitations au dimanche.

 

 

[thib91]

A nouveau en orange dimanche + interdiction des feux de la Saint-Jean par arrêté préfectoral https://www.estrepublicain.fr/environnement/2023/06/16/les-feux-de-saint-jean-interdits

 

[Seziou / Zarge ©]

Il y a 23 heures, Arkus a dit :

Encore quelques jours arides dans le NE avant d'espérer voir par endroits les premières gouttes depuis un mois. A Strasbourg, l'évapotranspiration sur 23 jours est désormais à un niveau record absolu, battant la valeur de 1976.

 

 

 

Mais la différence notable, c'est que cette fois ça se produit 3 semaines plus tôt qu'à l'époque, ce qui change pas mal la donne en terme d'anomalie. On approche cette fois les 5 sigmas, ce qui est énorme, contre un peu plus de 3 à l'époque.

 

 

 

En regardant la série complète, on voit bien à quel point cette valeur s'inscrit dans la tendance de fond à la hausse, sans laquelle l'événement actuel n'aurait jamais pu avoir une telle ampleur :

 

 

 

En parcourant les séries des différentes stations à travers la France, il me semble que Strasbourg est une de celles ayant la tendance à la hausse la plus rapide sur l'ETP en période estivale. Cela semble malheureusement cohérent avec les études montrant que les forêts du NE sont les plus touchées par l'évolution climatique. Je ne donne pas cher de la forêt vosgienne dans les prochaines années. 😔

 

Je viens de réaliser (grâce à vos graphes) que 1976 était notre première sécheresse éclair. C'est assez clair.

[Flora]

Les "flash droughts" sont enfin considérées. Mais pas par tous les organismes encore, visiblement. 

Quand les préfectures s'y mettront-elles!

Edit: mauvaise com. Je ne voulais pas dire que certains scientifiques (merci, @Seziou / Zarge ©) ne les suivent pas depuis un bon moment, mais qu'il serait tellement grand'temps qu'ils soient écoutés et pris en compte à ce sujet par les autorités!

Modifié 16 juin 2023 par Flora
Précision de pensée...

[Seziou / Zarge ©]

il y a 6 minutes, Flora a dit :

Les "flash droughts" sont enfin considérées. Mais pas par tous les organismes encore, visiblement. 

Quand les préfectures s'y mettront-elles!

 

En tant qu'agroclimatologue, ça fait bien un moment que je les considère.

Notamment après notre célèbre évènement du 28 juin 2019.

 

Mais là, je suis bien seul à en parler. J'espère que d'ici quelques années, ça sera intégré par l'ensemble des organismes dont MF.

[alex67]

Le nord du Bas-Rhin (67) est déjà placé en vigilance sécheresse depuis jeudi, mais pas encore de restriction. 
Par contre nous ne sommes que mi-juin ça démarre fort et ça craint…😔

 

« 

La préfecture du Bas-Rhin a annoncé par communiqué que le nord du département est désormais en vigilance sécheresse. Cela concerne les bassins de la Sarre, la Lauter, la Sauer, le Seltzbach, la Moder et la Zorn.

Les cours d’eaux ont fortement baissé, notamment à cause d’une absence de précipitations depuis un mois et des températures élevées.

D’autres bassins proches des seuils de vigilance

Le communiqué indique également que les bassins de la Bruche, l’Ehn, l’Andlau, le Giessen et la Liepvrette se rapprochent des seuils de vigilance.

La préfète appelle à un usage responsable de la ressource en eau sur le département. »

 

Source DNA. 
 

Voici une photo du Seltzbach qui traverse Seltz prise hier matin, un niveau déjà extrêmement bas pour la période. Il est presque à sec: 

Modifié 17 juin 2023 par alex67

[Fil67]

2 mm de pluie sur 35 jours.

Inédit en saison chaude, ou en tout cas si c’est déjà arrivé au siècle dernier, inédit dans le sens ou cela s’inscrit dans une série d’années de plus en plus chaudes , avec des périodes de sécheresse de plus en plus intenses.

Pas de répit pour les écosystèmes, ou très peu, la grande transition,  brutale et silencieuse, se poursuit joyeusement en 2023.

Tourbière du Haut Chitelet, près des 3 Fours.

Pas représentatif de la situation des autres tourbières du massif évidemment, mais en tout cas pour ce site-là, l’assèchement total de certaines gouilles n’avait pas été constaté même durant les récents étés, pourtant  exceptionnels. Et on est à peine mi juin!

Le millésime 2023 en passe de fixer de nouveaux standards hallucinants en matière de sécheresse ?

[Count]

J’avais déjà eu l’occasion d’observer des assèchements complets de gouilles sur le plateau des mille étangs en juillet 2015. Cette année il est clair que cela doit être une autre dilension ; je n’ai cependant pas encore eu l’occasion d’y faire un tour. 

[acrid vintaquatre]

J'ai eu l'occasion de faire quelques jours de trek sur le GR10 entre jeudi et dimanche. On a commencé par les PO et donc de Banyuls, j'ai rejoint mes acolytes un peu plus haut.

On s'était bien renseignés avant de partir pour savoir où il y aurait de l'eau, d'autant plus qu'avec une trentaine de degrés chaque jour et 15 kg sur le dos, on allait avoir besoin de beaucoup s'hydrater !

Concrètement on aura trouvé seulement 2 sources pas à sec, au refuge de la Tagnarède, puis au col de l'Ouillat, toutes deux dans l'Est de la chaîne des Albères. Sinon c'était ravitaillement en supermarché au Perthus (fontaines à sec) et à un point aménagé de bivouac à Las Illas pour la suite (quand on a attaqué les premières petites pentes en direction du Vallespir). 

Toutes les autres sources indiquées sont à sec et vu l'allure de la végétation et des sols à proximité, ça doit faire bien longtemps qu'elles n'ont plus coulé !

On a du attaquer la descente vers Las Illas vers 800m d'altitude pour voir un mince ruisseau au fond d'une combe, première fois qu'on voyait un soupçon de ruisseau, et ensuite dans le village avec un peu plus d'eau dans la rivière (mais rien de fou). On voit que le secteur a pris quelques orages récents car en plantant les sardines de la tente, ça s'enfonçait bien dans les 2 premiers cm du sol, ensuite c'était dur comme du béton.

Ce qui m'a le plus choqué finalement, davantage que les sources à sec, c'est lors de notre bivouac du vendredi soir à la borne 565 (5-6 km au-dessus du Perthus à l'ouest), dans la forêt de chênes lièges. Le sol était constitué d'une vingtaine de centimètres de sable et de poussière qui avait dû être de la terre à une époque pas si ancienne ! Et de toute la soirée et la nuit, nous n'avons ni vu ni entendu le moindre animal ou le moindre oiseau. C'est dire l'absence totale d'eau qui dure !

 

Bref, visiblement ça va bien mieux en montant au-delà du Canigou à l'ouest d'après les dires de beaucoup de randonneurs qui faisaient le GR10 dans l'autre sens (dans le sens classique en fait ^^). Un nous a dit qu'il avait baigné dans plusieurs cm d'eau pendant plusieurs jours depuis Mérens et que le contraste était plus que saisissant en redescendant le Vallespir vers l'Est ! Et en effet les orages en montagne ces dernières semaines permettent tout de même d'assurer un peu d'eau dans les principaux cours d'eau qui descendent sur le Roussillon. Mais on a du mal à croire que ça puisse suffire pour passer l'été en bas !

Modifié 21 juin 2023 par acrid vintaquatre

[funkadelique]

 

26mm à Nancy en mai

16 mm ce mois

Ça ne pardonne pas .

 

Restrictions : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/alerte-secheresse-restriction-de-la-consommation-d-eau-en-meurthe-et-moselle-2801879.html

[lubo]

Le 21/06/2023 à 19:24, acrid vintaquatre a dit :

J'ai eu l'occasion de faire quelques jours de trek sur le GR10 entre jeudi et dimanche. On a commencé par les PO et donc de Banyuls, j'ai rejoint mes acolytes un peu plus haut.

On s'était bien renseignés avant de partir pour savoir où il y aurait de l'eau, d'autant plus qu'avec une trentaine de degrés chaque jour et 15 kg sur le dos, on allait avoir besoin de beaucoup s'hydrater !

Concrètement on aura trouvé seulement 2 sources pas à sec, au refuge de la Tagnarède, puis au col de l'Ouillat, toutes deux dans l'Est de la chaîne des Albères. Sinon c'était ravitaillement en supermarché au Perthus (fontaines à sec) et à un point aménagé de bivouac à Las Illas pour la suite (quand on a attaqué les premières petites pentes en direction du Vallespir). 

Toutes les autres sources indiquées sont à sec et vu l'allure de la végétation et des sols à proximité, ça doit faire bien longtemps qu'elles n'ont plus coulé !

On a du attaquer la descente vers Las Illas vers 800m d'altitude pour voir un mince ruisseau au fond d'une combe, première fois qu'on voyait un soupçon de ruisseau, et ensuite dans le village avec un peu plus d'eau dans la rivière (mais rien de fou). On voit que le secteur a pris quelques orages récents car en plantant les sardines de la tente, ça s'enfonçait bien dans les 2 premiers cm du sol, ensuite c'était dur comme du béton.

Ce qui m'a le plus choqué finalement, davantage que les sources à sec, c'est lors de notre bivouac du vendredi soir à la borne 565 (5-6 km au-dessus du Perthus à l'ouest), dans la forêt de chênes lièges. Le sol était constitué d'une vingtaine de centimètres de sable et de poussière qui avait dû être de la terre à une époque pas si ancienne ! Et de toute la soirée et la nuit, nous n'avons ni vu ni entendu le moindre animal ou le moindre oiseau. C'est dire l'absence totale d'eau qui dure !

 

Bref, visiblement ça va bien mieux en montant au-delà du Canigou à l'ouest d'après les dires de beaucoup de randonneurs qui faisaient le GR10 dans l'autre sens (dans le sens classique en fait ^^). Un nous a dit qu'il avait baigné dans plusieurs cm d'eau pendant plusieurs jours depuis Mérens et que le contraste était plus que saisissant en redescendant le Vallespir vers l'Est ! Et en effet les orages en montagne ces dernières semaines permettent tout de même d'assurer un peu d'eau dans les principaux cours d'eau qui descendent sur le Roussillon. Mais on a du mal à croire que ça puisse suffire pour passer l'été en bas !

Effectivement Canigó fait par Casteil, vallée à l'ouest,  l'eau coule normalement,  voire +, la vallée du Têt vers Villefranche et Prades est verdoyante.

 

[Fil67]

L’étau se resserre sacrément pour les amateurs de gazon bien vert dans le nord-est. La plupart des départements y passent les uns après les autres en premier seuil d’alerte, présageant probablement de restrictions bien plus fortes au fil des semaines.

En attendant, le but ultime pour certains visiblement c’est d’inonder littéralement la pelouse, tous les jours si il faut, pour retarder le moment fatidique où l’usage de l’eau sera plus fortement restreint, et celui, pire encore, où le premier brin d’herbe jaunissant viendra ternir  l’image idyllique de ces petits bouts de  « jardin »

Pathétique, et en tel décalage avec l’urgence de la situation.

[thib91]

Photo prise ce week-end dans le sud meusien sur un plateau calcaire à une cinquantaine de kilomètres au sud ouest de Nancy.

 

 Il y a encore à manger pour les bêtes mais cela ressemble surtout à du foin, prairies dignes d'une fin de saison estivale sèche et chaude, mais nous sommes encore en juin.

 

 

[Fil67]

Fenêtre orageuse bénie, dans tous les sens du terme, jeudi dernier dans la soirée sur le massif des Vosges.

Ca ne mettra pas pour un sou un terme à la situation de sécheresse très préoccupante qui concerne le massif toutes les semaines un peu plus sévèrement, mais au moins, pour la végétation de surface en milieu ouvert, c'est un répit inespéré (en forêt c'est autre chose).

Avec des accumulations de 20 à 40mm lors de cet épisode orageux, un peu d'eau a enfin pu s'infiltrer dans les sols près de la surface, stoppant le processus de "dessication" de la végétation.

Sources et ruisseaux ne profiteront cependant pas ou très peu de cet apport à terme, précipitations trop fortes et trop brèves, et, surtout, ponctuelles dans le temps.

La suite de l'été, comme trop souvent ces dernières années hormis 2021, soulève d'ores et déjà énormément de questions sur la gestion de l'eau dans un massif très touristique, de plus en plus touristique...

Balade sur les crêtes en début de semaine dernière, avant les précipitations instables. Pour rappel à ce moment, on sortait du plus dur, avec 31 jours cumulant 2 mm de précipitations, et de pas loin de 40 jours n'ayant apporté que 15mm tout au plus (sans parler de l'ensoleillement exceptionnel, de la sécheresse atmosphérique intense certains jours, et de l'omniprésence de la bise pendant bien trop longtemps fin mai)

 

Petit aperçu des Vosges en temps normal à cette époque de l'année, après un mois de mai à théoriquement 165mm, enchaînant sur un mois de juin tout aussi arrosé.

 

Talus sur suintements permanents (merci les pluies du printemps!).

C'est vert, c'est luxuriant, ça fleurit de toute part en ce moment.

 

Mais dès qu'on quitte ces oasis privilégiés et qu'on s'aventure sur la crête, changement de décor.

En s'approchant des escarpements rocheux, on s'aperçoit très rapidement des conséquences du manque récurrent de pluie depuis plusieurs semaines.

 

 

 

 

Sols drainants ou pas, c'est à cette époque de l'année normalement toujours encore vert: la végétation a tout juste 4 à 6 semaines de réveil derrière elle. Mais beaucoup de choses auront déjà grillé sur pied entre temps. Et encore, à aucun moment ou presque les Vosges n'ont réellement souffert de la chaleur en ce début d'été. On imagine ce que ça aurait pu être avec les traditionnels coups de chalumeau qui jalonnent de plus en plus fidèlement nos étés maintenant.

 

 

Les épicéas roussis, c'est pas de cette année bien sûr.

Ci-dessous le même groupe pris d'un angle légèrement différent, il y a une bonne dizaine d'années, à l'automne. Sur ce promontoire rocheux et sous certaines lumières, ce fut un motif photographique souvent plus qu'intéressant.

 

 

 

Côté plantes maintenant.

Epiaires, liondents, verges d'or, épervières, le manque de pluie dans les zones les plus exposées ne pardonne pas: on croise des plantes desséchées sur pied un peu partout si l'on y prête attention.

 

 

 

 

 

L'arnica est peut-être parmi toutes les plantes celle qui semble la plus touchée par le manque d'eau. Pour rappel, c'est la troisième année consécutive où la cueillette par les laboratoires pharmaceutiques est annulée, pour préserver les populations.  "L'exceptionnel" été 2021, avec sa pluviométrie à peu près normale et ses températures raisonnables n'auront pas permis de compenser les effets dévastateurs des canicules et sécheresses combinées des étés précédents/suivants.

Il est fort probable que la grande époque du ramassage de cette plante sur les chaumes, notamment près du Markstein, soit révolue.

2023 ne viendra pas apporter plus de répit, bien au contraire, vu l'étendue des dégâts déjà constatés en cette mi-juin.

 

Population en stress hydrique (qui passera le cap grâce aux pluies de la soirée du 22 juin, encore faut-il voir si la floraison ne va pas partiellement avorter):

 

 

 

Pour d'autres stations, la pluie sera cependant arrivée peut-être trop tard:

 

 

 

 

Allez, on se garde le meilleur pour la fin:

 

 

Pas nécessairement jeté récemment, vu que ces saloperies peuvent rester plusieurs décennies dans le milieu naturel une fois négligemment abandonnées de la sorte, mais vu la fréquentation exponentielle du massif,  il y en aura bien un un peu plus couillon que les autres qui va finir par réussir à démarrer un feu comme ça un de ces étés.

 

 

 

 

 

[dann17]

Le 25/06/2023 à 07:00, Fil67 a dit :

2023 ne viendra pas apporter plus de répit, bien au contraire, vu l'étendue des dégâts déjà constatés en cette mi-juin.

Eh ben ! Vraiment pas réjouissant, tout ça !

Presque désespérant. Est-ce d'ailleurs pour ça que tu as écrit ceci dans ta signature : « Futur Quasi ex-passionné de météorologie » ?

[Flora]

Plutôt que d'ouvrir un nouveau sujet, je préférerais avoir votre opinion sur cette étude: celle d'un certain Ki-Weon Seo (professeur à l'Université de Séoul, Institut de Recherche Polaire). 

Il vient de lâcher un papier-bombe, établissant une corrélation entre le pompage des nappes phréatiques, aux US + en Inde principalement, avec la modification de l'axe orbital. L'article poursuit avec la hausse du niveau des mers comme étant une deuxième conséquence de ce pompage (effet calculé en ôtant la redistribution de l'eau de fonte des glaciers et glaces polaires, ainsi que la dilatation): 2.150 GTon d'eau prélevée donnant 6,24mm de hausse de la surface marine, période 1993-2010, avec au total 78,48cm de basculement vers le 64,16⁰E. 

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2023GL103509

L'article n'a pas encore eu de peer-review, vu qu'il n'a été publié qu'hier sur les médias anglophones. Mais vous avez peut-être déjà une remarque a ce sujet?

(Désolée si c'est HS: je ne sais où mettre ce sujet plus que... zarbe! À changer de topic si nécessaire!)

 

[Thundik81]

Le déficit de précipitations en France c'est aussi ça  [je ne savais pas trop où le poster l'autre jour] :

https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/543504/document_file/pe_penurie_eau_mayotte_20230622.pdf

[Flora]

il y a 50 minutes, Thundik81 a dit :

Le déficit de précipitations en France c'est aussi ça  [je ne savais pas trop où le poster l'autre jour] :

https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/543504/document_file/pe_penurie_eau_mayotte_20230622.pdf

Je ne comprends pas. 

Cela fait 25 ans que le déficit se creuse sans aucune réaction des pouvoirs publiques.

Ou alors je comprends tout, avec l'opération Wuambushu? Au pied du mur, ou en touchant le fond, il va falloir ravitailler en eau uniquement les ressortissants français. C'est ça?

[meteomettra]

Le 27/06/2023 à 22:20, Flora a dit :

L'article n'a pas encore eu de peer-review, vu qu'il n'a été publié qu'hier sur les médias anglophones.

 

Si si il est passé par la peer-review, sinon ce serait un "preprint" (à ma connaisannce GRL ne fait pas de preprint)

 

Résultats pas si surprenant, quand on sait que le pompage dans certaines régions implique des subsidences du même ordre de grandeur que celles dues aux périodes glaciaires récentes. Susidence et hausse du niveau des océans, double effet dans certaines régions !

Modifié 30 juin 2023 par meteomettra

[alsavosges]

[thib91]

Quelques cumuls remarquables pour la Lorraine sur les 50 derniers jours soit depuis le 15 mai:

 

11,1 mm à l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine  :

15,1 mm à Volmunster (57);

16,9 mm à Lesse (57) ;

20 mm à Nancy-Essey

[slo]

En cumul glissant sur 12 mois, on est toujours à 230mm à Perpignan-Rivesaltes

[JOJO_KERMIT]

Mise à jour des cartes d'écart à la normale 1990-2010 du SWI en ce début juillet et comparaison par rapport à l'an dernier + rappel de la mi-juin.

 

Constat d'un mois de juin beaucoup moins arrosé qu'en 2022 sur une grande partie du pays, ce qui a donc laissé la sécheresse progresser sur un quart nord-est et un peu le quart nord-ouest pour 2023 alors qu'elle avait nettement régressé en 2022 sur la période.

Maintien d'une humidité au-dessus de la normale des sols de surface par contre sur un bon tiers sud du Pays et même renforcement de l'excédent en PACA.

 

 

 

[orejane]

Bonjour, je suis assez ignorante en matière de climatologie mais je lis ce forum avec intérêt depuis de nombreuses années. J'habite dans l'Hérault près du lac du Salagou. La sécheresse est catastrophique, les ruisseaux sont à sec, même les arbres du maquis souffrent et certains meurent. Le spectacle est désolant et très inquiétant. Est ce qu'on a connu des sécheresses telles que celle ci dans le passé ? Des étés plus humides comme en 2021 sont ils encore possibles ? Merci de vos reponses