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Changement climatique en France


mickael23

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel
Il y a 8 heures, Boomslang47 a dit :

 

Si je ne m'abuse, ce n'est pas un problème d'efficacité de refroidissement mais un problème de norme de température en sortie pour protection du milieu naturel, ce qui n'est pas tout à fait pareil.

Oui, ce serait une centrale à fuel ou charbon ce serait exactement la même chose. En 2003 EDF avait dû ralentir aussi des 

centrales non nucléaires.

Modifié par Bruno 49
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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

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Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

  Sur notre région, pour ma part, l'évolution des températures moyennes estivales ont franchi un cap très particulier pour moi... Car, je suis né en 1980. Certes pas si jeune, mais pas si vieux non plus, et pourtant la température estivale qui était considérée comme normale sur les étés au moment de ma naissance, n'est quasiment plus observée sur les étés de notre région, aujourd'hui... Même la décennie (2009-2018), avec une température moyenne estivale à 19.63°C, est désormais la décennie estivale la plus chaude depuis le début des relevés devant la décennie (1997-2006) à 19.45°C.

 

1907250430289717.jpg

Modifié par Aldébaran
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 24/07/2019 à 21:51, Cotissois 31 a dit :

Sinon voilà, j'ai exposé une vingtaine de graphiques de qualité expert labellisés "Météo-France" depuis plusieurs semaines . Tous ont un signal de fond qui n'est pas inquiétant dans l'immédiat car le réchauffement des étés a ralenti et que ça peut potentiellement durer encore 10 à 20 ans. La chance de l'Europe "britannique" et Paris est dedans.  C'était la partie "bonne nouvelle". 

Il n'y a pas que des "bonnes nouvelles" évidemment, mais je crois que les médias font suffisamment bien le travail sur les mauvaises nouvelles !

Le problème, Cotissois, n'est pas ce que tu dis (il est possible effectivement que, en examinant l'évolution sur le long terme sur une grande partie de la France, la tendance globale soit à une stagnation des températures depuis une quinzaine d'année, pourquoi pas). Non, le problème vient du fait que tu dises cela maintenant, en plein pendant une série très préoccupante de chaleurs inédites et de sécheresse d'ampleur. En gros, cela est perçu comme une provocation. Et ça passe mal.

 

« Rassure-toi », je viens de faire l'objet, hier, du même genre de réaction sur le sujet « suivi de la canicule » : je suis intervenu à deux ou trois reprises en émettant l'hypothèse - explications à l'appui - que certaines stations étaient probablement (selon moi) situées dans un environnement engendrant des conditions météo trop éloignées des conditions standard (station confinée dans un emplacement à mon avis trop cloisonné entre des maisons de pierre, ou une autre station située tout près d'un grand champ complètement dénudé et donc surchauffé par le soleil, etc.). Bref.

Le problème, et je l'ai compris trop tard, c'est que je suis arrivé comme un cheveu sur la soupe... en bref, ce n'était pas le moment : j'étais le « rabat-joie » (et j'admets que je l'étais effectivement, du coup !) qui leur gâchait leur plaisir du moment, en quelque sorte. En effaçant toutes mes explications (de même que toutes traces de cette discussion qui en a résulté entre lui et moi), *****, notamment, a eu une réaction excessive (pour ne pas dire insultante, alors que j'étais resté parfaitement correct et courtois), mais finalement compréhensible : il est vrai que je n'aurais pas dû intervenir à ce moment-là.

 

Modifié par Damien49
ad hominem
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Ce qui est écrit sur ces topics a une visibilité plus longue que la partie "actualité", ça sera visible même pendant les périodes humides ou fraîches.  Donc il n'y a pas de problème durable.  De façon temporaire, ça atténue un peu la panique, peut-être.

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Posté(e)
Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m
Le 24/07/2019 à 17:01, Cotissois 31 a dit :

C'est justement parce qu'il y a canicule à répétition que je vérifie le signal de fond pour voir ce qui se passe.  Je suis content d'y trouver de l'optimisme, mais si ce n'est pas certain.

 

Je ne suis pas climatologue, mais j'ai l'expérience de l'analyse multi-échelles et jongler entre météo et climato demande justement une analyse multi-échelles.

En théorie, il n'y a aucun problème de poster en "changement climatique" en même temps qu'un fort événement météo a lieu. Ce sont deux disciplines quasiment indépendantes.

 

Le fait que beaucoup aient besoin de vivre des événements forts pour comprendre qu'un signal de fond a lieu  n'a pas grand chose à voir avec l'approche scientifique.  En science, les événements forts c'est surtout la difficulté d'analyse, à savoir comment attribuer les choses à quelle échelle. Une difficulté d'analyse. Il est plus simple d'analyser un changement climatique sans les extrêmes.


Cela n'a effectivement pas grand chose à voir avec l'approche scientifique mais c'est grâce à des événements extrêmes comme comme ceux que nous venons de connaître que les mentalités peuvent évoluer. Ce sont souvent ces intervalles d'émotions qui permettent de prendre des mesures fortes (bonnes ou non et pas uniquement dans le domaine environnemental). Même si je comprends la méthode, votre discours me semble contre-productif s'il s'agit de celui qui est tenu aux décideurs politiques car il cautionne l'inaction. C'est probablement cela qui suscite l'incompréhension de la majeure partie du forum qui a une conscience écologique supérieure à la moyenne.

Quand vous dîtes qu'il est plus simple d'analyser un changement climatiques sans les extrêmes vous avez raison, sauf que ce sont précisément ces phénomènes extrêmes qui ont l'impact le plus significatif sur la population (coût humain, financier, écologique). Or, force est de constater que ces extrêmes vont tous dans le même sens. Et ce sont bien ces extrêmes qu'il s'agit d'anticiper et dont on doit tenter de se prémunir dans un futur plus au moins proche.

Même si l'on n'atteint pas le bilan énergétique de 2003 en raison de la brièveté de ces advections brûlantes, quelles étaient les probabilités de dépasser les 40° sur une partie si importante de la France seulement quelques années après 2003 ? De dépasser 41° à Lille ? 42° à Paris ?

C'est ici que votre discours scientifique trouve sa limite, car dans une vision prospective l’occurrence estimée d'un tel phénomène ne justifierait pas nécessairement d'agir. Or, on ne cesse désormais au fil des ans, et non plus des décennies, de battre de records. L'analyse post 2003 laissait suggérer que le retour d'un tel phénomène se chiffrait en millénaire (source Météo France), 10 ans plus tard l'occurrence a été révisée à une échelle centennale, aujourd'hui on ne peut s'empêcher de penser qu'on se rapproche d'une échelle décennale.
Une politique environnementale et d'aménagement du territoire s'inscrivant dans le temps long, j'espère sincèrement que nos décideurs sont entourés de conseillers plus "alarmistes" que vous ne l'êtes. Quand bien même votre discours est inattaquable d'un point vu strictement mathématique ;).

Modifié par Kyrion
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Cotissois est depuis quelques temps en mode, "je lutte contre l'alarmisme", c'est son credo. Bien peur que cette "philosophie" ternisse un peu son jugement, même si parfois ça peut être utile aussi.

 

Quoi qu'il en soit la situation synoptique actuelle n'a rien de très inhabituelle si on regarde dans le détail. Une dépression situé au large de la bretagne qui ramène un flux de Sud d'origine africaine avec en même temps une dorsale sur le Nord de l'Europe qui ramène par flux de Nord de l'air froid vers la Russie. Du grand classique...

 

La question qu'on doit se poser c'est si dans un contexte de réchauffement climatique ce genre de situation synoptique est plus efficace à générer du chaud que du froid. La réponse est évidemment oui :

 

EAQQVItW4AAjZSG.thumb.jpg.74bcfce2411cc308ce2aee3b72e7d361.jpg

 

 

source résumé : c cassou

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Je suis un peu optimiste sur la prévision décennale pour les agriculteurs en France du nord (20 prochaines années), je n'ai pas d'avis sur la prévision à long terme (50 prochaines années).

 

C'est un optimisme conditionnel.

 

 

 

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Ensuite, je rappelle que les records contiennent les effets de site et de capteur.

 

Le post-traitement qui permet de supprimer les effets de site et de capteur n'existe que sur les moyennes mensuelles, annuelles et plus. Pas sur les données horaires et journalières.  De fait, toute la communication en "records journaliers" prend des risques de sur-estimation de réchauffement climatique.

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Moui mais quand le Sud-Est puis le tiers Nord un mois après explosent leurs records de 3°C, pas besoin de retraitement pour être raisonnablement convaincu qu'on n'a jamais atteint de telles températures dans le climat qu'on connaissait jusqu'ici.

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Il y a 1 heure, Cotissois 31 a dit :

Je suis un peu optimiste sur la prévision décennale pour les agriculteurs en France du nord (20 prochaines années), je n'ai pas d'avis sur la prévision à long terme (50 prochaines années).

 

C'est un optimisme conditionnel.

 

 

 

 

Toi qui dit t appuyer sur la science, la science elle a un avis sur les 50 prochaines années. 

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)
Le 13/07/2019 à 12:29, Cotissois 31 a dit :

 

Les messages ont des dizaines de remarques/question  et pas une. Le site climatHD répond à plein de questions.

Les données de climatologie qualité OMM tout le monde les a, mais c'est impossible de trouver le vrai réchauffement climatique sur ces données brutes.

On aura toujours des dizaines de pourcent d'effet de site/capteur au moment de calculer les tendances.

 

Tx à Perpignan au printemps, qualité expert.  Depuis 1998, il n'y a pas de tendance.  Le palier a été franchi avant 1998.

PASSE_LAN_TEMPE_TX_PRI_IMAGE_66136001.pn

 

 

 

Le prend pas mal Cotissois, mais quand même l'impression que tu nous fait le discours habituel du type : le réchauffement climatique s'est arrêté en 1998. Que tu y mettes du qualité "expert" là dedans n'y change rien. C'est du "réchauffé" si tu me permet le jeux de mot.

 

Ta moyenne glissante sur 11ans montre au contraire que la tendance au réchauffement climatique s'est maintenu malgré le palier de 1998 tirant vers le haut la moyenne (et qu'il continuera de monter avec les valeurs de 2018 dépassant 1998 et très probablement 2019 vu comment c'est parti). J'pense qu'avec une moyenne glissante sur 30ans ça serait encore plus parlant.

 

Enfin je ne trouve pas très pertinent le fait que tu prennes une station en exemple pour en faire une conclusion, de surcroit en ne prenant que les valeurs de printemps. La même station sur l'année entière montre tout autre chose

 

PASSE_LAN_TEMPE_TX_ANN_IMAGE_66136001.pn

 

 

Et sur la France, vu qu'on parle de climat :

 

 

PASSE_FRA_TEMPE_TX_ANN_IMAGE.png

 

 

PS : et j'ai pris les Tx pour faire comme toi, mais si j'avais pris les moyennes, ça serait exactement la même chose.

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Je propose d'en reparler l'été prochain.

 

En attendant, ce serait une bonne idée que Kyrion aille voir un cadre de Météo-France ou du GIEC avec son message et conclure si c'est aussi facile à dire qu'à écrire.

 

ps : je veux dire que demander l'alarmisme aux scientifiques depuis l'extérieur est une position qui ressemble au fait de prendre ses désirs pour des réalités et un cadre haut placé en connaît beaucoup plus sur la réalité. 

Sur la partie "qualitative" atmosphérique, on est tous bien informés sur ce forum du changement climatique. Mais sur la partie "quantitative" atmosphérique et la hiérarchie, il faut aussi savoir se sentir impuissant à notre niveau. La seule partie quantitative que je connais est celle qui émane des graphiques "expert" (qui sont bien moins nombreux que ceux visibles médiatiquement).

Modifié par Cotissois 31
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Si on s'intéresse aux seuls événements extrêmes (ce qui n'était pas mon objet de discussion des dernières semaines) :

 

"Pour les deux scénarios, la canicule de 2003, un peu plus longue, est compatible avec le 90e centile des canicules simulées pour la période 2021-2050. Elle ne serait donc dépassée que dans 10 % des cas, ce qui confirme son caractère exceptionnel à moyen terme. En revanche, pour la période 2071-2100, la canicule de 2003 est dépassée en intensité et en durée et cela d’autant plus que les émissions sont élevées"

 

2018 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Rapport_2018_Evenements_meteorologiques_extremes_et_CC_WEB.pdf

Modifié par Cotissois 31
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Bonjour,

 

Je voulais savoir, à l'horizon 2050 et au delà, quelles sont potentiellement  les régions de France qui seraient le moins impactees par le réchauffement climatique ?

 

En d'autres termes, quelles seraient les régions où il y aurait le moins de risques de canicules hardcore pendant l'été  ? 

 

J'ai cru comprendre que le Finistère, le littoral des côtes d'armor, de l'Ille et Vilaine ainsi que la pointe du Cotentin ne connaitraient qu'une légère augmentation des températures moyennes, à contrario de l'est de la France, du sud-ouest et du littoral méditerranéen.

 

Je serais donc très intéressé de connaître vos avis sur ma question (je suis un caniculophobe!).

 

Cordialement 

 

 

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10 hours ago, beotien said:

En d'autres termes, quelles seraient les régions où il y aurait le moins de risques de canicules hardcore pendant l'été  ? 

 

 

 

Un peu plus haut dans ce meme topic, quelqu'un a cité : http://www.drias-climat.fr/decouverte  

 

Pour l'instant c'est ce que j'ai trouvé qui se rapproche le plus de la question. J'imagine que les agents et les promoteurs immobiliers doivent commencer à serieusement etudier la question aussi !

 

Cependant , je me demande dans quelle mesure les modelisations pour les scenarios envisagés ( RCP2.6 , 4.5 et 8.5 ) sont réellement pertinentes , étant donné que les prédictions RCP45 pour la fonte du permafrost en 2090 sont en train d'arriver aujourd'hui, idem pour le taux de fonte de glace au groenland prevu par RCP85 pour 2050, qui est en train d'arriver maintenant. C'est en tout cas ce que disent Louise Farquharson de l'Université de l'Alaska de Fairbanks   https://doi.org/10.1029/2019GL082187  et Xavier Fettweis de l'Université de Liège : https://twitter.com/xavierfettweis/status/1155765949850673152

Modifié par Patricep
precisions
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

http://www.meteofrance.fr/actualites/74603888-canicules-de-juin-et-juillet-la-moitie-de-la-france-n-avait-jamais-eu-aussi-chaud

 

Citation

Évolution des records chaud et froid en France depuis 1947

Le climat change : c'est ce qu'évoquent les nombreux records battus dans l'actualité climatique récente. Plus la série de mesure est longue, plus il devrait en effet être difficile de battre des records. Ce n'est pas le cas. L'évolution des records chauds et froids visible ci-dessous traduit le réchauffement climatique. 
 
0abf2ec9-6994-475f-a380-a5fbc18ca202?t=1
Évolution des records chauds et froids de l'indicateur thermique France de température moyenne quotidienne sur la période 1951-2018 - © Météo-France
 
Ce graphe est basé sur la série de température moyenne quotidienne en France (moyenne de 30 stations) depuis 1947. Chaque année on décompte le nombre de records quotidiens chauds ou froids qui ont été battus en tenant compte de la longueur de la série. 
Dans un climat stationnaire, le nombre de records chauds (courbe rouge) et froids (courbe bleue) devraient être équivalents. Sur notre graphe, la valeur théorique (courbe noire), identique chaque année, est égale à 1. Mais ce n'est pas ce qu'on observe :
  • Depuis le milieu des années 1980, les records chauds (courbe rouge) sont systématiquement plus nombreux que les records froids (courbe bleue). 
  • Depuis le début du XXIe siècle, on a observé en moyenne deux fois plus de records chauds que la normale mais quatre fois moins de records froids.
En 2019, 9 records chauds ont déjà été battus mais toujours aucun record froid !
 
 

 

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Cotissois, tu contredis tes propres références où les scientifiques évitent justement de plonger dans la variabilité décennale d'autant plus que l'échelle spatiale est fine. Les courbes sur 11 ans des graphes HD que tu utilises, n'ont pas de sens pour le signal de fond climatique (le signal non interne au climat) à l'échelle d'une station bien trop bruitée (C'est déjà parfois trop bruité sur 30 ans à cette échelle), car c'est compliqué au niveau global où les prévis décennales sont encore très loin d'être efficaces. Les graphes de Dann17 sont bien plus parlants pour le fond que les graphes avec une courbe de la variabilité interne sur 11 ans.

 

Montre nous à l'aide de références, si tu n'as pas de temps pour le démontrer toi-même, que les prévisions décennales à l'échelle d'une station ou de la France sont meilleures que celles au niveau globale sur 10/11 ans  (Ce serait bien que tu produises quelque chose, car à part des incantations de plus en plus incroyables pour un scientifique, je ne vois rien et ta pédagogie n'est pas efficace.  Comment veux tu que les gens aient confiance en la science si même toi tu sors des énormités qui plongent les gens dans le bruit interne et les énormes incertitudes de la prévis décennale même au niveau global "moins compliqué" !)

 

A l'échelle de la France on a déjà assez de boulot avec l'incertitude de la modélisation pourtant loin de de l'échelle décennale, sans rajouter ta grosse couche de pifomètre quand tu insistes pour nous faire croire que l'échelle décennale est pertinente et efficace (elle ne l'est déjà pas avec les obs pour une station donnée ou la France (en terme d'évolution du climat sur le fond ) à tel point que certains négativistes ou scientifiques étourdis, se servent de cette courbe sur 11 ans sur la France pour faire croire au public que le climat ne se réchauffe plus en France, alors en prévis c'est pire que tout ...!) :

 

Citation

"L'incertitude liée à la variabilité climatique intrinsèque et chaotique (ou incertitude liée à la variabilité interne),qui comprend également la problématique des conditions initiales du système climatique modélisé"


"La   problématique   des   incertitudes   autour   des   projections   climatiques   est   d'autant   plus importante pour la régionalisation que celles-ci vont croissant au fur et à mesure que l'on descend dans la chaîne de modélisation, compte tenu des limites de précision pouvant être apportées à une résolution plus élevée. L'incertitude liée à la variabilité interne est dominante à l'échelle décennale, et constitue un axe de recherche à part entière. Dans le cadre de ce rapport, nous nous focalisons sur les   projections   au-delà   des   vingt   prochaines   années,   en   considérant   des   périodes   de   trente   ans ...


Au delà de l'échelle décennale, l'incertitude liée à la modélisation constitue généralement la principale source, puis l'incertitude sur les scénarios devient prépondérantes."
https://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/144000543.pdf

 

 

 

Attribution pour les vagues de chaleur de juin et juillet :
https://www.worldweatherattribution.org/wp-content/uploads/WWA-Science_France_heat_June_2019.pdf


https://www.worldweatherattribution.org/wp-content/uploads/July2019_VF.pdf

 

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Le 02/08/2019 à 16:36, ChristianP a dit :

tu contredis tes propres références

 

 

Je ne sais pas d'où vient cet ad-hominem soudain ? ? ?
 

" les scientifiques évitent justement de plonger dans la variabilité décennale"

 

La recherche ne consiste pas à éviter, elle s'intéresse à tout et parfois est obligée de chercher sur un sujet imposé.

 

"Comment veux tu que les gens aient confiance en la science si même toi tu sors des énormités"

 

Si parler de l'échelle décennale est tabou pour vous, vérifiez auprès de scientifiques, notamment internationaux, merci.

Je me forme depuis les productions de recherche (articles, talks) et c'est international. On lit des choses de scientifiques suédois, anglais et espagnols.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Le 26/07/2019 à 23:50, Cotissois 31 a dit :

"Pour les deux scénarios, la canicule de 2003, un peu plus longue, est compatible avec le 90e centile des canicules simulées pour la période 2021-2050. Elle ne serait donc dépassée que dans 10 % des cas, ce qui confirme son caractère exceptionnel à moyen terme. En revanche, pour la période 2071-2100, la canicule de 2003 est dépassée en intensité et en durée et cela d’autant plus que les émissions sont élevées"

Je suis assez d'accord avec cette affirmation

Plus précisément, je dirais que l'été 2003 reste exceptionnel, surtout par  son niveau de températures moyennes sur 3 mois (sachant aussi que certains de ses records ont quand même encore résisté en 2019 dans certaines stations)

Pour la station de Saint-Geoirs, par exemple, le mois de juin 2003 reste le mois de juin le plus chaud jamais enregistré depuis l'ouverture des mesures en 1973, il en est de même pour août 2003, qui est également le mois d'août le plus chaud jamais enregistré depuis l'ouverture des mesures.

Et ne parlons même pas de l'insolation : 963h du 1er juin au 31 août...

 

Les étés sont de plus en plus régulièrement chauds et ensoleillés, mais avant que l'été 2003 soit un été "normal" dans la France non-méditerranéenne, il devrait s'écouler encore quelques années....😉

Il faut bien distinguer les records qui peuvent être très impressionnants (cf 42° à Paris) mais très limités dans le temps, et les températures moyennes.

 

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

C'est une évidence évidente qu'un extrême climatique comme l'été 2003 en Europe n'allait pas devenir subitement la norme. D'ailleurs je ne pense pas qu'une seule personne ici a évoqué le fait que cet été allait devenir la norme avant 2020 ? 

Faut plutôt raisonner dans le fait qu'on se rapproche de plus en plus fréquemment des extrêmes, en les dépassant parfois (de peu ou de loin, comme en 2019) mais sans y être constamment. C'est le principe d'un extrême je pense xD

 

Donc évidemment que l'été 2003 a encore de beaux jours devant lui mais ce n'est pas une raison pour minimiser les extrêmes temporaires des années en cours (je ne dis pas que vous le faites mais c'est parfois l'impression qu'on me donne  ;) ).

 

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Le 02/08/2019 à 14:03, Sebaas a dit :

 

 

Très interessant depuis le temps que je cherchais ce genre de stat.

Du coup mon intuition rejoins les stats....  Depuis 2000, facteur de 1 pour 8 quand même...

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Le 05/08/2019 à 12:40, Dionysos a dit :

Je suis assez d'accord avec cette affirmation

Plus précisément, je dirais que l'été 2003 reste exceptionnel, surtout par  son niveau de températures moyennes sur 3 mois (sachant aussi que certains de ses records ont quand même encore résisté en 2019 dans certaines stations)

Pour la station de Saint-Geoirs, par exemple, le mois de juin 2003 reste le mois de juin le plus chaud jamais enregistré depuis l'ouverture des mesures en 1973, il en est de même pour août 2003, qui est également le mois d'août le plus chaud jamais enregistré depuis l'ouverture des mesures.

Et ne parlons même pas de l'insolation : 963h du 1er juin au 31 août...

 

Les étés sont de plus en plus régulièrement chauds et ensoleillés, mais avant que l'été 2003 soit un été "normal" dans la France non-méditerranéenne, il devrait s'écouler encore quelques années....😉

Il faut bien distinguer les records qui peuvent être très impressionnants (cf 42° à Paris) mais très limités dans le temps, et les températures moyennes.

 

 

 

 

 

C'est vrai que c'est complètement anodin ces records dans le nord de la France , ils ne vont pas nous en faire un fromage les Ch'tis parce qu'ils ont dépassés 1 jour les 40°C :D:

 

Extrait du lien cité plus haut par Sebaas :

 

"La barre des 40 °C a été dépassée jusque sur l'extrême nord du pays, comme à Lille, qui bat son précédent record de près de 4 degrés avec 41,5 °C à 16 h 30, ou encore à Dieppe et Dunkerque, sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord...  Les 40 °C n'avaient jamais été dépassés à une telle latitude en France. "

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il y a 12 minutes, bernardt60 a dit :

 

C'est vrai que c'est complètement anodin ces records dans le nord de la France , ils ne vont pas nous en faire un fromage les Ch'tis parce qu'ils ont dépassés 1 jour les 40°C :D:

 

Extrait du lien cité plus haut par Sebaas :

 

"La barre des 40 °C a été dépassée jusque sur l'extrême nord du pays, comme à Lille, qui bat son précédent record de près de 4 degrés avec 41,5 °C à 16 h 30, ou encore à Dieppe et Dunkerque, sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord...  Les 40 °C n'avaient jamais été dépassés à une telle latitude en France. "

 

Meme au niveau mondial je ne vois pas beaucoup d'endroit de cette latitude où l'on pourrait atteindre les 40°C au fait. En Asie Centrale ? Et encore le désert de Gobi est plus méridional. Au Canada ? J'ai pas l'impression qu'il fasse si chaud que ça à Calgary, meme avec el Chinook ou les remontées de sud....  (@Wiki: The highest temperature ever recorded in Calgary was 36.7 °C (98 °F) on August 10, 2018 - notez que c'est récent là aussi... ) . 

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Le 05/08/2019 à 12:40, Dionysos a dit :

Je suis assez d'accord avec cette affirmation

Plus précisément, je dirais que l'été 2003 reste exceptionnel, surtout par  son niveau de températures moyennes sur 3 mois (sachant aussi que certains de ses records ont quand même encore résisté en 2019 dans certaines stations)

Pour la station de Saint-Geoirs, par exemple, le mois de juin 2003 reste le mois de juin le plus chaud jamais enregistré depuis l'ouverture des mesures en 1973, il en est de même pour août 2003, qui est également le mois d'août le plus chaud jamais enregistré depuis l'ouverture des mesures.

Et ne parlons même pas de l'insolation : 963h du 1er juin au 31 août...

 

Les étés sont de plus en plus régulièrement chauds et ensoleillés, mais avant que l'été 2003 soit un été "normal" dans la France non-méditerranéenne, il devrait s'écouler encore quelques années....😉

Il faut bien distinguer les records qui peuvent être très impressionnants (cf 42° à Paris) mais très limités dans le temps, et les températures moyennes.

 

 

 

 

Je ne crois pas avoir vu un seul de tes posts, sans qu'il ne soit cité St Geoirs. Ce bled te doit une fière chandelle, inconnu avant toi, il est désormais une célébrité.... tout au moins ici.

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