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Canicule : d'ici 2050, des températures records de l'ordre de 55 degrés en France ?


Ventdautan

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Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres

@Artiopas je suis assez d'accord.

 

Cela fait un certain temps que je regarde l'évolution des précipitations hivernales sur certaines zones (d'abord la plaine de Valence, ensuite les zones limitrophes). Je constate que la tendance est à une stagnation dans les zones les moins abritées, et à une baisse dans les zones d'abris. Je n'ai pas pour le moment pas suffisamment organisé les données, mais j'ai pour projet d'ouvrir un topic dédié au sujet quant j'aurais réalisé un travail plus sérieux. Cela est d'autant plus intéressant que la variabilité est forte au niveau local.

 

Je peux cependant tirer quelques constats sur l'hiver (uniquement sur les zones où j'ai constaté une  diminution , c'est-à-dire la vallée du Rhône et de la Limagne, l'Ardèche (sans la partie cévenole), la Haute-Loire, le Forez/Pilat, les Alpes du Sud) :

 

- C'est encore tôt pour s'assurer d'une récurrence, mais une cassure s'est produite à partir de 2016 environ. Ce qui est (peut-être) intéressant, c'est que cela s'est produit en même temps que la cassure vers des étés beaucoup plus chauds.

- Cela ne concerne pas décembre, qui a même une pluviométrie en légère augmentation. Cela concerne janvier, février et mars (l'hiver calendaire). Ce qui n'est pas très surprenant, car même au niveau national, février et mars sont plus secs.

- Le nombre de jours de pluie (>1mm) semble être lui aussi en diminution, même si cela est moins franc. Il est en tout cas possible d'avoir un mois hivernal avec moins de jours de pluie qu'un mois estival.

- Le critère le mois hivernal le plus sec est inférieur dix fois au cumul du mois estival le plus humide à plusieurs fois été rempli dans certaines stations du Massif central.

 

Concernant l'été, dans ces mêmes zones, une cassure est constatée aussi, mais plutôt vers 2014 ; il semble y avoir une tendance à des étés plus secs, avec notamment de longues périodes anticycloniques, mais avec deux différences par rapport à l'hiver, et une grosse analogie  :

 

- Comme pour l'hiver, cet assèchement concerne l'été calendaire (juillet aout septembre), les précipitations de juin ne diminuent pas.

- Contrairement à la plupart des zones climatiques en France, il semble être plus difficile d'avoir un mois sous les 10 mm (à l'exception de la plaine de la Limagne et des Alpes du Sud) , contrairement à l'hiver.,cela provient probablement du fait qu'il suffit souvent d'un seul orage pour prendre 15mm d'un coup.

- Le nombre de jours de pluie (>1mm) diminue moins qu'en hiver (assez logique, cela part de plus bas), et le cumul total se réalise facilement sur quelques jours sous des orages (alors qu'en hiver, pour un cumul plus important, il faut plus de jours de pluie, et dans le cas où le cumul se fait en quelques jours, c'est que le cumul est très faible.

 

Dans l'ensemble, je n'ai pas suffisamment organisé les données pour prouver quoi que ce soit (c'est un travail que je prévois de réaliser). Ce qui est le plus frappant cependant, c'est l’instabilité, qui est finalement ce qui augmente le plus. Chaque nouvelle année contient une énorme différence avec l'année précédente. On est loin de la régularité océanique de l'ouest de la France.

La seule chose que je pense pouvoir affirmer avec certitude, c'est que la tendance n'est absolument pas partout à une augmentation des précipitations hivernales.

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On s'éloigne un peu du sujet des canicules, mais concernant l'évolution des précipitations, voici en moyenne vallée du Rhône (et relevées par mes soins) les précipitations été/hiver depuis 1971 :

 

-Jusqu'à peu, le climat était à tendance semi continentale, avec de gros orages l'été, et des hivers secs. Le cumul l'été (juin-juillet-août) était à 220 mm, alors que l'hiver (décembre-janvier-février) n'était que de 140 mm

-la tendance est bien à un assèchement estival, qui est aujourd'hui à 180 mm, les orages étant moins actifs, et le pluviomètre le dit ; alors que oui, les hivers sont plus arrosés, et semblent (je dis bien semble) venir d'un mois de décembre qui se comporte comme un prolongement de l'automne : d'ailleurs, les pluies de l'automne qui étaient le plus actives sur septembre/octobre le sont maintenant sur octobre/ novembre : septembre devenant peu à peu un mois estival.

 

Avec 71/21, qui fait 51 ans, je fais 2 périodes (non pas de 30 ans, mais de) 26 et 25 ans...c'est déjà pas mal :

-Du 1er juin au 30 septembre, on a perdu 63 mm

-Sur novembre et décembre on en a gagné 51 

Cela dépasse, et de loin la simple variabilité naturelle.

En clair, cumulé au réchauffement intense, et a une augmentation de l'ensoleillement, le climat méditerranéen se fait davantage sentir vers le Nord. Stormi 26 qui est plus aux avant poste que moi doit certainement confirmer...

 

Voilà ce que ma petite station sans prétention me dit.

 

(Désolé, je ne sait pas faire apparaitre un graphique Excel...)Précipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docxPrécipitations.docx

Modifié par th38
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Il y a 16 heures, stormi26 a dit :

@Artiopas je suis assez d'accord.

 

Cela fait un certain temps que je regarde l'évolution des précipitations hivernales sur certaines zones (d'abord la plaine de Valence, ensuite les zones limitrophes). Je constate que la tendance est à une stagnation dans les zones les moins abritées, et à une baisse dans les zones d'abris. Je n'ai pas pour le moment pas suffisamment organisé les données, mais j'ai pour projet d'ouvrir un topic dédié au sujet quant j'aurais réalisé un travail plus sérieux. Cela est d'autant plus intéressant que la variabilité est forte au niveau local.

 

Je peux cependant tirer quelques constats sur l'hiver (uniquement sur les zones où j'ai constaté une  diminution , c'est-à-dire la vallée du Rhône et de la Limagne, l'Ardèche (sans la partie cévenole), la Haute-Loire, le Forez/Pilat, les Alpes du Sud) :

 

- C'est encore tôt pour s'assurer d'une récurrence, mais une cassure s'est produite à partir de 2016 environ. Ce qui est (peut-être) intéressant, c'est que cela s'est produit en même temps que la cassure vers des étés beaucoup plus chauds.

- Cela ne concerne pas décembre, qui a même une pluviométrie en légère augmentation. Cela concerne janvier, février et mars (l'hiver calendaire). Ce qui n'est pas très surprenant, car même au niveau national, février et mars sont plus secs.

- Le nombre de jours de pluie (>1mm) semble être lui aussi en diminution, même si cela est moins franc. Il est en tout cas possible d'avoir un mois hivernal avec moins de jours de pluie qu'un mois estival.

- Le critère le mois hivernal le plus sec est inférieur dix fois au cumul du mois estival le plus humide à plusieurs fois été rempli dans certaines stations du Massif central.

 

Concernant l'été, dans ces mêmes zones, une cassure est constatée aussi, mais plutôt vers 2014 ; il semble y avoir une tendance à des étés plus secs, avec notamment de longues périodes anticycloniques, mais avec deux différences par rapport à l'hiver, et une grosse analogie  :

 

- Comme pour l'hiver, cet assèchement concerne l'été calendaire (juillet aout septembre), les précipitations de juin ne diminuent pas.

- Contrairement à la plupart des zones climatiques en France, il semble être plus difficile d'avoir un mois sous les 10 mm (à l'exception de la plaine de la Limagne et des Alpes du Sud) , contrairement à l'hiver.,cela provient probablement du fait qu'il suffit souvent d'un seul orage pour prendre 15mm d'un coup.

- Le nombre de jours de pluie (>1mm) diminue moins qu'en hiver (assez logique, cela part de plus bas), et le cumul total se réalise facilement sur quelques jours sous des orages (alors qu'en hiver, pour un cumul plus important, il faut plus de jours de pluie, et dans le cas où le cumul se fait en quelques jours, c'est que le cumul est très faible.

 

Dans l'ensemble, je n'ai pas suffisamment organisé les données pour prouver quoi que ce soit (c'est un travail que je prévois de réaliser). Ce qui est le plus frappant cependant, c'est l’instabilité, qui est finalement ce qui augmente le plus. Chaque nouvelle année contient une énorme différence avec l'année précédente. On est loin de la régularité océanique de l'ouest de la France.

La seule chose que je pense pouvoir affirmer avec certitude, c'est que la tendance n'est absolument pas partout à une augmentation des précipitations hivernales.

Oui totalement d'accord. J'ai fait mes recherches rapidement hier soir comme il était tard et que j'avais des examens donc je n'ai pas plus recherchés que ça, mais c'est vrai qu'en y regardant de plus près on constate pour  le mois de décembre une augmentation général des précipitations, sûrement comme tu dis parce que l'automne déborde de plus en plus sur ce mois.

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On 10/20/2022 at 5:11 AM, Artiopas said:

En regardant les archives des derniers hivers au nord de la France depuis 2015, je constate que certains hivers son très sec (2015,2016,2017,2019,2022) et certains plus humides (2018,2020,2021). Je pense que c'est dû encore une fois à l'ondulation du jet stream plus importante. Soit on est du bon côté, c'est à dire plutôt dépressionaire, soit du mauvais, donc plutôt sous une cloche anticyclonique. 2022 est un exemple flagrant de ce que j'appelle être "du mauvais côté". Au contraire en 2022 c'était plutôt la Grèce et la Turquie qui était du "bon côté". Je ne vais pas remettre en cause les modélisations de GIEC, mais je pense que certains hivers seront humides et d'autres beaucoup moins. Pour l'été, la tendance est beaucoup plus incertaine, et je pense que comme en hiver on aura des été très humides et des été très sec, et cette fois ci le GIEC confirme plutôt bien cette tendance pour la France. J'ai pu remarquer, mais ça c'est une pure théorie, que en général les hivers secs étaient suivi d'été sec (2015,2016,2017,2019,2022) et l'inverse pour les hivers humides, mais j'ai tout de même remarqué un contre exemple qui est 2020. En effet l'hiver avait été très humide mais l'été très sec. Cette corrélation est encore plus flagrante au printemps, les deux dernières années les ont démontré à merveille. Ma théorie (attention juste une théorie) est que les sols étant déjà secs au début de l'été, cela ne favorise pas la formation d'orages (qui ont besoin d'humidité) et donc entraîne un manque de précipitations en été. Donc si on est du mauvais côté de l'ondulation du jet stream, cela risque d'entraîner un gros manque de précipitations pendant une année au moins, et l'inverse si on est du bon côté.

Bref tout ça pour dire que la tendance est bien incertaine malgré tout.

 

 

Pour resumer, a cause des ondulations du jet stream on aura parfois des hivers humides, parfois plutôt sec, et des étés parfois secs, parfois plutôt humides. Comme depuis des millénaires en somme. 

 

Avoir des hivers tres secs, ca a toujours existe. avoir des hivers tres humides, ca a toujours existe. Avoir des étés tres sec, ca a toujours existe. Meme chose pour des étés tres humides. Des hivers avec blocage anticyclonique au dessus de la France, ca n'es pas nouveau non plus, suffit de regarder les hivers des années 1990 (a part 1995/96): ceux la étaient majoritairement a se tirer une balle!

 

ca fait partie de notre climat et ca n'a rien d'anormal. 

 

Je ne dis pas qu'il est impossible qu'il y ai effectivement une tendance, mais on ne peux pas se contenter de regarder sur les 5/10 dernières années pour dégager des tendances....

 

 

Pour revenir au sujet, je remets un post que j'avais mis dans le topic sur les canicules en 2022:

 

Voici la journée la plus chaude de l'année en France depuis 1945 (indicateur thermique), avec les moyennes sur 5 ans (5YMA) et 11 ans (11YMA)

 

image.png.f0440c7c4c453dbe381990c21934e643.png

 

La pente de la tendance linéaire indique 0.02 -> c'est a dire +0.2 degrés celsius sur la journée la plus chaude de l'année par decennie depuis 1945. 

 

Sauf qu'en réalité le climat etait plutôt stable jusqu'aux années 1980 en gros. 

 

La tendance depuis 1970 montre une pente moyenne a +0.5 degrés par decennie, idem pour la tendance depuis 1980 ou 1990.

 

On atteint une pente de 0.8 degrés par décennie depuis 2000, et meme 1.9 degrés depuis 2010, mais la ca ne veut plus dire grand chose pour le coup: l'échantillonnaient est plus petit, et sans doute influence grandement par les dernières années qui sont a mon avis une anomalie climatique un peu comme celle connue entre 1945 et 1952: une période de quelques années ou on a une recrudescence de canicules. 

 

A mon avis, la tendance a retenir qui exhibe la tendance au RC sans se faire trop influencer par des tendances court termes serait celle depuis 2000: une tendance a un réchauffement de la journée la plus chaude de 0.8 degrés tous les 10 ans, vs a peu près 0.3 degrés pour la TM il me semble? 

 

Ceci dit on voit que la pente est de plus en plus forte depuis 1970, ce qui indique que, a moins d'une surprise dans les 5-10 étés qui viennent, la tendance long terme s'accélére, et dans tous les cas elle surpasse largement la hausse de la TM annuelle. 

 

Et les étés 1977-1981 c'était vraiment de la 💩   ...

 

 

Edit: J'ai fait une erreur sur l'analyse que j'avais posté sur les TXX pour Paris donc je vais corriger et reposter plus tard

Modifié par Hugo_HK
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Pour avoir une estimation de quand atteindra t on les premiers 45 degres, 47 degres ou 50 degres dans la moitié Nord, on pourrait reproduire un graph similaire avec les TXX annuelle dans le Nord de la France. Ici pour Paris:

 

image.png.dd3a3ba91714b083857e89976e269f77.png

 

D'après la tendance linéaire, on pouvait en moyenne s'attendre a une TXX annuelle de l'ordre de 34 degres au tout debut du 20e siècle, et en fait, entre 1900 et 1990, a part une courte période chaude dans les années 1940, et une période fraiche plus longue dans les années 1960 a 1980 ou on était plutôt sur du 32-33 degres en TXX, c'était en gros plutôt stable. 

 

La pente de la tendance linéaire est de 0.16 degres par decennie depuis 1900, mais on est sur du:

 

+0.7 degres par decennie depuis 1950

+1.25 degres / decennie depuis 1970

+1.36 degres / decennie depuis 1980

+1.28 degres / decennier depuis 1990

+2.18 degres / decennier depuis 2000

 

Si on considère les TXX les plus anormales par rapport aux normes d'époques, c'est a dire 1947 et 2019, on obtient respectivement des écarts a la normale de 2.7 et 2.8 sigmas respectivement. On peu considerer ces valeurs comme des bornes supérieures atteignables dans le contexte du climat de Paris (c'est a dire qu'on aura jamais plus de 3 sigmas d'anomalie sur une TXX par rapport au climat de l'époque considérée)

 

En partant d'une TXM de 37.2 degres sur les 11 années-ci centrées autour de 2017, on obtient:

 

  • Si la tendance depuis 1950 a +0.7 degres / decennie se maintient, en comptant une valeur théorique max a +1.8 sigmas, on n’atteindrait a priori jamais les 50 degres au 21e siècle, loin s’en faut. Avec ce scenario, la TXX Annuelle moyenne atteindrait 40 degres en milieu de siècle, et plus de 43 degres en fin de siècle.

image.thumb.png.a5cc047070362b9195d1a8d97a7520bf.png

  • Si la tendance depuis 1970/80/90 a +1.3 degres / decennie se maintient, le plus tot ou on pourrait connaitre une TX a 50 degres a Paris serait vers la decennie des années 2070 (cas d'une synoptique exceptionnelle a la 2019 ou 1947), alors qu’une TX a 50 degres ne représenterait un écart a la normale sur 11 ans que de 1 sigma seulement a partir des années 2090 (c’est a dire que 50 degres deviendraient une valeur tres chaude mais qui ne serait plus exceptionnelle d'ici la fin du siècle). Avec ce scenario la TXX Annuelle moyenne atteindrait 40 degres vers le milieu des années 2030, on serait autour de 42 degres de TXX annuelle en 2050, et a 48 degres vers la fin de siècle.
  • Le problème avec cette modélisation est qu'elle part de 2017, ou la TXX annuelle moyenne sur 11 ans est biaisée vers le haut du fait de la recurrence de synoptiques exceptionnelles. La TXX annuelle sur 11 ans a gagne 2.4 degres si on compare les moyennes centrées autour de 2009, vs celle centrée sur 2017, alors qu'on a perdu les étés plus tempérés de 2007-2008-2009-2010 au profit des étés de 2018 2019 2020 2022...

 

Le graphique avec le scenario d'une TXX annuelle qui augmente de 1.3 degres tous les 10 ans:

 

en bleu fonce la moyenne attendue des TXX annuelles sur 11 ans (observée jusqu'en 2017, prevision après)

En jaune le 1-sigma ou on voit les valeurs tres chaudes par rapport au climat de l'époque

En rouge, la valeur de la TXX théorique la plus chaude, a 1.8 sigmas en plus de la moyenne des TXX attendue. 

 

image.thumb.png.3a1a6c8e85cc7ecb1a52dee3d1bafb27.png

 

  • En revanche, si la tendance observée depuis 2000  a +2.2 degres / decennie se maintient (fortement improbable), la on pourrait atteindre les 50 degrés pour la premiere fois autour de 2050 (en théorie, mais ca serait vraiment le max théorique a cette période, lors d'une synoptique extreme). Avec ce scenario extreme, la TXX annuelle moyenne atteindrait 40 degres d’ici la fin des années 2020, 45 degres d’ici 2050, et 56 degres d’ici la fin du siècle pour une valeur extreme théorique au dessus de 60 degres en 2100… c’est donc impossible!

 

A mon avis, je l'ai dit sur l'autre topic, les vagues de chaleur sur ces dernières années il y a clairement une période un peu comme dans les années 1940 ou les étés connaissent des poussées chaudes récurrentes hors normes, donc la les +2.2 degres / decennie je n'y crois pas du tout. Les +1.3 degres /decennie sont sans doute influences par les TXX froides dans les années 1970, mais cette tendance perdure depuis 1990 aussi donc a mon avis c'est probablement représentatif du changement climatique qui concerne la region Parisienne

 

Un dernier commentaire pour expliquer que dans tous les cas, il est probable que les TXX annuelles dépasseront les 40 degres en moyenne en milieu de siècle (peut être autour de 2040, peut être autour de 2060, ca dépendra de la variabilité naturelle), et qu'en fin de siècle, on serait probablement pas loin de 45 degres de TXX annuelle si ca continue a cette allure, peut être meme plus

 

Les 50 degrés au 21e siècle a Paris semblent difficilement évitables selon les stats ci dessus, mais sans doute plus en toute fin de siècle.

 

Personnellement, si je devais parier, compte tenu des synoptiques extrêmes de ces 10 dernières années qui biaisent la TXX annuelle centrée autour de 2017 d'ou je pars pour mes projections, je pense qu'atteindre 50 degres a Paris en milieu de siècle serait en gros impossible. Je pense qu'on lest atteindraient plutôt dans la décennie 2081-2090. 

 

Une autre statistique pour mettre les episodes de chaleur recents en perspective: la TXX de 2019 a battu le record de 1947 de 2.2 degres celsius, ce qui est énorme... mais 50 degrés ca reste a 7.4 degres au dessus de 2019, donc il y a encore beaucoup, beaucoup de marge. Mes si Paris établissait 3 nouveaux records de TXX tous 2.2 degres au dessus du precedent dans les 30 années-ci a venir (c'est a dire une fois tous les 10 ans), on n'y serait pas encore!

 

 

 

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Vanves (92) et Châtenay-Malabry (92) pour le travail

@Hugo_HK Merci pour cette belle analyse sur Paris-Montsouris 🙂. Je me permets d'ajouter ma petite contribution sur le sujet. En effet, cette station a eu un changement d'abri en 1948 et sur l'ancien abri il y avait une surchauffe estimée entre 0,5°C et 1°C entre 1873 et 1947 (source Météo France). J'ai étudié l'impact de cette surchauffe via par exemple le graphique animé (ci-dessous) indiquant le nombre de jour annuel de forte chaleur (Tx>=30°C). On voit que l'impact n'est pas négligeable. Il faudrait que je fasse la même manip avec les Txx et je partagerais le résultat.

animate_graphic.gif

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Il y a 10 heures, Hugo_HK a dit :

 

Pour resumer, a cause des ondulations du jet stream on aura parfois des hivers humides, parfois plutôt sec, et des étés parfois secs, parfois plutôt humides. Comme depuis des millénaires en somme. 

Non c'est pas vraiment ça que je dis. Je dis  qu'on aura probablement de plus en plus souvent des extrêmes, et que ces extrêmes seront encore plus extrêmes qu'avant (que ce soit pour l'humidité ou la température), et on aura tendance à avoir moins d'année dans les normes. Je sais bien qu'il y a toujours eu des extrêmes, mais on a remarqué ces dernières années que ça arrivait plus souvent. On a par exemple, pour ne pas citer que la chaleur, les inondations extrême en Europe centrale en juillet 2021, qui avaient fait plus de 200 morts. On a eu aussi les chutes de neige très importantes en Grèce et en Turquie l'année dernière, et ça c'est juste pour l'Europe ces deux dernières années, on voit très bien les conséquences en Amérique du Nord aussi.

Voilà ce que je voulais dire en gros, mais

 merci pour tes analyses très pro 

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Lausanne, Suisse (650 m)
Le 20/10/2022 à 20:29, _sb a dit :

Ça ne coûte rien de rementionner l'article de MF comme base de départ :

https://meteofrance.com/changement-climatique/quel-climat-futur/le-climat-futur-en-france (2050)

Merci.

 

Donc voici ce que l'on trouve dans le rapport DRIAS 2020

image.png.16521fb6cecd3b5cf53004f9624916f9.png

 

La tendance à la hausse des précipitations pour l'hiver est quand même bien nette dans les simulations. L'incertitude pour l'été semble énorme aussi (c'est bien l'incertitude des simulations, et non la variabilité prévue !).

 

Le 20/10/2022 à 07:03, th38 a dit :

On s'éloigne un peu du sujet des canicules, mais concernant l'évolution des précipitations, voici en moyenne vallée du Rhône (et relevées par mes soins) les précipitations été/hiver depuis 1971 :

 

-Jusqu'à peu, le climat était à tendance semi continentale, avec de gros orages l'été, et des hivers secs. Le cumul l'été (juin-juillet-août) était à 220 mm, alors que l'hiver (décembre-janvier-février) n'était que de 140 mm

-la tendance est bien à un assèchement estival, qui est aujourd'hui à 180 mm, les orages étant moins actifs, et le pluviomètre le dit ; alors que oui, les hivers sont plus arrosés, et semblent (je dis bien semble) venir d'un mois de décembre qui se comporte comme un prolongement de l'automne : d'ailleurs, les pluies de l'automne qui étaient le plus actives sur septembre/octobre le sont maintenant sur octobre/ novembre : septembre devenant peu à peu un mois estival.

 

Avec 71/21, qui fait 51 ans, je fais 2 périodes (non pas de 30 ans, mais de) 26 et 25 ans...c'est déjà pas mal :

-Du 1er juin au 30 septembre, on a perdu 63 mm

-Sur novembre et décembre on en a gagné 51 

Cela dépasse, et de loin la simple variabilité naturelle.

En clair, cumulé au réchauffement intense, et a une augmentation de l'ensoleillement, le climat méditerranéen se fait davantage sentir vers le Nord. Stormi 26 qui est plus aux avant poste que moi doit certainement confirmer...

 

Merci, oui sur 51 ans on peut parler de RC, sur 7 ans ça n'a pas trop de sens à mon avis (sauf si on arrive à montrer, par exemple, que cette période de 7 hivers consécutifs est la plus sèche que les autres périodes de 7 hivers sur une longue série de mesure)

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16 hours ago, Artiopas said:

Non c'est pas vraiment ça que je dis. Je dis  qu'on aura probablement de plus en plus souvent des extrêmes, et que ces extrêmes seront encore plus extrêmes qu'avant (que ce soit pour l'humidité ou la température), et on aura tendance à avoir moins d'année dans les normes. Je sais bien qu'il y a toujours eu des extrêmes, mais on a remarqué ces dernières années que ça arrivait plus souvent. On a par exemple, pour ne pas citer que la chaleur, les inondations extrême en Europe centrale en juillet 2021, qui avaient fait plus de 200 morts. On a eu aussi les chutes de neige très importantes en Grèce et en Turquie l'année dernière, et ça c'est juste pour l'Europe ces deux dernières années, on voit très bien les conséquences en Amérique du Nord aussi.

Voilà ce que je voulais dire en gros, mais

 merci pour tes analyses très pro 

 

Les phénomènes neigeux en Grèce il n'y en a pas plus récemment que dans les décennies précédentes. Les hivers sont plutôt doux en grece ou sur les cote Méditerranéennes turques, mais avec l'Europe de l'Est et la Russie continentale au Nord et Nord Est, des invasions d'air froid dantesques de temps en temps ca fait partie du climat (2022, 2017, 2006, 1987, 1963, 1929, et j'en loupe plein d'autres je suis sur). Les inondations en Allemagne 2n 2021 c'est un phénomène extreme ponctuel qui n'a pas grand chose a voir avec la synoptique de grande ampleur: ca a dure 2-3 jours. 

 

Ces deux phénomènes que tu cites sont des phénomènes météo qui durent quelques jours, la ou les sécheresses etc durent des semaines minimum, souvent des mois. Donc pour moi c'est pas comparable...

 

les sécheresses hivernales non plus ca n'est pas nouveau, meme is il y a peut être une recrudescence depuis quelques années seulement. il y a eu une recrudescence de sécheresse estivales ces dernières années mais la encore c'est sur moins de 10 ans, surtout sur les 5 dernières années. 

 

La ou le raisonnement tombe a l'eau, c'est qu'avec un raisonnement similaire on aurait pu argumenter que les hivers se refroidissaient a vitesse grand V dans les années 1940 (et meme que le climat se continentalisait avec des flux méridiens bien plus frequents que les autres décennies avant ou après), que les printemps se refroidissait dans les années 1960, ou les automnes dans les années 1970, ou les étés dans les années 1977-81... Alors qu'en fait les observations sur 5-10 ans ne représentaient en rien des tendances long terme. 

 

En ce qui concerne les tendances sur les precipitations, en réalité, comme l'on montre les stats d'ardus dans un autre topic, il n'y a pas particulièrement de tendance sur les précipitations saisonnières, quelque soit la saison. Il y a peut être une tendance sur les longues series de journées consécutives sans pluie (surtout les 5 dernières années), mais ca n'est pas hyper clair. Il n'est pas hyper clair non plus qu'on ait plus de mois avec precipitations anormalement élevées. 

 

Pour être clair, ca n'est pas que je ne crois pas a ta théorie: en fait je pense qu'au long terme il est effectivement probable qu'on connaissent des situation bloquées plus fréquemment. Mais faut se méfier des raisonnements ou on mixe plein de phénomènes météos différents, souvent sur des périodes trop courtes, pour tirer une tendance. 

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Vanves (92) et Châtenay-Malabry (92) pour le travail
Le 21/10/2022 à 13:39, Papusa a dit :

@Hugo_HK Merci pour cette belle analyse sur Paris-Montsouris 🙂. Je me permets d'ajouter ma petite contribution sur le sujet. En effet, cette station a eu un changement d'abri en 1948 et sur l'ancien abri il y avait une surchauffe estimée entre 0,5°C et 1°C entre 1873 et 1947 (source Météo France). J'ai étudié l'impact de cette surchauffe via par exemple le graphique animé (ci-dessous) indiquant le nombre de jour annuel de forte chaleur (Tx>=30°C). On voit que l'impact n'est pas négligeable. Il faudrait que je fasse la même manip avec les Txx et je partagerais le résultat.

 

 

Voici le graphique des Txx annuelle depuis 1873 à Paris-Montsouris sous forme de gif animée pour jauger l'effet de la surchauffe estimé entre 0,5°C et 1°C avant 1948. Donc l'effet est non négligeable.

 

Concernant la courbe de tendance, il s'agit d'une moyenne mobile centrée sur l'année considérée (symétrie de 15 ans de par et d'autre). Aux extrémités, les tronçons gris claire indiquent qu'il s'agit d'une fenêtre adaptative. Par exemple la valeur au niveau de l'année 2022 correspond au 15 années précédentes.

animate_graphic.gif.674d195ede4f1705f597210d1c664d24.gif

 

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il y a 4 minutes, Romain56 a dit :

 

J'ai vu ça en effet. Il était grand temps qu'ils renouvellent leur prévision, car on avait déjà atteint voir dépassé les températures prévues en 2050 dans leur bulletin de 2014.

On peut voir qu'ils ne prévoient pas de 50 degrés en France en 2050, même en cas de fortes canicule, même si dans le sud est on pourrait s'en approcher fortement (48 degrés à Nîmes).

Espérons que leur bulletin ne soit plus mis à jour durant les prochaines années...

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Hettange-Grande (57) ou Étival (39)
Il y a 3 heures, Artiopas a dit :

J'ai vu ça en effet. Il était grand temps qu'ils renouvellent leur prévision, car on avait déjà atteint voir dépassé les températures prévues en 2050 dans leur bulletin de 2014.

On peut voir qu'ils ne prévoient pas de 50 degrés en France en 2050, même en cas de fortes canicule, même si dans le sud est on pourrait s'en approcher fortement (48 degrés à Nîmes).

Espérons que leur bulletin ne soit plus mis à jour durant les prochaines années...

Enfin les +45°C ont déjà été atteints alors 48°C à Nîmes ce n'est plus si loin. Ils restent optimistes (ou pessimistes) sur ce sujet des 50°C. Moi je pense que le scénario le plus probable, c'est que les T° seront de l'ordre de 50°C en été, mais qu'il y aura un réchauffement important en hiver (plus de neige en dessous de 2000m, plus de gel dans les plaines) et que le pays se désertifiera. Voici mon scénario (très pessimiste ¬¬).

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il y a 42 minutes, Mételle a dit :

 Enfin les +45°C ont déjà été atteints alors 48°C à Nîmes ce n'est plus si loin. Ils restent optimistes (ou pessimistes) sur ce sujet des 50°C. Moi je pense que le scénario le plus probable, c'est que les T° seront de l'ordre de 50°C en été, mais qu'il y aura un réchauffement important en hiver (plus de neige en dessous de 2000m, plus de gel dans les plaines) et que le pays se désertifiera. Voici mon scénario (très pessimiste ¬¬).

Après la situation de juin 2019 était vraiment exceptionnel et très rare. Une situation de ce genre n'arrive pas tous les ans, ni même toutes les décennies. Cela dit je pense que c'est assez probable que cette situation arrive au moins une fois d'ici 2050, et en effet cette fois ci on pourrait atteindre les 50 degrés.

Mais si cela ne se produit pas dans le sud-est, ça se produira plus probablement dans le sud-ouest car il suffit d'un fort flux de sud avec un fort effet de foehn et une synoptique favorable aux canicules pour bien scorer (c'est arrivé 4 fois cette année, et bientôt une 5 ème). Donc je pense également qu'ils sont bien optimiste et qu'on atteindra très probablement les 50 degrés d'ici 2050.

Concernant la désertification de la France, je pense la même chose. J'avais vu un documentaire il y a deux ou trois ans où on voyait des villages complètement abandonné en Espagne car il ne pouvait plus faire d'agriculture à cause de la chaleur et de la sécheresse persistante, et que à cause de cela le pays se desertifiait. Je pense qu'il va arriver la même chose dans le sud de la France ces prochaines années, les habitants ne supporteront plus la chaleur permanente et les agriculteurs ne pourront plus vivre de leur métier.

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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

En tout cas pour avoir participé à l'élaboration de la carte de 2014 pour TF1 je peux confirmer qu'il s'agissait de représenter une canicule tout à fait banale, type 2003 pour le milieu de siècle.

Là, il a été décidé de s'orienter vers quelque chose de plus musclé, une "grosse" canicule de milieu de siècle, on peut donc difficilement comparer les deux cartes à mon avis... ;) 

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il y a 59 minutes, CFR a dit :

En tout cas pour avoir participé à l'élaboration de la carte de 2014 pour TF1 je peux confirmer qu'il s'agissait de représenter une canicule tout à fait banale, type 2003 pour le milieu de siècle.

Là, il a été décidé de s'orienter vers quelque chose de plus musclé, une "grosse" canicule de milieu de siècle, on peut donc difficilement comparer les deux cartes à mon avis... ;) 

Il eut peut être fallut le dire à Evelyne...parce que là les gens ils vont se dire :

1) Ils sont complètement à l'ouest ces scientifiques 

2) Doit-on attendre la mise à jour de 2030 avant d'immigrer au Groenland ? 

Modifié par polemos
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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

C est vrai que la courte intro d Evelyne n en dit pas long sur ce point... 

Merci pour ton apport précieux @CFR, es tu sur que pour cette année ce soir bien leur optique ? 

Elle dit bien en parlant de la nouvelle carte "toujours en cas de forte canicule" et fait la comparaison elle même ensuite point par point .. 

Modifié par Matpo
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8 hours ago, CFR said:

En tout cas pour avoir participé à l'élaboration de la carte de 2014 pour TF1 je peux confirmer qu'il s'agissait de représenter une canicule tout à fait banale, type 2003 pour le milieu de siècle.

Là, il a été décidé de s'orienter vers quelque chose de plus musclé, une "grosse" canicule de milieu de siècle, on peut donc difficilement comparer les deux cartes à mon avis... ;) 

 

Euh la canicule de 2003 n'avait rien de banal... on avait meme défoncé des records absolus un peu partout, et même si beaucoup ont ete battus depuis, il en reste Aussie beaucoup qui tiennent toujours! Et en utilisant divers indices, 2003 reste la plus grosse canicule a avoir touchée la France lorsqu'on prend la durée de l'événement. 

 

Pour les autres derniers messages, encore une fois il faut se méfier des raisonnements 'a la louche on devrait atteindre les 50 degrés quelque part avant 2050'...

 

Compte tenu de la rareté des synoptiques de 2019 ou 2022, Il est tout a fait possible qu'on n'en connaissent pas de semblable sur 30 années a venir. quand as avoir si la fréquence de ces types de synoptiques va augmenter avec le RC, c'est une possibilité qui devient de plus en plus probable au vu des observations de ces 10 dernières années et des previsions des modèles climatiques qui semblent aller dans ce sens, mais la possibilité d'une période d'une dizaine d'années exceptionnelles qui ne s'incluent pas dans la tendance long terme n'est pas impossible du tout non plus. C'est pour ca que j'essaye de modérer mes propos dans mon message plus haut a propos de Paris.

 

Si la recurrence observée  depuis 2015* perdure dans les années 2020, la par contre il ne restera que tres peu de doutes sur le fait qu'on atteindra les 45 degres dans le Nord et qu'on approchera les 50 degres dans le Sud. 

 

*La recurrence des canicules observées depuis 2015 (ou meme depuis 2011?) en Europe est assez différentes des grosses canicules qui ont touche l'Europe avant: récemment on a souvent des 'plumes de chaleur' remontant du Sahara via un axe Péninsule Ibérique - France / Sud RU / Benelux - Italie / Allemagne etc et qui ne durent que quelques jours... Alors que la plupart des canicules notables avant 2010 c'était surtout des blocages assez different (2006, 2003, 1983, 1976, 1975, 1947 étaient toutes plus durables, et positionnements des anticyclones différents). 

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Au vu de toutes ces projections pas rassurantes du tout, j'en déduis qu'il faut dès maintenant investir à  Brest, Cherbourg ou sur des stations de montagne à + de 2000 m d'altitude (Tignes, Saint-Veran, Font-Romeu, Isola 2000, etc..) pour avoir des étés non caniculaires d'ici une cinquantaine d'années.

 

A l'échelle + large, pensez vous que migrer en plein Atlantique, aux Acores voire à St Pierre et Miquelon, peut être une solution d'avenir pour prévenir les canicules estivales ?

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Il y a 8 heures, Hugo_HK a dit :

 

Euh la canicule de 2003 n'avait rien de banal... on avait meme défoncé des records absolus un peu partout, et même si beaucoup ont ete battus depuis, il en reste Aussie beaucoup qui tiennent toujours! Et en utilisant divers indices, 2003 reste la plus grosse canicule a avoir touchée la France lorsqu'on prend la durée de l'événement. 

 

"Banale" dans le sens ou ce genre de canicule serait banale en 2050.

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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)
Il y a 3 heures, beotien a dit :

Au vu de toutes ces projections pas rassurantes du tout, j'en déduis qu'il faut dès maintenant investir à  Brest, Cherbourg ou sur des stations de montagne à + de 2000 m d'altitude (Tignes, Saint-Veran, Font-Romeu, Isola 2000, etc..) pour avoir des étés non caniculaires d'ici une cinquantaine d'années.

 

A l'échelle + large, pensez vous que migrer en plein Atlantique, aux Acores voire à St Pierre et Miquelon, peut être une solution d'avenir pour prévenir les canicules estivales ?

Je crois bien que ça ressemble à ça , en altitude ou sur les littoraux du Nord-Ouest.

 

Moi actuellement je suis dans la région de Montréal au Québec et les derniers jours ont été record avec presque 25°C au thermomètre ..donc meme la vallée du St-Laurent se réchauffe bien à priori...

Bon je m'attends quand meme à du froid bien neigeux cet hiver quand meme....(meme si c'est un Hiver doux) la neige n'est pas encore menacée ici !

 

Par contre oui st Pierre et Miquelon ( à 1300km de distance de la ou je suis) ne connait pas les canicules pour l'heure... mais je pense qu'il reste de la marge encore quand on sait que le max atteint est de 28°C . Je pense que St-Pierre va devenir l'un des endroit les plus prisé pour un métropolitain dans le siècle à venir... car non exposé aux bouffées caniculaires provenants de l'Afrique du Nord ou péninsule ibérique .

Modifié par mickael23
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Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.
il y a 55 minutes, mickael23 a dit :

Je pense que St-Pierre va devenir l'un des endroit les plus prisé pour un métropolitain dans le siècle à venir... car non exposé aux bouffées caniculaires provenants de l'Afrique du Nord ou péninsule ibérique .

 

Bonjour Mickael23,

 

L'ile de Saint-Pierre n'est pas du tout proche de l'Afrique. Si réchauffement important il y a dans les décennies à venir,elle serait plutôt concernée par des remontées chaudes du golfe du Mexique.😄

 

C'est un peu comme si tu écrivais que la Nouvelle-Zélande n'allais pas être exposée aux bouffées caniculaires provenant d'Afrique du Nord.

Modifié par mathias
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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)
il y a 4 minutes, mathias a dit :

 

En même temps l'ile de Saint-Pierre n'est pas du tout proche de l'Afrique. Elle serait plutôt concernée par des remontées chaudes du golfe du Mexique.😄

C'est d'ailleur pour ça que je le mentionne ;) Oui air chaud du golf du mexique ça pourrait finir par se rapprocher du climat des bermudes à très long terme avec du 16-25°C toute l'année en gros.  Enfin il reste encore de la marge avant d'en arriver la 

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