Antoine73 Posté(e) 25 septembre 2018 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 25 septembre 2018 Bonjour à tous.Je suis un nouveau membre de ce forum en étant passionné de la climatologie et plutôt hivernophile. Et malheureusement avec notre pauvre sécheresse actuelle qui ne veut pas nous lâcher la grappe cette discussion est pauvre en argument pour prévoir notre hiver. Que pense nos champions de la prévision pour la tendance de notre hiver tel que Gugo Mike Judd... avec peut-être de nouveaux indices. Bravo a tous et vive la météo. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sastrugis Posté(e) 25 septembre 2018 Partager Posté(e) 25 septembre 2018 Pour les amateurs de froid hivernal, une chose est sûre concernant le Moscou-Paris... 27 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pochetteblanche Posté(e) 26 septembre 2018 Paris 15 Partager Posté(e) 26 septembre 2018 (modifié) Grrrr l’hiver 2018-2019 est bien parti pour être le plus froid depuis 10 ans (Fred Dekker) http://www.atlantico.fr/decryptage/grrrr-hiver-2018-2019-est-bien-parti-pour-etre-plus-froid-depuis-10-ans-temperatures-moufles-pulls-neige-pluie-frederick-decker-3515776.html 😀😀 Modifié 26 septembre 2018 par pochetteblanche 3 10 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 26 septembre 2018 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 26 septembre 2018 il y a une heure, pochetteblanche a dit : Grrrr l’hiver 2018-2019 est bien parti pour être le plus froid depuis 10 ans (Fred Dekker) http://www.atlantico.fr/decryptage/grrrr-hiver-2018-2019-est-bien-parti-pour-etre-plus-froid-depuis-10-ans-temperatures-moufles-pulls-neige-pluie-frederick-decker-3515776.html 😀😀 Le plus froid depuis 10 ans ! ça nous ramènes à 2008 - 2018. Bon, autant dire que comparativement aux moyennes du siècle dernier, autant dire, un hiver moins doux étant donné le contexte de cette dernière décennie ! 😁 Il y a 15 heures, Antoine73 a dit : Bonjour à tous.Je suis un nouveau membre de ce forum en étant passionné de la climatologie et plutôt hivernophile. Et malheureusement avec notre pauvre sécheresse actuelle qui ne veut pas nous lâcher la grappe cette discussion est pauvre en argument pour prévoir notre hiver. Que pense nos champions de la prévision pour la tendance de notre hiver tel que Gugo Mike Judd... avec peut-être de nouveaux indices. Bravo a tous et vive la météo. Bienvenue Antoine ! Et merci pour la petite citation ! Malheureusement, depuis quelques temps, mon investissement professionnel et ma vie de famille m'empêche d'avoir du temps à élaborer des prévis digne de ce nom. Mais, promis, j'essaierais ! 7 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
vinçounet Posté(e) 26 septembre 2018 Sur les hauteurs d'Issy Les Moulineaux (92), proche Meudon Partager Posté(e) 26 septembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, pochetteblanche a dit : Grrrr l’hiver 2018-2019 est bien parti pour être le plus froid depuis 10 ans (Fred Dekker) Le titre est très racoleur, très putaclic, mais si on lit bien l'article (🙄), les propos de Fredéric Decker ne stipulent pas que l'hiver sera le plus froid depuis une décennie... Il précise juste, avec arguments à l'appui, qu'il pourrait être plus froid que la normale... La tendance qu'il émet se tient, au même titre qu'un organisme ou autres prévisionnistes qui penchent vers un hiver doux... D'autant plus qu'il n'est vraiment pas du genre à tomber dans l'excès, loin de là... Modifié 26 septembre 2018 par vinçounet 9 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
samcyr Posté(e) 26 septembre 2018 Lyon (69) / Villard de Lans (38) Partager Posté(e) 26 septembre 2018 Il y a 2 heures, vinçounet a dit : Le titre est très racoleur, très putaclic, mais si on lit bien l'article (🙄), les propos de Fredéric Decker ne stipulent pas que l'hiver sera le plus froid depuis une décennie... Il précise juste, avec arguments à l'appui, qu'il pourrait être plus froid que la normale... La tendance qu'il émet se tient, au même titre qu'un organisme ou autres prévisionnistes qui penchent vers un hiver doux... D'autant plus qu'il n'est vraiment pas du genre à tomber dans l'excès, loin de là... C’est surtout que comme dit plus haut mes hivers entre 2008 et 2018 ont été pour quasiment tous très peu froid sauf épisodes exceptionnels et localisés dans le temps Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
kicekikela Posté(e) 26 septembre 2018 Sud de Nantes (44) Partager Posté(e) 26 septembre 2018 Bonjour à tous, Voilà exactement ce que Fred dit, comme dit Vincounet le titre est sans doute racoleur, mais Fred Decker argumente Qu'on le croit ou pas cela se respecte autant que tout autre analyste et surtout bien mieux que certains qui n'hésite pas à dire qu'il vas faire froid ou chaud d’ailleurs sans aucune source ou d'analyse même infime. PS: Je ne vise surtout personne A+ et bonne lecture Grrrr... l’hiver 2018-2019 est bien parti pour être le plus froid depuis 10 ans Selon plusieurs météorologues, la Grande-Bretagne pourrait s'attendre à quatre mois de neige dans «l'hiver le plus froid de la décennie» après une vague de chaleur estivale record. Et chez nous ? Atlantico : Doit-on, comme la Grande Bretagne, s'attendre à l'hiver le plus froid de la décennie à partir du mois de novembre ? Frédéric Decker ; Tous les automnes depuis plusieurs années, des articles tentent de faire le « buzz » en annonçant l’hiver qui suit comme étant « le plus froid du siècle ». 2018 ne déroge pas à la règle. Et force est de constater que nos derniers hivers n’ont pas été particulièrement froids, malgré quelques vagues de froids. Toutefois cette année, les indices climatiques vont plutôt dans ce sens. Impossible d’être catégorique et affirmatif bien sûr, mais il semblerait que l’hiver 2018-19 puisse connaître des périodes de froid, un peu à l’image des hivers 2008-09 et 2009-10 ou encore décembre 2010, en Europe mais aussi en France. En effet, plusieurs paramètres concordent : une très faible activité solaire, une anomalie froide récurrente dans le nord de l’océan Atlantique, une NAO négative envisagée l’hiver prochain et des modèles climatiques indiquant des anomalies froides probables, notamment le modèle saisonnier ECMWF calculé au Met Office à Reading, en banlieue de Londres. Je suis donc plutôt d’accord avec la tendance émise par certains météorologues et organismes, sans tomber dans l’alarmisme ou le catastrophisme en annonçant l’hiver du siècle… Je réalise personnellement des tendances saisonnières depuis 1999 sur Lameteo.org, et cela fait plusieurs mois que j’annonce un hiver à venir globalement potentiellement froid. Sur quoi se basent ces prévisions à long termes ? Sont-elles vraiment fiables ? Comment (et doit-on) interpréter ces prévisions au regard du réchauffement climatique ? Il s’agit plus de « tendances » que de prévisions, les méthodes utilisées étant très différentes des prévisions météo classiques, pour le lendemain, à sept jours ou quinze jours. Plusieurs paramètres sont utilisés pour tenter d’établir une tendance à plusieurs semaines et plusieurs mois : les modèles numériques, calculant les déviations probables de la pression atmosphérique, des températures et des précipitations. Il en existe de nombreux un peu partout dans le monde, de Londres à Paris (Météo-France) jusqu’aux Etats-Unis, en Australie, au Japon, en Afrique du Sud… Ces modèles calculant ces déviations à l’échelle mondiale sont utilisables en Europe. Mais ils peuvent se contredire et il faut donc les interprêter. Outre ces modèles, des facteurs naturels sont pris en compte, tels que l’activité solaire, l’état des courants océaniques (plus ou moins régis par des cycles) notamment la NAO (North Atlantic Oscillation), mais aussi beaucoup plus loin de nous El Nino et La Nina qui ont des retombées mondiales. A cela s’ajoutent des études statistiques, tentant de mettre en évidence la durée-retour de certaines anomalies (froid, chaud, sécheresse, forte pluviométrie)... Leur fiabilité reste assez limitée encore de nos jours, de l’ordre de 60 à 65%, ce qui laisse une importante marge d’erreur, de 35 à 40%. Le réchauffement climatique moderne n’empêche pas le froid de régner par endroits à certaines périodes. On l’a vu encore l’hiver dernier en février-mars, au printemps dans le sud-ouest de l’Europe, en Amérique du Sud ces derniers mois… Les périodes de froid sont globalement moins fréquentes et moins intenses que dans les années 70 et les décennies précédentes, mais il arrive encore de connaître de grosses anomalies négatives. Même si l’hiver prochain devait être exceptionnellement froid, il ne remettrait pas en question la tendance au réchauffement de ces 40 dernières années. Même si celui-ci se tasse après El Nino et ralentit depuis 20 ans. Il a déjà fait très chaud dans le passé durant des périodes froides, y compris au coeur du Petit Age Glaciaire entre 1300 et 1850. Il peut donc faire très froid de nos jours malgré la période « chaude » actuelle… 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
un_Mauzunois Posté(e) 26 septembre 2018 Mauzun, Puy-de-Dôme (63), 600 m Partager Posté(e) 26 septembre 2018 (modifié) Qu'est-ce que c'est gonflant ces titres racoleurs ! Typiquement le truc qui vient décrédibiliser les recherches en météo/climato - surtout à une époque sinistre où l'effort de lecture ne dépasse guère les deux lignes - et encore, en gros caractère et en couleurs avec des points d'exclamation. Petite remarque d'ailleurs au passage : Il y a 1 heure, kicekikela a dit : Qu'on le croit ou pas cela se respecte Ce n'est pas une histoire de "croyance" justement, ni de "respect". Sans entrer dans des discussions épistémologiques, on peut croire ou pas en Dieu, on peut respecter ou pas une personne, mais là, il s'agit d'énoncés complexes qui sont vérifiables, réfutables et discutables, avec des hypothèses, des arguments etc, et se présentent sous la forme de probabilités (comme la plupart des énoncés scientifiques soit-dit en passant). Il ne s'agit donc pas d'y croire ou de respecter ces énoncés mais de les discuter (si tant est qu'on en ait les compétences, ce qui n'est pas mon cas). Je dis ça de manière générale hein, pour la suite de ce topic (et puis parce que récemment, un voisin m'a dit, après qu'on ait parlé du temps pour la semaine prochaine : "la météo, je n'y crois pas !" - ce qui laisse songeur.. malheureusement, les titres racoleurs contribuent à créer cette espèce de défiance absurde envers les recherches et les modèles et c'est assez triste) Modifié 26 septembre 2018 par le-planezard 18 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 26 septembre 2018 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 26 septembre 2018 Prévisions saisonnières mise à jour sur Meteo-Paris et comme d'habitude sur ce site grande douceur annoncée.C'est marrant quand même mais un peu répétitif😁 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
swimmer Posté(e) 26 septembre 2018 Partager Posté(e) 26 septembre 2018 Bonjour Guillaume Sechet voit au contraire un hiver très doux. J'ai entendu il y a peu de temps, Regis Crepet qui parit lui ausi sur un hiver clément. Faites vos jeux! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
RidersOnTheStorm Posté(e) 26 septembre 2018 Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m Partager Posté(e) 26 septembre 2018 Je n'ai rien contre GS, mais ses prévisions saisonnières sont les mêmes chaque hiver. Je ne me souviens pas de l'avoir vu prévoir un hiver froid par exemple. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Twister83 Posté(e) 26 septembre 2018 Fréjus - Saint Raphael (83) Partager Posté(e) 26 septembre 2018 il y a 25 minutes, RidersOnTheStorm a dit : Je n'ai rien contre GS, mais ses prévisions saisonnières sont les mêmes chaque hiver. Je ne me souviens pas de l'avoir vu prévoir un hiver froid par exemple. En même temps c'est pas comme si les hivers froids étaient récurent ces derniers temps.... C'est plus réaliste de prévoir un hiver doux qu'un hiver plus froid que la normale. 1 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joffrey Posté(e) 26 septembre 2018 Hoffen France Partager Posté(e) 26 septembre 2018 GS prend les cartes de l'an dernier change 2/3 trucs et voilà hiver doux a chaud , piscine pour novembre .. bref et si par magie une VDF arrive il change tout pour froids et risque de VDF histoire que... 2 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
RidersOnTheStorm Posté(e) 27 septembre 2018 Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m Partager Posté(e) 27 septembre 2018 Il y a 18 heures, Twister83 a dit : C'est plus réaliste de prévoir un hiver doux qu'un hiver plus froid que la normale. Bonjour ami Varois, en effet, car je suppose que certains "météorologues" privilégient (ou incorporent à haute dose dans leur recette) l'approche statistique. Je me suis donc livré à une petite étude sur les 20 derniers hivers en France (donc de l'hiver 1998 jusqu'à l'hiver dernier). Je les ai classé en 5 catégories : TD (très doux) D (doux) N (normal) F (froid) TF (très froid) On peut faire varier les bornes thermiques, on obtiendrait sensiblement les même résultats, quoi qu'il en soit , j'ai arbitrairement choisi les bornes suivantes, ou E est l'écart à la moyenne saisonnière de référence 1981-2010 de l'indicateur de température moyenne de Météo-France. TD (E supérieur à +2°C) D (E compris entre +1°C et +2°C) N (E compris entre -0,9°C et +0,9°C) F (E compris entre -1°C et -2°C) TF(E inférieur à -2°C) En totalisant les hivers selon ces 5 catégories, cela donne: 1 hiver TD (5%). Hiver 2016 5 hivers D (25%). Hivers 1998, 2001, 2007, 2008 et 2014 11 hivers N (55%). Tous les autres. 3 hivers F (15%). Hivers 2006, 2009 et 2010 0 hivers TF (0%) Conclusions: Il y aurait 2 fois plus de chances d'avoir un hiver doux à très doux (30%), qu'un hiver froid à très froid (15%). Il y aurait 80% de chances que l'hiver soit normal à doux. Annoncer un hiver très froid semble relever de la gageure. Dans ces conditions, on peut comprendre les choix faits par certains. 6 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylane Posté(e) 27 septembre 2018 Saint-Genest Malifaux, Pilat, (Haute)-Loire : 1024 m Expo sud du Meygal à la Perdrix en passant par le Mézenc Partager Posté(e) 27 septembre 2018 (modifié) Il y a 23 heures, le-planezard a dit : Qu'est-ce que c'est gonflant ces titres racoleurs ! Typiquement le truc qui vient décrédibiliser les recherches en météo/climato - surtout à une époque sinistre où l'effort de lecture ne dépasse guère les deux lignes - et encore, en gros caractère et en couleurs avec des points d'exclamation. Petite remarque d'ailleurs au passage : Ce n'est pas une histoire de "croyance" justement, ni de "respect". Sans entrer dans des discussions épistémologiques, on peut croire ou pas en Dieu, on peut respecter ou pas une personne, mais là, il s'agit d'énoncés complexes qui sont vérifiables, réfutables et discutables, avec des hypothèses, des arguments etc, et se présentent sous la forme de probabilités (comme la plupart des énoncés scientifiques soit-dit en passant). Il ne s'agit donc pas d'y croire ou de respecter ces énoncés mais de les discuter (si tant est qu'on en ait les compétences, ce qui n'est pas mon cas). Je dis ça de manière générale hein, pour la suite de ce topic (et puis parce que récemment, un voisin m'a dit, après qu'on ait parlé du temps pour la semaine prochaine : "la météo, je n'y crois pas !" - ce qui laisse songeur.. malheureusement, les titres racoleurs contribuent à créer cette espèce de défiance absurde envers les recherches et les modèles et c'est assez triste) Bravo à la Planezard (lP). Et à titre humoristique, je rajouterais une citation de Jean Tremblay (ex maire de Saguenay) lue dans le journal Métro (local gratuit) "Les non-croyants, j'y crois de moins en moins". Dis-nous lP, Jean Tremblay, c'est ton voisin ? Toujours dans le même journal très pratique puisque j'ai le temps de parcourir dans le moyen de transport éponyme, une étude étasunienne à propos de l'autisme. Donc rien à voir avec la météo mais le propos n'est pas là. L'étude s'intéressait en effet à la perception que les gens avait de ce terme et s'ils s'en sentaient experts ou non. Puis s'en suivait une série de questions simples et globalement consensuelles. Au final les personnes reconnues comme expertes répondaient plus souvent vrai que ceux qui se disaient/croyaient expertes (ce à quoi lP pourra certainement répondre que vu que ce sont les experts qui ont énoncé ladite vérité il n'est pas incongru qu'ils la trouvent plus fréquemment que les autres). Mais encore une fois le propos n'est pas là. La conclusion de l'étude était qu'en effet que face à une situation multidimensionnelle complexe et parfois mal appréhendée par les experts eux-mêmes - ce qu'ils sont d'ailleurs les premiers à reconnaître - moulinée au prisme des articles de presse et autre réseaux sociaux, l'argument final qui prévalait le plus souvent comme preuve irréfutable de la justesse du discours de chacun était "this is my opinion!" Un bon moyen de clore le débat. Modifié 27 septembre 2018 par Sylane Orthographe 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DoubleKnacki Posté(e) 27 septembre 2018 Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40) Partager Posté(e) 27 septembre 2018 (modifié) Le 26/09/2018 à 18:21, RidersOnTheStorm a dit : Je n'ai rien contre GS, mais ses prévisions saisonnières sont les mêmes chaque hiver. Je ne me souviens pas de l'avoir vu prévoir un hiver froid par exemple. Oui, c'est la même musique chaque année, sans surprises 😁. Mais, comment procède-t-il ? Analayse-t-il concrètement certains modèles saisonniers avec rigueur et objectivité ou, se fit-il juste à des pressentis doublés d'une logique qui dit que " de toute manière, compte tenu de notre climat et de son évolution inexorable, l'hiver sera certainement doux, dans son ensemble " ?!. Ou encore, fait-il un mélange des deux ?! 🤔 On est en droit de se poser la question et j'espère qu'il s'agit surtout de la première et dernière méthode, parce que sinon, perso, je n'appelle plus ça de la " tendance saisonnière " et tout le monde peut s'y coller, sans attendre et sans jeter le moindre oeil sur un modèle saisonnier, en spéculant juste par pure logique climatique, qu'il y a de fortes probabilité que ça se passera ainsi (dans la douceur), avec certainement 70 ou 80 % de chance que ça se réalise, au minimum. C'est son droit néanmoins, mais je préfère très nettement consulter le travail de Fred Decker depuis longtemps, pas parce qu'il prévoit des mois possiblement " froids " (même si c'est plaisant à voir 😍), mais parce qu'il prend un peu plus de risques, rentre plus dans les détails et nuances, comme il le faut. Son taux de réussite(s) me paraît, un peu plus positif aussi, de ce que je peux voir au fil des années. Je considère donc, qu'il fait lui, un réel travail de tendances saisonnières. Et puis Fred, semble assumer ce qu'il prévoit (hors erreur de ma part), on ne changeant pas tous les 15 jours " sa " tendance au regard de l'évolution des modèles (car dans ce cas de figure, on ne parle plus non plus de tendance saisonnières). Désolé d'être aussi dur avec G.S mais c'est vraiment mon point de vue. On va me dire qu'à la base, c'est dédié " au grand public " aussi, certes, mais le problème c'est que dans la tête d'un lecteur lambda, un hiver prévu doux sera considéré de cette manière avec : une absence totale de froid, peu ou pas de gelées (juste en montagne), pas de neige nulle part, rien en montagne sauf au-dessus de 2000 ou 2500 m, aucun coup de froid et aucune vague de froid, avec des températures de 4/8°c les matins et des maximales vers 15/20°c... Modifié 27 septembre 2018 par DoubleKnacki 10 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
amateur Posté(e) 27 septembre 2018 Isèrois, mais proche de Lyon (Sud) : Chuzelles - 260m Partager Posté(e) 27 septembre 2018 il y a 51 minutes, DoubleKnacki a dit : C'est son droit néanmoins, mais je préfère très nettement consulter le travail de Fred Decker depuis longtemps, pas parce qu'il prévoit des mois possiblement " froids " (même si c'est plaisant à voir 😍), mais parce qu'il prend un peu plus de risques, rentre plus dans les détails et nuances, comme il le faut. Son taux de réussite(s) me paraît, un peu plus positif aussi, de ce que je peux voir au fil des années. Je considère donc, qu'il fait lui, un réel travail de tendances saisonnières. Et puis Fred, semble assumer ce qu'il prévoit (hors erreur de ma part), on ne changeant pas tous les 15 jours ça tendance au regard de l'évolution des modèles (car dans ce cas de figure, on ne parle plus non plus de tendance saisonnières). Désolé d'être aussi dur avec G.S mais c'est vraiment mon point de vue. Complètement d'accord! 👍 FD précise d'ailleurs sur son site que ses prévisions peuvent changer (j'ai vu ça sur le mois d'aout de cette année) mais pas plus tard que 2 mois à l'avance. Il tient son tableau de stats qui est intéressant. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 27 septembre 2018 Gentilly Partager Posté(e) 27 septembre 2018 Il y a 9 heures, RidersOnTheStorm a dit : Bonjour ami Varois, en effet, car je suppose que certains "météorologues" privilégient (ou incorporent à haute dose dans leur recette) l'approche statistique. Je me suis donc livré à une petite étude sur les 20 derniers hivers en France (donc de l'hiver 1998 jusqu'à l'hiver dernier). Je les ai classé en 5 catégories : TD (très doux) D (doux) N (normal) F (froid) TF (très froid) On peut faire varier les bornes thermiques, on obtiendrait sensiblement les même résultats, quoi qu'il en soit , j'ai arbitrairement choisi les bornes suivantes, ou E est l'écart à la moyenne saisonnière de référence 1981-2010 de l'indicateur de température moyenne de Météo-France. TD (E supérieur à +2°C) D (E compris entre +1°C et +2°C) N (E compris entre -0,9°C et +0,9°C) F (E compris entre -1°C et -2°C) TF(E inférieur à -2°C) En totalisant les hivers selon ces 5 catégories, cela donne: 1 hiver TD (5%). Hiver 2016 5 hivers D (25%). Hivers 1998, 2001, 2007, 2008 et 2014 11 hivers N (55%). Tous les autres. 3 hivers F (15%). Hivers 2006, 2009 et 2010 0 hivers TF (0%) Conclusions: Il y aurait 2 fois plus de chances d'avoir un hiver doux à très doux (30%), qu'un hiver froid à très froid (15%). Il y aurait 80% de chances que l'hiver soit normal à doux. Annoncer un hiver très froid semble relever de la gageure. Dans ces conditions, on peut comprendre les choix faits par certains. Je ne sais pas si Guillaume Séchet procède de cette manière même si ça y ressemble, avec bien entendu un taux de réussite élevé. Personnellement je ne pense pas que ce soit de la prévision saisonnière, mais plutôt de la climatologie appliquée pour faire de la prévision sans chercher ailleurs. 15% sous les normes? Si des éléments et indices à disposition tirent vers cette tendance, c'est tout aussi recevable que les 30% au dessus des normes. Et pour rappel, un hiver globalement doux peut cacher une VDF notable, c'est juste pour dire que les moyennes ne sont pas le quotidien d'une saison. 7 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
RidersOnTheStorm Posté(e) 28 septembre 2018 Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m Partager Posté(e) 28 septembre 2018 Pour éviter toute ambiguité, je tiens à préciser ceci: 1) Ma petite démonstration ne visait personne en particulier et surtout pas GS. 2) Je n'approuve bien sûr pas cette façon de procéder qui aseptise tout, mais j'ai juste tenter d'expliquer qu'il est très tentant de pondérer plus ou moins fortement une prévision saisonnière par ces considérations. Du moins si on recherche la prise de risque minimum.🙂 Fin du HS pour moi. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franck derrien Posté(e) 28 septembre 2018 villard de lans Partager Posté(e) 28 septembre 2018 question bete mais le fait que il fasse tres doux et sec depuis juin augmente statistiquement la probabilité que l'hiver soit froid et humide ? le fait que il y ait eu un excedent de temperatures et un deficit de precipitations pendant l'été augmente la probabilité que il y ait un déficit thermique et un excedent de neige pendant l'hiver statisitiquement ? ( un peu comme quand en course à pied tu as un pic de forme avec plusieurs podiums pendant plusieurs moi cela augmente la probabilite de blessure et de depression les mois suivants par une sorte d'equilibre statistique au cours de l'année ) bonne journée franck derrien 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 28 septembre 2018 Partager Posté(e) 28 septembre 2018 Il y a 4 heures, franck derrien a dit : question bete mais le fait que il fasse tres doux et sec depuis juin augmente statistiquement la probabilité que l'hiver soit froid et humide ? le fait que il y ait eu un excedent de temperatures et un deficit de precipitations pendant l'été augmente la probabilité que il y ait un déficit thermique et un excedent de neige pendant l'hiver statisitiquement ? ( un peu comme quand en course à pied tu as un pic de forme avec plusieurs podiums pendant plusieurs moi cela augmente la probabilite de blessure et de depression les mois suivants par une sorte d'equilibre statistique au cours de l'année ) bonne journée franck derrien Non c'est une question de probabilité. C'est pas parce que tu fais avec ton dé 4 fois le chiffre 6 que ça diminue les chances de refaire 6 la 5ème fois. Même si au bout de x lancés, tu obtiendra à peu près des stat quasi identiques pour chaque chiffre. Le situations météo marchent un peu de la même façon, et ce qui est sûr, c'est que jamais on a pu tirer des plans sur l'hiver en analysant l'été. (et vice versa) 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume39 Posté(e) 28 septembre 2018 La Pesse - 1085 m Partager Posté(e) 28 septembre 2018 Mise à jour des prévisions saisonnières de Météo France: http://www.meteofrance.com/accueil/previsions-saisonnieres Pas de scénario privilégié pour le trimestre OND sur l’Europe Occidentale, tant sur le plan des températures que des précipitations. Plus sec et chaud probable sur l’est européen. En clair aucune tendance ne se dégage chez nous, mystère.... Au moins on est pas direct dans le rouge c’est déjà pas si mal. 5 11 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 28 septembre 2018 Partager Posté(e) 28 septembre 2018 (modifié) Le 12/09/2018 à 19:11, bernardt60 a dit : Ce que je vois surtout c'est que depuis quelques années le bon vieux zonal est bien malade . Est-ce que cela donnera forcément un hiver rigoureux, ça c'est une autre histoire . Je n'irais pas jusque là quand même. Certes, nos derniers hivers n'ont pas été aussi catastrophiques que des hivers du type 2013/2014 ou 2015/2016, mais on a quand même eu des séquences zonales encore assez récemment, notamment pendant l'hiver 2017/2018. Bien que celui-ci ait connu des fenêtres météorologiques froides, au début et à la fin de l'hiver, il ne faut pas oublier que cette période hivernale a été très contrastée et que sur une majeure partie de l'hiver (grosso modo de mi-décembre à mi-février), une récurrence plutôt zonale ponctuée d'intermèdes un peu plus ondulatoires (ondulations essentiellement européennes) a été de la partie avec à la clef un mois de janvier 2018 assez remarquable (forte pluviométrie en particulier dans l'est et le centre est de la France, déficit d'ensoleillement généralement supérieur à 30% sur l'hexagone, anomalie thermique nationale d'un peu plus de +3°c ... mois de janvier le plus chaud depuis 1900 (merci au RC x( )). Plus globalement, on peut constater qu'en termes d'occurrence de régimes de temps ou plutôt de positionnements des grands centres d'actions, l'activité dépressionnaire au-dessus de l'Atlantique est généralement assez omnipotente depuis 2013 et que les conditions anticycloniques nous collent souvent à la peau en France. Ce qui était un peu moins le cas au cours des années antérieures à 2013. L'un des grands absents reste le régime à anticyclone groenlandais, peu entrevu au cours des années précédentes. Par le passé, de pareilles périodes, fortement dominées par le complexe dépressionnaire au-dessus de l'océan et caractérisées par une faible occurrence en régime NAO- ou à anticyclone groenlandais ont déjà eu lieu. Pour mieux caractériser la puissance du régime d'ouest au-dessus de l'océan, j'ai réalisé un petit graphique excel. La courbe bleue représente les anomalies de vents zonaux à 500 hpa (dans la moyenne troposphère) par rapport aux normales 1981-2010, au-dessus d'une zone délimitée par le 60e et le 50e parallèle, et par les longitudes -60° et -20° , ce qui correspond grosso modo à la zone de l'Atlantique située entre Terre-Neuve et les îles britanniques (courbe déjà exploitée par 13V l'an dernier, mais pas exactement au niveau de la même zone je crois). Il s'agit ici d'une moyenne glissante de 36 mois afin "d'éliminer" le bruit de fond, de lisser la courbe et afin de mieux apprécier le "signal global" (attention : il ne faut pas prendre au pied de la lettre ce graphique) . A ceci, j'ai rajouté également le nombre moyen de tâches solaires (moyenne glissante sur 13 mois) en vue de visualiser l'activité solaire (courbe verte), c'est loin d'être impertinent. Et en plus de cela, j'ai placé les SSW majeurs (ou réchauffements stratosphériques majeurs) qui se sont manifestés depuis 1958 (bâtonnets oranges). Tendanciellement, on remarque 4 périodes qui sortent du lot avec des anomalies positives de vents zonaux, et donc tendanciellement un régime d'ouest plus important. La période du début des années 90 étant la plus imposante, elle est suivie après par 3 autres périodes de moindre importance : entre autre celle que nous avons vécu depuis grosso modo 2013 et que nous vivons toujours actuellement, une séquence au milieu des années 70 ainsi qu'au milieu des années 80. Il est notamment possible de noter que ces "phases" au cours desquelles, le flux d'ouest était en moyenne un peu important (là c'est un peu un abus de langage car il s'agit d'une moyenne glissante de 3 ans !) sont précédées par des pics d'activités solaires (avec un certain temps de retard). Ce commentaire est à mettre en parallèle avec l'analyse de 13Vents d'il y a 2 ans ou le très long post de Gugo de cette année . Toutefois, réciproquement, on ne peut pas faire la même observation sur ce graphique, un pic d'activité solaire n'est pas systématiquement suivi par un "cycle" au cours du quel, en moyenne, le régime d'ouest est plus puissant. Par ailleurs, 3 de ces 4 périodes sont marquées par l'absence de SSW majeurs sur plusieurs années (voir grandes flèches rouges). Dans les années 1990, cette absence a duré près de 10 ans, dans les années 70 : 4 ans. Et plus récemment, après le SSW du 18 janvier 2013, il fallu attendre 5 ans avant de voir se manifester un nouveau SSW majeur (cette année au cours du mois de février). A titre d'informations, nous avons en moyenne 6 SSW majeurs approximativement chaque décennie. Cette remarque n'est pas dénuée de sens car un SSW majeur génère dans certains cas (pas dans tous les cas) la désorganisation du complexe dépressionnaire et donc davantage de flux méridiens vers les latitudes septentrionales et l'affaiblissement de l'activité dépressionnaire au-dessus de l'Atlantique. L'absence d'un tel phénomène est donc plus susceptible de laisser le régime d'ouest en pleine vigueur au cours de la saison hivernale. Tout ceci peut donc nous interpeller sur l'existence possible de grands cycles plus ou moins réguliers, plus ou moins variables, mais certainement très difficiles à définir à des échelles de temps de plusieurs mois, voire plusieurs années. Bien évidemment, je ne vais pas pouvoir produire une tendance saisonnière pour l'hiver prochain à partir de ce que je viens de vous partager. Je remarque juste que depuis quelques temps, l'activité dépressionnaire sur l'atlantique a souvent tendance à nous importuner, hivernophilement parlant (même si c'est un peu moins le cas maintenant : exemple de l'hiver dernier). Ceci va-t-il se poursuivre l'hiver prochain ? Je ne suis pas en mesure de le dire, seulement à l'analyse des éléments que je viens de vous exposer. Modifié 28 septembre 2018 par Cirus 14 23 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antonio Posté(e) 29 septembre 2018 Partager Posté(e) 29 septembre 2018 (modifié) Le 27/09/2018 à 14:02, RidersOnTheStorm a dit : Bonjour ami Varois, en effet, car je suppose que certains "météorologues" privilégient (ou incorporent à haute dose dans leur recette) l'approche statistique. Je me suis donc livré à une petite étude sur les 20 derniers hivers en France (donc de l'hiver 1998 jusqu'à l'hiver dernier). Je les ai classé en 5 catégories : TD (très doux) D (doux) N (normal) F (froid) TF (très froid) On peut faire varier les bornes thermiques, on obtiendrait sensiblement les même résultats, quoi qu'il en soit , j'ai arbitrairement choisi les bornes suivantes, ou E est l'écart à la moyenne saisonnière de référence 1981-2010 de l'indicateur de température moyenne de Météo-France. TD (E supérieur à +2°C) D (E compris entre +1°C et +2°C) N (E compris entre -0,9°C et +0,9°C) F (E compris entre -1°C et -2°C) TF(E inférieur à -2°C) En totalisant les hivers selon ces 5 catégories, cela donne: 1 hiver TD (5%). Hiver 2016 5 hivers D (25%). Hivers 1998, 2001, 2007, 2008 et 2014 11 hivers N (55%). Tous les autres. 3 hivers F (15%). Hivers 2006, 2009 et 2010 0 hivers TF (0%) Conclusions: Il y aurait 2 fois plus de chances d'avoir un hiver doux à très doux (30%), qu'un hiver froid à très froid (15%). Il y aurait 80% de chances que l'hiver soit normal à doux. Annoncer un hiver très froid semble relever de la gageure. Dans ces conditions, on peut comprendre les choix faits par certains. Il faudrait utiliser une serie d'hiver plus nombreuse pour que ce soit vraiment pertinent non ? D'après mes souvenirs en stat et proba, plus un echantillon est grand plus celui ci est exploitable. La série des 20 derniers hivers n'est pas representative des hivers a venir. On peut avoir des series d hivers beaucoup plus froid ou normaux ou très doux du faite de la grande variabilité climatique sous nos latitudes. Ton étude donne une idée mais n est pas exploitable pour affirmer que tel ou tel prévisions est une gageur. Les numéros du loto sont un très bon exemple. Par ailleurs une moyenne sur 3 mois n'a pas beaucoup de sens car elle masque les extrêmes, quid de l hiver 2011/2012, avec un mois de de decembre janvier doux voir très doux et un mois de février avec une des vague de froid les plus sévère depuis plusieurs années. Et l hiver 2016/2017 avec un mois de décembre sec et neutre, un mois de janvier le plus froid depuis 1997 et février tres doux. Le ressenti d une saison ne se limite pas a un ressenti d une moyenne de 3 mois oos, sauf dans le cas de notre été 2018 chaud et sec dans toute sa durée Modifié 29 septembre 2018 par Antonio Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 29 septembre 2018 Partager Posté(e) 29 septembre 2018 Il y a 11 heures, Antonio a dit : Il faudrait utiliser une serie d'hiver plus nombreuse pour que ce soit vraiment pertinent non ? D'après mes souvenirs en stat et proba, plus un echantillon est grand plus celui ci est exploitable. La série des 20 derniers hivers n'est pas representative des hivers a venir. On peut avoir des series d hivers beaucoup plus froid ou normaux ou très doux du faite de la grande variabilité climatique sous nos latitudes. Ton étude donne une idée mais n est pas exploitable pour affirmer que tel ou tel prévisions est une gageur. Les numéros du loto sont un très bon exemple. Par ailleurs une moyenne sur 3 mois n'a pas beaucoup de sens car elle masque les extrêmes, quid de l hiver 2011/2012, avec un mois de de decembre janvier doux voir très doux et un mois de février avec une des vague de froid les plus sévère depuis plusieurs années. Et l hiver 2016/2017 avec un mois de décembre sec et neutre, un mois de janvier le plus froid depuis 1997 et février tres doux. Le ressenti d une saison ne se limite pas a un ressenti d une moyenne de 3 mois oos, sauf dans le cas de notre été 2018 chaud et sec dans toute sa durée Son classement a le mérite d'exister. C'est sûr un échantillon sur 50 années serait meilleur, mais tu prends dans ce cas des années qui n'appartiennent plus à notre climat... Quand à la moyenne de 3 mois, elle permet de qualifier un hiver. Mais tu peux pour une autre approche, ne prendre que les 10 tn les plus basses de chaque hiver, ou les 10 tx les plus élevées...etc....etc... Au final, tu ne risques de ne pas avoir un résultat bien différent ! Avec, au regard de la moyenne 81/10, peu ou pas de jours anormalement froids (ils seront calibrés sur les tn des hivers 85 et 87), et par contre des tx en pleine fièvre, car janvier 2018 ou décembre 2015, c'est du pas connu au cours de 81/10. 1 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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