Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Higurashi

Membres
  • Compteur de contenus

    10159
  • Inscription

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par Higurashi

  1. Forbach (Moselle) : précipitations sous forme de granules de glace depuis une petite heure.
  2. 1 à 2 cm sur Forbach (Moselle). La neige a désormais laissé sa place à la pluie.
  3. Il est d'ailleurs intéressant de rappeler que l'Arctique peut libérer de manière spontanée de grandes quantités d'eau douce dans l'Atlantique Nord. Une sorte de vidange naturelle de l'ordre de 10 000 kilomètres cubes en quelques années. On a observé ça à plusieurs reprises au siècle dernier, correspondant à ce qu'on a appelé les grandes anomalies de salinité. Si cela survenait aujourd'hui, je pense que l'espace médiatique deviendrait illisible avec une panique généralisée sur l'AMOC.
  4. En prenant un pas de temps adapté à l'océanographie opérationnelle, on ne voit pas de renforcement particulier. https://psl.noaa.gov/map/clim/sst.anom.anim.html
  5. Dépression polaire ce 2 janvier, en mer de Norvège.
  6. Une phase analogue à celle de la fin du vingtième siècle, je ne sais pas, mais des phases plus actives, oui. Le domaine nord-atlantique est solidement ancré dans ces modes décennaux.
  7. Si on parle de tendance climatique, je cite MF : "(...) aucune tendance climatique ne peut être établie sur l’évolution de leur intensité". Par contre, on voit que certaines décennies sont plus favorables que d'autres. Ne pas oublier que la NAO a connu une phase très particulière vers la fin du vingtième siècle, fluctuation qu'on ne sait toujours pas très bien expliquer il me semble (variabilité interne ?).
  8. Neige à Forbach (Moselle), ça commence à tenir.
  9. MF a un site très bien fait sur les tempêtes, malheureusement il n'est plus accessible pour le moment. On peut quand même consulter les pages archivées : https://web.archive.org/web/20230601085827/http://tempetes.meteo.fr/Tempetes-et-changement-climatique.html À l'échelle du pays, on observe une forte variabilité décennale, mais pas de tendance claire à plus long terme, que ce soit en fréquence ou en intensité. Au niveau régional, on trouve quelques baisses significatives (dans le Nord-ouest notamment), sans toutefois qu'il y ait de lien évident avec le changement climatique.
  10. Ça décoiffe ! La vidéo complète : https://youtu.be/RyPGB-H5GtI
  11. Pas sûr de comprendre cette phrase car les deux valeurs sont cohérentes. À ce titre, le document TRACC cite Ribes et al. : "Sur la base des mêmes données contraintes par les observations qu’utilisées précédemment (Ribes et al., 2021 ; Ribes et al., 2022), il apparaît que les réchauffements planétaires (Monde) de + 1,5 °C, 2 °C et 3 °C par rapport à la période pré-industrielle correspondent à des réchauffements France hexagonale (Fr-Hex) de + 1,4 °C, 2,1 °C et 3,4 °C par rapport à 1976–2005 (tableau 2). L’écart de réchauffement sur la France hexagonale entre la période pré-industrielle et 1976–2005 s’élève à + 0,6 °C". 3,4 °C + 0,6 °C, on retrouve les 4 °C en 2100 par rapport au préindustriel.
  12. Pour l'étude des forçages à l'échelle du pays, voir : https://esd.copernicus.org/articles/13/1397/2022/esd-13-1397-2022.html "The partial recovery from the aerosol cooling (over the last 40 years) and the recovery from volcanic-induced cooling then contributed to a very rapid warming over the last 30 years". Notez que les modèles globaux type CMIP tiennent bien compte du forçage par les aérosols (simulations historiques + scénarios). Le biais évoqué par Schumacher et al. porte sur les RCM CORDEX qui sont des modèles régionaux. À noter aussi : "(...) evidence suggests that internal variability contributed to making the last decade particularly hot over France".
  13. Enfant, énormément. Par contre, pas sûr d'avoir gardé grand-chose.
  14. Non, il s'agit bien du réchauffement anthropique centré sur 2050 (+2,7 °C par rapport à la référence 1901-1930 de 11,6 °C). https://meteofrance.com/sites/meteofrance.com/files/files/editorial/rapport-trajectoire-rechauffement-adaptation-changement-climatique-partie-1.pdf
  15. Cette vidéo fait partie d'une série de cours dispensés par le Collège de France. Pas encore eu le temps de regarder, mais bientôt j'espère ! Voici le lien de la playlist : https://www.youtube.com/playlist?list=PLplJ4125oPMQEwPkdoMxN5ZkNJlPdorDn
  16. Bienvenue Avoir également l'avis de physiciens experts en variabilité. Ce qu'on observe est une superposition de choses qui demande, à un moment ou un autre, de discuter des mécanismes physiques. La TRACC cherche à isoler une composante anthropique forcée. On ne peut pas simplement lui comparer l'observation qui contient la tendance forcée + 1 réalisation de variabilité. Pour illustrer le poids de la variabilité aux échelles décennales : les différentes réalisations ci-dessous ne diffèrent que par la condition initiale d'un même modèle. Autrement dit, à ces échelles et pour un scénario d'émissions donné, la réalité évoluera quelque part entre un faible réchauffement (voire une stabilité) et un fort réchauffement. Les vignettes cerclées en noir et en bleu montrent des tendances décennales très différentes, pourtant la tendance forcée est la même !
  17. Oui, et on peut même préciser : refroidissement intense -> diminution des épaisseurs -> convergence en altitude -> élévation de la pression au sol -> ... Cette convergence d'altitude est une étape essentielle puisqu'elle permet à la pression au sol de monter (apport de masse horizontal). À masse constante, on pourrait refroidir l'air et le densifier autant qu'on voudrait, la pression au sol ne changerait pas !
  18. Je ne pense pas qu'on puisse raisonner aussi simplement. On sait que le domaine nord-atlantique a de fortes fréquences multi-décennales, avec une empreinte très nette en Europe de l'Ouest. Par conséquent, il n'y a pas nécessairement incompatibilité entre les observations des 20 dernières années et les tendances attendues à long terme. Les études basées sur de grands ensembles (comme CESM) ont montré que, sur les dernières décennies, l'Europe pouvait tout aussi bien s'être réchauffée très fortement que faiblement. Or, dans ces expériences, seules les conditions initiales sont responsables des différences, ce qui montre bien le poids de la variabilité même sur plusieurs décennies. Jusqu'à présent, la réalité nous a placé sur une réalisation élevée, mais il n'y a pas de lien nécessaire avec la tendance forcée (anthropique).
  19. La trajectoire de 4°C à l'horizon 2100 est un scénario médiant pour la France, sachant que les scénarios haut et bas sont jugés très peu probables. Travailler une adaptation sur cette base est plutôt raisonnable, d'autant que la TRACC est pensée pour être mise à jour en cas de besoin. Aussi, il faut bien voir que la variabilité peut amplifier le réchauffement ou au contraire l'amortir à court / moyen terme sans que cela ne remette en cause la tendance attendue à long terme.
  20. Sachant qu'un hiver 1963 est, dans l'absolu, encore possible (https://wcd.copernicus.org/articles/5/943/2024/), on peut arguer que oui.
  21. Avec le recul, on sait que le cold blob de 2014-2016 était essentiellement dû à un important transfert d'énergie de l'océan vers l'atmosphère lors des hivers précédents. Il est important de bien séparer les échelles de temps, car on peut avoir des signatures de SST semblables mais pour des raisons différentes. https://www.annualreviews.org/content/journals/10.1146/annurev-marine-121916-063102
×
×
  • Créer...