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lc30

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  1. c'est curieux ceci me laisse froid /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ; je repense à l'optimum climatique du début du deuxième millénaire, avec la colonisation du Groenland par les islandais, colonisation qui s'achève vers l'an 1500 en raison du refroidissement climatique. La mer ne semble pas avoir tellement monté au moment de l'optimum climatique dont on sait parfaitement qu'il a été général sur l'ensemble du globe. par profession le catastrophisme ne m'inspire pas du tout ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> -- lc30
  2. Quel que soit le risque il y a une mode qui court à travers l'Europe actuellement : le catstrophisme ! je crois, par profession être bien placé pour en parler. c'est valable sur le plan climatique, sur le plan des risques naturels comme les inondations, etc.... Sur le terrain, lors de mes enquêtes, je m'aperçois que la population est hypersensibilisée, raconte tout et n'importe quoi à la fois pour se rassurer et convaincre l'interlocuteur : qu'il s'agisse de sécheresse, de pluies violentes, de températures, etc..... le catstrophisme est à la mode car bien des gens se sont engoufrés dans le créneau du risque ( naturel, nucléaire, biologique, industriel classique, médical,..) sans avoir les bases nécéssaires à une analyse saine du domaine qu'ils abordent. Il ne s'agit pas de laisser parler que de soi-disant spécialistes ( là aussi j'aurais beaucoup à dire dans mon domaine) mais d'écouter ce que disent les gens post-catastrophe (ou de sérieusement consulter des archives, ce qui revient au même) de faire des enquêtes sérieuses avant de lancer tout et n'importe quoi. C'est peut-être un peu hors sujet, mais en apprence seulement, car cela concerne aussi le climat, et par exemple les modèles de prévision climatique... -- lc30
  3. et surtout à renvoyer la responsabilité sur un attentat, ce qui exonèrerait Total et ses assureurs dans le versements d'indemnités carabinées.... La seule consultation des sismogrammes montrait ( et d'autres personnes ayant elles le statut officiel d'experts l'ont fait aussi) qu'il ne pouvait y avoir eu qu'une explosion et pas autre chose, ce qui n'est pas le cas d'un attentat. Ceci dit l'aspect du ktill est extrèmement intéressant, même si on ne peut tout y mettre sur le dos en matière d'absorption du CO2. il y a aussi le rôle du sulfate de fer qui selon certaines études favoriserait le développement des micro-organismes à la surface de la mer. Des expériences auraient été faites sur des zones limitées. Quelqu'un en saurait-il plus sur le sujet. De mémoire l'information remonjte à trois ou quatre ans -- lc30
  4. de Torrent : Situation que j'estime préoccupante pour la Mer de Barents et le Nord de la Mer du Groenland, la banquise peine à tenir autour de l'archipel du Spitzberg. pour ma part je ne suis pas trop inquiet dans ces zones compte tenu de la très forte activité sous-marine qui est variable sur un terme moyen ( celle des sources chaudes liées au volcanisme de la dorsale) dans la zone du Spitzberg. lc30
  5. assez d'accord avec la remarque de Torrent, ce qui semble bien montrer, pour l'indice composite qui règle la perception de la Nina/El Nino, une apparence de cycle de l'ordre de 25 ans entre les épisodes différents ( La nina dominant/ El nino dominant). j'utilise le terme d'apparent, car comment aller plus loin que la période des cinquante cinq ans portée sur le diagramme. Si j'essaye d'interpréter on aurait mais sur une seule période une "pseudopériodicité" de l'ordre de 50/55 ans ... Là on se satisferait de considérations qui ne sont pas anodines sur l'influence de la position du centre du soleil par rapport au barycentre du système solaire et donc sur une variation du rayonnement solaire en fonction de ce paramètre. on ne peu pas fermer la porte à cette interprétation, on ne peut pas l'admettre immédiatement car on n'a pas le recul du temps. -- lc30
  6. lc30

    La Niña est de retour

    une précision : le retour de la nina est déclaré, lorsque pendant 3 mois consécutif, l'indice composite que l'on peut consulter sur http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/ possède un écart type négatif. c'est bien ce qui s'est passé -- lc30
  7. lc30

    La Niña est de retour

    un retour après une longue interruption, bonjour à tous ! ceci dit , selon l'indice composite on se trouve dans une période La Nina faible succédant à un El Nino également faible. L'influence de la nina sur la fréquence des tornades ( pas des cyclones) dans le couloir des tornades des USA fait partie maintenant des faits statistiquement prouvés, et utilisés par les assurances USA - placements à court ou moyen terme des liquidités financières..... parler d'influence directe sur le climat de l'Europe occidentale, il faut être prudent : la consultation de l'indice composite n'incite pas à la corrélation, il vaudrait mieux voir l'oscilaltion nord atalntique pour cela. -- lc30
  8. nîmes 160 mm depuis ce matin. -- lc30
  9. le problème d'un incident cévenol est lié aussi à la température de la méditerranée qui actuellement est normale. La goutte froide est aussi nécessaire, bien sûr. Sur la localisation : un incident cévenol c'est très rarement plus de 1500 km² touchés. On ne peut classer l'incident de l'Aude de 1999 comme incident cévenol, car en fait c'est le vent d'Est qui est en partie responsable de cette localisation. pour ma part je pense que l'incident "cévenol" doit être réservé à quatre ou cinq départements : Lozère, Gard, Ardèche, Hérault, Aveyron et peut-être Haute-Loire -- lc30
  10. je ne polémique que rarement mais je souhaiterai savoir quelle formation de d'historien possède alain coustou, car s'il veut faire des comparaison il faut d'abord qu'il les explicite historiquement dans le sens où le risque est le croisement de l'aléa et de la vulnérabilité. Or la vulnérabiulité n'est liée qu'à la méconnaissance humaine des aléas. Alors qu'il veuille bien arrêter de matraquer avec des idées sorties du plus pur conformisme médiatique. -- lc30 chargé du cours de risques naturels ENSMSt Et ancien attaché risques
  11. Nouvelle Orléans et Katrina. Le décompte des morts et des dégâts n'est pas achevé sur la côte américaine du golfe du Mexique, mais il est nécessaire de faire quelques remarques à ce stade de l'information et de la réflexion : 1) Contrairement à ce que les médias audiovisuels n'ont cessé de nous rabattre les oreilles le cyclone Katrina, n'est pas le cyclone du siècle, contrairement à Andrew ou Camille par exemple. La consultation fréquente du site du Tropical Prediction -Center national Hurricane Center, montre que ce cyclone n'a jamais dépassé la valeur de 3 sur l'échelle Saffir-Simpson, ce qui certes est très important n'atteint pas le niveau 5 d'Andrew ou 4 d'Hugo. Par contre il s'abat sur une région peuplée, industrialisée donc très vulnérable. Il ne faut pas confondre les dégâts qui se chiffrent en dollars et l'énergie qui relève de l'échelle citée. S'il n'y avait pas d'activité humaine il n'y aurait pas de vulnérabilité, donc pas de risques ! 2) Les côtes de Louisiane ou du Mississippi sont basses, et la zone maritime peu profonde donc très vulnérables aux tempêtes. (truisme) 3) La Nouvelle-Orléans est construite sous des digues contenant le Mississippi ou le lac Ponchartrain. Toute rupture de digues entraîne inévitablement des dégâts, dans ces conditions. 4) Une vague de 6 mètres ( Nouvelle Orléans) et 9 mètres (Biloxi) a pénétré la zone sur une distance de plusieurs kilomètres : il est évident qu'il y a eu raz-de-marée donc mur d'eau, mais de quelle origine c'est un autre problème. L'hypothèse du raz-de-marée météorologique ne tient pas car le mur d'eau est trop important ; il semble plus probable que sous l'effet de la tempête dans les fonds très peu profonds de la zone on a pourrait avoir eu des mouvements de terrain sous-marins dans le plateau deltaïque du Mississippi, plateau très mal consolidé puisque constitué d'alluvions très récentes. Ceci explique à mon avis mieux l'existence de cette vague dont les hauteurs attestées sont différentes. Une confirmation de cette hypothèse pourrait venir des différences d'heure où la vague a frappé, car sur des fonds de l'ordre de la dizaine de mètres la vitesse de propagation d'un tsunami est de l'ordre de 30 km/heure. -- lc30
  12. au sujet des années bissextiles et du niveau de marnage du léman : les suisses se réservent de ne pouvoir laminer les débits en raison de l'entretien des berges du lac; d'où la disposition de l'accord franco-suisse. -- lc30
  13. L'armée de barrage ne serta pas à grand chose. M. MESNY a montré, il y aquelques années ( moins de dix) que vides au maximum les réservoirs ( en fait en dérivation sur les cours d'eau) ne sont susceptibles que de retenir au total 17 % des eaux. De plus ils sont très loin des zones vulnérables. Et de plus, tourisem oblige d'un côté, sécurité des ouvrages oblige de l'autre, une retenue doit être toujours pleine au tiers, sinon attention aux procédures de reremplissage. ne pas compter retenir plus de 10 %. les seuls réservoirs qui en france peuvent jouer un rôle d'écrêteur sont : le lac Léman ( accord franco-suisse, sauf les années bissextiles), le lac du Bourget ( par le canal de Savières), le barrage de Villerest. Une crue se gère en débit et non en volume, il n'y a que quelques imbéciles technocrates du MDDE qui ne le savent pas. -- lc30
  14. pour Paris 1910 ne pas oublier qu'il y eut une pluie sur un sol gelé, donc aucune absorption. En plus, en langage argotique des crues on dit que la crue de 1910 fut en dos de chameau, c'est-à-dire que trois crues se succédèrent ( Yonne Seine Marne) avec de très brefs répits entre les trois bosses. On a tenu un colloque à la Société Htdrotehnique de France il y a quelques années, mais les résultats ne semblent absolument pas arrivés aux oreilles décisionnelles ( à moins qu'elles soient sourdes...) -- lc30 ( si certains veulent un fichier pdf de quelques petites investigations sur les crues à Nîmes au XXème siècle, passez moi un message avec votre adresse)
  15. de toute façon tous les torrents qui descendent de la Chartreuse ou de Belledone, sont dangereux : voir tous les P.O.S. du coin et les zones délimitées comme ayant déjà été atteintes ou susceptibles de l'être et il n'y a pas à s'étonner, à la fois des dégâts, et des hauteurs de pluie. -- lc30
  16. lc30

    Anticyclones mobiles polaires

    ça y est, ça les reprend ! j'espère que les détracteurs du professeur LEROUX ont eu l'occasion de discuter de cela avec lui et non avec des détracteurs systématiques. Comme toute théorie elle a ses triomphes et ses limites, mais elle explique pas mal de faits réels, alors que l'on reste serein ! -- lc30
  17. une précision nîmoise : pour Florent76. En 1988 ce n'est pas le Vistre qui a débordé, mais les cadereaux des torrents le plus souvent à sec, dont on a restreint le lit de façon drastique, quant encore on ne l'a pas fait disparaître ( ce que j'ai mis pour un cas précis 16 ans à prouver). Et surtout ne pas oublier, mais cela la DDE le cache très volontiers qu'il y eut le 3 octobre 1988 trois ruptures de barrage, alors que je l'ai écrit, noir sur blanc dans une revue de risques très lue au ministère de l'écologie. S'il n'y avait pas eu ces trois ruptures ( une sur le cadereau d'Uzès, deux sur le cadereau de Camplanier), les dégâts fussent moindre. la presse complice admis enfin le 3 octobre 1997 la première rupture de barrage. Ensuite ce sont les apports du Rhony dans le vistre qui ont provoqué de gros dégâts sur Aimargues et St Laurent d'Aigouze Nîmes 1988, ce n'est strictement rien, par rapport à ce qui se passa en 1931 alors que le cadereau d'Alès était ouvert (à centre-ville-ouest), ou sur le valat de Riquet en 1920 lorsque le flot fit dérailler le train Nîmes Uzès ( 1 mort, et 7 ou 8 blessés -7 selon le PLM, 8 selon le journal local). Et dans un bon recensement des événements nîmois, on en compte au moins 37 au cours des 360 dernières années. Et compte tenu de l'urbanisation si les événements de 1868, ou 1915 recommençaient... et bien....! j'ai sous les yeux le catalogue de ces inondations nîmoises cité par Liliane BESSOn dans son ouvrage " Les risques naturels en montagne" avec des photos d'un certain Lucien COSTE, y compris celle de l'inondation causée par le cadereau d'Alès les 5/6 novembre 1963 ( 1 mort à Nîmes). Sur les inondations de 2002 voir le site de Mathieu, et voir aussi mes artcilcles en commun avec Jacques ALIAGA sur la crue de l'Aude 1999 ou le Gard 2002 dans la revue Préventique à laquelle je ne collaborre plus depuis le 6 novembre 2003. -- lc30 --
  18. certains ont émis l'hypothèse de la rupture d'un barrage glaciaire, ou sous-glaciaire au nord de l'Irak actuel pour expliquer "Noe et le déluge". je n'émets pas d'avis là-dessus, je me contente de transmettre. -- lc30
  19. lc30

    Un 28 décembre 1999 bis

    je crois qu'il y a un coin pas mal dans les Alpes pour le vent : le col de la madeleine. Et également un col situé entre le Grand-Arc et le col de la madeleine et dont j'ai oublié le nom. Quelqu'un a-t-il des données ? -- lc30
  20. une goutte froide en août sur le Languedoc-Roussillion-Septimanie, n'aurait rien de rare si j'en juge par les incidents cévenols à Nîmes Août 1403 9 août 1873 30 août 1904 C'est rare mais cela existe, et si cela tombe, en pleine nuit, sur une vallée où des campings sont installés trop près de l'eau.... -- lc30
  21. cette nuit, à Nîmes entre 1 h 30 et 2 h 15, il est tombé 2,5 mm. Et le vent tourne au mistral... -- lc30
  22. toutefois la géodynamique externe, entraîne aussi des problèmes internes au sens géologique habituel : les mouvements de terrain ont une cause liée essentiellemnt à l'équation formelle suivante : risque de mouvements de terrain = lithologie x pente x eau (c'est l'équation fondamentale de liliande BESSON) et à cela s'ajoute, au sens additif, des facteurs aggravants comme la séismicité, la cryoclastie et la thermoclastie. ( par mouvement de terrain on entend aussi bien les mouvements rapides - essentiellement en roches dures que les mouvements lents - en roches meubles mais cette distinction n'est pas absolue et peut-être liée à des causes météorologiques, ou anthropiques - vibrations, etc....) -- lc30
  23. en fait il ne faudrait pas confondre la sécheresse hydraulique subie depuis plusieurs mois avec la sécheresse météorologique qui sévit chaque année pendant l'été. or la sécheresse hydraulique est due à deux causes pas nécessairement disjointes : - une baisse progressive des apports tels que le constate weather.bordeaux - une cause anthropique bien connue sur les rivières de la façade atlantique (Sèvres, Adour et quelques autres) où les prélèvements, quels qu'en soit l'origine font que les débits à l'amont sont supérieurs à ceux de l'aval. des trois sécheresses ( météorologique, climatique, hydraulique) celle vécue actuellement est la plus insupportable car elle dérange totalement le mode de vie, par sa persistance : c'est la vision d'utilité sociale du risque... -- lc30
  24. avec le vent du nord persistant la tempréture de la Méditerranée, n'est pas exceptionnelle. Donc le risque lié à une évaporation plus intense que d'habitude n'est en principe pas plus grand que d'habitude (comme il le fut par exemple dans la semaine de l'Ascension en 1998, avec une anomalie de 4 à 5 °C). mais dans l'absolu, cette température autour de 23/24 ° C peut générer une évaporation importante qui au contact d'un front froid....! -- lc30
  25. il y a effectivement la forte dépression - ( 1/2 sur Saffir-Simpson) qui traverse l'Atlantique vers 40° de latitude Nord... -- lc30
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