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Stations rurales de MF et îlots de chaleur urbains
lc30 a répondu à un sujet de charles.muller dans Climatologie
c'est bien là le noeud du problème , c'est que la tache de chaleur n'est pas concentrée sur la zone urbaine mais va bien au-delà. Je l'ai constaté sur Nîmes où on commence à voir progressivement monter les températures à 8 km du centre ville, et ce n'est pas une ville particulièrement polluée. N'importe quel pilote revenant du Sud voit pazrfatement les lumières de Draguignan ou de Manosque, mais ne distingue que du flou rosatre sur la côte méditerranéenne de Fos à Nice..... A la place du demandeur, j'assayerai de localiser des petites cités comme Uzès, Mende, Rodez, Millau, Aurillac, Le Puy, Aubenas pour le midi, toutes éloignées des grands centres urbains -- lc30 -
"le jour d'après " est loin d'être réaliste; toute évolution du climat reste relativement lente. certes on sait que les grandes éruptions déclenchèrent des vagues de froid intense, mais on arrive parfaitement à les cerner dans le temps à l'aide des dépôts de poussière dans les glaces. Et là cela ne colle pas non plus avec la disparition. On ne peut aussi oublier la raréfaction du mammouth due à une chasse "intensive" par les hommes préhistoriques donc une fragilisation de l'espèce qui n'eut peut être pas le nombre suffisant de géniteurs pour en perpétuer la survie. -- lc30
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ces discussions relatives à l'effet de serre me font de plus en plus rigoler . Rigoler jaune s'il en est. Dernier avatar, la semaine dernière à Lyon au cours d'un colloque - plus de 200 personnes- de la Société Hydrotechnique de France sur les événements pluvieux extrêmes. Inévitablement dans les discussions qui suivent les communications on a eu droit à l'inévitable ( je cite textuellement...) : "il est indiscutable que la température du globe se réchauffe et que c'est dû au CO2...." la suite est facile à imaginer dans un milieu scientifique non pas incrédule mais qui demande des preuves autres que celles venant d'organismes ou de labos qui apparaissent aussi vite qu'ils disparaissent. Personnellement j'apprécie le terme "indiscutable". En réalité tous les essais de coordination des modèles de circulations atmosphérique et de circulation océanique se plantent lamentablement et les résultats dépendent essentiellement des points de départ que l'on prend. On a à faire avec des ensembles d'équations qui constituent des attracteurs étranges, et on sait que la stabilité des résultats apportés par cette classe mathématique d'équations ne fait absolument pas dans la stabilité, ou la reproductabilité ! Pour donner le sentiment général sur un mode de calcul d'un événement pluvieux extrême ( millénal, décamillénal, autre, .....ce qui est btrès utile pour le dimensionnement des ouvrages d'évacuation de crues) , c'est qu'il vaut mieux faire confiance à la recherche historique, malgré un manque de recul évident de plus de 200 ans, sauf dans certaines parties de certains pays de longue tradition d'histoire écrite (Europe de l'Ouest pour 1000 ans, Chine et Japon pour 2000 ans) -- lc30
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certainement la version tempérée ! ce que les paléontologues ne comprennent pas c'est la rapidité du phénomène qui entraîne la congèlation des mammouths. Une évolution lente aurait permis à l'espèce de migrer vers des climats plus supportables. Hélas dans ce cas l'espèce serait tombé sur une occupation humaine plus dense donc plus dangereuse...... -- lc30
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yellowstone certes, mais c'est un peu mythique : les anomalies signalées dans le message initial existent, mais si vous voulez voir mieux, aux U.S.A, voyez donc la documentation sur le net de "Caldera Long Valley California", il y alongtemps que la végétation y meurt, etc..... etc..... -- lc30
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Non on a eu une sécheresse exceptionnelle avec absence totale de pluie en juillet et août. D'où la taille des olives ( variété négrette, poids moyen habituel 2,5 g, poids moyen 2005 0,4 g) . Puis le 6 et le 8 septembre : chez moi 530 mm d'eau en deux fois. Et s'il y avait eu inversion des pluies ( 22à mm le 6 et 310 le 8) alors la catastrophe était certaine. De toute façon en matière de pluie la ville a épuisé son capital chance... Pour mémoire j'ai sous les yeux la pluviométrie des 1 2 3 octobre 1988 : 1 er octobre : 25 mm ( en 10 heures de 8 heures du matin au lendemain 8) 2 octobre 97 mm (en 8 heures...............id................) 3 octobre 218 mm ( en 5 heures..............id..........) maximum haoraire 70 mm de 10 h à 11 h le 3. -- lc30
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pour le futur accueil à Nîmes : inondations garanties, mistral le lendemain, sécheresse à suivre -- lc30
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Sur nîmes je suis en désaccord avec Euphydryas : le 28 janvier place de l'ambiance chemin de Russan, j'avais 10 cm de neige sur la voiture, et en rentrant à vacquerolles encore au sol 5 cm. -- lc30
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une manip hasardeuse et hop le message s'envole ! La date de cent millions d'années est basée sur l'âge des dépôts sédimentaires au fond de l'astroblème. Semblant dater de la fin du jurassique ou du crétacé inférieur ( l'étude n'est pas encore complète) on peut donc avancer un ordre d'idée sur la date de la percussion. La paléontologie donnera certainement plus de renseignements, si les crédits permettent une exploration plus profonde avec extraction de fossiles. -- lc30
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En ce qui concerne la date d'au moins cent millions d'années elle est basée sur la nature des dépôts sédimentaires au fond de l'astroblème : l
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pour reprendre le fil au sujet des risques liés aux astéroïdes je signale un article aujourd'hui sur le site du journal italien "La Repubblica" (http://www.repubblica.it) relatif à la découverte d'un astroblème datant d'au moins cent millions d'années dans le sud ouest de l'Egypte (diamètre 31 km, taille supposée de l'astéroïde 1200 mètres) -- lc30
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pour revenir au fil initial, et avoir une autre vision de l'hiver voici mes observations botaniques à Nîmes vacquerolles retard de la floraison des jonquilles ( plantes à bulbe donc très sensibles à la température) retard minimum par rapport aux onze dernières années : 11 jours, maximum supérieur à 20 jours retard à la floraison des même amandiers entre dix jours et cinq semaines ( la sensibilité des arbres est surtout due à l'ensoleillement, assez peu à la température. par contre température minimale : - 6° C alors que j'ai noté plusieurs fois des -8, -9 au cours des derniers années. Donc hiver froid, sans trop, mais long et avec un certain manque de soleil -- Lucien COSTE
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le nombre de cyclones est lié à La Nina (phénomène froid) plus qu'à El Nino (phénomène chaud). N'y aurait-il pas quelque petite contradiction là-dedans. -- lc30
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attention : les cartes données par météor, correspondent à une projection cylindriques où les surfaces relatives de la zone arctique sont outrageusement déformées, il faut le rappeler et bien relativiser les aires touchées. -- lc30
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je partage totalement l'avis de Torrent. Ce qui me fait le plus mal dans cette prose d'incompétent et de soit disant expert c'est l'évocation en tant que nîmois et en tant qu'enseignant risques naturels d'inondations à répétition à Nîmes . On a beaucoup parlé du 3 octobre 1988, en oubliant de dire que trois barrages- qui audemeurant ne servaient à rien- se sont rompus et ont précipité près de 100.000 m3 d'eau en quelques minutes dans la ville... Il a fallu 17 ans pour qu'on puisse obtenir la mention des incidents dans la feuille de chou locale et encore avec quelles précautions s'y est-elle prise ! Les 6/8 septembre au total 530 mm dans mon pluvio ! Par contre observation intéressante si les volumes totaux entre pluvios voisins ( moins de 5 km) correspondent bien, les pluviogrammes sont totalement différents. Je donne quelques précisions sur les inondations à répétion 1907 Nîmes : fin septembre et 9 novembre 1859, 26 mai, 3 juin, 29 octobre et pour le XXème siècle : 1901, 1904, 1907, 1915, 1920, 1931, 1938, 1963, 1988, 2002, 2005 Sur le Vidourle, pour les cent dernières années des crues dites millénales : 1907, 1933, 1958, 2002.... Les journalistes en mal de copie s'adressent à de soi-disant experts, qui n'ont jamais vu une crue, se terrent au fond de leur bureau, et à l'enquête se révèlent, psychologue ou sociologue, botaniste ou chimiste voire rien du tout, et ils pissent de la communication pour faire parler d'eux. ( j'en ai pas mal sur Nîmes!) Ce qui est grave c'est qu'une fois imprimé le journaliste s'accroche à sa pseudo-vérité comme une hyène à sa proie et qu'il est impossible de faire rectifier. Ou encore il dicte quasiment ses réponses à la radio comme ce chroniqueur connu qui récemment voulait qu'un sismologue lui dise que le tsunami du 26 décembre 2004 était dû à l'effet de serre. Mais bien sûr j'affabule, c'est sûr, c'est sûr ! Ils sont aussi experts en climatologie que je le suis en chimie : voilà les dégâts. -- lc30
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de mémoire à Saint Etienne en juin 1967 : le Guizay tout blanc et jusqu'à mi-pente de La Rivière -- lc30
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L'hiver 2005-2006 a-t-il été pour vous un "grand hiver"
lc30 a répondu à un sujet de anecdote dans Climatologie
Pour ma part nîmoise : un bel hiver, surtout long mais pas très froid. localement je le caractérise par un très grand retard de la végétation sensible à la température ( les bulbes) : plus de quinze jours de retard sur la date la plus précoce depuis 10 ans pour les jonquilles. Idem pour les amandiers, ce qui suppose donc une forte perte d'ensoleillement depuis trois mois. Par contre un seul jour de neige, assez abondante ( 10 cm), mais qui ne tint pas . -- lc30 -
Attention le Pic de Dante c'est une chose très possible aux U.S.A., voir Mount Rainier ou caldera de Long Valley, et plus probablement le premier. Dans ce film il y a accumulation de faits qui se sont tous passés, mais effectivement pas au même endroit. -- Lucien COSTE
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L'incidence de l'effet urbain sur les précipitations
lc30 a répondu à un sujet de Lolox dans Climatologie
Il y a déjà longtemps que le sujet a été abordé dans les différents forums. Ceci verse une pierre supplémentaire dans le jardin de l'effet urbain. Sur le cas Paris -Londres, ilon ne peut pas considérer qu'il s'agisse de deux entités urbanistiques disjointes. n'importe quel pilote arrivant au-dessus de cette partie de l'Europe ( disons un quadrilatère Rotterdam-Bristol- Paris- Bonn), perçoit parfaitement la chape de pollution rougeâtre qui s'étend bien au-delà des limites des villes proprement dites. Idem pour le triangle Lyon-Milan-Genève, avec les vallées alpines industrielles.Or c'est là que se réalise le plus grand nombre de mesures, avec le plus grand recul dans le temps (120-130 ans). Il est évident qu'outre le piège de chaleur, une certaine concentration de différents polluants, pas neutres en matière d'albédo, au-delà des limtes de villes incite à la plus grande prudence. Personnellement, habitant d'une ville peu industrielle, bien balayée par le vent, je constate facilement de 1,8 jusqu'à un maximum 2,5 ° d'écart entre le centre de Nîmes et le plateau, pour 70 mètres de différence. -- lc30 -
Comme au port de Bordeaux, les fouilles du vieux port à Marseille ont montré que le niveau des eaux était bien supérieur à l'actuel du temps des grecs ( 2500 B.P.). -- lc30
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Bon une manip hasardeuse et la dernière phrase a été tronquée : ceci dit c'est un excellent indicateur climatique assez indifférent à la géologie ( contrairement au chataignier l'autre arbre nourrissier de nos ancêtres, qui demande des terrains cristallins ou métamorphiques, et ne supporte pas le calcaire) -- lc30
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un olivier en Lorraine ? Bigre ! il est à noter que cet arbre (que je crois bien connaître...) supporte facilement -12°c /-14 ° C pour les variétés les plus nordiques comme l'aglandau ( essentiellement vers Manosque et Ardèche) à une condition que la baisse des températures soit lente. Dans le cas d'un choc thermique ( chute brutale de 10 °c à -10° C ) comme en février 1956, là c'est la catastrophe surtout pour les variétés les plus fragiles à maturité tardive ( janvier pour la picholine). En ce qui concerne l'eau, l'olivier s'adapte, à la condition de favoriser cette adaptation ( voir par exemple l'espacement et la propreté des oliveraies de Sfax en Tunisie : pas d'herbe pour ne pas concurrencer l'olivier, des distances de plantation pour que l'olivier puisse trouver ses ressources en eau dans la surface impartie) . Trop d'eau, oui il craint. J'ai mon exemple personnel nîmois de la sécheresse absolue de l'été dernier : cela s'est bien passé pour l'arbre , par contre les olives, minuscules fin août, le sont restées malgré les 530 mm du 6 au 8 septembre. pour cet arbre il vaut mieux une année sèche avec 600 mm bien répartis en toute saison ( sauf hiver bien sûr ou il est en repos), qu'un cumul de 900 mm avec des orages de plus de 50 mm concentrés sur de faibles périodes ( outre le ruissellement qui dégrade plus que toute autre chose. ceci dit c'est un excellent indicateur climatique, assez indifférent à l -- lc30
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le rapprochement entre les données lissées et les données discrètes est assez parlant. -- lc30
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bravo pour les deux travaux; c'est clair. une suggestion cependant liée à un débat que nous avons eu ici à plusieurs reprises sur le cycle solaire de 11 ans environ. Suggestion encore plus vicieuse, c'est que le cycle solaire varie entre 10 et 12 ans donc suggérer une courbe unique qui suivrait ( 10, n11 et 12 ans) la durée du cycle pourrait se révéler intéressant, surtout avec autant de données... -- lc30
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Florent76 dit que le languedoc a eu des pluies normales. C'est possible mais si je cite moncas, à Nîmes (Vacquerolles) j'ai eu 530 mm entre le 6 septembre midi et le 8 vers 18 h. Donc cela améliore les statistiques annuelles, mais n'interdit pas de dire qu'il y eut une très belle sécheresse de fin mai au début septembre (exemple poids moyen d'une olive variété négrette dans une année normale 2,5 à 3 grammes, poids constaté en 2006 0,4 gramme...). pour le midi languedocien où, en moyenne il y a deux incidents cévenols de plus de 80 mm par an il faut relativiser. Je suggère plutot une moyenne mensuelle assortié de l' écart-type, ce serait plus parlant. -- lc30