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lc30

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  1. un problème lié à la sécheresse est celui de la salubrité des cours d'eau : l'épuration naturelle ne se fait plus car la concentrations des effluents, fussent-ils naturels, ets telle qu'aucune activité biologique ne peut se maintenir. ceci dit il semblerait que la sécheresse séculaire se produisît en 1929. certes il est difficile de trouver des renseignements numériques sur les débits à cette époque, mais la consultations des Archives Départementales permet de retrouver des documents. Egalement le Service de la navigation, sauf s'il a versé ses archives aux archives départementales. Enfin les journaux de l'époque, en principe également aux A.D.. il ne serait pas étonnant qu'il en fissent alors mention fortement documenté. il est aussi vrai qu'à l'époque les prélèvements industriels ou agricoles étaient certainement beaucoup plus faibles qu'aujourd'hui, dsans atteindre la caricature de certains cours d'eau de la façade atlantique où les débits aval sont plus faibles que les débits amont. -- lc30
  2. pour les usines je ne sais pas laquelle est dans le coup car il y en a de nombreuses appartenant à des groupes différents. pour les photos, je dois avoir cela quelque part (en argentique) faut que je retrouve cela dans à peu près 3000 photos de risques... je note cela dans un coin de mémoire et on en reparle à l'occasion le lobby des transports routiers s'arrêtera de fonctionner lorsque il n'y aura plus de pétrole. On sait que la fermeture du tunnel du Mont Blanc en conséquence de l'incendie de mars 1999 a eu pour aspect positif le fait que la neige était nettement moins sale dans le massif. Je pense que l'on confond et et assimile pollution et variations climatiques. On vit une époque polluée depuis cent cinquante ans avec la consommation énergétique de masse (charbon puis pétrole). -- lc30
  3. 2003 on a eu quelque chose de solide sur le Rhône inférieur en raison d'une concommitance d'apports de type décénnal sur pas mal d'affluent, d'où une crue exceptionnelle du RhôneEn ce qui concerne les cévenols ( et assimilés) sur Nîmes j'ai trace d'incidents notoires : août 1403 25/26 août 1656 9 août 1873 30 août 1904 par contre rien en juillet ( ni mars , ni avril) -- lc30
  4. si tu avais vu, après avoir prédit la chute de 25.000 m3 de rocher de 600 mètres de haut, une ligne 400.000 volts partir en danseuse et te trouver à moins de 800 mètres tu ne parlerais pas de "passer pour une victime"ensuite les Alpes : qu'est ce que c'est ? un quadrillage de pollution ! parlons de la Maurienne, il fut un temps pas si lointain où la forêt mourrait dans un certain secteu en raison des éménations de fluor... je ne vise personne.... Ayant parcouru professionnellement les Alpes pendant 30 ans ( et y retournant encore plaisir-travail) un jour je me suis retrouvé au col de la Madeleine par un temps magnifique... et je vis que de Grand'Coeur ( à côté de Moutiers) s'élevait une fumée rougeaude qui stagnait jusqu'à plus de 2500 mètres... je n'ai pas cherché plus loin la cause de la pollution que je recherchais. les analyses ultérieure sme donnèrent raison. Alors les Alpes sont ultrapolluées de Genève à Mestre , de Lyon à Munich. ce sont les industries, les routes et autoroutes qui génèrent cette pollution qui se dépose et ceci laisse croire à un phénomène général. il y a un phénomène local qui ne se généralise pas .... Autre exemple alpin : pour ceux qui connaisse, en descendant du col de la madeleine vers Moutiers, la route qui vient de Doucy.... ben... il y eut une route... il faut voir l'éta des lieux et ceci n'a rien à voir avec la pollution, avec la thermo ou la cryoclastie mais simplement dans le fait que là on se trouve sur la faille de la Durance et qu'il y a une légère séismicité, visible sur la pousse des arbres qui ont poussé en Z ( et non pas en tractrice comme pour un mouvement de terrain lent). -- lc30
  5. La nuit : il faut payer les heures de nuit ! le problème semble un peu différent s'il s'agit d'une coopérative propriétaire du matériel... avec comme personnel l'agriculteur lui-même. De plus une étincelle sur du chaume ultra-sec la nuit ce la me semble aussi dangereux sinion plus que de jour avec des moyens d'extinction moins mobilisables. -- lc30
  6. lc30

    réchauffement global

    Un classique du genre "histoire du climat depuis l'an mil" par Emannuel Le Roy Ladurie. Il y a des impressions dans les séries à bon marché ( de mémoire chez flammarion) -- lc30
  7. je commence à me poser de sérieuses questions sur les enregistrements de Nîmes-Courbessac! certes ils sont officiels et sérieux, mais sont-ils représentatifs de la ville et des abords.Exemple : hier en pleine canicule vers 16 h j'ai 36 dans la voiture ( ce n'est pas une référence c'est vrai) En ce moment j'ai 32,6 à Vacqueroles.. et je suis en pleine garrigue ! il faudrait mieux voir Garons, pour faire une moyenne, bien que la ville en pied de colline soit réputée chaude ! -- lc30
  8. ok pour le mail, il part ce soir à la grace de Dieu et des PTT réunis!. En ce qui concerne 1992, c'est surtout Vaison-la-romaine qui a dégusté. la méthodologie d'étude est celle d'un ingénieur, et non pas d'un historien, même s'il se base sur l'histoire pour donner des évaluations. Actuellement toute personne qui parle des crues de l'Ardèche sans citer de Mardigny est soit - un ignare et il faut se méfier de ses propos - un profiteur qui pense faire croire qu'ila tout découvert (le cas est fréquent dans bien des colloques, congrès, et séminaires... l'emm...ent c'est qu'il y a toujours quelqu'un dans la salle pour lui faire remarquer qu'il a copié... ( je ne vise personne, personne, personne) -- lc30
  9. une suggestion : as-tu regardé ce qui se passe près du radio-télescope de Nançay qui sauf erreur de ma part comporte pas mal de masses métalliques mais non rayonnantes.... Quoique le rayonnement en ondes courtes ou même en MF ça fait pas lerche d'ionisation. -- lc30
  10. Il n'y a rien sur Google au sujet de cet écrit qui est la base minimale de tous ceux qui veulent comprendre un peu les problèmes des crues cévénoles, Ardèche et autres tant sur le plan de la méthodologie que sur les aspects sociaux. En 1860 M. de MARDIGNY, ingénieur en chef des ponts et chaussées, publia en 1860 un "mémoire sur les inondations des rivières de l'Ardèche" publié en 1860 chez Dalmont et Dunod éditeurs ( 48 pages) postérieurement à la grande crue du 10 septembre 1857. On lit notamment les phrases suivantes : "... nous avons descendus l'Erieux et le Doux, puis tout le cours de l'Ardèche depuis le village de Mayres jusqu'au Rhône, nous arrêtant à chaque point important interrogeant les vieillards, les riverains, les bateliers, etc., en un mot tous ceux qui pouvaient nous fournir quelques renseignements..." Ce qui est à méditer sur le plan de la méthodologie des études de risque sur le terrain ! Et plus loin, un constat empreint d'un peu de cynisme : "Autrefois les intérêts engagés étaient beaucoup moins importants qu'aujourd'hui ; les inondations étaient acceptées comme des fléaux envoyés par la providence et passaient à peu près inaperçus au milieu de guerres, de pestes et de famines incessantes. Les populations d'ailleurs se plaignaient moins, parce qu'on eut pas écouté leurs plaintes, ni surtout songé à les indemniser ; enfin la presse n'existait pas, et personne dans le nord, ne s'inquiétait des inondations qui pouvaient se produire dans le midi. Enfin, dédié à tous les thuriféraires d'un catastrophisme actuel : En résumé, nous sommes persuadés et en cela encore nous sommes en opposition avec l'opinion publique, que les inondations ont été de tout temps dans le département de l'Ardèche ce qu'elles sont aujourd'hui, c'est-à-dire aussi considérables et aussi fréquentes" Il ajoutait dans son mémoire sur les crues de l'Ardèche : "Que ces inondations ont d'autant plus de chances de se produire que les masses d'air accumulées dans la vallée du Rhône sont plus échauffées comme en 1827, 1846, 1857 et 1859, années dont les mois de juillet et août ont été exceptionnellement chauds" et concluait à propos de la rétention des eaux par des barrages pour des crues cévenoles sur l'Ardèche que les bassins auraient eu un heureux effet pour le Rhône pendant le stockage, par contre ils en auraient produit un très regrettable à partir du moment où les bassins auraient commencer à se vider parce que d'autres cours d'eau, Rhône compris, auraient commencé leur crue à partir de cet instant. En 2006 Messieurs Dimitrov (CG des Ponts et Chaussées) et Pin (CG du Génie Rural et des Eaux et Forêts) ne disent pas autre chose (colloque SHF Lyon 2006) "il faut cependant s'assurer que le retard apporté à la pointe de la crue ne crée pas de problèmes de concomitance avec les crues des bassins voisins". Est-ce la leçon des inondations du Vidourle en 2002 ? -- lc30 P.S. si un gardois veut mettre le texte complet sur son site ( je pense à lmk ou ced de tresques) je leur en passe un exemplaire. Ultérieurement à ce texte Vaschalde qui était un oinspecteur de l'enseignement primaire publia après 1890 un texte aussi intéressant ( sauf la fin qui est délirrante de numérologie)
  11. La thermoclastie joue énormément sur des falaises exposées au Sud. Le cas que j'ai vécu ( et auquel j'ai heureusement survécu, ce qui ne fait pas plaisir aux tenants du réchauffement climatique) dans la Romanche montre la répétitivité du phénomène sur toute paroi exposée au Sud. ( voir aussi Thones au-dessus des garages DDE), etc... etc.... Permafrost dans les Alpes : oui il y en a, il se crée, se reconstitue, disparait, . De là à crier "Au charron" il y a des limites à l'affolement que l'on peut créer dans la population. Je sais que c'est curieux de le dire mais en principe il fait chaud en été et il fait froid en hiver... Du temps où il n'y avait pas de clim on survivait bien, on ne décalait pas les horaires... on s'adaptait ! -- lc30
  12. c'est vrai mais ce n'était pas pour la navette mais pour une sonde robotisée qui devait amarser ( atterrir sur Mars). les uns ont programmé en kilomètres et les autres en miles...-- lc30
  13. Tu as certainement raison; je signale que dans son mémoire sur les crues de l'Ardèche Monsieur de Mardigny, en 1860 disait que ces crues se déclenchaient surtout les années où il avait fait très chaud dans la vallée du Rhône. C'était tout de même l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées de l'Ardèche à l'époque et son mémoire est un modèle de méthodologie pour l'étude des incidents cévenols. Avec quelques vérités toujours valables relativements aux inondations, à la façon de s'en préserver ( et surtout pas des barrages à la c.... parce qu'il savait au moins évaluer une crue et le risque des barrages). Donc possibilté d'un cévenol ? oui ... si on étend les cévennes depuis le Salagou jusqu'à l'Ardèche de Privas il doit y en avoir un gros tous les trois ans interessant un surface de 2000 km². Mais si la pluie se répartit sur plusieurs bassins versants on a des hautes eaux pas des inondations. la température de la Méditerranée joue un rôle c'est sur, mais aussi celle des grands étangs qui sont des lieux certains d'évaporation. Ensuite il faut tenir compte de l'état de saturation du sol, et du débit spécifique de la pluie. Un faible débit spécifique sur un sol ( et surtout un sous-sol karstique) sec n'entraîne pas grand'chose. Si on se trouve sur du cristallin ou du métamorphique, le problème n'est pas le même.. -- lc30
  14. désolé d'avoir chassé un marseillais, en principe la chaleur nîmoise est faite pour décourager les parisiens. Avant on avait les moustiques, il y a un c..... de chimiste qui a trouvé le moyen de les éradiquer.on a aussi tenté d'utiliser le lacher de toros de Camargue ( les seuls, les vrais, ceux qui razetent), mais là on s'est aperçu que cela attirait les touristes malgré la chaleur. Depuis vingt ans on utilise les inondations, mais cela ne marche pas : au contraire ça attire du monde ! -- lc30 entre Vacquerolles et les Hauts de Nîmes T : 25,6 à 9 heures
  15. dites donc arrêtez de sauter n'importe comment, ici tout tremble ! -- lc30
  16. Michel MAGNY du laboratoire de paléobotanique de l'Université de Besançon a mis là-dessus un article dans Pour la Science d'il y a quelques années. Ce cycle solaire mis en évidence serait de l'ordre de 2400 ans. outre les données de paléobotanique il y a les données de concentration de Be10 dans les sédiments. Or la teneur de cet isotope est complètement liée au flux X du Soleil, donc à son activité. -- lc30
  17. lc30

    La Loire est hyper chaude.

    température du gardon à Dions : non mesurable... y a plus d'eau ! -- lc30
  18. lc30

    Sécheresse

    les travaux américains ( C. WOODHOUSE and OVERPECK) ont montré qu'au cours des 2000 derlières années il y eut aux U.S.A. des périodes de sécheresse d'une cinqnatenne d'années donc beaucoup plus longues que le Dust Bowl des années 30. Ce qui me fait rigoler c'est la carte qui montre un max d'eau pour la région nîmoise ! effectif c'est vrai : grace à deux jours de pluies 6 /8 septembre où j'ai enregistré 530 mm à mon pluvio personnel . c'est le genre de carte bidon... depuis quatre mois nous nb'avons pas eu 30 mm d'eau.. et on voit la carte des apports, c'est pas sérieux ! -- lc30
  19. le permafrost intéresse des roches tendres, c'est-à-dire des sols, pas des roches dures. La décompression des roches a commencé avec la disparition des grands glaciers quaternaires, et avec elle est née la fissuration sous l'effet de cette décompression. l'eau est un liquide qui a des propriétés de solvant énorme, en plus comme tout liquide il possède la propriété topologique de s'adapetr à n'importe quelle forme donc de pénétrere dans n'importe quelle fissure. derrière il y aura les phénomènes classiques de cryoclastie et de thermoclastie qui existent sur toutes les falaises du monde par le seul jeu des différences de température entre le jour et la nuit. Quant au WWF je pensai qu'il était tourné selon sa définition vers la vie animale, et qu'il ne profiterait pas de la notoriété acquise dans un domaine pour imposer ses vues dans un domaine où les connaissances font que s'il y a des expertises il n'y a pas d'expert (ou alors c'est un escroc) -- lc30
  20. la résolution numérique calée dans Q ( et non dans R) sur des supercalculateurs.... Ave meteor rigolurint te salutant des spécilalistes du transfert radiatif ..... doivent être fvachement nombreux... moi j'en reste comme toujours à de ce que me déclara un jour pas si lointain le prof de météo d'une très grande école, il n'y a pas de modèle de circulation atmosphérique couplé avec un modèle de circulation océanique qui se ferme. Tous diverge pour des variations infimes des hypothèses de départ; c'est le propore d'(un attracteur étrange. mais météor lui il sait .... -- lc30
  21. D'expérience il n'y a pas davantage de mouvements de terrain importants aujourd'hui qu'hier. il n'y a pas davantage d'inondations cévenoles ou pas cévenoles aujourd'hui qu'hier. Dans un mémoire célèbre de 1860 monsieur de Mardigny alors ingénieur en chef des ponts et Cjaussées en Ardèche déclarait que les gens étaient de mieux en mieux informés et que l'information circulant de plus en plus vite et de plus en plus loin on avait cette apparence d'accumulation. Ce mémoire qui est très connu des spécialistes du risque. Evacuer une vallée ? et comment les suisses ont-ils fait à Randa ? Et comment les Italiens ont-ils fait sur la valtelline en évacuant l'aval ( hélas la vague du lac en remontant tua des personnes à l'amont alors que l'aval avait été évacué. Et comment font les américains sur la côte Est en prévision des ouragans ( ce qu'il n'ont pas fait en Louisiane par relents racistes à mon sens, mais qui se fait couramment en Floride, en Virginie, etc....). Et maintenant une question que j'ai posé un jour dans un colloque à Orléans, consacré aux crues de la Loire avec comme références les trois grandes crues ( 1846, 1856, 1866). A l'époque il suffisait d'évacuer 2300 personnes. Aujourd'hui il faut au minimum en évacuer 250.000 : comment fait-on ? Où les héberge-t-on ? Là je n'ai eu aucune réponse, et le politicien à la tribune n'a pas répondu. ce n'est pas parce qu'en france on est incapable de le faire que les autres pays ne sont pas capables de le réaliser. il y a un grave problème en Europe sur le plan de l'évacuation : les environs du Vésuve, dont on sait que les éruptions sont explosives. Siu cela se passe en été on peut encore trouver des moyens, et si en même temps on se trouve en plein hiver..... A propos du mouvement de terrain de Franck : c'est certainement le plus gros mouvement de terrain du XXème siècle, mais faut-il en comparer le volume à celui d'éruptions volcaniques ( Krakatoa) ou de séismes (grand séisme d'Alaska).... En matière de prédiction de la date pour un mouvement de terrain bien suivi, la méthode d'Asaoka donne des résultats dans bien des cas. Il ya aussi certainement des suivis acoustiques tel que je connais la pratique. On aura certainement un film intéressant à montrer aux étudiants, à la condition qu'on ne s'arrête pas au seul fait "mouvement de terrain" mais que l'on montre la préparation à ce qui ne doit rester qu'un incident et non pas un accident.... -- lc30
  22. précision complémentaire : j'aurai dû regarder les affiches de mon bureau où figure une affiche du colloque du 26 février 1998 à grenoble (Amphi Weil) avec les photos de la Valpelline - Val Pola (Italie 40 millions de m3 écroulés en juillet 1987, sous l'effet de fortes pluies, une vingtaine de morts), la Clapière, et Randa en Suisse au moment où cela s'écroule ( on ne voit que le nuage de poussière). Alors 2 millions de m3 dans une zone que l'on peut rendre inhabitée en raison de l'alerte précoce, c'est un incident ce n'est pas un accident. A propos de l'évolution des fissures : elle est toujours liée à la pluviosité pour deux raisons : - mise en charge des fissures - lubrification des plans de stratification ou de foliation (j'ai toujours le souvenir, dans l'incident que je relatais de la petite flamme bleue - vaporisation de l'eau contenue dans une poche c'est pour moi évident- qui démarra à la basse du mouvement. -- lc30
  23. je réponds en tant que spécialiste des problèmes évoqués ci-dessus. Qu'il y ait réchauffement climatique c'est vrai , cela remonte à 20000 ans, ce n'est pas un problème actuel. La couverture glaciaire se retirant il y a eu décompression des roches, outre les phénomènes d'isostasie. La fissuration a été crée par simple problème mécanique. Elle évolue, selon en général la pluviosité (cas de la Clapière et de Séchilienne pour les deux mouvements les plus connus en France). c'est vrai pour les grands mouvements c'est vrai aussi pour les petits, qu'il sagisse de mouvements lents ( mouvements dans les argiles) ou rapides (écroulements généralisés, chutes de blocs, chutes de pierre) Pas de quoi s'affoler si on n'habite pas sous la montagne. l'écroulement du Granier, de mémoire en 1248, fit peut-être 7000 victimes et 500 millions de m3 de terre et rochers déplacés ( les abymes de myans) . Il y a 5000 ans environ l'écroulement dans la plaine de Bessans à l'amont de Modane implique plusieurs centaines de millions de m3 de rocher. Aujourd'hui il y a dans les Alpes quelques grands mouvements connus ( La Clapière à Saint Etienne de Tinée en particulier) . Certains sont stabilisés, j'en connais mais je n'irais pas y construire dessus..., certains sont en cours d'évolution (Séchilienne par exemple, où l'on s'est enfin décidé à faire quelque chose pour éviter de noyer la vallée ). Il ya aussi dans les Chambaran un tas de petits mouvements dans les dépôts argilo-glaciaires, comme il ya des mouvements rapides ( voir par exemple ce qu'il reste de la route de Doucy les Avanchers en vallée de l'Eau Rousse ... et un c****** qui prétendait arrêter cela avec des filets à papillon - argent pas perdu pour tout le monde) Alors cet affolement est inadmissible : les montagnes évoluent et n'ont pas attendu que des voyants extra-lucides viennent expliquer que le réchauffement, le CO2, les numéros du loto ou le sexe des anges constituent la cause de ces écroulements. j'ai été témoin oculaire d'un écroulement important en vallée de la Romanche sur la falaise de Versenne ( 25000 m3 de rocher tombant de 600 mètres) : il m'avait été facile de le prévoir six ans avant avec écrits et photos à la clé (pas de le prédire) simplement en regardant le sol et en voyant qu'il y en avait déjà eu, et que le site était particulièrement dangereux parce qu'aux deux bouts de la zone les anciens avaient installé une chapelle et un oratoire ( ce sont des signes qui ne trompent pas). cela s'était produit et au grand dam des cuistres cela s'est reproduit et se reproduira (répétitivité des phénomènes dit non-répétitifs) ( j'y serai passé 40 secondes plus tard je ne serai pas là pour en parler). Autre phénomène dans le même coin ( au Monument au morts des Martyrs de l'Oisans) : il ya deux torents en rive droite et rive gauche . Au XIIème siècle un orage conduisit à les mettre en crue tous les deux avec laves torrentielles qui obstruèrent la vallée et conduisirent à la création d'un lac allant jusqu'à Bourg d'Oisans puis en 1219 le barrage se rompit.... et on eut près de 1200 morts à Grenoble... -- lc30 ancien attaché risques chargé de cours risques naturels
  24. c'est bien là que le bât blesse ! les équations de base de la mécanique des fluides, Euler d'abord - équation de continuité, Bernouilli, Stokes, ne sont déjà pas si simples à manipuler dans un cas bidimensionnel et là on applique à un cas tridimensionnel pour la géométrie classique avec une composante jeureusement non relativiste, le comportement dans le temps. C'est à devenir fou ! De plus les systèmes différentiels ressemblent à s'y méprendre à des attracteurs étranges, chose tellement abominable que certains vieux mathématiciens en niaient l'étude tellement ils sont.... étranges. Pour ceux qui ont fait un peu de physique théorique je leur demande de comparer dans l'oeuvre de Landau et Lifschitz les tomes consacrés à la relativité et à la mécanique des fluides ( et pour celle-ci dans le cas non relativiste) et de me dire lequel est aisé de travail et de lecture et lequel est nécessairement bourré d'approximation. des gens sérieux savent pertinemment que les prévisions météo faites mathématiquement au-delà de quinze jours relèvent du marc de café (arrosé d'un marc de Bourgogne pour ma part /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), des aruspices ( /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), et de l'escroquerie généralisée. Dans un domaine comme celui ultra-précis de l'astronomie de position on n'est pas capable de dire comment était le système solaire il y a cent millions d'années et comment il sera dans cent millions d'années avec une quinzaine de corps en cause et en raison des perturbations de gravitation à peine relativistes ( avances de l'orbite de Mercure de Vénus et de la Terre) et on veut donner une idée de ce qui sera dans cent ans en mécanique des fluides autour de la Terre. il faut être sérieux si on veut être crédible. ce qui me fait encore plus rigoler ce sont les prévisions : si sous le premier empire on avait calculé à l'horizon du troisième empireles besoins en roues de calèche, en fouets de cocher et autres instruments de pointe dans le transport de l'époque napoléonienne on aurait eu une discussion aussi byzantine que celle actuelle. Ce qui n'empêche pas de respecter la planète en évitant de polluer... -- lc30
  25. l'hydrogène à deux isotopes le deutérium (symbole D) et le Tritium (symbole T, radioacti de demie-vie de 11,7 ans).l'eau lourde" classique est obtenue en remplaçant dans Hé 0 les atomes d'hydrogène par ceux de deutérium on a donc D20. on peut avoir une eau uin peu moins lourde HDO. l'Oxygène 016 a un isotope stable 018 on peut imaginer une eau lourde plus lourde que lourde ( salut Coluche /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) avec D2 018 ou une eau lourde un peu moins lourde HD 018 ou une eau légère alourdie H2 O18. En fait toutes ces eaux qui existent dans la nature n'ont pas les mêmes propriétés physiques notamment vis-à-vis de la condensation ou de la congélation, et selon les températures enregistrées les proportions de H2 018 et H2 016 ne sont pas les mêmes. j'espère ne pas avoir été trop lourd -- lc30
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