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_sb

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  1. Bénéfices pour les sociétés humaines ? Sinon, un bénéfice « absolu », quelque chose qui deviendrait « bénéfique » n'a pas de sens pour des concepts aussi globaux que la vie, l'environnement, etc en dehors du référentiel qu'on choisit. Et même en se plaçant dans le cadre des sociétés humaines, un apport de précipitations par exemple peut être vu comme un bénéfice en permettant une agriculture de meilleure qualité (ce dernier terme est déjà à définir !) et amenant une alimentation plus variée aux habitants et des revenus supérieurs. Cet apport au même endroit peut être vu comme négatif, en dégradant les conditions sanitaires par exemple et en demandant des infrastructures supplémentaires et des pollutions accrues (de la nappe phréatique, des sols, ...) ou encore diminuant la part de l'agriculture vivrière. Il n'y a pas de « bilan comptable » où le DC apporterait un bienfait. Tout est lié, toute action sur n'importe quel maillon de la chaîne fermée a des répercussions tôt ou tard sur tous les maillons et dans tous les domaines. Les réponses à ta question ne peuvent être que subjectives. Ce qui n'en diminue pas l'intérêt mais, amha, il faut en avoir conscience. Mon regard est centré sur les questions de relativité, et notamment d'interactions et de rétroactions, je ne pourrais rien te citer d'objectivement bénéfique. En se plaçant sur un point de vue particulier et selon sa sensibilité, chacun trouvera des bénéfices et/ou des méfaits à un même « changement ». Et cela sans même considérer le cynisme qui trop souvent nous dirige.
  2. N’empêche, malgré les près de 80% d'HR et les 24°C, ce petit vent qui est ce soir sensible jusqu'en centre ville fait du bien et initie des courants d'air dans les intérieurs !
  3. @rcnm a répondu, j'ai mis du temps pour une explication détaillée .... Du coup, j'ai pris le RS d'AROME 12Z plutôt que le 06Z que @Météo Roussillon proposait. on y voit un début d'asséchement relatif en milieu de colonne, vers les 500 hPa. Donc méfiance. Ensuite, en effet, vue la tronche du RS, l'altitude de la base sera assez élevée, c'est certain. Au-dessus, la colonne est saturée et la convection devrait se faire sans peine. À voir demain si l'étage moyen s'assèche davantage ou non. Bonnes intensités pluvieuses à prévoir aussi. Rien à die d'autres que la réponse de rcnm. J'ai explicité le calcul de la CAPE d'après ce RS 12Z : ~ 1400 J/kg pour un LI de -4.
  4. Suite à une question sur le forum Prévisions Méditerranée, je complète ce fil en explicitant le calcul de la CAPE d'après un sondage (RS). Rappel : La CAPE représente l'aire (la surface) comprise entre, d'une part, le LFC et le EL, et, d'autre part, entre la courbe des températures (Température de l'environnement, généralement en rouge) et la courbe de l'adiabatique humide à la température du sol. La CIN, quant à elle, représente l'aire entre ces deux mêmes courbes mais d'une part sous le LFC et au-dessous du EL. (cf 1er post pour des explications plus détaillées) J'ai refait un schéma plus propre que le précédent en prenant un RS d'AROME depuis le site de Meteociel.fr 1/ Détermination du LCL : On repère les lignes adiabatiques sèches : elles sont généralement fines, continues, de couleur noire, penchées à gauche et légèrement courbées. On part du point de température au sol (ligne rouge) puis on trace une ligne qui suit l'adiabatique sèche la plus proche de ce point (ligne verte, en bas à droite). On repère les lignes de rapport de mélange. Elles sont brunes fines, discontinues, droites et légèrement penchées vers la droite. Maintenant, on part du point de rosée au sol de la courbe du point de rosée (bleue claire) et on trace une droite parallèle à celles des rapports de mélange et passant par ce point (ligne verte en bas, sur la gauche). L'intersection de ces deux lignes donne le LCL. 2/ Détermination du LFC : On repère les courbes de l'adiabatique humide. Elles sont fines, noires, discontinues, légèrement courbées et plus ou moins verticales. On part du LCL déterminé à l'étape précédente et on trace une ligne passant par le LCL et qui suit la ligne de l'adiabatique humide la plus proche (ligne verte). Cette ligne coupe la ligne des températures de l'environnement (ligne rouge) au LFC. 3/ Détermination du EL : On continue la ligne précédemment commencée (ligne verte) en suivant toujours l'adiabatique humide la plus proche jusqu'à recouper la courbe des températures de l'environnement (ligne rouge). L'intersection entre les deux marque le EL. 4/ Détermination de LI : Le Lifted Index (LI) est la distance entre la courbe verte et la courbe rouge, exprimée en degré K, au milieu de la troposphère (+/- au milieu de LFC et EL), généralement pris à 500 hPa. Je l'ai tracé en bleu foncé. 5/ Détermination de la CAPE : Maintenant qu'on a nos points, on peut déterminer la CAPE. Graphiquement, c'est l'aire définie plus haut. Je l'ai matérialisée en vert pâle. Les deux CIN sont matérialisées en brun pâle. Et sa valeur dans tout ça ? Avec l'habitude, on a une idée approximative de la CAPE avec cette aire. On peut toutefois la calculer, de façon approximative, avec un tableur. Voici un tableau que j'ai rapidement fait sous Libre Office Calc (si quelqu'un veut le faire sous MS Excel ...) qui permet simplement de calculer cette fameuse CAPE. J'y ai intégré les formules nécessaires, étape par étape. CAPE.ods Dans la feuille de calculs, vous avez les colonnes suivantes : - HGT (ne sert pas dans les calculs) mais elle vous permettra de vous repérer : ce sont les hauteurs de géopotentiels, telles qu'indiquées tout à droite du RS. En premier, vous devriez placer le géopotentiel du LFC et, en dernier, le géopotentiel du EL. - Tp (en Kelvin !!) est la température de la particule d'air suivant l’adiabatique humide correspondante à chaque géopotentiel. Rappel : T en Kelvin = T en °C + 273. - Te (en Kelvin !!) est la température de l'environnement, celle de la courbe rouge, correspondante à chaque géopotentiel. Rappel : elle est aussi en Kelvin ! - dH (en mètre) est la hauteur entre deux géopotentiels. Les RS de Meteociel comme ceux de nombreux autres sites, fournissent l'altitude en mètre de chaque géopotentiel(sur la droite, à côté de l'humidité relative). - Les autres colonnes sont celles des calculs intermédiaires. Quand vous remplirez les lignes ci-dessus, celles-ci se rempliront automatiquement. - La colonne CAPE donne la CAPE entre deux géopontiels. Tout en bas, la CAPE totale (entre LFC et EL). - En bonus, vous trouverez l'indice LI (Lifted Index) et la vitesse verticale au niveau de EL (qui est la vitesse verticale maximale atteinte par la particule d'air soulevée). La CAPE étant une intégration verticale continue, on fait l'approximation suivante : - on saucissonne la hauteur entre LFC et EL en plusieurs tranches. Le géopotentiel du LFC puis la centaine immédiatement au-dessus, plus la centaine immédiatement au-dessus etc jusqu'au géopotentiel de EL. J'écris « centaine » mais vous pouvez faire plus finement, plus il y aura de tranches, plus ce sera précis. Reportez vos géopotentiels dans la colonne HGT. Reportez la distance entre chacun des géopotentiels dans la colonne dH. Repérez les isothermes : ce sont des droites, penchées à 45° sur la droite, brunes, épaisses et continues. Pour chaque HGT, déterminez la Tp (intersection entre la ligne verte et la ligne horizontale du géopotentiel concerné) et la Te (intersection entre la ligne rouge et la ligne horizontale du géopotentiel concerné). J'ai tracé quelques exemples : ce sont les lignes noires obliques. Reportez chaque Tp et chaque Te dans la ligne correspondante. Les autres cases se rempliront progressivement de façon automatique. À la fin, la CAPE, le LI(500 hPa) et la VV(el) seront affichées. Vous pouvez aussi calculer la CAPE entre des niveaux arbitraires, par exemple, entre 700 et 300 hPa sans forcément considérer le LFC et le EL. La feuille de calculs fonctionnera, l'interprétation devra se faire en conséquence bien sur. Pour le RS ci-dessus pris en exemple, je trouve une CAPE environ 1400 J/kg, un LI de -4 et une VV(el) de 53 m/s.
  5. Je dois être une sorte de Mr Jourdain, je parle une langue étrangère sans le savoir ... Déterministe et ensemble européens sont raccords pour le week-end, l'ensemble évoluant vers la version déterministe au fil des sorties. Une limitation de la dorsale sur la Méditerranée et un complexe de BG sur le nord de l'Europe dont la limitation d'un côté et l'importance de l'autre vont croissant. L'incertitude résiderait sur la vigueur des BG. En extrapolant, un temps qui deviendrait davantage océanisé alternant courts flux de NW avec des flux de SW. Jeudi 12Z suivi du 12Z de ce soir :
  6. IFS12Z et UKMO 12Z restent dans cette version d'affaiblissement des hauts géopotentiels. Il s'agit d'une tendance qui s'affirme sortie après sortie, de manière lente (pas de changements brusques d'une version à une autre), ce qui est encourageant (mais en aucun cas gage de sûreté !). Cette évolution s'accompagne d'une prédominance tout aussi progressive de run en run des bas géopotentiels sur l'Europe du nord. La France se trouverait alors en zone tampon avec un gradient thermique maximal.
  7. On a encore dépassé les 37°C à Aubagne-MF qui surchauffe un peu mais quand même, avec une humidité autour des 40 - 50%, la sensation est désagréable. Jusqu'à 75% d'HR à Carnoux ....
  8. Les dernières sorties européennes et américaines tendent vers une limitation franche de l'extension vers le nord de la dorsale méditerranéenne. Du coup, la chaleur serait forte le week-end prochain mais pas intense comme ces derniers jours. Cependant, le flux globalement orienté au nord (NW à NE) à 850 hPa pourrait compresser par subsidences l'air près du sol, haussant les T2m et baissant l’humidité des régions au sous le vent des reliefs (SW, vallée du Rhône et midi méditerranéen).
  9. Demain lundi : Le matin, les températures resteront chaudes, très supérieures à 20°C, jusqu'à 25°C, voire plus localement dans les secteurs habituels. La hausse de la température de surface de la Méditerranée accentue la chaleur nocturne et la quantité d'eau dans l'atmosphère (rétroaction positive @Calou34 !) mais aussi en journée, même si cela est moins flagrant, le vent de sud était encore peu remonté dans les terres jusqu'à ce week-end. La mer sera aux alentours de 24 à 26°C, excepté à proximité immédiate du Rhône (apport d'eau douce froide). L'après-midi, une évolution diurne devrait se manifester principalement sur les Alpes, débordant en plaines intérieures vers la fin de l'après-midi. Il fera encore chaud mais un cran en moins, avec une brise qui devrait remonter plus loin dans l'intérieur. Mardi : Le matin, quelques nuages voileront le ciel par endroit, notamment près des côtes de la CA. Avec une petite tramontane, la température de la mer baissera légèrement près du Roussillon. L'après-midi, avec un flux continental plus marqué, un front de brise actif devrait se mettre en place, amenant des températures pouvant encore atteindre les 36 à 38°C dans sa zone d'influence. Le risque orageux apparaît plus important, avec des orages mieux organisés et s'étendant aussi aux Cévennes. Ils devraient s'étendre vers les plaines en seconde partie de l'après-midi. Les littoraux de la CA et du Languedoc seraient exposés à ces orages. Mercredi : Le matin, hormis en vallée du Rhône où le vent de nord asséchera relativement l'air et le maintiendra à des températures à nouveau élevées, approchant les 28-30°C, l'humidité restera présente sur les autres secteurs avec des températures évoluant entre 20 et 24°C. Une instabilité côté italien pourrait déborder sur le comté niçois. L'après-midi, les températures devraient être estivales (c'est-à-dire à peu près dans les normes), peut-être moins sur PACA où le flux sera généralisé au sud-est et la nébulosité plus importante. L'instabilité serait généralisée, multipliant les averses et les foyers orageux potentiellement actifs. Des convergences de surface multiples initieront la convection si besoin. La convergence entre marin et Mistral, quelque part entre 13 et 83 et 84/04, pourrait générer une ligne orageuse relativement pluvieuse et électrique. Cette journée devrait marquer le pic de l'instabilité de cette semaine. La méditerranée continuera de se réchauffer. Jeudi et vendredi : Le flux à 850 hPa s'orienterait à l'ouest ou au nord-ouest favorisant, sous le vent des reliefs, des subsidences très classiques. Les températures remonteraient alors progressivement tandis que les évolutions diurnes se limiteraient de plus en plus aux plus hauts reliefs. Vendredi marquerait alors un retour à des températures élevées, pouvant franchir les 40°C. Illustrations : Évolution du rapport de mélange (quantité de vapeur d'eau présente dans l'air par rapport à la quantité d'air sec) à 1000 hPa vendredi dernier puis demain lundi à 5h. L'apport progressif d'humidité est net. À 850 hPa, l'apport se fait d'abord et essentiellement sur PACA mais gagnant progressivement vers LR, alimentant, via un déplacement vers le nord encours de journée, les orages d'origine alpine. Convergence de surface, vitesse verticale et noyaux d'anomalies basses (de moindre ampleur que ce dimanche) de tropopause offrant un appui divergent en haute altitude, en association à l'humidité en basse troposphère : Radiosondage alpin, favorable à des orages plus nombreux que ces derniers jours : Mardi, front de brise actif, MUCAPE et températures : Mercredi matin, vent de nord en vallée du Rhône jusqu'au delta chaud et asséchant. Ailleurs, le flux faible favorisera l'humidité et des températures sans doute trop élevées pour le confort nocturne. L'après-midi, la CAPE pourrait être élevée et atteindre des valeurs proches de 2000 J/kg selon ARPEGE. En haute altitude, une diffluence du Jet favoriserait l'extension verticale de la convection. ICON-HD : Divergence, notée « + », sur l'ensemble du massif alpin (créant une sorte d'appel d'air vers le haut pour les couches plus basses).
  10. On est en droit aussi de se demander en parallèle pourquoi la communication passe si mal entre les scientifiques et le « grand public » ? Ce n'est pas comme si cela venait d'être découvert le mois dernier par un labo isolé .... Les scientifiques ne communiquent-ils pas ? Le grand public n’entend-il pas ? La liaison est-elle coupée quelque part ? Le chemin pris par cette liaison est-il si tortueux que le message est dégradé (principe dit du « téléphone arabe ») ? Les « gens » sont égoïstes et ne veulent pas se séparer d'un quelconque confort, dit-on pour expliquer en partie cette absence de réaction. Pourtant, ces mêmes gens sont prêts à renoncer à tout un tas d'acquis antérieurs (modes de vie, culturels, sociaux, sociétaux, ... et aussi environnementaux) pour acquérir / assouvir des besoins créés de toutes pièces par un marketing toujours imaginatif. Qu'est-ce-qui empêche ce marketing omniprésent d'inciter à grande échelle vers des besoins adaptés aux réalités de notre planète ? Le marketing lui-même n'est rien. En revanche, d'autres « gens » imaginent, conçoivent, financent, réalisent, ... ces campagnes. Sur 1000 campagnes marketing menées, peut-être une seule poursuit un objectif respectueux de notre environnement. Pourquoi pas l'inverse ? Où se situe le frein ?
  11. J'utilise celui-ci mais pour étudier sur un passé récent (jusqu'à la veille) et me faire une meilleure expérience mais pour de la prévision, je n'ai pas de liens et une rapide recherche ne me donne rien de bien concret : https://www.esrl.noaa.gov/psd/map/time_plot/ Ex: 1er au 27 juin 2019, 250 hPa, composante méridionale
  12. Les signaux persistent pour une extension progressive de l'activité orageuse, d'abord sur les reliefs du sud puis s'étendant progressivement aux plaines environnantes puis de migrer plus au nord, vers le Centre et le NE. Des apports constants d'humidité à l'étage moyen, associés à de léger noyaux d'anomalies basses de tropopause créant des points de divergence favorisant l’extension verticale des Cb. La PWAT (eau précipitable contenu dans la colonne tropophérique) tournant entre 30 et 40 mm sur ces secteurs avec une CAPE corrigée vers les 1000 J/kg, ces orages pourraient être fortement pluvieux. Les températures restent encore très chaudes dans la moitié sud, favorisant la conevtion initiée par des convergence de surface.
  13. Du coup, qu'est-ce qui a pu rendre la troposphère réceptive ? (à supposer qu'il existe une telle « réceptivité », i.e. un état de la basse atmosphère qui fait écho à l'état de la stratosphère) De ce que j'ai lu sur ce topic dont le précédent post de Gugo, il n'y a « normalement » pas de couplage en cette saison, ce que confirme cette chercheuse. (http://www.atmosp.physics.utoronto.ca/SPARC/News25/coupling.html) Qu'en était-il ce printemps ? Est-ce que le retournement des vents zonaux jusqu'en basse stratosphère lors de cette même période aurait pu amplifier ou catalyser le phénomène (les états des deux côtés de la tropopause se répondant) ?
  14. La brise s'est nettement renforcée par rapport à hier et du coup l'humidité a fait un bond, entre 40 et 50% pour une température de 34 à 38°C dans le secteur, la chaleur est moindre et moins supportable.
  15. HS : @calou34 tu devrais isoler ton post, là il va être noyé et il sera perdu C'est un super post, très bien construit et pédagogique. Il reste parfaitement lisible et cohérent même dans un autre contexte. Ce serait dommage de ne plus y accéder facilement. Peut-être le mettre dans les Q&R sur la météo, comme j'avais fait pour la CAPE, dans la rubrique Pédagogie d'IC ou un autre endroit d'accès aisé suggéré par les admins. En tout cas, j'essaierais au mieux de m'inspirer de cette fluidité dans les explications les fois prochaines. C'est top alors que l'objet de cet « exercice » n'était pas facile du tout !
  16. Effectivement, vent d'est à nord-est cette nuit qui a eu tendance à stabiliser les températures par ici. Exemple chez @ludo13470 à la StatIC de Carnoux : Tn de 22.6°C à Roquevaire, 24.9°C à Carnoux, 21°C à Aubagne-MF, 23.3 à Peypin. Nettement plus humide aussi, sudation avant même de se lever ! Déjà 31.1°C à Roquevaire, 31.6°C à Carnoux ... c'est reparti !
  17. Sur quelle période ces graphes de vérifications se structurent-ils ? Cela fait deux semaines que GFS version FV3 est opérationnel, c'est court. IFS : Ici, il y a déjà de quoi s'intéresser grandement aux « résultats » de nos modèles préférés en paramétrant toutes sortes de graphes : https://apps.ecmwf.int/wmolcdnv/ À échelle synoptique pour la fin de semaine, il y a une tendance encore très cafouilleuse sur la modalité d'application effective. Chacun des trois déterministes globaux disponibles à ces échéances ont une modélisation différente mais toutes tendent à donner un poids / un rôle plus important aux BG nordiques. Les ensembles respectifs deviennent presque caricaturaux par rapport à leur déterministe que ça indique une forte hésitation. Trop tôt naturellement pour exprimer si 1- cette option est pérenne et 2- cette option affectera notre pays. Cette tendance commune est à suivre je pense, voir si elle s'affirme ou si, au contraire, elle s'évapore rapidement. C'est une possibilité de changement. Elle me semble liée à une pulsion chaude du côté de l'Alaska, les HG obligeant les BG à redescendre et perturbant l'équilibre « tropical » sur l'Atlantique. Il me semble que la clé, pour l'heure, est jeudi, sur l'opposition que j'évoquais mercredi. Le champ de vent à 300 hPa d'IFS ce jour-là me paraît un signal dans ce sens : Je n'ai pas de données à 300 hPa au-delà mais le GP à l'étage en-dessous (500 hPa) suggère cette évolution. GFS modélise en amont le même phénomène avec cette cassure (rond vert, anomalie de la composante méridionale du Jet) : Mais reprend la récurrence en aval et la développe (ici pour le 6 / 07) pour initialiser un nouveau transfert méridien important :
  18. Salut ! Je me permets simplement de relever ceci : effectivement, jusqu'à la version 14, GFS basculait en mailles « XXL » sur le LT. Ce n'est plus le cas avec le FV3 (versions 15 et 15.1), le maillage reste le même jusqu'à H384.
  19. Tout à fait. Exceptionnels tous ces 40 dans le 13 ... Aubagne aussi !
  20. 35.3°C à 16h au Cap Cepet (83), peut-être un peu plus définitivement, à la faveur d'une brève rotation du vent au NW. Valeur peu courante même si loin du record mensuel à 36.7°C et de la Txx à 39.3°C.
  21. Au-delà des records absolus nationaux, c'est quand même le nombre monstrueux de stations qui pluvérisent leurs records, certes bien plus modestes mais exceptionnels pour le contexte local ! Trets (13) 44°C ?
  22. 43.2°C à Salon (13) avec baisse de l'HR. Plus frais à Marseille-Corniche (29.6°C) qu'à l'Aigoual !!
  23. 44°C à Trets-MF, superbe !
  24. 44.5°C ! Bravo, je m'incline (à l'ombre du pin ...) ! 9% d'HR, conforme à AROME.
  25. 36.6°C à Carnoux (SE13), la température repart en hausse avec le flux qui bascule timidement vers le SW. L'humidité redescend du coup. Belle valeur pour cet emplacement Ça remonte aussi du côté de Roquevaire (SE13) après un premier pic à 40.9 °C et une redecente sous les 401, le flux à l'WNW est favorable à la hausse : 40.5°C. 44.8°C à Bras (C83) au moment de la bascule marine. 44.7 °C à Chateauvert (C83) àlors de la bascule. 42.4°C à Trets (E13), pourrait encore gagner quelques dixièmes...
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