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  1. Bonjour, Elle l'était déjà et, à première vue, elle donne encore accès aux mêmes paramètres aux mêmes altitudes qu'auparavant. Les niveaux 850 ou 500 hpa par exemple restent indisponibles.
  2. Mais parfaitement justifiée à mon sens, avec un resserment de la pression en début de matinée sur le nord est, en lien avec un légère ano d'altitude : Et AROME 12Z est même moins incisif que ses deux autres collègues qui, eux, balancent du 100 / 110 km/h : ICON-EU Flash 09Z : Pour ma part, je m'étais arrêté à la fin de nuit et trop focalisé sur le nord ouest ! EDIT : sur cette animation du DWD, on peut y voir également le renforcement temporaire sur le NE : https://www.dwd.de/DWD/wetter/wv_allg/europa/film/vhs_Europa_Wind_360.mp4 Les Allemands ont aussi élevé leur niveaud e vigilance vent : https://www.dwd.de/DE/wetter/warnungen/warnWetter_node.html
  3. Tout à fait, IFS est assez linéaire pour ce début d'échéance alors que GEFS (tout comme son collègue canadien, copie quasi conforme) sont plus intéressants en terme d'agitations (ano 11 au 16 03) :
  4. IFS, GFS et GEM s'oriente vers une deuxième partie de semaine plus fraîche avant un we conforme à la saison. Excepté GFS pour qui le we s'annoncerait chaud. La différence est due à une crête de HG pointant vers l'Hexagone alors que GEM et IFS reste sur un flux d'ouest avec une barocline médiane.
  5. AROME et ICON-EU et EURO4 n'ont pas bougé, les valeurs d'hier sont celles d'aujourd'hui. la différence se trouve dans l'extension : EURO4 et ICON-EU l'élargissent alors qu'AROME la réduit. Les rafales dépassent les 150 km/h en mer et les 130 sur les côtes, sud Bretagne et Vendée sont les plus exposées. L'axe serait Nantes - Paris pour EURO4 et ICON-EU, davantage Nantes - Orléans pour AROME (6Z). Il y aura une instabilité non exceptionnelle mais présente avec des cisaillements sur la vitesse modérés, surtout dans le premier tiers de la colonne. La CAPE tourne autour des 500 J/kg (entre 300 et 700 suivant le timing, les zones et les modèles). La colonne est saturée jusqu'à la tropopause avec néanmoins une plage relativement sèche (disons moins humide !) autour des 700 hPa, visible sur un RS maille fine. Une PWAT de l'ordre de 15 mm, bref, de quoi alimenter des averses généreuses. Coupe verticale mailles larges donnant la dynamique d'ensemble, le long du 48°N passant par Brest (en rouge, la couche limite) : La CAPE vue par AROME 06Z : La réflectivité radar (groupements des cellules), du même AROME : Ce WRF ARW envoie des valeurs supérieures à 120 km/h en « mode non convectif » : Et en regardant les niveaux de convergence / divergence sur cette coupe d'AROME : Il y a la possibilité de très fortes rafales et pas forcément sous les averses les plus pluvieues. Enfin, une Tw 0°C au niveau entre les niveaux 800 et 850 hpa évoque un risque de grêle (petite taille plutôt). Il n'y a pas une grande instabilité, c'est un peu désorganisé et en même temps un réel potentiel venteux localisé, avec une zone à risque qui se déplacerait après les côtes, en s'affaiblissant, dans l'intérieur (85, 44, Centre a minima). Je ne serais pas surpris de voir de l'orange chez MF à la réactualisation de 16h.
  6. Il y a clairement un risque de fortes rafales sous les averses de ce joli front froid. L'usage des modèles non-hydrostatiques me semble nécessaire. En tout cas, AROME 12Z n'est pas le plus violent, il partage sa place avec ses confrères ICON-EU et EURO4. ICON-EU 0203 18Z pour demain 19h loc : EURO4 du 0203 12Z pour demain 19h et la nuit suivante à 4h loc : Encore des rafales à 130 km/h localisées entre sud Bretagne et nord Gironde en fin de nuit, alors qu'ICON-EU s'est déjà assagi mais étend la largeur de la bande de vent fort. Une coupe des Theta-E avec AROME 12Z, histoire, entre autres, de palper l'instabilité :
  7. GEM reste sec et chaud pour cet épisode qui n'en serait donc pas un. IFS et ICON sont un peu entre deux, modérément pluvieux sur LR et les AS, plutôt sec sur PACA. Les deux GFS et UKMO sont pluvieux et aussi les plus frais. Épisode plus précoce également. ARPEGE prend le chemin de GEM, à voir à sa réactualisation. Au niveau des ensembles pour évaluer les différences notables encore dans la dynamique, on navigue entre 0 pour GEM et une forte dynamique pour certaines pertus de GFS et IFS On a ainsi 9 / 50 pertus d'IFS qui suivent GFS. 9 / 50 pertus d'IFS qui s'assèchent en lorgnant vers GEM, sans être aussi extrême que ce dernier 28 / 50 pertus (+CTL) d'IFS qui suivent IFS déterministe. 4 / 50 pertus d'IFS « exotique ». On a donc un déterministe médian de son ensemble. Chez GFS, on a 6 / 20 pertus qui suivent IFS Aucune vers GEM. Certaines pertus d'IFS et GFS sont très dynamiques mais tès minoritaires. Léger avantage à GFS mais l'option IFS / ICON favorisant l'ensemble des reliefs et LR est crédible, à cette heure je ne saurais choisir. Je suis comme Twister83. Scénario à la GFS / UKMO (UKMO 00Z jeudi 00H UTC, Z500 et MSLP) : Scénario IFS (IFS 00Z pour jeudi et vendredi 00H UTC, Z500 et MSLP, visant davantage l'Italie du nord que PACA, après LR) :
  8. Je ne parlais pas de facilité mais de volonté.
  9. Comme le Port Salut Merci (c'est mauvais les habitudes, on me le dit tout le temps .....!!)
  10. Pour mercredi 6 (J+5), un thalweg pourrait nous aborder de façon assez dynamique si j'en crois ICON et UKMO avec un bon arrosage assez généralisé excepté 11 et 66, dans un flux de SW. Sur IFS et GEM, le thalweg ne nous affecterait que marginalement. Chez les deux GFS, c'est intermédiaire. Au vu des températures, Alpes du Sud et Pyrennées auront de la neige. Il pourrait y avoir des surprises à assez basses altitudes (à affiner), si les précipitations et le dynamisme se confirment évidemment, en fin d'épisode (décalage vers l'est) avec une Theta-W de bon aloi :
  11. Pour compléter et surtout illustrer ton post, Pascal, des cartes issues de l'analyse (H+0) de GFS 12Z donc pour ce jour à 12H UTC. La première est le Z500 et les vitesses verticales associées. On y voit d'une part le petit « thalweg » qui a bien rétréci au fil des jours, et d'autre part, la zone d'ascendance sur le 06 alors que le reste de PACA est en subsidence. J'ai ajouté sur l'échelle « ascendences » et « subsidence » pour plus de clarté. La ligne rouge matérialise la coupe verticale de la carte qui suivra. Dans la zone non grisée de la seconde, entre 38° et 50°N, j'ai matérialisé les zones de convergences et de divergences, séparées par les lignes rouges. Les lignes continues noires fines correspondent aux valeurs divergences (iso??) ; les lignes pointillées noires fines correspondent aux convergences. En convergence, les particules d'air vont se « rapprocher » les unes des autres créant un « excès d'air » dans un volume donné. Par conséquent, une convergence en basses couches va avoir tendance à « expulser » cet excès vers le haut, donc à favoriser une ascendance. À haute altitude, la tropopause formant une limite semi-rigide, cet excès va avoir tendance à s'évacuer le bas, donc à former une subsidence. C'est évidemment l'exact inverse pour une divergence. Ainsi, les VV « vont » d'une convergence vers une divergence. Les flèches blanches (subsidences) et noires (ascendances) indiquent le sens des VV et les plages de couleurs leurs intensités. Divergence/convergence et vitesses verticales sont liées ce qui se visualise très bien sur cette carte. La ligne bleue matérialise la tropopause. On y remarque la petite anomalie qui effleure la région causant une dynamique trop faible. La troisième présente le Jet stream et les zones de convergences et divergences à 300 hPa, donc sur un plan que l'on peut considérer comme horizontal. J'ai rematérialisé la ligne rouge et signifié plus clairement les Convergences et les Divergences. Le Jet plein sur les Alpes m'avait poussé, Pascal, à me méfier d'une analyse de la dynamique borderline mais je pense que nous avons raison tous les deux sur ce coup. Je révise et puis il y a pléthore de cartes désormais ...! Une divergence, pour le coup un peu plus est que prévue (et les bourgeonnements davantage vers La Spezia que Vintimmille), fort logiquement entourée de convergences. La quatrième illustre ton propos sur l'advection de tourbillon et de l'évacuation rapide de l'évacuation rapide vers le sud est. Dans le carré rouge, la zone nous concernant. Entre les deux images, il y a 12h d'intervalles qui accompagne ce déplacement. Comme on peut s'en douter, le Jet suit ... Voilà, nous arrivons bien à la même conclusion ! De quoi se remettre les idées en place. Et accessoirement qu'on peut toujours dire et apprendre sur des situations qui paraissent d'une grande banalité !
  12. Y a des trucs qui me laissent pantois ... Dans les cantines, il est interdit par exemple d'utiliser des oeufs frais pour éviter une intoxication éventuelle (principe de précaution). Il y a des lois, réglements et contôles. Dans le même temps, on a une constance de pollutions diverses au-dessus des normes sanitaires. C'est écrit, on le sait mais aucune volonté d'envergure pour lutter efficacement. On connait le coût humain, social, économique, ... mais surtout pas d'oeufs frais aux enfants dans les cantines. Comme pour le climat, à une échelle plus petite, mais même constat : des milliers de pages de rapports qui s'entassent, des milliers de bonnes intentions déclarées et ... plus rien. Les actions continuent comme si tout était sain et normal ....
  13. @Sebaas comment navigue-t-on jusqu'à ce diagramme ? Je viens de découvrir les radiosondages et hologrammes sur la page des stations ... Avec d'autres modèles qu'AROME ou changer la base d'initialisation, c'est possible ? Tant qu'à faire, si ça peut réduire le nombre de sites ouverts ...!
  14. En effet, du Mistral ici aussi cette nuit avec de fortes rafales qui ont fait claquer les fenêtres (nous dormons les fenêtres ouvertes du 1er janvier au 31 décembre) et ce « phénomène » ne se produit que quelques fois par an. Pourtant le vent moyen n'était pas très fort mais très turbulent, comme prévu avec un renforcement dans les terres. Encore chaud hier soir, la temprature est descendue jusqu'à à 12,3°C, très doux. Beau soleil ce matin.
  15. Merci aux quelques intervenants qui complètent ou font vivre ce topic. Pour ma part, je n'ai aucune intention d'être exhaustif et le but d'un forum est de pouvoir partager et échanger. ;) Chacun est libre de vivre sa « passion » météorologique comme il l'entend, je suis malgré tout étonné du très faible nombre de personnes intéressées par la prévision quotidienne. Sur ce forum, chacun est libre d'aborder le point qu'il souhaite et sur les échéances qu'il souhaite (J+1 à +5), ce dont je profite ... un peu en solitaire. :) Je reste sur les hypothétiques averses de la région niçoise demain. Comme on avance dans la saison et que les situations orageuses devraient commencer à bourgeonner :D , faire un petit topo sur le sujet me paraît, pour moi-même, un bon exercice de révision. Et quoi de mieux que de l'écrire pour bien mettre à plat, pour soi, et pour ceux qui le liront et qui, pour certains je l'espère, commenteront, ajouteront ou corrigeront certains aspects. Parce que je serai forcément incomplet et imprécis :) C'est l'un des buts d'un forum ! Ces derniers à jours, une zone autour de la mer Tyrrhénienne était mise en évidence à grande échelle avec un potentiel orageux de faible intensité, avec déclencheur externe. Dans ce contexte de fort flux et de reliefs, on a de forts dipôles ascendances / subsisdences : La zone SE du 06 est concernée par une ascendance. Le WRF de Keraunos et d'autres WRF confirment. La divergence hz à 300 hPa est favorable, cette zone étant en divergence (valeur positive, marron), favorable au développement d'orages (ascendances + étalements). La Theta-E baisse légèrement entre 850 et 700 hPa et reste neutre sous les 850 hPa. Une Theta-E qui baisse avec l'altitude traduit une masse d'air instable. Une forte diminution est signe d'un potentiel déferlent important. Suivant l'heure et les modèles, la CAPE (l'énergie potentielle convective disponible) sur le golfe de Gênes varie dee 400 à 1000 J/kg environ, sur une fenêtre de temps d'environ 3h en début ou milieu d'après-midi. Il y a une CIN (énergie d'inhibition de la convection) non négligeable dans cet environnement borderline et c'est pas bon ! Pour la vaincre plus facilement, il aurait fallu un meilleur chauffage solaire (mais on est le 1er mars), un apport d'humidité supplémentaire sous la couche d'inversion (afin d'amener à une saturation plus précoce et fournir ainsi de l'énergie supplémentaire) ... qui n'existe pas ici, ou encore une dynamique d'altitude qui aurait destructurée l'inversion, or le phasage ne s'est pas fait (cf post d'hier). Dans le golfe de Gênes ce vendredi, la CIN oscille entre 40 et 200 j/kg ce qui est pas mal. :/ C'est déjà beaucoup de données pour se concentrer sur les développemments orageux potentiels. Il y a aussi de nombreux index, tous relatifs. Le plus courant est le LI (Lifted Index, indice de soulèvement) S'il est positif, le risque est faible, d'autant plus faible que l'indice est haut. S'il est nul ou légèrement négatif, orages possibles si déclencheur externe (front froid par exemple) En dessous de -3 / -4, risques d'orages forts On a entre 0 et -2, donc insuffisant sans une aide extérieure. Un autre indice courant est le TT index (Total Totals index), une relation entre températures à 850 et 500 hPa et entre température à 500 hPa et température du point de rosée à 850 hPa. Une valeur < 45 est défavorable aux orages, Entre 45 et 50, les orages sont possibles, généralement isoléss, Entre 50 et 55, ils sont nombreux et possiblement forts et/ou organisés, Au-dessus, ils sont nombreux, organisés et potentiellement violents, avec risque de tornades. Au niveau du 06, cet indice est favorable (48/49), avec ce WRF issu de GFS : Le K index (indice de George) : < 20 : pas d'orage 20-25 : orages isolés 26-30 : épars 31-35 : nombreux > 36 : très nombreux Le soaring index permet d'estimer la puissance des ascendances. C'est un index qu'on utilise beaucoup en vol libre. < -10, les ascendances sont faibles, autour de 0 : elles sont modérées, < 20 : elles sont bonnes, > 20 : elles sont puissantes. Pour l'extrême SE du 06, cet indice serait entre -8 et -4 entre 12 et 15h UTC, soit des ascendances faibles (IFS 12Z ci-dessous) alors que GFS sur wetter3.de donne une valeur proche de 0, donc un peu plus fortes : Il en existe de nombreux autres ...! À peu près tous ont en commun une relation température et humidité puisque, outre la condensation nécessaire pour former un Cb, la saturation de l'air ascendant dégagera de la chaleur lantente lui permettant de s'élever davantage et les Cb sont des nuages à forte extension verticale par définition. Bref ... :) Autre voie d'exploration ... Trois éléments vont être indispensables à un orage : - le cisaillement, - l'instabilité de l'air, - l'humidité. Cisaillement, il existe sur le 06 : - Au sol, secteur S autour de 5 kt, - À 925 hPa, secteur WSW, entre 3 et 10 kt, - À 850 hPa, secteur WNW, vers les 5 kt, - À 700 hPa et +, secteur NW, forçant jusqu'à + de 80 kt à 300 hPa. Instabilité, itou : Suivant l'heure et le modèle, entre 200 et 1000 J/kg Pour l'humidité, c'est là que ça coince puisque l'air reste globalement trop sec. Une carte telle que celle de la convergence humide (association des lignes de convergence des vents de surface avec l'humidité) peut être utile pour repérer rapidement les zones plus à risque, si elles existent ! Ici un WRF italien au niveau de la couche limite (PBL, Planetary boundary layer). On voit des niveaux bien faibles : Sur cet emagramme d'AROME 12Z pour Nice demain en milieu d'après-midi, on remarque de suite l'instabilité relative de la masse d'air au dessus des 900 hPa (la ligne d'état rouge est légèrement plus penchée que la ligne correspondante de l'adiabatique saturée (ligne en pointillée vert un peu courbée). On voit aussi l'inversion, sous ce niveau des 900 hPa. Plus haut, la courbe bleue du point de rosée indique une humidité trop faible (écart horizontal entre les deux courbes, au-delà de 5°C c'est mort ou presque). On peut aussi définir certains index, comme les différents niveaux de condensation permettant notamment de connaître l'altitude de la base et la hauteur des nuages. À titre de comparaison, voici l'emagramme (avec bcp plus de données) de Gênes où le risque est plus présent. L'éditeur y indique, quand cela a un sens, les niveaux de condensation : LCL : niveau de condensation par ascension (valable aussi en air stable), LFC : niveau libre de convection et EL, le niveau d'équilibre, lorsque la température de la bulle d'air ascendante s'harmonise avec celle de son environnement, marquant la limite supérieure du nuage. On constate là aussi que le LCL est plus bas que le LFC, traduisant le besoin d'un « moteur » externe pour enclencher une convection « efficace ». En revanche, l'inverse aurait traduit un manque d'humidité ce qui n'est pas vraiment le cas ici, les deux courbes étant proches l'une de l'autre. Ces niveaux sont assez simples à déterminer, mais on peut trouver des cartes toutes faites. Le WRF de Keraunos en propose une pour le LCL. On y retrouve la même valeur de 500m pour Nice que sur l'émagramme ci-dessus (on prend le point de départ de la ligne bleue du point de rosée et on trace virtuellement la parallèle à une ligne de rapport de mélange passant par ce point puis, à partir du point de départ de la courbe rouge d'état, on suit l'adiabatique sèche ; le point d'intersection entre ses deux lignes représente ce niveau ; sur les émagrammes grand format du site velivole.fr toutes les lignes présentes sur l'émagramme sont légendées, comme cela pas d'erreur possible !) : Finalement, plusieurs chemins possibles pour en arriver aux mêmes conclusions ! Des Sc, des Cu, des Ci mais très probablement pas d'averses sur ce secteur. En relisant, je m'aperçois que je me suis laissé entraîner et que j'ai écrit toute une tartine et la miche de pain avec !!! Je ne vais pas effacer et seront courageux ceux qui auront tout lu ! ;)
  16. La question est à la fois simple - constater une interaction violente sur notre propre environnement - et complexe - décider d'une nouvelle interaction avec ce dernier. En complément des nombreux documents déjà présents dans ce fil, voici quelques interviews sélectionnées subjectivement par ce qu'elles sont révélatrices de la complexité non pas du problème en lui-même mais de la façon dont nous-même (au sens de « nos sociétés et les individus qui les composent») regardons et tentons de résoudre le problème. « Face à l’urgence climatique, le droit international peut-il faire bouger les lignes ? » Interview à la maison des Sciences de l'Homme en Bretagne de la chercheuse Marion Lemoine-Schonne en janvier dernier (56 mn) : https://www.mshb.fr/medias_mshb/face-a-l-urgence-climatique-le-droit-international-peut-il-faire-bouger-les-lignes/5688/ « Notre planète traverse actuellement une crise énergétique sans précédent. Pourtant des solutions existent, il suffit de fouiller dans les archives du 19ème siècle: tramway à air comprimé, moteur électrique, centrale solaire thermique, etc. » En filigramme, le problème n'est pas « quelles solutions ? », les solutions existent depuis 2 siècles d'inventions en tout genre, mais « comment appliquer les solutions ? » Interview à l'université de Lausanne, en début de mois (40 mn) : http://avisdexperts.ch/videos/view/9429/15 Enfin, le numero 83 de DataGueule : « Capitalisme : victoire par chaos climatique » avec l'intervention de Alice Baillat, chercheuse à l'IRIS (12 mn)
  17. Un zonal, qui plus est faiblement ondulant, n'est pas favorable au sud est. Une petite porte est ouvertepar GFS en milieu de semaine. En revanche, l'échéance lissant les sorties, nous ne sommes pas à l'abri d'ondulation(s) un peu plus marquée(s) et là, à savoir si nous serions bien placés ou pas (selon les souhaits de chacun .....). Illustration avec le GFS 12Z pour la fin de topic, avec humidité et fraîcheur, avec la menace de retomber dans les ornières de ces dernières semaines, il ne manque pas grand chose et à ces échéances, c'est que dalle ! Le jeu est très ouvert.
  18. Pour demain jeudi, toujours beaucoup de vents des Pyrennées aux Îles d'Hyères, de secteur WNW dominant, turbulent avec de fortes rafales (> 100 km/h) par effet Venturi notamment près des reliefs et sur les côtes exposées, avec un vent moyen probablement relativement faible dans l'intérieur par rapport aux côtes. Températures dépassant facilement les 20°C en basse vallée du Rhône, le ciel connaîtra des passages de cirrus, momentanément assez massifs sur toute la zone. Plus à l'est, le vent restera faible de SW à SE. Vendredi, le vent s'orientera plus franchement au NW avec une dépression qui se calera bien à l'abri dans le golfe. Le Mistral devrait gagner vers l'est, en englobant le 83. De par son orientation, en toute zone l'intérieur devrait être plus affecté que la veille. Plus à l'est, mauvais phasage entre je Jet d'altitude, le thalweg froid moins incisif et décalé vers le sud-est et notre dépression de Gênes. De fai, seul IFS et, dans une moindre mesure, GFS, continuent de réagir pour des averses localement orageuses sur la moitié SE du 06. Cependant, s'il existe une dynamique possible à grande échelle (présence d'une forte humidité en basse couche, cisaillements importants, CAPE entre 400 et 800 J/kg), la sauce ne prend pas à l'échelle locale. Des inversions importantes persistent, piégeant l'humidité et les ascendances trop faibles et au-dessus des 850 hPa l'air est trop sec. Il manque une dynamique d'altitude phasée cassant cette inhibition. Ce n'est pas pour autant que le ciel sera dégagé, de nombreux nauges bas traîneront, accompagnés de nuages d'altitude. Samedi, poursuite du flux de NW. Le matin, le 06 devrait se libérer des nuages bas grâce à un vent de terre provisoire avant un retour probable d'un minimum de pression par l'est en cours de journée, pivotant le vent sur le 06, voire l'E83, au sud ou sud-est, ramenant de l'humidité en basse couche alors que le flux au-dessus des 850 hPa restera au NW. Ailleurs, le temps sensible sera guère différent de la veille, le vent sera un peu plus faible et les températures nocturnes, au moins par brassage, seront à un niveau plus doux. Sur les Alpes du sud, vent fort en altitude et samedi, en lien avec des précipitations probables sur les Alpes du nord, des passages nuageux conséquents balaieront le ciel, ici vers Gap, saturation de l'air entre 450 et 250 hPa :
  19. Pour l'éventualité d'orages vendredi dans l'extrême sud-est de PACA, les choses évoluent mais il est nécessaire d'attendre les mailles fines demain ...
  20. Oui Cédric, pour illustrer la « ventilation bien en marche », dès lundi voire la nuit de dimanche à lundi, un coup de vent balayant les restes de chaleur est possible quelque part entre irlande et Cap Finesterre, en témoigne IFS (qui n'a pas le plus véhément pour le coup mais plutôt dans la moyenne des déterministes, les ensembles disponibles suivent) :
  21. Et ils sont souvent en demande (du moment qu'on soit poli et pas invasif !) Et rien de tel pour continuer à apprendre et à comprendre ... Et puis surtout c'est une démarche source de plaisirs ! D'ailleurs les rencontres publiques sont toujous des francs succès Pour qui n'a pas la culture du monde de la recherche, je peux comprendre que la démarche peut sembler inadaptée. Mais oui, faut oser !
  22. Effectivement, cela dépend totalement de la définition que l'on donne à l'atmosphère. De ce fait, il existe plusieurs limites supérieures. La ligne de Karman que tu cites est une ligne purement arbitraire basée sur une notion aérodynamique, la portance. La portance ici est l'appui d'un avion en mouvement sur l'air (force perpendiculaire au mouvement d'un objet produite par le fluide traversé). Pour pouvoir se maintenir en vol à des altitudes de plus en plus élevées, l'avion doit voler plus vite pour compenser la raréfaction de l'air (et donc, en conéquence, d'une portance de plus en plus faible s'il gardait la même vitesse). L'altitude de la ligne de Karman est atteinte lorsque cette vitesse égale la vitesse orbitale. Sa hauteur varie entre 80 et 120 km, et est souvent donnée à 100 km par facilité. C'est une définition tout à fait valide. Mais on peut en définir d'autres. Un point important est que l'épaisseur de l'atmosphère, quelle que soit la définition employée, varie énormément d'un observateur à un autre. La ligne de Karman par exemple, dépend de la latitude, surtout à cause de la rotation de la Terre, la valeur du champ gravitationnel intervenant ici marginalement. À altitude égale, la pression n'est pas la même au-dessus du pôle et au-dessus de l'équateur. Certains auteurs définissent la limite haute de l'atmosphère comme l'altitude à laquelle l'influence gravitationnelle et magnétique de la Terre devient négligeable pour une molécule. Là encore, selon la latitude, elle varie entre 30/35 km et 60/70km. Elle varie aussi en fonction du vent solaire qui déforme le champ magnétique terrestre. D'autres auteurs proposent comme limite haute la valeur de pression de 1/1000 de la valeur nominale au niveau de la mer, ce qui correspond grosso modo à la stratopause dont l'altitude diffère selon le lieu. On pourrait aussi la définir comme l'épaisseur où se produit des phénomènes météorologiques. On pourrait encore la définir comme la zone où les marées atmosphériques sont présentes. Au passage, contrairement aux marées océaniques et terrestres, ces marées ont une cause essentiellement thermique (« chauffage » solaire). La convection profonde en zone intertropicale qui nous influence via la MJO, en est une manifestation. Mais ces marées, si elles se déplacent pour certaines horizontalement (en suivant la surface terrestre), elles s'élèvent aussi jusqu'à de très hautes altitudes. La conversation de la densité d'énergie cinétique fait que la vitesse de chaque molécule pris dans la marée augmente en fonction de la raréfaction de l'air, jusqu'aux limites de la thermosphère. Les interactions gravitationnelles solaire et lunaire existent aussi dans ces marées mais elles possèdent une influence plus faible que l'origine thermique. Aux altitudes décrites dans l'article, hors rayonnements, l'espace est surtout rempli d'hydrogène et d'héluim ionisés. Les rares molécules d'origine terrestre (non forcément anthropique) qui s'y trouvent interagissent avec le vent solaire. Définir l'atmosphère terrestre comme étant l'épaisseur autour de laquelle on trouve des constituants d'origine terrestre est une énième définition. Pour éclaircir la définition qui sous-tend l'article, j'ai écrit à Jean-Loup Bertaux dont j'avais pu lire plusieurs de ces travaux.
  23. À ma connaissance, les bilans MF sont linkés sur cette page (mais cela peut changer à l'avenir, le site changeant régulièrement !) : http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/bilans-climatiques/ (pour le dernier, il faudra cliquer sur 2019 à gauche) Tu as aussi EauFrance, qui ont eux aussi réorganisé leur site, les liens que j'avais n'étaient plus valides ! : https://www.eaufrance.fr/publications/bsh http://www.cartograph.eaufrance.fr/
  24. C'est une indication complémentaire qui tend à une semaine favorisant les précipitations : Depuis IFS : Depuis CFS :
  25. Oui, il y a encore une forte divergence entre IFS, UKMO et GFS d'un côté et ICON et GEM de l'autre, GFS // étant au milieu. Le premier groupe est humide, avec une zone barocline plus basse en lattitude alors que le second groupe est sec, avec un flux divergent encore anticyclonique. Pour être allé en Alsace il ya peu, notamment dans les Vosges, la sécheresse des sols est palpable par rapport aux autres années, ce que confirme le dernier bulletin de MF sur ce sujet.
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