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https://amsweatherband.org/index.cfm/weatherband/events/jamposium-2025/

À nuancer malgré tout. Jusqu'à mardi ou mercredi inclus, les basses pressions atlantiques demeureraient suffisamment éloignées pour ne pas nous influencer, si ce n'est quelques voiles nuageux sur la Bretagne. À compter de mercredi ou jeudi, ces basses pressions se rapprocheraient assez pour permettre une circulation cyclonique, s'affirmant de plus en plus. En outre, l'orientation des vents au SW voire au SSW apporteraient grande douceur et humidité grâce à une (grande) profondeur (origine de la masse d'air : Açores ou Canaries ?). Heureusement, l'influence dépressionnaire se maintiendrait peu active ; il ne faudrait cependant pas que celle-ci gagne trop vers l'est. Cette courbure et les ascendances au sein d'un air chaud et humide satisferaient la génération de pluies. Donc effectivement, les 2 ou 3 premiers jours de la semaine seraient essentiellement sec (sans pluie). Ensuite, les nuages deviendraient plus nombreux et épais sur la façade ouest/nord-ouest (foehn sur le sud-ouest), là où les pluies ont été abondantes et les inondations plus prononcées. À priori, pas de grosses pluies durables mais des perturbations faibles à modérées progressant peu dans l'intérieur (courant de SSW). La façade est seraient épargnée. Sur le sud-est, ce courant ondulant de sud sur le proche Atlantique, s'il devenait plus dépressionnaire, pourrait finir par générer un creusement sur le golfe du Lion. C'est très hypothétique et serait, au plus tôt pour le week-end prochain, donc à des échéances peu raisonnables. Sur le plan des températures, si des inversions sont probables en tout début de semaine, là aussi, la grande douceur l'emporterait sur l'ouest par la suite. Le dégradé ouest - est pourrait perdurer quelques temps (24 ? 48 h ?) avant probablement de laisser la place à l'air océanique. Je rebondis mais c'est une remarque générale, elle ne te vise pas en particulier. Regarder les modèles en scrutant les possibilités de froid, même si on évoque les scénarios doux, on prend un biais inconscient. Les modèles peuvent en effet simuler une invasion d'air froid sur le pays, on l'a vu plusieurs fois cet hiver. Mais sans essayer de comprendre comment le modèle parvient à ce résultat, on reste totalement dépendant du modèle. Si le chemin pour parvenir à ce froid est fragile ou approximatif, les (mal)chances sont grandes que « ça se casse la gueule » : par la géographie (l'océan ou l'Afrique « gagnent » largement plus souvent en raison de la géo), par un phénomène peu prédictible en amont (typiquement, l'ensemble passe d'un tube resserré à une forte dispersion en très peu de temps), etc. Plusieurs modèles peuvent simultanément « tomber dans le piège », surtout à MT et LT. Sans être technicien, ce sont de petits tips qui induisent à la vigilance, sans forcément aller vers un modèle psychologique puisque nous sommes sur un forum de météo. J'aurais tendance à dire que le « modèle psychologique » est simplement le modèle climatologique (pas forcément en terme de valeurs atteintes mais d'origine et de circulation des masses d'air).

L'échéance est lointaine effectivement et dans le cas de figure discuté, c'est davantage un outil diagnostic que prédictif. Autrement dit, la relation est à l'instant t et que le Td (surtout à 2m) nocturne ne préfigure pas du Td diurne. Donc pour les Tn, moins pour les Tx où, entre autres, le rayonnement solaire entre fortement en jeu.

Il y a peut-être incompréhension sur le post de @fran39. Je comprends l'intérêt du point de rosée (Td) sur la prévision en très basses couches en hiver la nuit. Certes l'échéance est lointaine mais l'idée de surveiller aussi le Td est que : -> plus le Td est bas, plus le risque de brouillard et de stratus diminue. Plus précisément, c'est la dépression du point de rosée (T - Td) qui approchera plus difficilement de 0°C (= saturation=brouillard). Donc avec un Td bas, la température doit être très basse aussi pour saturer. -> un Td bas favorise le refroidissement de l'air par une évaporation plus importante de l'humidité du sol, donc une température plus basse. -> l'absence de brouillard et de stratus permet au rayonnement ondes longues (IR) provenant de la Terre d'être moins réfléchi vers le sol, d'où un réchauffement des basses couches moindre.

Mise à jour du modèle AIFS déterministe d'ECMWF qui passera ce 25 février en v1 et en opérationnel (il ne sera donc plus « expérimental »). La version ensemble le sera également dans le courant de l'année. Pas de révolution spectaculaire mais une stabilisation et un socle pour les futures versions. Toujours 13 niveaux verticaux de pression, toujours 0.25° de résolution horizontale. L'initialisation se fait toujours avec le contrôle d'IFS. L'entraînement de l'IA a été amélioré et quelques paramètres supplémentaires ont été ajoutés. Des commentaires sur les résultats et les biais du modèles sont précisés. https://confluence.ecmwf.int/display/FCST/Implementation+of+AIFS+Single+v1 Évolutions possibles vers du sous-saisonnier puis du saisonnier ; inclure les SST et la cryosphère ; vers un modèle hybride, physique et IA. Toujours avec ECMWF, le modèle saisonnier SEAS passerait en version 6 cette année : - passage à 101 membres - deux cycles par mois, le 1er et le 16, au lieu d'un le 1er. Le cycle du 16 sera moins fourni mais pourra prendre en compte des changements observés/analysés intervenus dans les modes basses fréquences (MJO, régimes, ...) - prévisions TLT de l'ENSO améliorées

Si le temps pris à comparer chaque run pour voir une nuance de bleu était utilisé pour oser un chouia de météo, la lecture des topics s'en trouverait facilité. Là, c'est comme si je disais comment construire une route parce que j'utilise un GPS ! Il y a une avalanche de posts qui noie quelques messages plus construits, avec des références que seul l'auteur du post connaît. "C'est l'option de GEM d'avant hier qui devient majoritaire", euh c'était quoi déjà ?? Ça donne le tournis !

Peut-être un problème de cache de ton navigateur. Il y a aussi une heure de différé pour les open charts (cartes en version gratuite et ouverte). J'avais les cartes du 12z à l'heure habituelle (~ 21h40). J'ai regardé lorsque tu as alerté sur ce retard. Je ne sais pas pour les clusters, mais les Z500 étaient dispos jusqu'à H360, comme de nombreux autres produits de l'ensemble. D'autres arrivent plus tard dans la chaîne de production et, sous réserve de ma mémoire (un article d'une newsletter d'ECMWF), l'algo des clusters travaille sur la globalité des échéances de l'ensemble, ce que tu constates ne serait pas étonnant. Il est sûrement possible de patienter un peu pour nous autres amateurs, les organismes qualifiés (MF, Met'Off, ....) passent par un processus autrement plus critique et redondant pour obtenir les données.

J'ai un accès total (comme d'habitude) aux produits d'ECMWF. Il y a un léger retard sur la diffusion des données : https://status.ecmwf.int/ Pour une telle échéance, ce n'est pas bien grave me semble-t-il de patienter quelques minutes. Les données de l'ensemble 12z sont désormais disponibles (jusqu'à H360) sur les serveurs d'ECMWF.

Bonjour Sastrugis, Petite coquille puisque cette fameuse valeur de 528 favorable à de la neige en plaines sur le plan thermique et en première analyse, a pour unité " dam ", décamètre. Il s'agit en effet de l'épaisseur de la couche d'air entre les niveaux 1000 et 500 hPa. Soit dans ce cas une épaisseur de 5280 m. Cette épaisseur est directement liée à la température moyenne dans cette couche. L'air froid aura une épaisseur plus fine que l'air chaud. Je précise pour ceux qui ne sauraient pas.

Dans tous les cas, pour une personne qui souhaite avoir une idée du temps de la semaine qui vient, la lecture du topic doit bien l'embêter (je n'ai pas dit l'ennuyer). Selon le modèle et le cycle, selon le souhait de l'intervenant, c'est « l'océan qui gagne », « c'est le flux continental qui gagne », « c'est le blocage qui s'affaiblit », « c'est le blocage qui se renforce », « c'est un flux de SO », « c'est un flux de nord », etc. @Meteodu37 essaie de poser la prévision numérique, merci à lui. Pour l'heure, les états de l'atmosphère sont définis jusqu'à H120, jeudi inclus. À compter de vendredi, les divergences deviennent suffisamment fortes pour abaisser le niveau de prévisibilité. La plupart des intervenants se concentrent sur le Z500 et le niveau des T850 (souhait hivernal), pourtant, il me semble que les basses couches sont encore plus importantes à analyser, même de façon uniquement numérique, dans ce contexte d'interface. Ce n'est pas simple. Avec des conditions anticycloniques dominantes, une ou deux perturbations atténuées sur le nord-ouest sont probables. Les précipitations concerneraient surtout les régions proches de l'Allemagne et de la Suisse (barrière orographique au vent des Alpes) tandis que sous le vent des Alpes, un minimum pourrait se creuser vers l'Adriatique ou le golfe de Gênes (précipitations sur les versants adriatiques des Balkans ou les Alpes frontalières avec l'Italie). Suivant la configuration de basses couches et de surface, des phénomènes glissants voire des chutes faibles de neige sont envisageables sur la moitie nord (vers vendredi pour la proba la plus haute qui n'est pas majoritaire pour autant). L'océan recevrait beaucoup d'eau... Pour les sensations froides, ECMWF met publiquement à disposition sur son site depuis cet automne, différents indices, dont l'UTCI qui tente de combiner plusieurs paramètres. https://charts.ecmwf.int/products/medium-thermofeel?base_time=202502091200&layer_name=utci&projection=opencharts_europe&valid_time=202502091500 https://www.utci.org/

Je ne consulte pas tout mais merci pour ce partage rigoureux

Bonsoir, Le 9e bulletin hebdomadaire est publié en avance, n'étant pas suffisamment disponible demain. Au sommaire : - Semaine du 3 au 9 février : un voyage en hémisphère sud -> Une mousson diluvienne sur le Queensland où des records absolus ont été pulvérisés -> Une mousson la plus tardive sur une partie des Territoires du nord où des records de chaleur sont battus -> Des cyclones tropicaux sur l'océan Indien, de la convection diurne sur le sud-est de l'Afrique. -> Retour en France pour un rapide compte-rendu - Prévisions semaine du 10 au 16 février : -> Situation générale -> Évolutions : des gouttes froides entre hauts géopotentiels scandinaves et méditerranéens -> Prévisions : un temps contrasté et peu prévisible. Notez que la prévision est plus succincte par manque de temps et par les échéances lointaines au regard de la synoptique. Accès : Encart à droite, depuis la page d'accueil d'IC : https://www.infoclimat.fr - Bulletin hebdomadaire du 8 février 2025 Directement : https://www.infoclimat.fr/actualites/bim/13804/bulletin-hebdomadaire-du-8-f-atilde-copyvrier-2025.html

Les dernières mises à jour des modèles basés sur ICON : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon_d2/pdf_2025/pdf_icon_d2_05_02_2025.pdf?__blob=publicationFile&v=2 https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon/pdf_2025/pdf_icon_12_02_2025.pdf?__blob=publicationFile&v=3 https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon_d2/pdf_2025/pdf_icon_d2_05_02_2025_terra_urb.pdf?__blob=publicationFile&v=3

Bonsoir, Une AO assez fortement négative et une NAO à peine négative indique surtout que l'éclatement polaire concernerait peu l'Atlantique. C'est aussi un indice qui manque de finesse dans bon nombre de configuration. Sur les 12z déterministes du jour, dès H48, c'est à dire le dimanche précédent ce topic, les advections de températures et de vorticité ne sont pas en accord, voire s'opposent, entre les modèles, sur la zone qui intéresse tant (de par et d'autre du 50°N, entre 30°W et 30°E). Une similitude se maintient par ailleurs entre ICON et IFS jusqu'aux échéances raisonnables pour ce topic, à H96, H120 max. S'il me paraît difficile de détailler une semaine aux influences multiples, il est néanmoins possible de dégager quelques lignes pour cette semaine : -> un défilé de masses d'air aux températures contrastées, notamment dues aux origines diverses -> plus ou moins froid et plus ou doux suivant les régions et les jours, avec des donc des différences d'un jour à l'autre. -> plus doux au sud, plus frais au nord. -> une humidité marquée des masses d'air, atlantique et méditerranéenne. Avec un environnement tantôt anticyclonique tantôt dépressionnaire, cette humidité précipitera peu ou de façon significative, plus facilement dans le sud. -> pas de grands évènements venteux à envisager. -> le week-end n'est pas défini bien qu'une évolution atlantique soit la plus probable.

Forcément, c'est plus difficile pour avoir de la neige ! --> [ ]

Finalement, on en reviendrait à ce que j'avais écrit !

En effet, des records mensuels sont actuellement battus, avec par exemple 525mm en 24h à Macknade Sugar Mill et plus de 1,6 mètre à cette même station en seulement 7 jours. La station est habituée à des valeurs hallucinantes mais quand même ! C'est surtout la côte entre Cairns et Mackay qui est le plus exposé. Plusieurs alertes sont en effet émises par le BOM pour les inondations. http://www.bom.gov.au/australia/warnings/ En 7 jours : http://www.bom.gov.au/jsp/ncc/cdio/weatherData/av?p_nccObsCode=139&p_display_type=dataFile&p_stn_num=32032 Encore de la pluie pour ces 7 prochains jours, bien qu'en moindre quantité :

Je n'ai pas regardé avec grand intérêt la prévision de cette semaine tant il y a déjà à dire pour la semaine précédente mais de ce que j'ai pu voir et de ce qui se passe depuis quelques temps, c'est que : -> les advections subtropicales se succèdent entre Islande et Finlande ; -> les advections polaires dominent sur l'ouest de l'Atlantique. Chaque advection subtropicale ne va pas prendre la même trajectoire à l'identique que la précédente. Parfois, nous serons « mieux » placés pour des températures plus froides, parfois « mal » placés. Chaque advection douce vers le nord s'accompagne d'une bulle froide vers l'Europe centrale / orientale puis la Méditerranée (centrale ou occidentale). Entre chaque, une influence océanique plus ou moins brève se fait sentir. Cette récurrence me paraît en place. Je ne vois pas de signaux de changements et la stabilité LT des simulations évoquées plus haut le confirme (les changements de récurrence sont anticipés de façon correcte). Le message cité de MF le confirme également. Ainsi, les plus grandes probabilités vont vers la présence d'une bulle chaude quelque part sur le nord ou le nord-est de l'Europe. La question n'est pas tant de savoir si elle existera mais si elle nous influencera ou pas. Si oui, avec quelles conséquences ? Si non, quel pourrait être l'élément synoptique prépondérant ? L'option cut-off telle que prévue pour la seconde partie de la semaine précédente n'est pas à négliger dans cette récurrence. Avec toutes les incertitudes induites. C'est loin.

Hormis sur les reliefs, les quantités sont souvent divisées par 10 entre IFS et GFS. Voir topic Méditerranée pour plus de détails. Il neigera très probablement sur les massifs jusqu'à assez basses altitudes. Il me semble qu'on peut déjà tabler de façon générale sur 1000 m sans prendre de risques inconsidérés sur la fiabilité de la prévision ! En-dessous, c'est nettement moins certain. À moins de faire plus confiance à un modèle qu'à un autre, mieux vaut évoquer le risque neigeux indéniable plutôt que pointer des similitudes neigeuses en omettant les similitudes opposées.

Beaucoup d'incertitudes quand même, pour ne pas dire le grand écart façon JCVD ! Le potentiel neigeux existe bel et bien. À relativiser tant les possibilités sont nombreuses. -> Cas n°1 : épisode neigeux conséquent et étendue ---> sur PACA : typiquement, minimum de surface entre Corse et PACA, advectant douceur et humidité le long de la façade occidentale de la Corse vers le golfe de Gênes puis rabat vers l'E-PACA. la CA est épargnée mais les massifs du 06 en prennent un max. Plus à l'ouest, vent de nord-est à nord avec reste d'humidité dans un contexte plus froid : neige possiblement jusqu'à très basses altitude suivant le profil vertical (trop tôt pour le définir). ---> sur LR / Cévennes : typiquement, minimum de surface sur le sud du golfe du Lion, vent de sud-est à est entre Corse et continent, advectant douceur et humidité : pluies sur PACA. Vent de nord-est à nord sur LR avec convergence de surface quelque part entre 30 et 11 : neige en abondance sur les Cévennes et le piémont, à voir pour les plaines selon profil vertical. -> Cas n°2 : pas d'épisode ---> Mistral / Tramontane : dépression de surface trop à l'est, un grand classique lorsque l'anomalie d'altitude évolue insuffisamment vers l'océan (air froid sur l'axe Berlin - Milan plutôt que Paris - Madrid) ---> Conditions anticycloniques : il ne se passe rien, survol d'une dorsale d'altitude avec calme en surface. J'ai pris 4 cas bien distincts tous présents et en nombre non négligeable parmi les déterministes et les membres des ensembles. C'est tellement ouvert à environ H120 que finalement toutes les hypothèses sont possibles (de la neige en abondance au doux et calme sous entrées maritimes !). Deux illustrations. La première avec trois déterministes, la seconde avec l'ensemble d'IFS. 1/ IFS, UKMO et ICON en version déterministe dans leur cycle 12z : 2/ IFS ENS 12z, moyenne et écart-type. La moyenne est nettement sous le déterministe et les écarts-types faramineux (lorsque la moyenne affiche entre 5 et 7 cm et que l'écart-type est entre 3 et 4 cm, c'est vraiment un grand écart. Enfin, attention avec les modèles globaux où les reliefs sont grandement édulcorés. Les plages de couleurs sont souvent très surdimensionnés dans les secteurs avec reliefs, ce qui est le cas dans nos régions. Il peut aussi être utile de comparer la quantité de neige simulés et la quantité de précipitations totales afin d'évaluer le % de neige que le modèle prévoit. Si neige et précipitation totale sont différents, une analyse un peu plus fine est nécessaire (la direction du vent en basses couches par exemple peut donner une bonne indication). Le profil vertical est le meilleur produit je pense pour évaluer le potentiel neigeux surtout par chez nous, entre advection douce via le Marin et advection froide via le Mistral.

Nouveau bulletin hebdomadaire publié ce soir, le 8e depuis la reprise fin novembre. Quelques soucis techniques intempestifs ne m'ont pas permis de rédiger le bulletin du 26 janvier. Au sommaire : - Semaine 4 du 27 janvier au 2 février 2025 : -> Le BS 387 -> Les pluies et orages du 30 janvier sur le sud-est - Prévisions pour la semaine 5, du 3 au 9 février : -> Situation générale -> Évolutions d'après l'observation et l'analyse numérique (0 > 72 h) -> Prévisions à 3 jours -> Évolutions ultérieures d'après les simulations numériques -> Prévisions au-delà de 3 jours Accès : Encart à droite, depuis la page d'acceuil d'IC : https://www.infoclimat.fr - Bulletin hebdomadaire du 2 février 2025 Directement : https://www.infoclimat.fr/actualites/bim/13802/bulletin-hebdomadaire-du-2-f-atilde-copyvrier-2025.html

Voilà, c'est en ligne : https://www.infoclimat.fr/actualites/bim/13802/bulletin-hebdomadaire-du-2-f-atilde-copyvrier-2025.html

Étant en train de rédiger un bulletin hebdomadaire qui sera en ligne normalement dans la soirée sur la page d'accueil d'IC, voici une prévision globale de la semaine : - Deux éléments supra-synoptiques : -> l'éloignement progressif vers le nord de l'Europe du « rail dépressionnaire » indiquant que l'océan et l'Europe du nord-ouest passe en régime anticyclonique avec un écoulement de SW ; -> le rapprochement progressif vers la Méditerranée des thalwegs continentaux. Étant situé sur les extrémités ouest et sud-ouest du continent, cela implique que le vent s'orientera probablement à l'est ou au nord-est au fur et à mesure de l'avancée de la semaine, avec une poursuite d'un temps globalement sec. Les températures baisseraient, d'abord en plaine en plaine en effet, ensuite à tous les niveaux, la plaine demeurant « avantagée ». En l'état actuel, je ne serai pas surpris de gelées modérées à fortes sur plusieurs régions, de la Normandie à l'Allemagne et la Suisse par exemple, avec des amplitudes thermiques diurnes relativement marquées si la nébulosité se délite en journée ce qui semble être une option plausible. La principale inconnue reste la conformation des BG en Méditerranée (occidentale et orientale). L'ensemble des côtes d'Afrique du nord bénéficierait de pluies (écoulement de NE), l'Italie et les Balkans aussi mais c'est plus incertain de notre côté où le couple Mistral / Tramontane est un outsider de choix face aux possibles retours d'est (uniquement le sud-est ou toute la façade est du pays ?). IFS ENS 0z résumé bien cette prévision avec ses probabilités vents (en haut), pluies (au milieu) et anomalies de T850 (en bas), de mardi inclus à dimanche inclus. On y voit même la France devenir le pôle froid du continent ! Les vents forts océaniques remontent vers l'Islande et la Norvège alors qu'un vent de NE s'établirait en mer du Nord et en manche. Les pluies s'établissent sur le nord de l'Afrique avant de gagner la Méditerranée occidentale (jusqu'où ?). Les anomalies chaudes gagnent l'Arctique avant de descendre vers la Russie ; le froid sur le Proche-Orient et la Méditerranée orientale gagne vers l'ouest avec l'avancée des BG.

Déjà qu'il y a pas mal d’abréviations, d'acronymes et d'expressions propres au forum d'IC mais à peu près connus des intervenants, si chacun y ajoute aussi les siennes, ça va devenir un repaire d'initiés ! Comme le langage SMS proscrit dans la charte afin de garder une lecture agréable et compréhensible, faire un petit effort pour écrire deux mots.

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